
Crise immobilière USA (et crise subprime)
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Re: Crise immobilière USA (et crise subprime)
De toute façon mon pote est ancré dans ses convictions; à part des faits, aucun raisonnement pas A+B ne saurait avoir une quelconque influence. Ca reste mon pote mais ça sera jamais mon banquier! 

-
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Re: Crise immobilière USA (et crise subprime)
Bah voilà !
Entreprises & secteurs
La Tribune.fr - 13/03/08 à 17:12 - 258 mots
finance
La crise du "subprime", en voie d'être soldée, aurait coûté 285 milliards de dollars
L'agence de notation Standard & Poor's publie deux rapports qui signale la fin de la crise financière mondiale.
Standard & Poor's publie, ce jeudi 13 mars, un rapport qui séchera les sueurs froides qui mouille les chemises des banquiers depuis plusieurs mois. Dans ce rapport, l'agence de notation évalue le montant des pertes des banques et autres courtiers consécutives à la crise des "subprimes" à la somme considérable de 285 milliards de dollars (183,03 milliards d'euros).
Mauvaise nouvelle, certes, d'autant plus que l'agence avait publié le chiffre de 265 milliards de dollars, en début d'année, mais c'est en tout cas bien moins que les rumeurs de marché qui évoquaient un montant astronomique de 400 milliards de dollars.
A cette semi-bonne nouvelle, s'ajoute une franchement bonne. L'agence de notation publie un second rapport qui tend à démontrer que la fin des dépréciations financières était désormais en vue pour les grandes institutions financières.
"Selon les données disponibles, nous sommes convaincus que l'on peut estimer que les grands acteurs du secteur ont adopté une méthodologie d'évaluation rigoureuse, qui a abouti à des évaluations (de pertes) conservatrices", souligne Tanya Azarchs, l'analyste en charge du rapport piur Standard & Poor's.
L'agence de notation publie ce rapport après la publication des résultats 2007 des banques et courtiers dans lesquels sont intégrées les pertes liées aux subprimes que les opérateurs ont détectés.
latribune.fr
Lien permanent vers cet article : http://www.latribune.fr/info/ID9D8E01AF ... 0B005535FA
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La Tribune.fr - 13/03/08 à 17:12 - 258 mots
finance
La crise du "subprime", en voie d'être soldée, aurait coûté 285 milliards de dollars
L'agence de notation Standard & Poor's publie deux rapports qui signale la fin de la crise financière mondiale.
Standard & Poor's publie, ce jeudi 13 mars, un rapport qui séchera les sueurs froides qui mouille les chemises des banquiers depuis plusieurs mois. Dans ce rapport, l'agence de notation évalue le montant des pertes des banques et autres courtiers consécutives à la crise des "subprimes" à la somme considérable de 285 milliards de dollars (183,03 milliards d'euros).
Mauvaise nouvelle, certes, d'autant plus que l'agence avait publié le chiffre de 265 milliards de dollars, en début d'année, mais c'est en tout cas bien moins que les rumeurs de marché qui évoquaient un montant astronomique de 400 milliards de dollars.
A cette semi-bonne nouvelle, s'ajoute une franchement bonne. L'agence de notation publie un second rapport qui tend à démontrer que la fin des dépréciations financières était désormais en vue pour les grandes institutions financières.
"Selon les données disponibles, nous sommes convaincus que l'on peut estimer que les grands acteurs du secteur ont adopté une méthodologie d'évaluation rigoureuse, qui a abouti à des évaluations (de pertes) conservatrices", souligne Tanya Azarchs, l'analyste en charge du rapport piur Standard & Poor's.
L'agence de notation publie ce rapport après la publication des résultats 2007 des banques et courtiers dans lesquels sont intégrées les pertes liées aux subprimes que les opérateurs ont détectés.
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Daniel Pennac (La fée Carabine)
"Le bonheur individuel se doit de produire des retombées collectives, faute de quoi la société n'est qu'un rêve de prédateur."
http://www.le-message.org/
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- rico
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Re: Crise immobilière USA (et crise subprime)
