Jusqu'à présent, ma vision (sûrement erronée) est celle de Pragma Tic.pragma tic a écrit :Bonjour,Heu (bien humblement hein !)AJH a écrit :Les biens ne sont pas de l'argent ... seules les banques peuvent fabriquer de l'argent, alors que n'importe qui peut fabriquer des biens. La quantité de monnaie (l'argent) devrait donc suivre la quantité de biens (en gros le PIB). Le seul problème est que les banqksters demandent un intérêt sur la monnaie qu'ils fabriquent, en sachant très bien qu'eux seuls peuvent fabriquer ces intérêts (sauf si les banquiers, d'un seul coup, se mettaient à accepter les patates en guise d'intérêts)pragma tic a écrit :Mais pour moi, le travail fabrique des biens, donc de l’argent ! et il ne s’arrête pas dans une société en décroissance.
Dans une société de décroissance il faut quand même rembourser les intérêts en plus de la monnaie émise à l'occasion de la création du capital ... comment ?
Si je puis me permettre,
Ca ne me choque pas que le banquier demande un intérêt sur la monnaie qu'il fabrique, puisque c'est son travail, de fabriquer de la monnaie.
Tout le monde procède ainsi, en commercialisant son travail : il le vend à la valeur du bien estimée, laquelle comprend la valeur du travail fourni pour obtenir le bien.
Et donc, pendant que le banquier fabrique sa monnaie, nous on fabrique des biens … qu’on va vendre au banquier ! (et à d’autres). Et il va nous payer nos intérêts sur ces biens, le banquier (et les autres) (ils ne mangent pas de l’argent), et la somme de ces intérêts va nous permettre de lui payer ses intérêts, au banquier ! ouf ! Non ?
De plus, les banques acceptent aussi des "patates" comme remboursement lorsqu'il n'y a plus d'autres solutions ( je veux parler des cautions, hypothèques, etc) et que le client est en défaut de paiement.
Et j'avoue qu'à mon petit niveau, la différence entre bien et argent est ténue. Comme de l'argent, un bien peut se troquer contre un autre bien, un service, ... En tout cas, ça se pratique "souvent" dans la famille (un exemple récent est une paire d'aviron contre une très belle truffe
