Mille milliards de mille sabords (et autant de bobards)
6 décembre 2010 14:40, Les mots ont un sens, par Napakatbra
3 300 milliards de dollars aux États-Unis, 2 000 milliards d'euros pour l'Europe. Les États banquent... en toute discrétion.
Mercredi dernier, sous la contrainte du Congrès, la réserve fédérale US s'est résignée à publier le détail des 21 000 transactions effectuées entre le 1er décembre 2007 et le 21 juillet 2010. Sur cette période de panique généralisée, la Fed a distribué 3300 milliards de dollars d'aides d'urgence. Et l'on découvre qu'on a frôlé la catastrophe planétaire, malgré les déclarations éminemment rassurantes de nos valeureux dirigeants.
3 300 milliards de dollars aux États-Unis
Depuis le début de la crise, des banques réputées "solides" se sont succédé au guichet de la Fed pour quémander des centaines de milliards de dollars d'aides en tous genres. Par exemple, Citigroup a demandé l'intervention de la Fed au moins 174 fois. Même topo pour Merrill Lynch, Goldman Sachs et Morgan Stanley, parmi tant d'autres.
Mais aussi des banques étrangères. UBS a reçu 74,5 milliards. 200 milliards pour la Barclays. BNP Paribas, Société Générale, Natixis, Dexia, Bayerische Landesbank, Dresdner Bank et Commerzbank et même... la Banque centrale européenne ont également bénéficié de ces aides d'urgence. Mais aussi des sociétés commerciales. Caterpillar, Harley-Davidson, General Electric, McDonald's, Toyota (...) ont tiré profit de ces programmes de prêts gratuits débloqués en catastrophe. Bref, du sauve-qui-peut à qui-n'en-veut.
Comme des petits pains...
"Je pense que nos actions ont empêché un résultat encore plus désastreux", s'est défendu Donald L. Kohn, l'ancien vice-président de la Fed. D'autant que la plupart de ces aides seraient maintenant remboursées. "Après des années de tergiversations de la Fed, le peuple américain est enfin informé des détails incroyables et à couper le souffle du plan de sauvetage [...] de Wall Street et des entreprises" privées, a déclaré Bernard Sanders, sénateur du Vermont, qui n'en revient toujours pas que la Fed soit devenue la "banque centrale du monde".
2 000 milliards d'euros en Europe
En Europe, ce sont plus de 2 000 milliards d'euros d'aides d'État qui ont été refourgués aux établissements financiers, en 2008 (957) et 2009 (1106), selon un récent rapport de la Commission européenne. Ces aides sont quasiment intégralement liées à la crise. Bien sûr, pendant tout ce temps, les autorités (ultra)compétentes ont toujours prétendu que la situation était sous contrôle. Dormez tranquilles, citoyens.
Pendant ce temps là, la Grèce et l'Irlande se sont écroulées, le Portugal titube, l'Espagne vacille... Et, 50 millions de chomeurs plus tard, les banques continuent de spéculer à tout va, sans aucun contrôle, reversant des records de bonus en tous genres à leurs tauliers.
Plus belle, la crise...
http://www.lesmotsontunsens.com/mille-m ... sabords-85…
http://www.nytimes.com/2010/12/02/busin ... .html?_r=3
[Crise] Banques et établissements financiers en difficulté
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Re: [Crise] Banques et établissements financiers en difficulté
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Re: [Crise] Banques et établissements financiers en difficulté
http://www.google.com/hostednews/afp/ar ... 3f39b7.371Société Générale rebondit en 2010 avec un bénéfice net presque sextuplé
AFP – 16 Fev 2011
PARIS — La banque Société Générale a concrétisé son rebond en 2010 avec un bénéfice net quasiment sextuplé, à 3,917 milliards d'euros, grâce à une baisse du coût du risque (provisions pour impayés), à la maîtrise des coûts et à une stabilisation du portefeuille d'actifs illiquides.
