Le Cuivre

[energy_isere]

Usine Nouvelle du 17 Avril 2014

Production mondiale miniére de cuivre en 2013 : 17.9 millions de tonnes.
Le Chili toujours largement en téte avec 5.7 millions de tonnes.

[ToTheEnd]

Impressionnantes et belles images d'une ligne de chemin de fer construite dès 1916 qui relie les mines de Potrerillos et Pueblo Humdido (maintenant appelé Diego de Almagro). La ligne sert uniquement aux besoins miniers et s'étend sur 155km en passant par des altitudes de 2350m et 2850m...
Au Chili.



http://www.amusingplanet.com/2014/04/sp ... mines.html

T

[energy_isere]

Les vols de Cuivre continuent.

Péronne (80): toute la ville privée de gaz à cause d'un vol de tuyaux

20 Avril 2014

Samedi soir vers 20h, un homme a arraché des tuyaux de cuivre dans le poste de distribution qui alimente en gaz toute la ville de Péronne (80) et quelques villages alentours. Ce vol a provoqué une fuite. Le poste de distribution s'est alors mis en sécurité, privant de gaz près de 2110 foyers.

.............
Pour Gazélec, la société chargée de la distribution de gaz sur Péronne et environs, la situation serait simple si aucun abonné n'avait tenté de remettre sa chaudière en marche ou d'allumer sa gazinière: ces tentatives désespérées d'avoir à nouveau du gaz ont vidé tous les tuyaux du réseau.

Par ailleurs, la procédure est stricte: avant de réalimenter en gaz les clients, il faut s'assurer que toutes les arrivées de gaz chez les particuliers sont bien fermées. Et pour cela, il faut faire le tour des habitations, une par une.
............

http://picardie.france3.fr/2014/04/20/p ... 62997.html

[energy_isere]

suite du post au dessus.

Le voleur s' est faut gauler et à ramassé 3 ans de prison.

Somme : condamné pour avoir privé de gaz une ville entière

Le Monde.fr avec AFP | 24.04.2014

Le tribunal correctionnel d'Amiens a condamné mercredi 23 avril un homme à trois ans de prison, dont deux ferme, pour avoir privé de gaz la ville de Péronne (Somme) pendant les fêtes de Pâques en tentant de voler des métaux.
............

http://www.lemonde.fr/societe/article/2 ... _3224.html

[FOWLER]

Le comble du voleur de ferraille....se retrouver derrière les barreaux.....

[Remundo]

ouaip, il lui faudra un(e) moral(e) d'acier

[energy_isere]

Le raffinage du cuivre indonésien avance

Le 13 mai 2014 Usine Nouvelle

Un grand projet de construction d'une raffinerie de cuivre en Indonésie semble finalisé. Trois compagnies minières actives en Indonésie se sont pour cela associées à des investisseurs chinois.

Pour répondre à la volonté des autorités indonésiennes de développer dans ce pays l'aval de l'industrie minière, deux compagnies américaines, Freeport McMoRan et Newmont Mining, se sont associées avec la société nationale PT Antam pour construire une nouvelle raffinerie de cuivre. L'annonce a été faite par Syahir Abubakar, le directeur exécutif de l'Association indonésienne des mines. Pas moins de 2,2 milliards de dollars seront investis dans cette usine qui aura une capacité de 400 000 tonnes par an.

C'est un site dans l'est de Java qui a été choisi. Il dispose déjà des infrastructures nécessaires tant pour la fourniture d'électricité que pour la logistique avec des facilités portuaires, a expliqué le dirigeant. Deux autres sites, à Sulawesi et Kalimantan, ont été écartés car ils ne disposaient pas de main d'œuvre qualifiée ni d'infrastructures. Le complexe devrait être construit en trois ans, mais il faudra onze ans pour rentabiliser le projet, ce qui ne facilitera pas son financement. Les prêts commerciaux sont habituellement plus courts et il faudra donc trouver un prêt syndiqué, ce qui requiert un environnement légal et politique stable.

