Finances françaises & conjoncture

Discussions traitant de l'impact du pic pétrolier sur l'économie.

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energy_isere
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Re: Finances françaises & conjoncture

Message par energy_isere » 20 mars 2013, 11:13

Jeuf a écrit : ....
On peut noter que ça représente aussi environ 30 000 euros par français.
......
Vous rendez vous compte du nombre de Français qui possédent 30 000 euros ou plus en assurance vie, ne serais ce que pour se préparer à la retraite et à l' imprévu ?
Il n' y a pas besoin d' étre trés riche pour cà.

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Re: Finances françaises & conjoncture

Message par sceptique » 20 mars 2013, 12:10

Jeuf a écrit :
In case, alors que la polémique s'installe concernant les 50 milliards d’intérêts, la dette s'entasse aux alentours des 2000 milliards d'euros, je vois pas bien quel gouvernement arrivera un jour à rembourser cette somme.
Cependant, ce chiffre reste très inférieur au patrimoine national.
Une partie est certainement "odieuse", d'un point de vue comptable : les intérêts produisent des intérêts qui ..et ainsi de suite. Il y a aussi le fait qu'avant une certaine date, l'état créait sa monnaie, ce qui n'est plus le cas maintenant, et on ne voit pas trop pourquoi.
Et puis, si il s'agit d'une minorité de très riches qui détient une partie de la dette, ceux dont les revenus ont beaucoup progressé ces dernières années, qui ont de l'argent à ne pas savoir qu'en faire...nous saignerons pour les rembourser alors qu'il ont déjà des milliards à ne pas savoir quoi en faire, si ce n'est les placer sur la dette?
Mais je ne sais pas qui détient cette dette, quelles "personnes physiques".
Mais tout un chacun détient cette dette ! Dès que l'on épargne directement ou indirectement via ses cotisations retraites auprès d'un organisme financier (banque, compagnie d'assurance, fond de pension, etc) cet organisme place immédiatement ces sommes considérables sur les marchés financiers et exigent d'avoir le maximum d'intérêts pour rémunérer immédiatement ou en différé via les pensions de retraite.

D'ailleurs quand il y a défaut d'un tel organisme (et encore plus d'un Etat) ce sont les "petits" épargnants qui sont le plus spoliés. Ne connaissant rien à la mécanique ils subissent de plein fouet car le plus souvent leurs économies sont placés directement ou indirectement dans un un seul organisme. Par contre, les gros sont diversifiés sur plein d'organismes et d'Etats. Et le tout au travers d'un empilement de titres et sociètés qui empêchent en pratique de les repérer et de leur "faire rendre gorge".

Donc, en cas de défaut d'un pays ou d'un organisme, ou de "mesure énergique d'un gouvernement vraiment à gauuuche" qui trinque ? Les "petits" car les "gros" non contents d'être diversifiés sont prévenus à l'avance et redistribuent tranquillement leurs avoirs en lieu sûr avant la débacle. Le tout évidemment au travers de multiples écrans.
Dernière modification par sceptique le 20 mars 2013, 15:36, modifié 1 fois.

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Re: Finances françaises & conjoncture

Message par Lorialet » 20 mars 2013, 15:11

Juste pour information voici la répartition du patrimoine des français par déciles : http://www.insee.fr/fr/themes/tableau.a ... oyendecile

Et les tableaux d'Olivier Berruyer sur le sujet : http://www.les-crises.fr/les-inegalites ... -france-1/
http://www.les-crises.fr/les-inegalites ... -france-2/


Ces données éviteront peut être des énormités sur le "tous dans le même bateau" et relativiseront probablement la tragédie des "petits porteurs, les tout un chacun"...

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Re: Finances françaises & conjoncture

Message par sceptique » 20 mars 2013, 15:41

Que le patrimoine soit (très) inégalement réparti nous le savons tous. C'est la loi du 80/20 ou 90/10 valable dans plein de domaines. Par contre, en cas de catastrophe financière en France par exemple, que les "gros" soient relativement moins impactés que "petits" cela laisse à réfléchir :-k

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Re: Finances françaises & conjoncture

Message par Jeuf » 20 mars 2013, 15:56

Vous rendez vous compte du nombre de Français qui possédent 30 000 euros ou plus en assurance vie, ne serais ce que pour se préparer à la retraite et à l' imprévu ?
Il n' y a pas besoin d' étre trés riche pour cà.
ah, j'en sais rien du tout, j'ai mis aucun aucun commentaire, j'ai juste indiqué ce chiffre.
Juste pour information voici la répartition du patrimoine des français par décile
Intéressant liens


Alors que les plus petit décile ne voient pas augmenter leur patrimoine moyen, on voit que le patrimoine du 3ème décile a progressé de 25%, et pour tous les autre déciles supérieur : + 40% environ, de 1998 à 2004.
C'est le décile le plus élevé qui a vu son patrimoine augmenter le plus.
La hausse de patrimoine continue de 2004 à 2010.



