Il faudrait vraiment que j'y réfléchisse un peu plus (avant d'écrire des sottisesmrlargo a écrit :Je serais à priori d'accord si on me démontre une logique qui fonctionne dans un monde sans croissance de production.Ceci dit, d'office, je pense aussi que le crédit est indispensable dans une économie.

Dans cette hypothèse la masse monétaire n'augmente pas si on imagine que tous les crédits (sans intérêts) arrivant à échéance sont remplacés par des crédits nouveaux d'un montant équivalent.mrlargo a écrit :Séparons donc les 2 : supposons le premier sans intérêt (que tu préconises), le deuxième génère bien des intérêts futurs qu'il faut rembourser avec une masse monétaire créée quelque part. Il faut bien que ta masse augmente d'une manière ou d'une autre. Ta masse globale augmente donc peut importe comment et par qui. Et là ça coince toujours notre système dont on fait l'hypothèse que la production de richesse stagne ou décroit.Mais au delà du crédit c'est l'intérêt sur la création monétaire privée qui posent questions.
Il faut aussi séparer crédit par création monétaire (monétisation de créance) et crédit par utilisation d'épargne existante.
Le montant des intérêts transférés par l'emprunteur sur une épargne existante dans ce cas n'est qu'un transfert qui appauvrira l'emprunteur et enrichira le prêteur . Le système actuel c'est un lavabo avec une bonde (crédits remboursés) qui fuit un peu moins que la vitesse de remplissage (crédits nouveaux + intérêts) ... les intérêts sur l'épargne préalable ne changent pas la "quantité d'eau..)
Exact: mais la vitesse de circulation de la monnaie a une influence (on peut faire plus ou moins de PIB avec la même masse monétaire suivant sa vitesse de circulation.)mrlargo a écrit :D'un point de vue éthique oui, d'un point de vue mathématique, cela ne change pas qu'il y a divergence entre masse monétaire crée et production créée. Ce ne règle toujours pas le problème des intérêts (dans leur globalité) face à une production qui stagne ou décroit (dans sa globalité).Il faut aussi tenir compte de l'affectation du crédit : public ou privé