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Et même en cas de Grexit, la Grèce n'aura tout simplement plus le droit d'imprimer des euros.

Et si la Grèce décide d'imprimer des vrais faux billets ?

sherpa421 a écrit : Et si la Grèce décide d'imprimer des vrais faux billets ?

Imprimer des billets d'une puissance étrangère est en "cassus belli"

Et alors ? Ne pas rembourser une dette aussi.

Il y a des limites aux provocations que peut se permettre la Gréce avant de subir des rétorsions qui la mettrait à genoux en peu de temps. C'est un pays minuscule ils peuvent faire chier et Tsipras s'y prend bien je trouve mais de nouveau y a des limites.

On voit ce que donne les mesures de rétorsions sur la Russie. Même si ça a un impact économique, ça n'influence pas les décisions politiques. Je ne pense pas que les Grecques en arrive à cette extrémité qui pourrait entraîner une guerre. Néanmoins, je souligne que la Grèce a un pouvoir de nuisance direct et concret.

D'ailleurs, d'un point de vue purement légal, la sortie d'un état membre de l'euro n'est pas prévu. Donc, la sortie de la Grèce c'est la fin de l'euro au sens strict actuel. La France ou l'Allemagne n'aurait dans ce cas pas plus que la Grèce de légitimité à continuer à imprimer des euros sous la forme actuelle.

nemo a écrit :Il y a des limites aux provocations que peut se permettre la Gréce avant de subir des rétorsions qui la mettrait à genoux en peu de temps. C'est un pays minuscule ils peuvent faire chier et Tsipras s'y prend bien je trouve mais de nouveau y a des limites.

de toute façon, tu peux le prendre dans tous les sens, les grecs vont finir a poil et ils le savent bien... c'est le problème de la gestion des gens|États qui n'ont rien à perdre, on ne peut pas les faire disparaitre d'un coup de crayon et ils faut composer avec eux...
plus vite ils seront revenus a la drachme et plus vite ça sera mieux pour tout le monde...

nemo a écrit :Il y a des limites aux provocations que peut se permettre la Gréce avant de subir des rétorsions qui la mettrait à genoux en peu de temps. C'est un pays minuscule ils peuvent faire chier et Tsipras s'y prend bien je trouve mais de nouveau y a des limites.

non, non pas de limites

D'ailleurs s'il y en avait, le problème serait réglé depuis longtemps.

Si les oligarques qui dirigent l'Europe étaient surs que la sortie de la Grèce ne va pas créer un entrainement vers la sortie d'autres pays et mettre à genoux 50 ans de tentative de construire la plus formidable machine à exploiter les peuples que la planète ait connu, ils auraient virés les Grecs depuis longtemps

Suffirait plus que Podemos gagne les élections en Espagne en fin d'année pour que l'aspirateur vers la sortie soit enclenché

Les tergiversations de Tsipras, peuvent ainsi s'inscrire dans une stratégiie plus globale qui vise à donner une leçon aux financiers européens avant de les exécuter en rase campagne ... lorsque il seront lachés par les pays du sud

Ce serait assez bien joué dans le style, la réponse du berger Tsipras à la bergère Merkel

Si les oligarques qui dirigent l'Europe étaient surs que la sortie de la Grèce ne va pas créer un entrainement vers la sortie d'autres pays et mettre à genoux 50 ans de tentative de construire la plus formidable machine à exploiter les peuples que la planète ait connu, ils auraient virés les Grecs depuis longtemps

Oui. Mais quelqu'un a dit je ne sais plus qui ni sur quel topic que ces mêmes oligarques vont s'arranger pour que la misère s'installe en Grèce afin qu'elle constitue un exemple à ne pas suivre pour les autres pays qui seraient tentés par une sortie de l'Euro. Ca me paraît tout à fait plausible.

rico a écrit : ces mêmes oligarques vont s'arranger pour que la misère s'installe en Grèce afin qu'elle constitue un exemple à ne pas suivre pour les autres pays qui seraient tentés par une sortie de l'Euro.

Ils ne doivent même pas s'arranger. Il suffit... de ne rien faire. Avec des coffres de banques vides et plus assez de devises pour importer ne fut-ce que le strict nécessaire la Grèce se retrouvera du jour au lendemain parmi les pays les plus pauvres de la planète. En tous cas pour ceux qui n'ont pas d'économies ou qui ont commis l'imprudence de ne pas les mettre à l'abri.

EPE_bel a écrit :a Grèce se retrouvera du jour au lendemain parmi les pays les plus pauvres de la planète.

