[Banque centrale] La FED / Ben Bernanke then Janet Yellen

Discussions traitant de l'impact du pic pétrolier sur l'économie.

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Message par MadMax » 06 févr. 2006, 21:55

Attendons de voir la qualité des emplois !

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energy_isere
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Message par energy_isere » 29 mars 2006, 09:51

http://www.boursorama.com/infos/actuali ... ws=3348564
La Fed relève ses taux et envisage une poursuite du cycle

par Tim Ahmann

NEW YORK (Reuters) - Pour sa première réunion sous la présidence de Ben Bernanke, la Réserve fédérale a relevé le taux des Fed Funds d'un quart de point pour la 15e fois d'affilée et a estimé qu'une poursuite du resserrement monétaire pourrait être nécessaire pour maîtriser l'inflation.

Comme les marchés s'y attendaient, le comité de politique monétaire de la Fed (FOMC) a voté à l'unanimité cette nouvelle hausse qui porte le taux des fonds fédéraux à 4,75%, son plus haut niveau depuis avril 2001.

Dans son communiqué de politique monétaire, la Fed réaffirme qu'une poursuite du resserrement monétaire pourrait être nécessaire, semblant conforter les anticipations des marché, qui attendent le taux des Fed funds à 5% dans les prochains mois.


"La croissance économique a rebondi fortement pendant le trimestre en cours mais semble devoir se modérer pour revenir à un rythme plus tenable", explique la Fed dans le communiqué accompagnant sa décision prise à l'issue d'une réunion de deux jours.

Elle ajoute que la hausse des prix de l'énergie et des matières premières semble pour l'instant n'avoir qu'un impact limité sur l'indice central d'inflation et que les perspectives d'inflation restent contenues.

"Il n'en reste pas moins que de possibles augmentations de l'utilisation des ressources, associées aux prix élevés de l'énergie et des autres matières premières, peuvent potentiellement accentuer les pressions inflationnistes", ajoute la Fed, reprenant sa formulation du communiqué du 31 janvier.

LES MARCHÉS DÉÇUS

Alors que le dollar montait à la suite de l'annonce de la Fed, les marchés actions et les fonds d'Etat reculaient dans la perspective d'une poursuite du cycle de resserrement.

"C'est la traduction en anglais de ce que la Fed disait sous Greenspan. Le message de Bernanke est simple : rien n'a changé et la Fed prend l'inflation toujours autant au sérieux que sous le règne du 'maestro'", note Chris Low, chef économiste chez FTN Financial.

"En cela, c'est en fait une surprise parce que les économistes s'attendaient à ce que la Fed supprime soit son avertissement sur les risques asymétriques concernant l'inflation, soit la mention selon laquelle une poursuite du resserrement pourrait être nécessaire. Bien entendu, la Fed n'a fait ni l'un ni l'autre et c'est pourquoi Wall Street baisse autant", poursuit-il.

L'économie américaine semble avoir plutôt bien rebondi au premier trimestre, après une croissance assez molle de 1,6% en rythme annuel au dernier trimestre 2005. Certains prévisionnistes estiment que la croissance du produit intérieur brut américain pourrait avoir dépassé les 5% au cours des trois premiers mois de l'année.

Les responsables de la Fed s'attendent néanmoins un ralentissement de la croissance dans le courant de l'année, ce qui devrait limiter le risque d'une accélération de l'inflation.

Mais avec un taux de chômage à un niveau historiquement bas de 4,8% et tandis que le niveau de capacités industrielles inutilisées s'amenuise, la banque centrale n'est pas prête à baisser les armes face à l'inflation.

"Le comité juge qu'une poursuite du resserrement de la politique pourrait être nécessaire ('may be needed') pour maintenir les risques liés à la réalisation à la fois d'une croissance économique tenable et d'une stabilité des prix globalement équilibrés", explique la banque centrale, reprenant une fois encore la formulation de la réunion du 31 janvier.

La remontée du cours du baril de brut au-dessus de 66 dollars mardi est venue à point rappeler la cherté de l'énergie qui pèse sur l'économie. Et tandis que le prix de l'essence a baissé en février, il a remonté ce mois-ci.

Les responsables de la Fed ont déjà déclaré que l'inflation hors énergie et alimentation est déjà proche du seuil supérieur de leur zone de confort.

Le baromètre favori de la Fed pour l'inflation hors alimentation et énergie a augmenté de 1,8% sur un an en janvier. Plusieurs responsables de la banque centrale ont dit espérer qu'il reste inférieur à 2%.

COMBIEN DE TEMPS ENCORE ?

Certaines économistes estiment que la banque centrale américaine se limitera à une seule nouvelle hausse des taux, peut-être lors de sa prochaine réunion du 10 mai, avant d'interrompre son cycle de relèvements de taux entamé le 30 juin 2004.

