[Monnaie] Fin de la suprématie du Dollar ?

[Jägermeifter]

Je pense que les américains doivent aussi se demander ce que l'Europe exporte. Je doute qu'ils aient beaucoup de produit made in EU chez eux. Pourtant on exporte quand même.

Les américains fabriquent bon nombre de produits que l'on utilise sans les acheter personellement (machines médicales, systèmes de réseaux de communication, centrales électriques -pas pour la France ça-, programmes professionnels...). General Electric est la plus grosse entreprise au monde pour le nombre de salarié. Ils exportent énormement et pourtant, vous avez peut être jamais acheté qq chose de GE.

Sinon il y a les armes ...

Il y a aussi bon nombre de produits (l'exemple de l'ipod est connu) qui sont fabriqués en Chine mais conçus aux US. Du coup, les américains exportent la conception et le design, les chinois bossent et consomment matières premières et énergie, et les américains récupèrent les bénéfs et les produits.
Je ne sais pas trop quelle est la part d'une paire de nike ou d'un mac qui revient aux US, mais ca doit faire pas mal vu le prix de vente par rapport au cout de fabrication.
OK, ça ça reste toujours du vent.

[sceptique]

Des tas de gens continuent à acheter du dollar car l'économie américaine est la plus saine et la plus grosse. C'est pratiquement une argumentation circulaire !

extriat du monde : http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0 ... 743,0.html

En effet, comme le mentionne Ashley Davies, stratège chez UBS, "une grande part des achats de dollars provenait des positions qui ont été liquidées sur les actions européennes". Une fois vendues leurs actions européennes, les investisseurs étrangers ont converti leurs euros en dollars, faisant monter le billet vert.

Personne n'a intérêt à un effondrement du dollar surtout les possesseurs !

[lingane]

Mais de la à dire qu'ils n'exportent quasiment plus rien il y a un gap !

exportations de marchandises : 681 milliards de $

Oui mais, quelles marchandises et dans quelles conditions? Je doute qu'il ne s'agisse que de biens manufacturés. ?

http://lingane.hautetfort.com/archive/2 ... riaux.html

[epe]

C'est quand même affolant. Rien, à moyen ou même à long terme, ne peut laisser espérer que les USA soient un jour à même de rembourser leur gigantesque dette. Ils n'essaient même pas de faire croire qu'ils ont la moindre intention de prendre des mesures en ce sens. Et pourtant tout le monde marche.

Je ne suis pas économiste mais personnellement je ne vois rien d'autre qu'un gigantesque système pyramidal style "jeu de l'avion" : Tant que des gogos alimentent le système par le bas, ceux qui sont montés s'en mettent plein les poches. Puis un jour le système s'arrête!

Ca peut paraître gros mais qui se souvient de Jean-Pierre Van Rossem fin des années 80? Se présentant comme un gourou de la finance ayant mis au point des algorythmes boursiers imparrables, il avait monté un jeu de l'avion à grande échelle. Des financiers tout à fait sérieux se sont laissés prendre au jeu. Quand le système s'est arrêté des fortunes colossales se sont évaporées! Pendant ce temps le gourou vivait grand train publiquement, jusqu'à s'acheter une écurie de F1 pour s'amuser

[franck1968]

Les Émirats surveillent le marché avant de convertir leurs réserves en euros


Les Émirats arabes unis attendent des « conditions appropriées sur le marché » pour convertir en euros une partie de leurs réserves en devises libellées en dollars, a annoncé hier le gouverneur de la Banque centrale du riche pays pétrolier du Golfe.
Les Émirats attendent l'apparition de « conditions appropriées sur le marché avant d'aller de l'avant avec leur projet de convertir en euros 10 % de leurs réserves », a déclaré aux journalistes Sultan ben Nasser al-Suwaidi.
M. Suwaidi, qui parlait en marge d'une conférence sur la lutte contre le blanchiment d'argent tenue à al-Aïn, une ville-oasis de l'émirat d'Abou Dhabi, l'un des sept membres de la Fédération des Émirats, a attribué la tendance favorable à l'euro aux taux d'intérêt élevés sur la monnaie européenne, ce qui la rend « attrayante ».
Seules 2 % des réserves de la Banque centrale des Émirats sont actuellement en euros, le reste étant constitué en dollars américains.
M. Suwaidi avait indiqué en mars que la Banque centrale envisageait de porter la part de ses réserves en euros à 10 %, au plus fort d'une controverse sur la prise de contrôle par une firme émiratie, Dubaï Port World (DP World), de six ports américains dans le cadre du rachat du groupe britannique P&O Ferries. Un analyste a estimé à quelque 40 milliards de dollars (31 milliards d'euros) les réserves en devises des Émirats, lesquelles pourraient cependant dépasser les 300 milliards de dollars si l'on inclut les avoirs de l'Autorité des investissements d'Abou Dhabi.