C'est un poisson d'avril????La crise du "subprime", en voie d'être soldée
- AJH
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Re: Crise immobilière USA (et crise subprime)
Un autre point de vue que Standard & Poor's
http://www.la-chronique-agora.com/artic ... 3-721.html
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Subprime : une crise cachée menace les obligations et le dollar
par Dan Denning
Mercredi 12 Mars 2008
** Le pétrole augmente plus rapidement que l'or. Les deux laissent le dollar loin derrière. Le pétrole a atteint son neuvième record sur les dix dernières séances boursières.
- Pourquoi le pétrole dépasse-t-il l'or à une telle vitesse ? Les deux peuvent servir de couverture contre l'inflation et la faiblesse du dollar US. En termes plus simples, il est plus facile pour les grands joueurs d'être à l'achat sur le pétrole que sur l'or. Les futures sur le brut sont en ce moment les contrats les plus actifs sur les marchés des matières premières. Si vous voulez faire une opération rapide, c'est de ce côté-là qu'il faut vous tourner.
- Nécessité fait loi, comme dit le proverbe. Le pétrole et l'or sont une nécessité. Mais surveillez ces secteurs de près, ceci dit. Il y a foule maintenant. Un marché haussier se fait toujours en trois phases. La première, c'est la sous-estimation, quand une catégorie d'actions atteint un plancher et que personne ne le remarque. C'est le meilleur moment pour acheter. Et cette étape est déjà passée depuis un bon moment.
- Pendant la deuxième phase, le prix augmente jusqu'à ce que les bénéfices à venir soient pleinement pris en compte dans le cours actuel. L'action n'est alors ni trop chère, ni pas assez. Cette phase a dû avoir lieu en 2004-2006.
- Puis vient la folie, quand une valeur ne cesse d'augmenter. Les gens l'achètent simplement parce qu'elle augmente. Nous sommes proches de cette phase en ce qui concerne le pétrole et l'or. Un des facteurs décisifs pour déterminer ce qui va se passer maintenant, c'est la baisse du dollar : jusqu'où peut-il chuter ? Entre aujourd'hui et mardi prochain, il peut tomber encore plus bas qu'il ne l'est déjà.
- La Fed se réunit mardi prochain pour prendre une décision concernant les taux. D'après les marchés des futures, les investisseurs s'attendent à ce que la Fed baisse les taux de 50 ou 70 points de base. Vous voyez sûrement déjà le marché du pétrole en tenir compte. Nous nous attendons à ce que le prix du pétrole redescende un peu lorsque la Fed baissera les taux. Cependant, les phases d'envolées dans les marchés haussiers peuvent aller bien au-delà de ce que l'on prévoit. Ce qui mettrait le pétrole à... eh bien... nous dirions quelque chose comme 150 $, mais vous allez rire.
- Il n'y a pourtant pas de quoi rire, surtout si l'on s'appelle Ben Bernanke. Rien ne prouve qu'une autre baisse des taux ralentirait la détérioration du secteur bancaire. La valeur du principal nantissement -- l'immobilier -- ne fait que chuter. Les banques veulent récupérer leur argent. Les spéculateurs faisant jouer l'effet de levier doivent vendre pour récupérer des capitaux.
** Un événement extrêmement inquiétant pourrait secouer les fondations des marchés financiers mondiaux. Oui, ce n'était déjà pas terrible jusqu'à aujourd'hui. Mais les entreprises soutenues par le gouvernement américain (les GSE), Fannie Mae et Freddie Mac, garantissent à eux deux plus de 4,2 milliers de milliards de dollars d'hypothèques.
- C'est incroyable -- et par là nous voulons dire "pas croyable" -- mais les GSE n'ont pas subi le même niveau de pertes que les banques dans leurs portefeuilles de prêts. Fannie a perdu 3,6 milliards de dollars US au cours du quatrième trimestre, et Freddie 2,5 milliards. Ils ont tous deux dû lever plus de capitaux. Comparées à celles des banques, cependant, ces pertes restent minimes.
- Mais voilà... la première vague de mauvaises dettes subprime provenait d'hypothèques accordées en 2004. Les défauts et cessations de paiement sur ces prêts ont suffi à coûter près de 150 milliards de dollars au secteur financier. Cela a mis le marché à genoux.
- Une nouvelle terrible pour les investisseurs, c'est que les emprunts faits en 2005 et en 2006 ont déjà atteint des taux de défauts de paiement bien supérieurs. Les taux de cessation seront également plus élevés. Les derniers arrivés dans le boom seront les premiers à en sortir.