Deux investisseurs chinois devraient prendre une part prépondérante au financement du projet, a indiqué Syahir Abubakar, qui n'a pas donné leur identité mais a précisé qu'ils étaient prêts à prendre jusqu'à 60% du capital de l'entreprise. Avant de commencer les travaux, 110 millions de dollars, soit 5% de l'investissement global, devra être versé en garantie à l'Etat. Interrogées par le Metal Bulletin, les compagnies n'ont pas fait de commentaires à l'exception de Newmont qui a confirmé être en négociations avec Antam.

L'Indonésie est l'un des dix plus importants producteurs mondiaux de concentrés de cuivre, mais seule une petite partie est raffinée sur place par PT Smelting à Gresik, dans laquelle Freeport a une participation. De nouveaux projets de raffineries sont à l'étude: PT Indosmelt à South Sulawesi, PT Nusantara Smelting et PTIndovasi, les deux dans l'est de Java, rapportait récemment Reuters

http://indices.usinenouvelle.com/metaux ... vance.5219

[energy_isere]

Vols de métaux : les éoliennes ciblées à leur tour

28/05/2014 Le Figaro

Des malfaiteurs très organisés pénètrent par effraction et escaladent à l'intérieur de ces «aérogénérateurs» culminant à une quarantaine de mètres pour piller jusqu'à une tonne de métal dans chaque engin. Une vingtaine de vols similaires ont déjà été recensés. Les gendarmes mettent leurs hélicoptères en alerte.

Après les vols dans les chantiers et sur les réseaux ferrés, des voleurs de métaux jettent leur dévolu sur les éoliennes. Audacieux et très organisés, ils repèrent avec soin des «parcs» où sont regroupés ces «moulins» géants dans des champs désertés. A la nuit tombée, ils pénètrent par effraction dans le pied du pylône, protégé en théorie par une porte, avant de grimper grâce à une échelle ou un petit élévateur jusqu'au sommet de la structure qui culmine jusqu'à 40 mètres de hauteur. «Très prudents et habitués à travailler dans la clandestinité, ils actionnent ce qui sert de disjoncteur pour couper le courant et rendre inerte le réseau électrique faisant tourner le générateur relié à l'hélice, explique un officier. A l'aide de cisailles et d'outillage de fortune, ils sectionnent et arrachent ensuite tout le câblage métallique, essentiellement composé de cuivre, qui court à l'intérieur de la structure.» L'entreprise, peu banale, est assez risquée puisque les voleurs doivent restés enfermés de longues minutes au cœur de l'édifice avant d'en vider le contenu. Le pillage d'une éolienne peut représenter jusqu'à une tonne de butin, sachant qu'une telle masse de cuivre se négocie aux alentours de 4 500 euros sur le marché officiel.

Hélicoptères et jumelles à visée nocturne

Selon nos informations, les gendarmes ont recensé au moins trois faits en mars dernier dans le sud de l'Eure-et-Loir. Les 10 et 15 mai, deux éoliennes ont été ainsi dépouillées à Terminiers et à Santilly, tandis qu'une tentative a été déjouée quinze jours plus tard à Oinville-saint-Lyphard. «Sur les grandes étendues à perte de vue de la Beauce, nous pouvons être repérés à des kilomètres à la ronde lorsque nous sommes en patrouille», concède un officier. Pour déjouer la méfiance des pilleurs d'éoliennes, les militaires surveillent les sites à l'aide de jumelles à visée nocturne et appellent en renfort des hélicoptères équipés de caméras pour quadriller de larges zones. Par ailleurs, face à la menace, les propriétaires d'éoliennes renforcent la protection de leurs imposants ouvrages par des systèmes d'alarme reliés à des centres de télésurveillance.

