[crise] l'économie UK en difficulté

[GillesH38]

c'est pas exclus que tu aimes pas bien etre français non plus dans quelque temps...

[fuste23]

3 heures!!

On peut retirer combien d'argent en 3 heures? En plus il ne vont même pas nous prevenir si ça recommence et si ça a lieu en france...

[Angelus68]

Le Royaume Unis est bien partie pour suivre le même chemin que l'Islande.

[energy_isere]

Bentley suspend sa production pendant 6 à 7 semaines

Le constructeur automobile de luxe britannique a annoncé vendredi 23 janvier qu'il allait suspendre sa production pendant six à sept semaines, en raison de la chute de la demande. L'usine a déjà réduit sa production à plusieurs reprises depuis octobre.

"Il y a un retournement mondial du marché automobile" a déclaré le porte-parole de Bentley. En conséquence, l’activité va être suspendue de mars à mai dans l’usine de la marque à Crewe dans le nord-ouest de l'Angleterre, qui emploie 3600 personnes. Les employés continueront à percevoir leur salaire pendant le gel de la production a fait savoir la marque.

Le constructeur automobile, propriété du groupe allemand Volkswagen, a indiqué que la demande se contracte sur le marché américain. Le salut pourrait venir de la Chine ou du Moyen Orient, si la demande y augmente.

Les Bentley, qui valent jusqu'à 250.000 livres pièce (environ 264.000 euros), sont des voitures de très grand luxe. La reine d’Angleterre Elizabeth II en possède une.

De nombreux constructeurs automobiles installés en Grande-Bretagne ont annoncé ces dernières semaines des gels de production et des plans de licenciements face à la sévère crise qui secoue le secteur en Europe et ailleurs dans le monde.

Selon les industriels du secteur, le gouvernement britannique devrait annoncer d'ici la fin du mois des mesures d'aide ciblées. Elle devraient viser à faciliter l'accès au crédit des entreprises du secteur ayant des difficultés à se financer.

latribune.fr

[energy_isere]

Stress Britannia

26/01/09

La Grande-Bretagne risque-t-elle de connaître le sort de l'Islande, comme le prétend l'opposition britannique ? Va-t-elle devoir faire appel un jour prochain au Fonds monétaire international comme en 1976 tant la crise bancaire met à mal les finances du royaume ? A l'évidence, la dramatisation de la situation économique outre-Manche doit beaucoup au contexte politique. Alors que le pays sombre dans une violente récession, les tacles de David Cameron, le leader conservateur, contre Gordon Brown font mal. Et ce d'autant plus que le Premier ministre n'a rien trouvé de mieux que de rejeter toute la responsabilité des difficultés du pays sur la crise financière mondiale et les insuffisances de la réglementation américaine. Oubliant les faiblesses propres d'une économie qu'il a pilotée pendant dix ans.

Reste la question de fond : la chute de la livre, au plus bas depuis vingt-trois ans face au dollar, outre la défiance qu'elle traduit de la part des investisseurs internationaux, fragilise chaque jour un peu plus les banques britanniques, dont une partie significative du passif est libellé en devises... fortes, pour reprendre un adjectif qui revient au goût du jour sur les rives de la Tamise. Or le passif de RBS, Barclays et Lloyds Banking Group atteint 4.000 milliards de livres, près de trois fois le PIB de la Grande-Bretagne. Si les banques ne peuvent plus se financer, le Trésor britannique pourra-t-il faire face ? Tout indique qu'il a les moyens d'enrayer la mécanique diabolique qui provoqua la chute de l'Islande. Mais les ingrédients de base d'une crise grave sont réunis. Le stress sur les finances publiques britanniques est considérable.

http://www.lesechos.fr/info/france/4823 ... tannia.htm

[energy_isere]

La Banque d'Angleterre baisse ses taux à 1%, nouveau niveau inédit :

La Banque d'Angleterre (Bank of England, BoE) a abaissé jeudi son taux d'intérêt directeur d'un demi-point, à 1%, un nouveau niveau inédit depuis la création de l'institution en 1694, afin d'affronter la profonde récession qui affecte l'économie britannique.