Le résultat est en ligne avec les attentes des analystes, selon le consensus établi par Dow Jones Newswires. Sur les trois premiers trimestres, Société Générale avait déjà atteint son objectif de bénéfice net pour 2010, fixé à 3 milliards d'euros.
Comme prévu, 2010 aura été l'année du rééquilibrage entre les différentes sources de revenus, la banque de détail et les activités de marché contribuant à l'identique aux profits du groupe.
...............
Société Générale s'est fixé pour objectif d'atteindre, début 2013, un ratio de fonds propres durs de 7,5%, mesuré selon une définition plus stricte que celle en vigueur actuellement et liée à la nouvelle réglementation dite Bâle III.
Pour renforcer ses fonds propres, le conseil d'administration va proposer de ne distribuer que 35% du résultat 2010, le reste étant mis en réserve. Le dividende proposé (1,75 euro par action) sera néanmoins sept fois supérieur à celui versé au titre de l'exercice 2009 (0,25).
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Re: [Crise] Banques et établissements financiers en difficulté
En coulisse les auditions pour le nouveau Kerviel aka bouc-émissaire ont déjà commencés : tournage prévus 2011-2012 

Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal mais par ceux spectateurs qui discutent sur les forums. Adios.
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Re: [Crise] Banques et établissements financiers en difficulté
Voici la vraie problématique des banques et du système financier, sauf erreur ou omission, ça peut durer longtemps...
http://www.lemonde.fr/economie/article/ ... id=1375077
http://www.lemonde.fr/economie/article/ ... id=1375077
"C'est une sortie de crise en fanfare des banques"
Jean-Paul Pollin, économiste, professeur à l'université d'Orléans
LEMONDE.FR | 17.02.11 |
La Société générale a annoncé, mercredi 16 février, avoir sextuplé son bénéfice en 2010, concrétisant son rebond. Une dizaine de jours plus tôt, une enquête du Wall Street Journal révélait que l'année 2010 marquait un nouveau record de bonus et de rémunérations astronomiques à Wall Street.
Alors, terminée, la crise ? "Oui", répond l'économiste Jean-Paul Pollin, professeur à l'université d'Orléans, auteur de L'art du trading et membre de la Revue économique, qui se dit "scandalisé" par le "sentiment d'impunité" des banques.
Peut-on dire que nous sommes en train de sortir de la crise financière ?
Jean-Paul Pollin : Oui, c'est même une sortie de crise en fanfare puisque le système bancaire va bien, la rentabilité est au rendez-vous et les rémunérations sont reparties comme avant. Et ce, même si les bilans ne sont pas forcément complètement nettoyés, il peut rester des cochonneries comme des obligations souveraines ou des actifs toxiques qui n'ont pas été encore repérés.
Ces résultats un peu surprenants viennent de plusieurs choses. D'abord du fait que les banques se financent à des taux d'intérêt très faibles et ont une marge d'intermédiation élevée [différence entre le taux créditeur et débiteur]. De plus, les activités de marché, dont le trading, sont reparties comme avant et ce sont les activités qui sont de loin les plus rentables pour les banques.
Enfin, on peut se demander si les banques n'ont pas aussi augmenté les coûts de gestion des comptes sur les particuliers, et ça, on le verra quand on aura le détail des chiffres. Pour l'instant, il n'y a que des chiffres d'ensemble, qui ne sont pas très clairs.
Le système est donc reparti comme avant ?
Oui, et on peut se demander s'il n'y a pas des risques qui ont à nouveau été pris, comme avant, ce qui pourrait poser la question de savoir si on ne va pas, comme avant, aller vers des déconvenues. Il y a un sentiment d'impunité des banques et j'en suis scandalisé. Non seulement personne ne dit rien mais, en plus, aujourd'hui, le lobby bancaire nous explique que, finalement, comme tout va bien, les suppléments de régulation prévus par Bâle III [nouvelles normes internationales devant entrer en vigueur en 2013 et comprenant de nouvelles contraintes réglementaires pour les banques] ne sont pas utiles.