[energy_isere]

Les Émirats surveillent le marché avant de convertir leurs réserves en euros
.......

je viens de tomber la dessus également, il est aussi question pour eux d' augmenter leur réserves en Or :

UAE to convert up to 10pc of reserves into euro

The United Arab Emirates is sticking with plans to convert up to 10 per cent of its currency reserves into euros but is waiting for a trend to develop in the currency, the central bank said yesterday.

The UAE announced plans earlier this year to diversify its mostly dollar-denominated reserves, which stood at $23bn in December, into euros, and markets are waiting for news of when this will happen.

Central Bank Governor Sultan Nasser Al Suweidi told reporters on the sidelines of a conference that the central bank was not buying euros at the moment.

"We're waiting for conditions to change. When there is a clear trend going up, you move into it. If it is going down, you wait for the bottom and buy. There is no trend at this point," Suweid said.

The euro was last at $1.2788.

Suweidi said the bank could also convert up to 10 per cent of its reserves into gold, although he added that the bank had not bought gold yet and had very little in its reserves.

"I don't think it's appropriate to buy gold now – it's too expensive. The appropriate time might come very soon. We could go up to 10 per cent," he said.

The UAE central bank controls only part of the foreign exchange reserves of the UAE, an oil-exporting federation of seven emirates. Other major holders include the investment arms of the emirates' governments.


RATES RAISED WITH FED

Suweidi said the bank was investing in short-term US government debt and AAA-rated corporate debt and had raised interest rates by 25 basis points to match the US Federal Reserve. The UAE's dirham is pegged to the dollar.

"We are in general investing in short-term debt instruments in the US because we expect (US) interest rates to go further up," he added.

Suweidi said he expected as many as two more interest rate increases from the Fed.

On raising UAE rates, Suweidi said: "We do that immediately to match the rise in the US. We would have raised them by 25 basis points."

In April, for example, the UAE central bank raised the rate on benchmark one-week certificates of deposit to 4.75 per cent, matching the Fed's quarter-point increase in March.

Suweidi said that if the US economy continued to suffer from pressure due to its twin budget and trade deficits, there would be further pressure on the dollar.

"The dollar is not overvalued now, since you have no substitute for the US dollar," he said.

When asked why the euro was an attractive currency, Suwedi said: "One reason is because the interest rate level in the euro has gone up. It used to be very low."

The euro hit a three-week high against the dollar on Friday as investors focused on the prospect of faster euro zone rate rises.

As widely anticipated, the Fed raised interest rates for the 17th successive time to 5.25 per cent on Thursday, but it stirred financial markets by watering down its warnings about the need to tighten policy in the months ahead.

[franck1968]

Analyse que je trouve trés clair.

La Russie pourra conclure des contrats en roubles sur le marché mondial (experts)
12:26 | 05/ 07/ 2006

XIANGGANG (Hong-Kong), 5 juillet - RIA Novosti. La Russie pourra conclure sur le marché mondial des contrats de livraison de matières énergétiques en roubles, estiment les experts de Hong-Kong interrogés mercredi par RIA Novosti sur l'annulation par la Russie depuis le 1er juillet des limitations empêchant la convertibilité de la monnaie russe.

"Je pense que dans un certain temps la Russie sera en mesure de persuader ses partenaires commerciaux de lui payer ses livraisons d'hydrocarbures en roubles et non plus en dollars et en euros", a estimé dans une interview à RIA Novosti un expert de l'agence de conseil en matière d'investissement Bridgewater, Martin Hennecke.

D'après lui, l'avenir de la monnaie russe dans l'arène internationale dépendra à bien des égards de la conjoncture générale sur le marché mondial.

"Les investisseurs récupèrent actuellement leurs actifs sur les marchés en développement qu'ils considèrent trop risqués et les investissent aux Etats-Unis, mais ils ne tarderont pas à réaliser que l'économie américaine n'est pas aussi stable qu'elle le semble et tourneront à nouveau leur regard vers la Russie et l'Asie", affirme le spécialiste.

Le succès de la monnaie russe dépendra de la capacité de la Russie à se protéger des risques inhérents à l'économie américaine, selon Martin Hennecke.