"A sa réunion de février, le comité a noté que, bien que le mécanisme de transmission (à l'économie réelle, ndlr) de la politique monétaire soit détérioré, les dernières baisses de taux devraient avoir finalement un impact décisif", commente le communiqué de la banque centrale britannique.

Dans un contexte de ralentissement mondial de l'activité, avec de fortes incertitudes quant à la croissance des économies émergentes, les mesures d'assouplissement monétaire n'ont en effet qu'un impact limité pour le moment sur la relance de l'économie britannique qui voit s'accumuler les difficultés sur le front du crédit, de la consommation et de l'emploi.

Corroborant l'optimisme de la BoE ce jeudi, la banque Halifax a vu dans le rebond de 1,9% des prix immobiliers en janvier, des "signes de stabilisation", et a estimé que "les taux d'intérêt plus bas rendaient l'immobilier plus abordable.

Cependant, des critiques se faisaient déjà entendre quant à l'efficacité de cette cinquième mesure d'assouplissement monétaire depuis octobre.

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Boursorama

[energy_isere]

La Grande-Bretagne voit son avenir économique en noir

LEMONDE.FR avec AFP | 11.02.09

La Banque d'Angleterre a livré, mercredi 11 février dans son rapport trimestriel, des pronostics très pessimistes pour l'économie britannique. La contraction du produit intérieur brut (PIB) britannique pourrait atteindre 4 % sur un an, mi-2009, et même 6 % dans la pire des hypothèses. Pendant ce temps, le crédit resterait gelé et le chômage s'envolerait.

La récession en Grande-Bretagne avait été confirmée fin janvier, avec un recul du PIB de 1,5 % au dernier trimestre 2008, après un recul de 0,6 % au troisième trimestre. Mais la Banque d'Angleterre a noirci le tableau en avertissant avec insistance de l'ampleur possible du phénomène.

L'institution prévient que de "forts risques à la baisse pèsent" sur sa prévision de croissance centrale, pourtant nettement plus pessimiste que dans son précédent rapport. Dans le pire des cas, la contraction de l'activité économique pourrait atteindre 6 % sur un an courant 2009.


"RÉCESSION", "DÉPRESSION"...

Loin d'arrondir les angles, le gouverneur de la banque, Mervyn King, a enfoncé le clou dans ses commentaires à la presse. Il a qualifié de "profonde" la récession qui frappe la Grande-Bretagne, indiquant que "sa longueur et sa profondeur dépendraient largement des évènements dans le reste du monde, où un sévère ralentissement économique est déjà en cours". Il s'est inquiété aussi des accès actuels de protectionnisme dans le monde.

Profonde, la récession risque d'être longue, avertit aussi la BoE. La projection la plus pessimiste montre une poursuite de la contraction d'environ 1 % sur un an chaque trimestre tout au long de 2011. Cela correspondrait ainsi à une "dépression", si l'on entend par là trois années d'affilée de croissance négative. Ce mot avait échappé la semaine dernière au premier ministre Gordon Brown, pour décrire la situation économique mondiale. Ses services avaient évoqué un lapsus. Mais ce week-end un de ses ministres a estimé que la crise "était beaucoup plus grave et sérieuse que celle des années 1930".

[osas09]

La j'avoue que je ne comprends pas bien pourquoi la banque centrale Anglaise fait ça:

La Banque d'Angleterre prépare des achats massifs d'emprunts d'Etat


Révolution.
La Banque d'Angleterre a fait sa révolution monétaire. Hier, elle a été la première banque centrale en Europe à engager une politique d'assouplissement quantitatif. A partir de mercredi, elle se portera acheteuse d'obligations d'Etat britanniques sur des maturités de 5 à 25 ans, dans le cadre d'appels d'offres bi-hebdomadaires. Ces achats seront financés par le recours à la planche à billets...

Cette décision a fait passer au second plan la baisse supplémentaire des taux directeurs, ramenés de 1 % à 0,5 %. Le gouvernement britannique, qui, dans un premier temps, avait accordé une puissance de feu de 50 milliards de livres à la banque centrale, a triplé ce montant, à 150 milliards. D'ores et déjà, le Comité de politique monétaire a alloué 75 milliards de livres sur les trois prochains mois, essentiellement à des achats d'emprunts d'Etat, mais aussi de billets de trésorerie et autres dettes d'entreprise.