- Plus de 600 milliards de dollars US de crédits à bas prix ont été accordés en 2005 et 2006. Près de 5% des prêts accordés en 2006 atteignent déjà les 90 jours de retard de paiement. Ce n'est pas surprenant quand on y réfléchit. A l'apogée du boom, n'importe qui pouvait obtenir une hypothèque. Mais cela signifie que les prêts accordés en 2005 et 2006, au plus fort du boom immobilier, pourraient être les pires dans le lot des subprimes.
- La performance pathétique de ces prêts de 2005 et 2006 n'a pas encore été prise en compte dans le prix des actions. Nous pensons également que personne ne sait comment le portefeuille d'hypothèques des GSE va tenir le coup cette année. Et l'idée que la qualité des capitaux des GSE puisse poser problème cette année est simplement trop effrayante pour que les investisseurs acceptent d'y réfléchir.
- Les GSE vendent des obligations pour financer l'achat d'hypothèques sur le marché secondaire. Pendant un temps, le marché des obligations GSE a été plus important celui des T-Bonds. Les banques centrales, les fonds de pension, les banques... tout le monde possède ces obligations. Si elles continuent à perdre de la valeur, le chaos atteindra une phase encore plus inquiétante.
- Où allons-nous ? La Fed va peut-être arrêter de vendre de l'argent à bas prix et commencer à acheter des hypothèques. Nous pensons que la Fed va devoir racheter directement les dettes des GSE dans un avenir proche. Les problèmes de liquidités dans le secteur financier ne seront résolus que lorsque toutes les dettes hypothécaires suspectes, infectées et putrides seront enfin effacées, ou qu'elles auront enfin trouvé une résidence définitive. La Fed pourrait bien être cette résidence, et remplir sa mission d'acheteur (et de prêteur) de dernier recours.
- Bien entendu, alourdir le bilan national des Etats-Unis avec l'accumulation des mauvais investissements de la bulle immobilière n'apportera rien de positif au dollar US. Le prix du pétrole semble un peu léger tout seul, mais prenez aussi en compte les dégâts potentiels que la "nationalisation" du marché des hypothèques pourrait infliger au dollar... et vous comprendrez que vous n'avez encore rien vu.
Vous voulez les misérables secourus, moi je veux la misère supprimée ( Victor Hugo )
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Re: Crise immobilière USA (et crise subprime)
Ces deux "avis" opposés à 180°, illustrent bien la "polarité" à laquelle nous sommes désormais confrontés. Ce sera sans doute le scénario de l'année 2008 où le poker menteur devient la "règle" et qui a fait dire à des banquiers "avisé"(?) qu'il fallait laisser tomber 2008, n'acheter aucune action, et attendre la suite à partir de 2009 une fois que le "tapis", bien secoué en 2008, se serait débarrassé de ses "vermines". Toutes affaires à suivre....
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Re: Crise immobilière USA (et crise subprime)
C'est fatiguant à force, ce ton de l'évidence employé par les analystes. Ca me fait penser à une phrase de Guitry sur les critiques :
Les critiques sont comme les eunuques, ils savent comment, mais ils ne peuvent pas.
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la nuit la raison dort, et simplement les choses sont.
St Ex
Tout ça pour dire comment ils ne savent pas pourquoi.
Prévert (et pas Guitry !)
J'ai fait fortune...parce que j'ai toujours vendu trop tôt !
Rotschild.
http://www.les-pieds-sur-terre.info
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Re: Crise immobilière USA (et crise subprime)
En gros il n'y a aucun soucis à se faire :
Système financier aux USA: le gouvernement est prêt à faire "ce qu'il faudra"
http://www.boursorama.com/infos/actuali ... ws=5269112M. Paulson s'est montré rassurant sur l'état de l'économie, des marchés et des grandes institutions financières de Wall Street.
"Je pense que l'économie va continuer à croître", a-t-il dit, écartant le spectre d'une récession évoqué par plusieurs économistes.
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Re: Crise immobilière USA (et crise subprime)
Tout va très bien, Madame la Marquise.... 

