GillesH38 a écrit : ↑02 juin 2021, 12:21
je l'indique à un moment, j'ai pris un peu au pif un modèle logistique piquant en 2050 à 9,5 milliards d'habitants. C'est assez arbitraire

, mais bon encore une fois il s'agit d'avoir des ordres de grandeurs , pas une description précise de l'avenir. Ce que je dis c'est que du seul point de vue climatique et énergétique, si on se base sur les réserves connues, il n'y a ni effondrement catastrophique rapide, ni emballement climatique. L'avenir est juste "bof". Ce qui est assez éloigné des discours ambiants, ce que j'interprète comme un biais psychologique "romantique" pour le catastrophisme.
Merci pour ces précisions.
Il se peut en effet qu'il n'y ait pas d'évolution démographique catastrophique. Il se peut aussi qu'il y en ait.
Ce type d'évolution est courant pour la plupart des populations d'être vivants : croissance exponentielle, dépassement de la capacité d'accueil de l'environnement, chute à un niveau en-dessous de la capacité d'accueil, capacité qui peut être d'ailleurs durablement diminuée.
(On peut aussi imaginer l'inverse : la capacité d'acceuil de l'environnement croît avec la population, c'est certainement ainsi qu'on peut voir la colosiation par les plantes terrestres des continents)
On ne peut pas dire quelle est la capacité d'accueil durable de population humaine, la prudence recommanderait de rester en dessous de ce qui peut être estimé, avec marge de sécurité. Cette prudence s'applique pour déterminer le chargement d'un bateau, par exemple.
Dans le cas plus global de la démographie de la planète, ou même pour la plupart des pays, il n'y a aucun pilotage. Il y a l'idée qu'un jour il y aura un pic (l'amélioration des conditions de vie fait qu'on veut moins d'enfants) et après la population diminuera, sans se soucier de savoir si ce pic peut être atteint. Ce scénario fonctionne si ce pic à 9,5 milliard d'humains (et selon leur niveau de consommation) reste en-dessous d'une capacité d'accueil durable, mais cela me semble douteux.