Le patrimoine moyen du décile le plus élevé est passé de 755000 euros en 2004 à 1,243 millions en 2010.
Le patrimoine inclut les bien immobiliers, les actions , les placements.
Dernière modification par Jeuf le 20 mars 2013, 16:46, modifié 1 fois.

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Re: Finances françaises & conjoncture

Message par energy_isere » 20 mars 2013, 16:36

Lorialet a écrit :Juste pour information voici la répartition du patrimoine des français par déciles : http://www.insee.fr/fr/themes/tableau.a ... oyendecile
...
Merci beaucoup pour le lien !

Voici donc, au cas ou le lien disparaisse :

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Re: Finances françaises & conjoncture

Message par batista » 20 mars 2013, 18:58

Le point de vue des économistes atterrés sur la question de la dette :
La dette constitue aujourd’hui une question centrale dans l’agenda politique et social. C’est en son nom qu’on applique les privatisations, les mesures d’austérité et, en définitive, le transfert du coût de la crise sur le dos de la majorité de la population.

Il faut d’abord se poser ces questions : à qui profite la dette ? Qui l’a contractée ? A quoi a-t-elle servit ? Qui doit la payer ? C’est à ces questions que cherchent des réponses ceux qui, au sein du mouvement des Indignés, mettent en avant la nécessité d’un audit citoyen des dettes.

Au cours des décennies ’80, ’90 et 2000, nous avons pu constater l’impact de la dette extérieure sur les peuples du Sud de la planète, au travers de l’application systématique de programmes d’ajustement structurel et de mesure d’austérité dans les dépenses sociales qu’on présentait comme « nécessaires » pour garantir son remboursement.

Depuis 2010, avec l’éclatement de la crise de la dette souveraine, cette dernière est devenue une question clé également dans les pays de l’Union européenne, et particulièrement dans ceux de sa périphérie, où se condensent les contradictions de la crise actuelle.

La dette externe a été un instrument de contrôle et de domination utilisé par les élites politiques et économiques du Nord par rapport au pays du Sud, ainsi qu’un puissant mécanisme de transfert de ressources financières des seconds vers les premières. Aujourd’hui, c’est la même logique de soumission centre-périphérie qui se reproduit, mais cette fois ci au cœur de l’Europe, et ce sont les mêmes recettes d’ajustement et d’austérité qui y sont appliquées afin de payer la dette.

Mais la répudiation des dettes a été un phénomène constant tout au long de l’histoire. La doctrine de la « dette odieuse » qui, en droit international est utilisé pour répudier une dette contractée par un gouvernement qui l’a utilisée contre son peuple, a été évoquée et appliquée à plusieurs reprises tout au long des XIXe, XXe et XXIe siècles.

Depuis plusieurs années, des mouvements sociaux des pays du Sud mènent des campagnes qui dénoncent le caractère illégitime de la dette et, en conséquence, la cessation de son paiement. Les audits ont été l’un des principaux instruments utilisés à cette fin. L’expérience la plus significative fut celle menée à bien par l’Equateur où, en 2007, fut mise sur pied une Commission d’Audit Intégrale de la Dette Publique Interne et Externe, composée par des représentants de l’administration publique et des mouvements sociaux équatoriens et d’autres pays. Son travail avait permis d’aboutir, en 2008, au rejet du remboursement d’une partie de la dette qui fut déclarée illégitime.

Le processus d’audit rend possible la recherche du pourquoi les dettes furent contractées, à quoi ont-elles servit et à qui ont-elles bénéficié ? Il permet de mettre en lumière ses irrégularités, révéler les complicités des créditeurs et obtenir ainsi les arguments légaux afin de la répudier. Il s’agit d’un instrument profondément pédagogique qui permet de mettre en discussion le fonctionnement de l’Etat, de l’économie de marché, des relations institutionnelles et d’éclairer les coulisses obscures du pouvoir.