Tout le discours du lobby bancaire consiste à dire : "Finalement cette crise était due à un problème de supervision, ce sont les superviseurs qui n'ont pas fait leur travail. Il y a aussi la politique monétaire qui a été exagérement laxiste mais, dans le fond, ce qui est en cause, ce n'est pas la régulation. Donc, ce n'est pas la peine d'en faire plus à ce niveau-là et les contraintes de Bâle III sont excessives." Certains disent que cela va conduire à une très forte augmentation des fonds propres qui serait susceptible d'accroître le coût des ressources bancaires et donc le coût du crédit, ce qui serait une mauvaise chose pour l'économie et la croissance.
Les banques disent qu'elles n'ont rien demandé au contribuable et que donc la régulation n'est pas nécessaire. Mais, elles oublient au passage que, en gros, cette crise nous a coûté 10 points de PIB. Et c'est très énervant de voir que pendant ce temps, les rémunérations continuent. Au passage, il faut dire qu'au début des années 1990, selon les chiffres de la comptabilité nationale, les rémunérations du secteur financier étaient de 15 % supérieures aux rémunérations des autres secteurs de l'économie. A la veille de la crise, en 2007, la différence était de 45 %.
Sommes-nous condamnés à regarder le système reprendre comme avant sans pouvoir rien faire ?
C'est un problème politique. Il y a un vrai lobby bancaire en France, qui est très puissant et dont on ne parle pas assez. Et quand je vois que, par exemple, Jacques de Larosière [directeur général du FMI de 1978 à 1987, puis gouverneur de la Banque de France de 1987 à 1993], qui devrait être en principe une autorité morale, est aujourd'hui le conseiller de Michel Péberau [président du conseil d'administration de BNP Paribas], je trouve ça écœurant, scandaleux.
Finalement, les Etats-Unis en ont fait beaucoup plus pour lutter contre le problème que l'Europe et en particulier la France. Les Etats-Unis ont eu le mérite de poser le problème du "too big to fail" ["trop gros pour tomber", concept selon lequel la chute d'une grosse banque aura des effets si désastreux sur l'économie qu'elle sera forcément sauvée par l'Etat, très bien illustré par le cas de l'assureur AIG]. En France, nous n'en avons pas parlé du tout, arguant que ce n'était pas un problème ici. Alors que ce problème se pose, au contraire puisque le système bancaire français est l'un des plus concentrés du monde !
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Re: [Crise] Banques et établissements financiers en difficulté
Non, cela ne va pas durer longtemps, si cela peut te rassurer. Comme Paul Jorion, j'ai l'impression qu'ils sont en train de pomper les derniers "barils" de dollars et d'euros, avant l'effondrement des marchés financiers. C'est une sorte de pulsion de mort, une orgie destructrice. "Demain, nous sommes morts, champagne !".Pura Vida a écrit :Voici la vraie problématique des banques et du système financier, sauf erreur ou omission, ça peut durer longtemps...
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Re: [Crise] Banques et établissements financiers en difficulté
aprés les 3.9 milliards de benef de la sté Generale (info hier)
http://www.boursorama.com/infos/actuali ... 47d8fffe7fBNP Paribas : bénéfice net de 7,8 milliards d'euros en 2010.
(CercleFinance.com) - BNP Paribas a annoncé jeudi un résultat net part du groupe en hausse de 13,6% à 1,5 milliard d'euros sur le 4ème trimestre grâce à la baisse du coût du risque.
Le groupe bancaire, qui explique ce dernier phénomène par l'amélioration de l'environnement économique, publie pour l'ensemble de l'exercice 2010 un bénéfice net part du groupe de 7,8 milliards d'euros, en progression de 34,5% par rapport à 2009.
Sur cet exercice, première année complète dans son nouveau périmètre après l'acquisition de Fortis, le groupe affiche un produit net bancaire de 43,9 milliards d'euros, en hausse de 9,2% par rapport à 2009 (-0,1% à périmètre et change constants).
Dans son communiqué, BNP Paribas explique que chacun de ses pôles opérationnels a vu son résultat avant impôt progresser, ce qui s'est accompagné d'un fort rebond de la banque de détail.