D'autres pensent au contraire que l'économie restera suffisamment vigoureuse pour justifier une poursuite du cycle de hausses de taux.

Il reviendra à Bernanke, qui a succédé à Alan Greenspan à la tête de la Fed le 1er février, d'essayer de dégager un consensus parmi les responsables de la Fed sur la question épineuse de la fin du cycle de hausses de taux.

"On est un peu déçus que la Fed n'ait donné aucun signe laissant penser qu'elle s'acheminait vers la fin du cycle. Je pense qu'on attendait tous un peu plus de ce premier communiqué de l'ère Bernanke mais il faut croire qu'il va changer le langage de la Fed à un 'rythme mesuré'", constate Jeffrey Kleintop, stratège chez PNC Financial Services.

"Pour autant, je ne pense pas que ce soit un communiqué terriblement négatif pour le marché boursier", poursuit-il. "Le marché est un peu sous pression aujourd'hui mais à mon avis cela ne va pas durer, il devrait se stabiliser avec l'attention qui va se porter sur les résultats de sociétés".

Confirmant la bonne santé de l'économie américaine, l'indice de confiance des ménages du Conference Board, publié mardi, a atteint en mars son plus haut niveau en près de quatre ans à 107,2 contre 102,7 en février.

Les responsables de la Fed surveillent de près le secteur de l'immobilier qui montre des signes de ralentissement après un boom prolongé. Le gouvernement a annoncé vendredi une chute de 10,5% des ventes de logements neufs en février, la plus forte en près de neuf ans.

Bon nombre d'économistes s'attendent à un ralentissement des dépenses des ménages si les Américains propriétaires de leur logement voient l'appréciation de leur bien immobilier s'effectuer plus lentement.

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Message par energy_isere » 10 mai 2006, 23:12

source boursorama : http://www.boursorama.com/infos/actuali ... ws=3429989
La Fed relève ses taux, n'exclut pas d'autres hausses

WASHINGTON (Reuters) - La Réserve fédérale des Etats-Unis a comme prévu relevé une nouvelle fois d'un quart de point ses taux directeurs et laissé entendre que de nouveaux tours de vis monétaires pourraient avoir lieu pour juguler toute dérive inflationniste mais qu'une pause n'était pas non plus à exclure.

La banque centrale américaine, dont certains sur les marchés attendaient qu'elle annonce une pause en bonne et due forme dans la hausse du coût du crédit, a souligné que ses prochaines décisions seraient très dépendantes de l'évolution de la conjoncture économique.

A l'issue de la réunion de son comité de politique monétaire, le Fomc, la Fed a voté à l'unanimité pour que son taux principal, le taux interbancaire au jour le jour (fed funds) soit porté de 4,75% à 5,0%. Il s'agit de sa seizième hausse depuis le début du cycle de relèvement du coût du crédit entamé en juin 2004 face aux risques inflationnistes d'une économie en forte croissance.

Le taux des fed funds se situe ainsi à son plus haut niveau depuis avril 2001, quelque temps après le début de la dernière récession aux Etats-Unis.

Mais le Fomc, qui se réunissait pour la deuxième fois sous la présidence de Ben Bernanke, a souligné dans son communiqué expliquant sa décision qu'"une poursuite du resserrement monétaire pourrait encore être nécessaire" pour contrer le risque d'inflation tout en soulignant que "l'ampleur et le moment" d'un tel resserrement dépendraient de façon importante "de l'évolution des perspectives économiques" découlant des indicateurs économiques au fur et à mesure de leur publication.

La Fed a donc semblé ménager la chèvre et le chou, laissant entendre qu'elle pourrait ne pas relever ses taux du moins temporairement, tout en soulignant qu'elle était préoccupée par l'inflation, ce qui va dans le sens d'un resserrement.

Comme l'a résumé David Sloan, économiste chez 4CAST à New York, "il n'y a pas de signal clair d'une pause ou d'un pic dans le cycle de hausse de taux. La Fed ne sait pas si elle va s'arrêter ou continuer et nous ne le savons pas non plus".

LE VERRE A MOITIE PLEIN

La Fed s'efforce de préparer le marché à la possibilité d'une pause prochaine, tout en se réservant la possibilité d'augmenter encore les taux si nécessaire. C'est un peu le verre à moitié plein, la Fed ne dit pas qu'elle va faire une pause mais elle laisse la porte grande ouverte à une pause en juin", a renchéri Anthony Chan, économiste chez JP Morgan.

Les marchés ont reflété cette incertitude des spécialistes. Le dollar a dans un premier temps monté après la décision de la Fed en raison de l'absence de pause clairement annoncée, avant de repartir à la baisse et de toucher un nouveau plus bas d'un an face à l'euro.