Avec la crise de la dette en Europe, des organisations et des mouvements qui, au cours des dernières décennies travaillaient sur des campagnes de répudiation de la dette externe des pays du Sud, commencent aujourd’hui, ensemble avec le mouvement des Indignés, à promouvoir des actions de dénonciation du paiement de la dette et d’explication sur l’articulation entre cette dernière et les mesures d’austérité, les privatisations et l’augmentation de la précarité.

Dans l’objectif de promouvoir un débat public et la participation populaire dans la prise de décision sur la dette, pour rompre avec le discours hégémonique sur le caractère « inévitable » de son paiement, les processus d’audit sont devenus l’un de leurs principaux instruments. Leur application devrait permettre, en s’accompagnant d’une grande mobilisation sociale, d’annuler la partie illégitime de la dette et de réduire significativement le reste. Dans des pays comme la Grèce, le Portugal, la France, la Belgique, l’Irlande, l’Italie et l’Etat espagnol, se mettent en marche des campagnes citoyennes pour l’audit de la dette.

De cette manière, face aux discours hégémoniques selon lesquels il faudrait « sauver les banques » ; « équilibrer les finances » ; « payer la dette », commence à émerger un autre discours : « sauver les familles » ; « éliminer la pauvreté » ; « ne pas payer la dette ». Car, quel est le sens d’injecter massivement des sommes publiques dans des entités financières telles que Bankia, si ce n’est pour garantir le maintien des privilèges d’une minorité sur le dos des droits et des besoins sociaux de la majorité ? Comme le souligne justement le mouvement Occupy Wall Street, on sacrifie les 99% pour sauver le 1%.

Les vérités absolues avancées pour faire face à la crise commencent à se fissurer. Une autre conscience collective émerge à partir d’en bas et elle commence par cette interrogation : « Faut-il payer la dette ? » Et la réponse est claire.
http://www.legrandecart.net/faut-il-payer-la-dette/

Payera, payera pas...

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Re: Finances françaises & conjoncture

Message par sceptique » 21 mars 2013, 11:07

Dans l’objectif de promouvoir un débat public et la participation populaire dans la prise de décision sur la dette, pour rompre avec le discours hégémonique sur le caractère « inévitable » de son paiement, les processus d’audit sont devenus l’un de leurs principaux instruments. Leur application devrait permettre, en s’accompagnant d’une grande mobilisation sociale, d’annuler la partie illégitime de la dette et de réduire significativement le reste.
C'est là que le bât blesse : comment distinguer "la partie illégitime de la dette" ?
Par exemple, on considère que toute personne (morale ou physique) détenant plus de 1 G$ est illégitime. Fort bien. On annule et on s'aperçoit plus tard que, par exemple, des milliers de petits retraités à travers le monde n'on plus de retraite ... Car l'organisme qui gère des milliers de retraites avec leurs cotisations et qui est "gros" a fait faillite.
Donc, on va creuser un peu plus : pour les gros détenteurs de dette on va identifier et ne pas pénaliser les gestionnaires de "petits retraités". Fort bien. Déjà où on met la barre ? Ensuite un gestionnaire de retraite investit rarement directement dans une dette d'Etat. Il délègue le plus souvent à un gestionnaire intermédiaire plus gros, qui lui même ... De plus, à chaque étage, la créance est souvent découpée, réassemblée avec d'autres pour répartir les risques (la fameuse titrisation).

Un exemple pratique : des milliers de petits épargnants ont été spoliés lors du défaut de l'Argentine sans même savoir qu'ils y avaient investis ! Et ont donc perdus leurs économies. Par contre, des "vrais" gros détenteurs de dette argentine ont récupéré leur mise (avec intérêts et pénalités !) en saisissant des biens et avoirs financiers argentins un peu partout. Car ils avaient les moyens financiers et juridiques et le temps (des années ...) pour mener à bien de tels actions. Au final, "la partie illégitime de la dette argentine" a peut être été celle qui a été le moins pénalisée !
Et c'est logique : un gros détenteur a quasi par définition tous les moyens pour investir masqué et aussi d'anticiper un éventuel défaut.

Bref, distinguer la "la partie illégitime de la dette" de manière juste et équitable est une gageure.
Les "yaka faucon" comme ci dessus, quand ils sont confrontés au principe de réalité, aboutissent souvent à un résultat fort éloigné de celui escompté, quand ce n'est pas totalement opposé.