Selon Mervyn King, le gouverneur de la Banque d'Angleterre, il est impératif de relancer la croissance monétaire en panne pour espérer stimuler l'économie. Preuve que la baisse des taux, engagée jusque-là, n'a pas porté ses fruits. En achetant des emprunts d'Etat auprès des banques mais aussi des entreprises et autres investisseurs, le grand argentier britannique vise à augmenter la marge de manoeuvre de ces agents économiques et leur capacité à offrir du crédit, pour les uns, ou celle à investir, pour les autres. « Ce plan d'achat d'actifs est à la bonne échelle, 150 milliards de livres représentant 7,5 % de la masse monétaire M4 », se félicite Simon Ward, économiste chez New Star.

Aurait elle peur que les gens perdent confiance dans les obligations d'Etat britanniques

[AJH]

La j'avoue que je ne comprends pas bien pourquoi la banque centrale Anglaise fait ça:

C'est un moyen intelligent, que nous ferions bien de copier, d'injecter de la monnaie dans l'économie (via l'Etat) sans que ça ne coûte d'intérêts à la collectivité..
( Voir la page 9 du fil "Finances françaises et conjoncture" http://forums.oleocene.org/viewtopic.ph ... 05#p234805 )

[RARA63]

Même avis qu' AJH, de ce coté !
Et les ricains ne ce privent pas, de ce coté ...

[osas09]

L"objectif etant que les banques relancent enfin la machine du crédit grâce à ces liquidités et que les entreprises recommencent à investir

C'est vrai que cela ressemble à une bonne stratégie ou l'on gagne sur tout les tableaux. Maintenant je suis sur qu'en cherchant bien on doit pouvoir trouver un économiste qui trouvera des défauts à cette stratégie.

[energy_isere]

Après les banques, les assureurs : le britannique Aviva annonce 11 milliards de livres de pertes

Finantial Times vendredi 6 mars

Shares in UK life assurers plunged on Thursday amid fears that they will be the next casualties of the global financial crisis. The sell-off was sparked by a heavy loss last year for Aviva, the UK’s biggest insurer, and concerns about its capital position. The company maintained its annual dividend and stuck to its guidance for future pay-outs, despite deteriorating financial markets. Aviva reported a pre-tax loss for 2008 of £11.2bn, due largely to £12.4bn of losses from falling equity and bond markets. It followed a £2.63bn pre-tax profit in 2007.

[AJH]

L"objectif etant que les banques relancent enfin la machine du crédit grâce à ces liquidités et que les entreprises recommencent à investir

C'est vrai que cela ressemble à une bonne stratégie ou l'on gagne sur tout les tableaux. Maintenant je suis sur qu'en cherchant bien on doit pouvoir trouver un économiste qui trouvera des défauts à cette stratégie.

Moi

On ne fait pas boire un âne qui n'a pas soif.
Il y a 2 problèmes qui sont liés. Les banques sont prêtes à fournir du crédit, mais comme elles ont plein d'actifs pourris, elles ne veulent pas prendre le risque de se planter avec des garanties qui ne sont pas 100% "sures" ...
Comme les entreprises ne peuvent pas apporter ces garanties (personne ne sait de quoi sera fait demain, les consommateurs vont-ils recommencer à consommer?) elles n'obtiennent pas les crédits souhaités.
Donc elles sont obligées de licencier, leurs carnets de commandes sont presque vides, et ça va diminuer encore plus le pouvoir d'achat général
Donc les banques ne leur font pas crédit et les entreprises vont mourir faute de trésorerie à court terme et de capacité de projection (d'engagements) à long terme

[kercoz]

Intuitivement , je dirais que le problème vient de ce que l'offre précède la demande.
Le système exploite la peur de manquer instinctive de sapiens.

[Plastikos]

Intuitivement , je dirais que le problème vient de ce que l'offre précède la demande.
Le système exploite la peur de manquer instinctive de sapiens.

Bien vue Kercoz
Je raccourcie encore
Le système exploite la peur!