La religion est la maladie honteuse de l' humanité.la politique en est le cancer(Millon de Montherlant)
- mrlargo
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Re: Crise immobilière USA (et crise subprime)
Crac...
effectivement tout va très bien...

en gros les banques américaines n'ont plus de sous...
source
effectivement tout va très bien...

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La différence entre l’amour et l’argent, c’est que si on partage son argent, il diminue, tandis que si on partage son amour, il augmente. L’idéal étant d’arriver à partager son amour avec quelqu’un qui a du pognon.
(Philippe Geluck)
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Re: Crise immobilière USA (et crise subprime)
La fin de la courbe est vrai ? 

<< La décennie 2010-2020, c'est la décennie de tous les dangers. >>
Yves Cochet
http://www.youtube.com/watch?v=Ulxe1ie-vEY
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- mrlargo
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Re: Crise immobilière USA (et crise subprime)
J'en ai bien peur...
Tout va très bien...
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- matthieu25
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Re: Crise immobilière USA (et crise subprime)
Mais il faut rassurer nos amis, le krach n'est qu'une vue de l'esprit 

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Re: Crise immobilière USA (et crise subprime)
j'adore le commentaire du geab sous la courbe

même pas peur ]Pour finir, des courbes comme celle ci-dessus illustrent de manière frappante combien la situation est infiniment plus grave que ne peuvent même l'imaginer les dirigeants les plus intelligents (et ils sont peu nombreux). Elle montre à quel point le système financier américain, et derrière lui celui d'une grande partie de la planète, est atteint mortellement. Les banques US n'ont plus d'argent ; c'est aussi simple et dramatique que cela. La contagion va maintenant entrer dans une seconde étape de son développement et va donc bien générer une nouvelle série de faillites bancaires d'ici l'été, comme anticipé dans le GEAB N°20, entraînant la rupture du système financier mondial dans la seconde moitié de 2008.

- AJH
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Re: Crise immobilière USA (et crise subprime)
Dire cela comme ça n'a vraiment aucun sens et les banques centrales peuvent toujours refinancer les banques commerciales: le seul problème est que dans ce cas elles recommenceront à créer de la monnaie nouvelle, donc spéculative...commentaire du geab sous la courbe
Les banques US n'ont plus d'argent ; c'est aussi simple et dramatique que cela.
Il y a une solution bien connue pour sortir de ce dilèmme .. c'est que les banques Centrales (donc les Etats) deviennent les seuls émetteurs de monnaie .
Ainsi que l'écris Allais
Si le sujet vous intéresse, lire le résumé de "La crise mondiale d'aujourd'hui", qui est tout à fait d'actualité ... http://www.fauxmonnayeurs.org/articles.php?lng=fr&pg=47•Fondamentalement, le mécanisme du crédit aboutit à une création de moyens de paiement ex nihilo, car le détenteur d'un dépôt auprès d'une banque le considère comme une encaisse disponible, alors que, dans le même temps, la banque a prêté la plus grande partie de ce dépôt qui, redéposée ou non dans une banque, est considérée comme une encaisse disponible par son récipiendaire. À chaque opération de crédit il y a ainsi duplication monétaire. Au total, le mécanisme du crédit aboutit à une création de monnaie ex nihilo par de simples jeux d'écriture. Reposant essentiellement sur la couverture fractionnaire des dépôts, il est fondamentalement instable.
Le volume des dépôts bancaires dépend en fait d'une double décision, celle de la banque de s'engager à vue et celle des emprunteurs de s'endetter. Il résulte de là que le montant global de la masse monétaire est extrêmement sensible aux fluctuations conjoncturelles. Il tend à croître en période d'optimisme et à décroître en période de pessimisme,d'où des effets déstabilisateurs. En fait, il est certain que, pour la plus grande part, l'ampleur de ces fluctuations résulte du mécanisme du crédit et que, sans l'amplification de la création (ou de la destruction) monétaire par la voie bancaire, les fluctuations conjoncturelles seraient considérablement atténuées, sinon totalement supprimées
• De tout temps, on a pu parler des « miracles du crédit ». Pour les bénéficiaires du crédit, il y a effectivement quelque chose de miraculeux dans le mécanisme du crédit puisqu'il permet de créer ex nihilo un pouvoir d'achat effectif qui s'exerce sur le marché, sans que ce pouvoir d'achat puisse être considéré comme la rémunération d'un service rendu.
Cependant, autant la mobilisation d'« épargnes vraies » par les banques pour leur permettre de financer des investissements productifs est fondamentalement utile, autant la création de « faux droits » par la création monétaire est fondamentalement nocive, tant du point de vue de l'efficacité économique qu'elle compromet par les distorsions de prix qu'elle suscite que du point de vue de la distribution des revenus qu'elle altère et rend inéquitable.
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- mrlargo
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Re: Crise immobilière USA (et crise subprime)
Il me semble que ce seul petit problème va finir par bloquer donc leur capacité d'action. On est bien aussi dans un problème de confiance non ?Dire cela comme ça n'a vraiment aucun sens et les banques centrales peuvent toujours refinancer les banques commerciales: le seul problème est que dans ce cas elles recommenceront à créer de la monnaie nouvelle, donc spéculative... .
Oui mais elles ne le sont pas... et malheureusement, même si je trouve l'approche sociétale particulièrement interessante et judicieuse, je ne l'imagine helas pas mise en oeuvre rapidement... et donc, dans le monde réel avec les règles monétaire du moment, je crains que le GEAB n'ait raison...Il y a une solution bien connue pour sortir de ce dilèmme .. c'est que les banques Centrales (donc les Etats) deviennent les seuls émetteurs de monnaie .
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(Philippe Geluck)
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