D'autres vols ou tentatives d'effraction commis au préjudice d'éoliennes ont été repérés dès la fin de l'année dernière en Picardie, en particulier dans le département de l'Oise. Pour l'instant, une vingtaine de faits similaires ont été recensé sur l'ensemble du territoire. «Si l'on ne peut pas encore parler de phénomène national, nous suivons cela de très près», confie au Figaro un enquêteur spécialisé.

Entre 2012 et 2013, les vols de métaux signalés à la gendarmerie sont passés de 11 811 à 13 923, soit une augmentation de 17,88 %. À lui seul, le cuivre, dont la valeur marchande a bondi en quelque années, représente désormais 65 % de l'ensemble des métaux volés.

http://www.lefigaro.fr/actualite-france ... r-tour.php

[energy_isere]

Nouvelle avancée pour le cuivre mongol

Le 24 septembre 2014 Usine Nouvelle

De meilleures relations entre Rio Tinto et le gouvernement mongol ouvrent la voie à la deuxième phase du développement du complexe cuprifère d'Oyu Tolgoi, l'un des plus importants du monde.

Le plus important projet minier en Mongolie, Oyu Tolgoi, a déjà nécessité 6,2 milliards de dollars pour achever la première phase de son développement. Le complexe cuprifère, détenu à 66% par la compagnie minière canadienne Turquoise Hill Resources, filiale à 50,8% de Rio Tinto, et à 34% par l'Etat Mongol, pourrait devenir l'une des plus grandes mines de cuivre du monde. L'étude de faisabilité de la deuxième phase de développement du gisement, qui sera souterraine, vient d'être publiée. Elle avait été repoussée en raison de désaccords importants entre la compagnie minière et le gouvernement du pays.

Les autorités fiscales mongoles ont accepté de réduire de 127 à 30 millions de dollars le montant d'impôts, d'intérêt et de pénalités qui devait être réglé par la compagnie minière. Si cette concession est bienvenue, explique Turquoise Hill dans un communiqué, toutes les clarifications demandées n'ont pas été obtenues. La publication de l'étude de faisabilité démontre cependant qu'un accord définitif est en passe d'être trouvé entre les parties.

En ligne avec les prévisions précédentes, le rapport de faisabilité estime à 4,9 milliards de dollars les dépenses d'investissement nécessaires à la deuxième étape du projet. En incluant 500 millions déjà dépensés, le montant de l'investissement devrait donc atteindre 5,4 milliards de dollars contre 5,1 milliards prévus en août 2013. Utilisant la technique du foudroyage par bloc, la mine souterraine devrait produire 95 000 tonnes de minerai par jour. L'étude est basée sur un prix à long terme de 6 790 dollars pour la tonne de cuivre et de 1 250 dollars pour une once d'or. Les réserves (prouvées plus probables) sont estimées à 11,3 millions de tonnes de cuivre, 11,9 millions d'once d'or et 78 millions d'onces d'argent.

http://indices.usinenouvelle.com/metaux ... ongol.5552

[energy_isere]

Chili : Codelco a besoin d'investissements

Le 21 octobre 2014 par Daniel Krajka

Pour maintenir sa place dans la production de cuivre, le Chili - et sa société emblématique Codelco – va devoir investir massivement.

Pour maintenir sa position de premier producteur mondial, l'entreprise d'Etat chilienne Codelco a mis en place un substantiel programme de développement. La compagnie, dont la production stagne sous les 1,8 million de tonnes (Mt) depuis plusieurs années, ambitionne de porter celle-ci à 2,5 Mt en dix ans. Lors des vingt années suivantes, elle devrait se stabiliser à 2,3 Mt a indiqué Oscar Landerretche, son président. Le groupe basé à Santiago devra investir 24 milliards de dollars lors des cinq prochaines années et encore 5 milliards de dollars lors de la décennie suivante. "Pour Codelco, ça passe ou ça casse", a expliqué son président, rappelant que les gisements actuels seront épuisés d'ici à 2030 si le programme d'investissements n'est pas réalisé.