Le groupe loue en particulier la 'solidité de son modèle diversifié et intégré'.
BNP Paribas compte proposer ses actionnaires le versement d'un dividende en numéraire de 2,1 euros par action au titre de 2010, soit un taux de distribution de l'ordre de 33%.
Abordant ses perspectives, il indique que le succès du rapprochement des entités de BNP Paribas Fortis et de BGL BNP Paribas avec les siennes permet de relever d'un tiers les synergies attendues en 2012.
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Re: [Crise] Banques et établissements financiers en difficulté
Alter Égaux @ 17.02 à 1:18 pm
""Comme Paul Jorion, j'ai l'impression qu'ils sont — en train de pomper — les derniers "barils" de dollars et d'euros""
"En train de pomper", ne pas oublier que les Banques Centrale, la FED en tête (600 milliards de dollars-us sont en attente d'être "libérés", plutôt créés, cette année 2011), puis la BCE, etc, peuvent créer et émettre - indéfiniment - de la monnaie qu'elles ne "pompent" pas, si ce n'est du néant. Leurs bilans peuvent grossir pour ainsi dire à volonté et impunément. Tout ceci serait dans l'ordre s'il s'agissait d'une monnaie destinée au pouvoir d'achat normal de la société qui produit les biens dont elle a besoin, mais cette monnaie ne va JAMAIS dans les poches qui en ont vraiment besoin, si ce n'est dans les poches déjà archi pleines (voir, entre autres, les rémunérations, les bonus, etc, dans le monde de la finance, y compris la SG et la BNP, autant de crachats à la figure de tous). Le bon sens pense, et il a raison à 200%, que le sytème va s'effondrer, et on dit ça depuis des années (ça va peut-être être le cas, mais sans doute bien plus lentement qu'on croit), mais tant que les tenants de la symbiose banques-États ou États-banques "fonctionnera", que voudrait-on qu'il se passe? Tout le monde sait et sent qu'il y a une course contre la montre entre le mensonge institutionnalisé, pratiqué politiquement, financièrement, bancairement et monétairement spécialement par la saignée des intérêts composés massifs en "boule de neige" à payer de dettes elles-mêmes irremboursables, etc, et la "patience" des sociétés lanternées par le politique toutes couleurs confondues, des sociétés spoliées et frustrées pour les plus grands nombres, mais, jusqu'à plus ample informé, que pèsent-ils ces "grand nombre" dans nos sociétés, peureuses et pleutres?
""Comme Paul Jorion, j'ai l'impression qu'ils sont — en train de pomper — les derniers "barils" de dollars et d'euros""
"En train de pomper", ne pas oublier que les Banques Centrale, la FED en tête (600 milliards de dollars-us sont en attente d'être "libérés", plutôt créés, cette année 2011), puis la BCE, etc, peuvent créer et émettre - indéfiniment - de la monnaie qu'elles ne "pompent" pas, si ce n'est du néant. Leurs bilans peuvent grossir pour ainsi dire à volonté et impunément. Tout ceci serait dans l'ordre s'il s'agissait d'une monnaie destinée au pouvoir d'achat normal de la société qui produit les biens dont elle a besoin, mais cette monnaie ne va JAMAIS dans les poches qui en ont vraiment besoin, si ce n'est dans les poches déjà archi pleines (voir, entre autres, les rémunérations, les bonus, etc, dans le monde de la finance, y compris la SG et la BNP, autant de crachats à la figure de tous). Le bon sens pense, et il a raison à 200%, que le sytème va s'effondrer, et on dit ça depuis des années (ça va peut-être être le cas, mais sans doute bien plus lentement qu'on croit), mais tant que les tenants de la symbiose banques-États ou États-banques "fonctionnera", que voudrait-on qu'il se passe? Tout le monde sait et sent qu'il y a une course contre la montre entre le mensonge institutionnalisé, pratiqué politiquement, financièrement, bancairement et monétairement spécialement par la saignée des intérêts composés massifs en "boule de neige" à payer de dettes elles-mêmes irremboursables, etc, et la "patience" des sociétés lanternées par le politique toutes couleurs confondues, des sociétés spoliées et frustrées pour les plus grands nombres, mais, jusqu'à plus ample informé, que pèsent-ils ces "grand nombre" dans nos sociétés, peureuses et pleutres?