Mais oui, mais oui, ça va se passer tel que tu le désires...
Hallucinant, vous n'avez vraiment aucune notion de ce qu'est la richesse et capacité d'un pays !

Vous êtes conscient qu'en France, les caisses aussi sont vides, on a perdu le AAA+, puis le AAA, et je ne sais plus où on en est, et pourtant on a réussi à avoir des taux négatifs !
La dévaluation permettra d'adapter la valeur de la monnaie à la richesse réelle, qui est plus fable que ce qu'elle a été sous l'euro, mais qui n'est pas nulle pour autant (en Islande, ce fut -50%, et non pas -99% !).

Glycogène a écrit :La dévaluation permettra d'adapter la valeur de la monnaie à la richesse réelle, qui est plus fable que ce qu'elle a été sous l'euro, mais qui n'est pas nulle pour autant (en Islande, ce fut -50%, et non pas -99% !).

Quelle dévaluation? La Grèce n'aurait plus de monnaie et une balance commerciale négative. L'Islande avait une monnaie, une économie saine hors secteur bancaire et une balance commerciale redevenue positive dés fin 2008. Qui, hors de la Grèce, quel fournisseur va accepter des Drachmes nouvelles en paiement? Dans un premier temps personne. Les premiers mois au moins seront terribles.

sherpa421 a écrit :On voit ce que donne les mesures de rétorsions sur la Russie. Même si ça a un impact économique, ça n'influence pas les décisions politiques. Je ne pense pas que les Grecques en arrive à cette extrémité qui pourrait entraîner une guerre. Néanmoins, je souligne que la Grèce a un pouvoir de nuisance direct et concret.

D'ailleurs, d'un point de vue purement légal, la sortie d'un état membre de l'euro n'est pas prévu. Donc, la sortie de la Grèce c'est la fin de l'euro au sens strict actuel. La France ou l'Allemagne n'aurait dans ce cas pas plus que la Grèce de légitimité à continuer à imprimer des euros sous la forme actuelle.

Tu compares vraiment la Russie à la Grèce? Et pourquoi pas les US et le Luxembourg? Et tu crois vraiment que qui que ce soit en Europe va faire une guerre pour la dette? Si une "guerre économique" est lancé les grecs perdont. Ils parviendront certainement à faire chier les européens par divers moyen mais l'issue est inéluctable...
Quant à la légalité depuis quand ça empêche nos gouvernement de faire ce qu'ils veulent, s'ils le veulent vraiment?

nemo a écrit : Tu compares vraiment la Russie à la Grèce? Et pourquoi pas les US et le Luxembourg?

Contrairement au Luxembourg, la Grèce n'est pas un Pays enclavé. Et ce n'est pas par hasard que j'ai choisit la Russie comme point de comparaison :
http://www.lemonde.fr/energies/article/ ... 53054.html

nemo a écrit :Quant à la légalité depuis quand ça empêche nos gouvernement de faire ce qu'ils veulent, s'ils le veulent vraiment?

En effet, donc rien n'empêche à la Grèce d'imprimer de l'euro si l'envie lui en prends. Ou alors, de vendre les secrets de fabrications à la Russie ...

vous croyez que si la Grèce sortait de l'€uro, l'€urogroupe va laisser bien gentiment tous les moyens d'imprimerie aux Grecs ? Et qu'il n'y aurait aucun contrôle sur les n° de billets ?

Pas très sérieux.

Par ailleurs, les faux-monnayeurs de tout pays n'attendent pas qu'une Nation sorte de ceci ou cela pour commencer la production de faux billets...

EPE_bel a écrit :

Glycogène a écrit :La dévaluation permettra d'adapter la valeur de la monnaie à la richesse réelle, qui est plus fable que ce qu'elle a été sous l'euro, mais qui n'est pas nulle pour autant (en Islande, ce fut -50%, et non pas -99% !).

Quelle dévaluation? La Grèce n'aurait plus de monnaie et une balance commerciale négative. L'Islande avait une monnaie, une économie saine hors secteur bancaire et une balance commerciale redevenue positive dés fin 2008. Qui, hors de la Grèce, quel fournisseur va accepter des Drachmes nouvelles en paiement? Dans un premier temps personne. Les premiers mois au moins seront terribles.

C'est exactement cela : la balance commerciale est le point le plus IMPORTANT. Et c'est d'ailleurs à cause de cela que les dirigeants grecs ne veulent pas sortir de l'Euro. Par contre, et cela me semble légitime, ils demandent que les réformes exigées soient un peu moins dures et étalées dans le temps.