"La Russie doit prouver que la stabilité de sa monnaie ne dépendra pas de la situation aux Etats-Unis, et alors le rouble aura des chances de prendre du poids dans le monde", a-t-il déclaré.

"A mon avis, dans une perspective à long terme le rouble peut devenir une bonne monnaie d'investissement", a-t-il souligné.

Les réserves de change et les ressources naturelles sont une bonne couverture pour la monnaie russe, a-t-il poursuivi.

"La valeur du rouble est fortifiée par des ressources énergétiques énormes, ce qui donne la certitude que la monnaie russe sera stable", a estimé Martin Hennecke.

"Tout compte fait, bien des choses dépendront du développement économique de la Russie. Si elle parvient à éviter les crises pendant plusieurs années, le rouble aura de bonnes perspectives", a conclu l'expert de Hong-Kong.

Ce point de vue est partagé par le vice-président de la banque DBS chargé des marchés financiers, Mark Wen.

"Je pense que le rouble sera avec le temps demandé dans le monde, compte tenu du rôle que la Russie joue sur le marché mondial des ressources naturelles", a-t-il déclaré dans une interview à RIA Novosti.

Un autre expert de Hong-Kong estime que le rôle de fournisseur de matières premières peut jouer contre la monnaie russe.

"Le rattachement rigide du coût du rouble à celui des ressources naturelles rend le rouble moins attractif comme monnaie de réserve puisqu'on comprend que son cours suivra les fluctuations de la conjoncture sur le marché", a déclaré à RIA Novosti Andrew Shuen, expert du centre analytique influent Lion Rock Institute.

"Cela veut dire que la Russie doit s'attaquer à une tâche difficile qui consiste à rendre le rouble indépendant des fluctuations des cours des ressources énergétiques", a-t-il expliqué.

[MadMax]

La Banque du Japon renonce au zéro pour cent

Depuis 6 ans, les taux directeurs nippons étaient à... zéro pour cent (0%), une politique qui visait à sortir l'archipel d'un marasme sans fond. La Banque centrale du Japon devrait relever ses taux d'un quart de point la semaine prochaine, selon la presse locale.

Cette décision devrait être prise au terme d'une réunion de deux jours des directeurs de la Banque du Japon qui s'ouvre jeudi, affirmaient samedi les journaux "Asahi" et "Mainichi" qui n'indiquaient pas la source de leur information.

La Banque centrale augmenterait alors ses taux de 0,25%. Il s'agira de la première hausse en près de six ans.

Passer de 0 à 0,25% ne va rien changer.
Le différentiel de rémunération avec les USA (taux à 5,25%) est tel que les opérateurs font du carry trade : ils empruntent des yens à pas cher (0-0,25%), les convertissent en dollars et les placent aux USA (rémunération plus intéréssante). Par ici le flot de liquidités...

[MadMax]

Penny américain.

Il vaut moins que son coût de fabrication ! Avec la hausse du prix des métaux, le penny américain coûte désormais plus cher à fabriquer que ce qu ’ il ne vaut . Cette pièce affiche un cent (un centième de dollar) mais coûte 1,23 cent. Autrefois essentiellement composé de cuivre, le penny est depuis 1982 constitué à 97,5 % de zinc avec 2,5 % de cuivre. L ’ US Mint en produit environ 8 milliards par an.

[MadMax]

La monnaie kazakhe s'apprécie

14-07-2006 20:57 MOSCOU, 14 juillet - RIA Novosti. En juin 2006, la tendance à l'appréciation de la monnaie nationale kazakhe, le tengué, par rapport au dollar US, s'est confirmée. En un mois, le cours de change nominal du tengué face au dollar s'est renforcé de 2,35% (de 11,48% depuis le début de l'année), a annoncé la Banque nationale du Kazakhstan vendredi.

http://fr.rian.ru/business/20060714/51372205.html

[MadMax]

Le FMI juge le dollar surévalué de 15-35%

WASHINGTON, 28 juillet (Reuters) - Les experts du Fonds monétaire international jugent que le dollar est surévalué dans une proportion allant de 15 à 35%, selon des documents publiés vendredi.

"Le taux de change réel est apparu sensiblement surévalué, compte tenu surtout de la détérioration attendue de la dette américaine", relèvent ces documents qui détaillent les consultations économiques annuelles entre le FMI et le gouvernement américain.

"Une analyse de nos services sur la base de fondamentaux macroéconomiques a estimé cette surévaluation dans une zone de 15-35%", lit-on.