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Re: [Crise] Banques et établissements financiers en difficulté
Oui, personne sait combien de temps cela va durer. En fait, si : jusqu'à ce que, comme l'Islande, les pays européens (enfin leur peuple respectif) refusent de se saigner plus.Pura Vida a écrit :Le bon sens pense, et il a raison à 200%, que le sytème va s'effondrer, et on dit ça depuis des années (ça va peut-être être le cas, mais sans doute bien plus lentement qu'on croit), mais tant que les tenants de la symbiose banques-États ou États-banques "fonctionnera", que voudrait-on qu'il se passe? Tout le monde sait et sent qu'il y a une course contre la montre entre le mensonge institutionnalisé, pratiqué politiquement, financièrement, bancairement et monétairement spécialement par la saignée des intérêts composés massifs en "boule de neige" à payer de dettes elles-mêmes irremboursables, etc,
Et là, je pense que même les banques de dépôts vont avoir du mal à garantir notre argent, car pour le reste, fond de pension, assurance vie, retraite par capitalisation, actions, etc... il ne restera plus rien. Envolé !
Pour les USA, la situation est bien pire. La classe moyenne a déjà dévissée. Le fait de faire tourner la planche à billet sert uniquement à gagner du temps, temps qu'ils n'ont plus.
Je regarde très souvent les taux sur 10 ans, et l'Allemagne et la France commencent à être attaquer.
Le Portugal est à 7.47 % sur 10 ans actuellement, saigné à blanc. C'est un petit pays pauvre, il ne tiendra pas longtemps. Comme la Grèce (à 11.79% sur 10 ans). L'Irlande à 9.15 %. Il faut réaliser !
Si on ne met pas vite des politiques qui stoppent l'hémoragie, les classes moyennes vont dire basta, comme en Tunisie et en Egypte !
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Re: [Crise] Banques et établissements financiers en difficul
http://www.lefigaro.fr/societes/2011/02 ... marche.phpLe profit de Crédit Agricole dépasse le milliard
Après les 8 milliards de bénéfices de BNP Paribas, les 4 milliards de Société Générale ou les 3,6 milliards de BPCE, Crédit Agricole affiche un profit de 1,3 milliard d'euros sur 2010. Le titre est apprécié en Bourse.
2010 aura été l'année des bancaires. Après Société Générale, BNP Paribas ou encore Banque Populaire-Caisse d'Epargne, c'est désormais au tour de Crédit agricole de dévoiler des résultats annuels de bonne facture.
Loin des 8 milliards de bénéfices de BNP Paribas, des 4 milliards de Société Générale ou des 3,6 milliards de BPCE, la banque verte n'a toutefois pas à rougir avec un profit de 1,3 milliard d'euros enregistré en 2010, en hausse de 12,3%. Sur l'ensemble de l'année, Crédit Agricole est parvenu à faire croître ses revenus de 12% à 20,1 milliards d'euros, plus vite que ses charges d'exploitation, en hausse de 8%. Les résultats du groupe ont également bénéficié d'un repli marqué du coût du risque (crédits impayés).
Perte de 1,2 milliard liée à Intesa Sanpaolo
Surtout Crédit Agricole dépasse les attentes sur le quatrième trimestre. L'établissement a publié une perte nette de 328 millions d'euros sur le trimestre écoulé mais les analystes tablaient sur une perte plus importante de plus de 400 millions. Comme annoncé mi-décembre, la banque a constaté une perte sur sa participation dans la banque italienne Intesa Sanpaolo, détenue à hauteur de 4,79%, qui ampute finalement son résultat de 1,24 milliard d'euros au quatrième trimestre. Pour des raisons comptables, l'établissement a dû reclasser sa participation dans la banque italienne de participation durable à participation disponible à la vente. Ce reclassement a généré une réactualisation et une chute de la valeur de la part de Crédit Agricole au capital de Intesa Sanpaolo. Par ailleurs, la banque a passé une dépréciation de 418 millions d'euros sur sa filiale grecque Emporiki.