Reste à trouver les financements nécessaires alors que le gouvernement cherche plutôt à faire des économies. « Environ un tiers, soit 9 milliards de dollars, sera financé par le placement d'obligations", a indiqué Oscar Landerretche. Le gouvernement a décidé de lever 4 milliards de dollars en emprunt d'Etat pour soutenir l'investissement, rapporte Bloomberg. Le reste devra donc être pris sur les fonds du groupe cuprifère. Pour injecter de l'argent dans Codelco, Alejandro Micco, le vice-ministre des Finances, avait évoqué en avril dernier la possibilité d'avoir recours au fonds souverains d'épargne du pays.

Le cuivre chilien à la peine

Le Chili devrait produire 5,83 millions de tonnes (Mt) de cuivre en 2014, estime la commission chilienne du Cuivre, Cochilco. L'an prochain, le premier pays cuprifère devrait voir sa production passer le seuil symbolique des 6 Mt, à 6,23 Mt. Toutefois, ce seuil aurait dû déjà être dépassé cette année. L'organisme tablait sur une production de 6,07 Mt en 2014, mais a, par deux fois, révisé ses prévisions à la baisse. Les difficultés s'accumulent sur les nouveaux projets alors que les gigantesques gisements qui ont fait la richesse du pays s'épuisent progressivement. Exploitée depuis plus d'un siècle, la mine de Chuquicamata qui il y a dix ans produisait encore près de 1 Mt de cuivre par an, n'en produit plus que 750 000 tonnes.

"L'an prochain et en 2016 arrivera le pic de production de la décennie, mais je ne pense pas que nous assisterons à une hausse significative de la production chilienne avant la prochaine décennie, quand, comme nous l'espérons, les grands projets dans les tuyaux se débloqueront", tempère Juan Carlos Guajardo, le dirigeant du Cesco, le centre local de recherche sur le cuivre. Les gisements les plus faciles à exploiter sont déjà en activité et les nouveaux projets sont situés dans des zones difficiles d'accès où l'eau et l'énergie, indispensables à la mine, sont chers.

Le nouveau gouvernement de centre-gauche a également supprimé des avantages fiscaux dont bénéficiaient les compagnies minières. Les travailleurs, qui réclament une part plus importante et les populations locales qui combattent la dégradation de leur environnement, ajoutent à la complexité de la situation. Un projet de mine cuivre-or de 3,9 milliards de dollars de Goldcorp a été arrêté par la Cour Suprême, décidant que la compagnie devrait trouver un accord avec la population locale.

Si le Chili assure encore pratiquement 32% de l'offre mondiale, sa production n'a que peu progressé malgré la forte hausse cyclique des cours. En dix ans, selon les statistiques publiées par l'USGS, sa production n'a progressé que de 16%, deux fois moins vite que l'offre mondiale. Elle était encore de 36% en 2003, au début du cycle haussier des métaux. Pour maintenir Chuquicamata en activité il faudra transformer la mine de surface en mine souterraine. On utilise également de nouvelles technologies comme la biolixiviation sur la mine de Radomiro Tomic.

http://indices.usinenouvelle.com/metaux ... ments.5654

[energy_isere]

Cuivre : un « hedge fund » rafle la majorité des stocks du LME

Les Echos 28 Oct 2014

La société britannique Red Kite détiendrait jusqu’à 90 % du métal entreposé au LME, selon le « Wall Street Journal ».
Les cours du métal ont repris 3 % en dix jours.

Sur le marché du cuivre, ce genre de « squeeze » ne s’était pas vu depuis plusieurs années. Ces dernières semaines, une société s’est emparée, à elle seule, de plus de la moitié du métal stocké dans les entrepôts agréés par le London Metal Exchange (LME). Jeudi, elle en détenait entre 80 et 90 %, d’après les données disponibles sur le site de la Bourse des métaux de Londres. Au cours actuel de 6.700 dollars la tonne, ces quelque 140.000 tonnes valent plus de 900 millions de dollars.