Je ne dis pas qu'il ne faut rien tenter mais il faut le faire "délicatement" sans le claironner avec des rodomontades comme ci-dessus sinon l'argent que l'on veut taxer s'évanouit comme un mirage bien avant la saisie.

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Re: Finances françaises & conjoncture

Message par SuperCarotte » 21 mars 2013, 11:31

Jeuf a écrit :Le patrimoine inclut les bien immobiliers, les actions , les placements.
Oui, et c'est d'ailleurs ce qui fait que la France détient le record européen du nombre de millionaires
La folie, c’est se comporter de la même manière et s’attendre à un résultat différent. [Albert Einstein]

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Re: Finances françaises & conjoncture

Message par Jeuf » 21 mars 2013, 14:46

Code : Tout sélectionner

on considère que toute personne (morale ou physique) détenant plus de 1 G$ est illégitime.
Evidemment, assimiler personnes "physiques" et bien (mal nommées) "morales" est sans aucun sens.

Le mot "personne morale" ne veut rien dire, du moins, n'a rien à voir avec des vrai individus qui vivent, mangent, éventuellement souffrent, etc. C'est pourquoi le texte de batista ci-dessus fait bien d'utiliser le terme "entité" (pour bankia).

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Re: Finances françaises & conjoncture

Message par sceptique » 21 mars 2013, 14:56

Il n'empêche que distinguer la partie illégitime de la dette de la légitime n'est pas évident. Et causerait pas mal de dégats collatéraux chez les "petits" épargnants. Genre perte totale de toutes ses économies placées en toute confiance auprès d'un établissement "solide et propre" qui lui même place ces sous ailleurs, qui à leur tour ...

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Re: Finances françaises & conjoncture

Message par energy_isere » 25 mars 2013, 18:21

Pour transmettre de la dette à nos enfants qui paieront : :-o
La France s'apprête à réaliser un emprunt à échéance 30 ans:

25 Mars 2013

La France va emprunter des fonds via des obligations à échéance 30 ans, qui seront placées à travers une syndication, c'est-à-dire un groupement de plusieurs banques, a annoncé lundi l'Agence France Trésor (AFT).

L'AFT, chargée de placer la dette française sur les marchés, rappelle qu'une telle opération était prévue dans le programme de financement de l'Etat publié en décembre 2012.

Les modalités pour ces nouvelles obligations, à échéance le 25 mai 2045, seront annoncées prochainement. L'AFT se contente d'indiquer qu'il s'agira d'un emprunt syndiqué réalisé dans les prochains jours, "en fonction des conditions de marché".

L'ensemble des grandes banques homologuées pour participer aux adjudications habituelles de la France fera partie de cette syndication.
http://www.boursorama.com/actualites/la ... dad0a1d24f

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Re: Finances françaises & conjoncture

Message par Tovi » 26 mars 2013, 13:31

Si j'étais chauvin je poserais cette simple question : " vaut il mieux sacrifier la retraite des français ou celle des étrangers ?" :)
Si vous ne faites pas partie de la solution, alors vous faites partie du problème.
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Re: Finances françaises & conjoncture

Message par Raminagrobis » 28 mars 2013, 21:18

sceptique a écrit : Maintenant, si on arrive pas à calculer, on peut regarder les pays qui ont fait défaut récemment (ne pas remonter trop loin donc) : il y a plein de petits pays misérables dont le Zimbabwe est la caricature. Il y a aussi quelques grands pays comme l'Argentine : voire les posts ci-dessus.

L'Argentine a fait faillite et s'est redressé, donc beaucoup de gens disent qu'"on" (exemple Grèce) n'a qu'à faire pareil.
Mais il y a deux différences énormes :
* L'argentine est un très gros exportateur de produits agricoles. A l'époque c'était aussi un exportateur (certes mineur) de pétrole et de gaz. Ses exportations lui ont permis d'engranger des devises.
* L'argentine a fait faillite dans une économie mondiale en forte croissance. Elle n'a donc eu qu'à se "réaccrocher" à la croissance de l'économie mondiale. Aujourd'hui il n'y a plus guère de croissance nulle part!
Toujours moins.

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Re: Finances françaises & conjoncture

Message par Remundo » 28 mars 2013, 21:56

en Europe, assez au USA...

Mais ça va plutôt bien ailleurs...

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