La banque est solvable
Autre nouvelle rassurante, la banque affirme ne pas avoir besoin de faire appel au marché pour respecter les nouvelles normes imposées dans le cadre de Bâle III. L'établissement estime son ratio core Tier 1 (mesure la capacité d'une banque à rembourser les dépôts de ses clients) de l'ordre de 8,4%.
Par ailleurs, la banque indique avoir trouvé un accord avec l'Autorité de contrôle prudentiel pour compenser l'exclusion de l'avance d'actionnaire et de certains instruments de dette hybride dans le calcul des fonds propres. Un mécanisme de garantie apportée par les caisses régionales qui contrôlent près de 55% de Crédit agricole SA est ainsi mis en place. Une procédure qui devrait permettre d'apporter à la banque l'équivalent de 5,5 milliards d'euros de fonds propres, une manne suffisante à éloigner le spectre de l'augmentation de capital.
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Re: [Crise] Banques et établissements financiers en difficul
la situation des banques était également florissante en 1928 et en 2007, si mes souvenirs sont bons ... 

Zan, zendegi, azadi. Il parait que " je propage la haine du Hamas".
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Re: [Crise] Banques et établissements financiers en difficul
Northern Rock en UK toujours en difficultés.
http://www.lequotidien.lu/l-economie/21 ... ideFrame_3Trois ans après sa nationalisation, Northern Rock reste dans le rouge
La banque britannique Northern Rock, qui avait été nationalisée début 2008 dans le sillage de la crise du crédit, a annoncé mercredi avoir essuyé des pertes l'an dernier, qui constituait son premier exercice après sa restructuration et sa scission en deux entités.
Northern Rock a précisé dans un communiqué avoir subi une perte nette de 223,5 millions de livres, soit environ 260 millions d'euros. Elle a cependant assuré avoir fait des progrès en cours d'année, étant passée d'une perte opérationnelle de 140 millions de livres au premier semestre à une perte de 92,4 millions au deuxième
............
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Re: [Crise] Banques et établissements financiers en difficul
http://www.boursorama.com/infos/actuali ... 392637d79aGrande-Bretagne : vaste réforme en vue pour protéger l'argent departiculiers
Une commission gouvernementale a recommandé lundi une vaste réforme faisant obligation aux grandes banques britanniques de cloisonner leurs activités de détail et celles d'investissement, pour éviter une répétition de la crise financière de 2008.
Une telle réforme, qui placerait dans une entité protégée l'argent des particuliers, conduirait à la restructuration la plus importante du secteur bancaire britannique depuis plusieurs décennies, selon les experts.
Elle va toutefois moins loin qu'une scission pure et simple des banques "universelles", dites "trop grosses pour faire faillite" ("too big to fail") et donc protégées de facto par l'Etat et les contribuables lorsqu'elles se trouvent au bord de la faillite.
Dirigée par un économiste de renom, John Vickers, la "commission bancaire indépendante" a publié lundi un rapport intérimaire très attendu par la City. La version définitive sera livrée en septembre.
Les quatre principales banques britanniques (HSBC, Barclays, Lloyds Banking Group et Royal Bank of Scotland) défendent avec vigueur le modèle de banque universelle, et plusieurs d'entre elles ont menacé de déménager leur siège social à l'étranger si la réforme était trop radicale.
Le rapport intérimaire suggère de mettre en place des "cloisons" ou des "pare feux" entre les activités de détail et d'investissement afin de protéger les actifs des particuliers en cas de nouvelle crise.
C'est "une combinaison modérée" des différentes options possibles, a plaidé Sir John Vickers sur la radio BBC en présentant les premières conclusions de sa commission. "Le but est que les contribuables ne puissent plus être pris en otages" et "de limiter les risques d'avoir recours à l'argent en cas de nouvelles crise", a-t-il expliqué.