Opération non frauduleuse

Le LME n’identifie jamais les participants de marché, mais, d’après différents traders et courtiers travaillant pour plusieurs sociétés actives sur le LME interrogés par le « Wall Street Journal », le cuivre serait entre les mains du fonds d’investissement britannique Red Kite Group. Le nom de ce fonds d’investissement britannique, très actif sur les métaux et sur le marché physique, a beaucoup circulé la semaine dernière, lors de la LME Week (un événement qui rassemble le monde des métaux), rapporte un intervenant, avant de pointer la combinaison de facteurs, idéale actuellement : « Les prix sont bas, les stocks du LME encore davantage. Et, surtout, l’accès au cash est très facile, les fonds empruntent de l’argent très peu cher. »

L’opération, si elle s’apparente à de la spéculation, n’est pas frauduleuse. Le LME ne limite pas les quantités de métal qu’un seul participant peut détenir. Interrogée, la Bourse répond qu’elle « surveille constamment ses marchés pour faire en sorte que le trading fonctionne de manière ordonnée ». Par ailleurs, les positions dominantes sur le marché du cuivre ne sont pas exceptionnelles, son histoire en est émaillée. Mais il s’est agi, le plus souvent, de banques qui le faisaient pour le compte de clients, et moins de « hedge funds ».

Les cours du métal ont enregistré une légère remontée depuis dix jours, probablement liée à la nouvelle. Toutefois, à plus long terme, l’impact pourrait rester limité. Les stocks de cuivre du LME représentent en effet une infime partie d’un marché global évalué à 21 millions de tonnes.

Red Kite n’a pas souhaité commenter. Le fonds d’investissement, fondé en 2004 et qui gère plus de 2,3 milliards de dollars d’actifs (au 31 décembre 2013, d’après son site), n’en est pas à son coup d’essai sur le marché du cuivre. Il s’était déjà distingué, notamment avant la crise, en achetant de gros stocks physiques, se souvient un trader. L’un des deux fondateurs de Red Kite, Michael Farmer, soixante-neuf ans dont 50 au cœur de la City, compte parmi les traders de métaux les plus connus au monde, ce qui lui a valu son surnom, « Mr Copper ».

http://www.lesechos.fr/finance-marches/ ... 058113.php

[energy_isere]

Face au recul des cours du fer, BHP Billiton mise sur le cuivre

Publié le 24 novembre 2014, à 09h16 SYDNEY (Reuters)

BHP Billiton veut accroître sa production de cuivre face à la chute des cours sur les marchés du minerai de fer, du pétrole et du charbon.

Selon le directeur financier du groupe minier, Peter Beaven, quatre milliards de dollars d'investissements seront consacrés à de nouveaux équipements dans la mine d'Escondida, au Chili, et à des travaux d'agrandissement dans la mine australienne d'Olympic Dam. Cela pourrait permettre d'augmenter la production de cuivre de centaines de milliers de tonnes supplémentaires par an.

Les prix du minerai de fer ont chuté de 48% cette année et ceux du pétrole de 23%.

Le cuivre, pour sa part, est en recul de seulement 9% depuis janvier et semble mieux résister aux changements sur les marchés émergents comme en Chine, a déclaré à la presse Peter Beaven.

Les valeurs minières comme Rio Tinto et Vale tirent l'essentiel de leur profit du minerai de fer. Face à ses concurrents, BHP met en avant sa grande diversification, mais ce composant représentait toujours 52% de son résultat d'exploitation annuel en juin 2014.

http://www.usinenouvelle.com/article/fa ... re.N298716

[energy_isere]

Erythrée : Nevsun achève une incroyable première année de production sur le cuivre de Bisha

Agence Ecofin 12 janv 2015

Nevsun Resources Ltd, détenant à 60% la mine de cuivre Bisha en Erythrée, a achevé 2014 sur une production annuelle de 196 millions de pounds de concentré de cuivre qui se situe, se réjouit-elle, dans les fourchettes de 180 et 200 millions pounds fixées.