Le FMI souligne toutefois que ses estimations sont très sensibles aux hypothèses sur lesquelles elles reposent et que le mieux était de laisser le marché déterminer les taux de change appropriés. Il ajoute que les investisseurs étrangers ne montrent aucun signe de défiance envers les marchés américains.

"Dans ce contexte, il a été souligné que la rigidité des taux de change et d'autres facteurs freinaient les ajustements nécessaires dans beaucoup de pays", conclut-il.

[Sylvain]

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Trente-cinq ans de dollar sans contraintes

Le 15 août 1971, Washington abandonne unilatéralement la convertibilité du dollar en or. Un nouveau mécanisme qui permet aux États-Unis de vivre à crédit est lancé.

[MadMax]

L'Express du 24/01/2005

Dollar, pétrole, euro

j@attali.com

L'Occident devrait favoriser la création d'une monnaie mondiale qui ne dépendrait pas de la richesse d'un seul pays

Chaque fois qu'une nation domine économiquement et militairement le monde, elle fixe les prix des matières premières, achète ou pille des actifs à l'étranger. Quand elle ne produit plus assez de richesses pour contrôler son environnement, la dévaluation de sa monnaie ne suffit pas à lui rendre sa compétitivité; elle doit alors vendre ses actifs et emprunte, jusqu'à perdre la confiance de ses créanciers. Une autre nation prend ensuite le relais, avec une nouvelle monnaie. Siècle après siècle, le ducat vénitien, le florin hollandais, la livre anglaise furent ainsi les instruments des empires.

En 1937, le sixième de la richesse de la Grande-Bretagne, alors première puissance du monde, était encore constitué de ses propriétés coloniales. Contrainte de payer son armement au prix fort aux Etats-Unis, elle dut brader ce patrimoine et emprunter, jusqu'à accumuler, en 1945, une dette extérieure égale à 35% de son PNB. La livre laissa alors la place au dollar et perdit en trente ans les deux tiers de sa valeur.

Les Etats-Unis purent acquérir les richesses du monde en les payant avec leur monnaie, qu'ils dévaluaient à leur guise, pour retrouver leur compétitivité. Aujourd'hui, aucune baisse du dollar ne semble pouvoir enrayer leurs déficits; leur dette pourrait atteindre en 2015 90% de leur PNB. Les créanciers de l'Amérique, effrayés par ces perspectives, n'avaient jusqu'ici d'autre choix que de continuer à lui prêter des sommes de plus en plus énormes, rémunérées à des taux de plus en plus bas et remboursées dans une monnaie de plus en plus dépréciée.

Aujourd'hui, une autre monnaie s'apprête à prendre le relais: l'euro. Déjà, la Banque centrale chinoise en conserve dans ses coffres et plus d'obligations sont émises en euros qu'en dollars. Ne reste qu'un pas à franchir: fixer en euros le prix des principales matières premières et d'abord celui de l'énergie. Si les pays pétroliers l'osaient, ils y gagneraient des revenus considérables et les pays consommateurs, à commencer par les Etats-Unis, paieraient beaucoup plus cher leur énergie.

Washington fera tout pour éviter ça; le maintien de la fixation en dollars du prix du pétrole constituera même la priorité de la politique étrangère américaine des vingt prochaines années. Cela les conduira à jouer un rôle croissant dans la sécurité du golfe Persique, de l'Irak et du Kazakhstan, à tenter de prendre le pouvoir en Iran et à renforcer leur connivence avec la Russie, l'Afrique centrale, le Venezuela et l'Indonésie. Si, un jour, les dirigeants des pays pétroliers en ont assez de financer l'armée américaine, le dollar laissera la place à l'euro; l'Europe prendra le relais des Etats-Unis comme superpuissance. Jusqu'à ce que, plus tard, bien plus tard, le prix du pétrole soit fixé en yuans, la monnaie chinoise.

Effrayés par un tel scénario, Européens et Américains proposeront enfin la création d'une monnaie mondiale qui ne dépendrait pas de la richesse d'un seul pays. Il sera trop tard et les Chinois, évidemment, le refuseront. L'Occident n'aura alors qu'à s'en prendre à sa bêtise pour expliquer sa chute.

[pat43]

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cela permet aussi de comprimer les salaires...et la demande interne

[thorgal]

monnaie d'singe! meme pas foutus de faire des billets differents, tous les memes : meme taille, meme couleur, meme odeur (ca sent mauvais les billets, c'est incroyable!)


bon, ok, rien a dire ...