Sir John a reconnu qu'une telle réforme obligerait les banques à lever des capitaux supplémentaires pour assurer davantage d'autonomie à chacune de leur grande branche d'activité.
L'Etat avait été obligé de débourser des dizaines de milliards d'euros durant la crise financière pour empêcher le naufrage de grandes banques britanniques, comme la Royal Bank of Scotland et Lloyds Banking Group.
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Re: [Crise] Banques et établissements financiers en difficul
http://www.boursorama.com/infos/actuali ... 3399cd5201Fannie Mae perd encore 8,7 milliards de dollars et demande presque autant au Trésor :
L'organisme de refinancement hypothécaire américain semi-public Fannie Mae a encore perdu 8,7 milliards de dollars au premier trimestre, à cause d'une hausse des dépenses liées au crédit, et réclame encore 8,5 milliards au Trésor américain pour éponger son déficit.
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Re: [Crise] Banques et établissements financiers en difficul
http://www.lemonde.fr/economie/article/ ... _3234.htmlHSBC envisage de supprimer 30 000 emplois, malgré des bénéfices
LEMONDE.FR avec AFP | 01.08.11
La banque britannique HSBC, plus grosse banque européenne, a annoncé la suppression de 30 000 emplois dans le monde d'ici à 2013 et son retrait de pays où il rencontre une rude concurrence. Cette réduction de près de 10 % des effectifs s'inscrit dans le cadre d'un ambitieux plan d'économies, annoncé en mai, visant à réduire les coûts de fonctionnement du groupe de 2,5 à 3,5 milliars de dollars d'ici à 2013.
La banque précise que 25 000 emplois devraient être supprimés dans les deux ans, en plus des 5 000 suppressions annoncées lors de la publication de résultats financiers très positifs.
L'EUROPE ET LES ÉTATS-UNIS TOUCHÉS
Ainsi, les revenus de HSBC sont restés quasi-stables à 35,7 milliards de dollars (24,4 milliards d'euros) au 1er semestre de cette année par rapport à la même époque de 2010, alors que son bénéfice net a explosé de 35 % pour atteindre 8,9 milliards de dollars (environ 6,2 milliards d'euros).
Au vu des derniers résultats semestriels, les pays européens et les Etats-Unis devraient être les premiers concernés en raison d'une stagnation, voire une légère baisse, des revenus.
La filiale française de HSBC, qui emploie actuellement environ 10 000 personnes, avait déjà annoncé la suppression de 672 postes début juillet. La direction avait indiqué qu'elle comptait s'appuyer sur "des départs à la retraite" et proposer aux salariés éligibles, proches de l'âge de la retraite, un congé de fin de carrière et de solidarité.
Le syndicat britannique Unite a estimé que les "pires craintes étaient confirmées" et dénoncé une "restructuration brutale qui plonge des milliers d'employés dans l'incertitude sur leur avenir". Les investisseurs ont à l'inverse salué avec enthousiasme les annonces de HSBC, dont le cours montait en milieu de matinée.
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Re: [Crise] Banques et établissements financiers en difficul
Crise economique ou Energetique ?
Un concept qui a de l'avenir : l'" effet de bordure "....qui peut modéliser l'advenue d'un système fermé alors que le modèle avait été calculé comme "ouvert" .
Un site intéressant , mais je fatigue vite sur l' anglais (moins sur l'anglaise) :
http://www.feasta.org/documents/energy/three_crises.htm
Un concept qui a de l'avenir : l'" effet de bordure "....qui peut modéliser l'advenue d'un système fermé alors que le modèle avait été calculé comme "ouvert" .
Un site intéressant , mais je fatigue vite sur l' anglais (moins sur l'anglaise) :
http://www.feasta.org/documents/energy/three_crises.htm
L'Homme succombera tué par l'excès de ce qu'il appelle la civilisation. ( Jean Henri Fabre / Souvenirs Entomologiques)