La compagnie minière canadienne, cotée à Toronto et à New-York, a révélé cette performance dans un compte-rendu sur ses activités de l’année, le 12 janvier, soulignant avoir clôturé l’année avec une encaisse de 442 millions $ et exécuté avec succès un programme d’exploration de 27 300 m dans ce projet portant sur une licence de 121 km2. « Nous sommes très satisfaits d’avoir réalisé une performance dans les limites de nos directives de l’année 2014 », a commenté Cliff Davis,CEO de Nevsun, estimant que la compagnie a réalisé une « incroyable première année de production commerciale de cuivre ».

Déjà en décembre, la compagnie minière a annoncé avoir le vent en poupe et son intention de payer au 15 janvier 2015 un dividende trimestriel en hausse de 14% aux actionnaires inscrits, soit un dividende en espèce de 0,04 dollars par action en hausse de 14% par rapport aux trimestres précédents.



La mine Bisha se classe parmi les principales mines à ciel ouvert à forte teneur en cuivre au monde et se situe à 10 km au nord de la licence Harena, très prometteuse pour les métaux dont le cuivre, également détenue par Nevsun Resources.

http://www.agenceecofin.com/cuivre/1201 ... e-de-bisha


soit environ 100 000 tonnes de concentrés de Cuivre.

[energy_isere]

suite de ce post du 25 sept 2014 viewtopic.php?p=365644#p365644

Rio Tinto prêt à renoncer à 1,6 milliard de dollars pour développer la mine de cuivre d'Oyu Tolgoi

Le 29 janvier 2015 par Myrtille Delamarche Usine Nouvelle

Rio Tinto, qui opère la mine de cuivre et d’or d’Oyu Tolgoi en Mongolie, serait prêt à abandonner 1,6 milliard de dollars de royalties au gouvernement en échange de son accord pour l’extension de la mine, peut-on lire dans The Australian (accès abonnés).

Le géant minier anglo australien Rio Tinto et sa filiale locale Turquoise Hill Resources (ex-Ivanhoe) tentent depuis deux ans de débloquer le projet d’expansion souterraine de leur mine d’Oyu Tolgoi (« colline de turquoise »), située dans le désert de Gobi, au sud de la Mongolie. La querelle avec le gouvernement porte sur des questions fiscales et de transfert des bénéfices.

C’est sur un fil Twitter mongol que le journal australien a découvert les premières mentions de la proposition de Rio Tinto. Le journal a par la suite pu se procurer le brouillon d’un protocole d’accord dans lequel le géant minier et sa filiale s’engagent à ne pas réclamer le « net smelter return » correspondant à 2% du chiffre d’affaires, une royalty que Turquoise Hill estime à 1,59 milliard sur les 41 années d’exploitation de la mine.

En l’absence d’accord, le groupe perdrait de toute façon 1,3 milliard : c’est la somme déjà investie dans la seconde phase du projet, bloquée depuis 17 mois.

La partie à ciel ouvert est d’ores et déjà exploitée par Turquoise Hill Resources (66% du projet), mais selon les opérateurs, 80% de la valeur de la mine reste hors d’atteinte sans exploitation souterraine.

http://indices.usinenouvelle.com/metaux ... olgoi.5940

[energy_isere]

Cours du cuivre

Le cuivre, déjà bousculé par une réduction du déficit qui pourrait même tourner au surplus, a subi les effets d’une spéculation accrue depuis l’été 2014, qui éloigne l’évolution du cours de ses fondamentaux (offre et demande industrielle).

http://www.usinenouvelle.com/article/in ... se.N312215