Même chose pour la Bourse. Wall Street s'est montrée déstabilisée par l'absence de position tranchée du communiqué du Fomc.

Certains économistes pensent néanmoins que le relèvement de ce mois de mai sera le dernier, comme Jim O'Sullivan, chez UBS Securities.

La banque centrale américaine a toutefois nettement souligné ses préoccupations sur les prix. "D'éventuelles augmentations de l'utilisation des ressources, en liaison avec les prix élevés de l'énergie et d'autres matières premières, ont le potentiel d'accentuer les tensions inflationnistes", peut-on lire dans le communiqué.

Le compte rendu de la dernière réunion de politique monétaire des 27 et 28 mars, publié mi-avril, avait montré que la plupart des membres du Fomc estimaient que le cycle de relèvement du coût du crédit enclenché fin juin 2004 était proche de sa fin.

Ben Bernanke avait ensuite tenté de faire entendre un message plus nuancé lors de son audition devant le Congrès fin avril. Il avait indiqué que si la banque centrale venait à décider le statu quo lors d'une ou plusieurs de ses prochaines réunions en attendant plus de disposer de plus d'information sur les perspectives économiques, cette pause momentanée ne signifierait pas la fin du cycle de hausse.

Les indicateurs économiques ne sont d'ailleurs pas forcément facile à interpréter. Les chiffres du PIB pour le premier trimestre font ressortir une croissance économique de 4,8% en rythme annuel, soit son rythme le plus élevé depuis deux ans et demi.

Mais la croissance pourrait ralentir, estiment nombre de spécialistes. Ainsi, le nombres de création d'emplois annoncé vendredi dernier pour le mois d'avril s'est révélé inférieur aux attentes.

Quant à la mesure préférée de la Fed pour évaluer l'inflation, elle fait ressortir une hausse de 0,3% en mars, soit une inflation annualisée de 2%, c'est à dire dans le haut de la "zone de confort" de Ben Bernanke.

Le second taux directeur de la Fed, le taux d'escompte, a lui aussi été relevé de 25 points de base à 6% par le conseil des gouverneurs de la Fed.

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Message par energy_isere » 10 mai 2006, 23:15

je viens de changer le titre de mon fil : "le sucesseur de Greenspan"
devient "La Banque centrale Etats Unienne / Ben Bernanke / La FED "

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Message par MadMax » 05 juin 2006, 22:37

energy_isere a écrit :je viens de changer le titre de mon fil : "le sucesseur de Greenspan"
devient "La Banque centrale Etats Unienne / Ben Bernanke / La FED "


J'aurais pu chercher longtemps Image


Wall Street dévisse après les propos de Bernanke sur l'inflation

NEW YORK, 5 juin (Reuters) - Les marchés actions américains ont terminé en forte baisse lundi, une mise en garde du président de la Fed sur les risques d'inflation ayant conduit les principaux indices à creuser leurs pertes en fin de journée.

Le Dow Jones des 30 principales valeurs a dévissé de 1,77%, soit 199,15 points, à 11.048,72, l'indice élargi Standard & Poor's 500 a perdu 1,78% (22,93 points) à 1.265,29 et le Nasdaq Composite , à forte composante technologique, a chuté de 2,24% (49,79 points) à 2.169,62, revenant dans le rouge sur l'année.

Wall Street était déjà orientée à la baisse auparavant, la crainte d'un ralentissement de l'économie conduisant notamment le Nasdaq à enfoncer une résistance technique importante de 2.200 points.

La baisse s'est ensuite accélérée quand Ben Bernanke a déclaré, au cours d'une conférence à Washington, que la banque centrale américaine devrait rester vigilante pour s'assurer que l'inflation demeure sous contrôle, et ce même si l'économie commence à donner des signes de ralentissement.

Ces propos ont conduit les marchés à terme à juger plus probable une hausse de taux en juin, alors que Wall Street espère une pause prochaine dans le cycle de resserrement monétaire de la Fed. Les futures évaluent désormais à 64% les chances d'avoir un 17e tour de vis d'affilée ce mois-ci, contre 48% vendredi après la déception de la statistique de l'emploi.
Visiblement, Bernanke va devoir prendre des cours de com' financière parce que ce genre de décrochage, c'est pas bon pour attirer le chaland. Image

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Message par energy_isere » 06 juin 2006, 20:18

Le dollar grimpe grâce à l'hypothèse d'une hausse des taux en juin aux USA

Le dollar progressait face à l'ensemble des devises mardi, soutenu par des propos de membres de la Réserve fédérale américaine (Fed) ayant renforcé la probabilité d'une hausse des taux d'intérêt américains en juin.

Le dollar a profité mardi des propos tenus la veille par le président de la Réserve fédérale américaine (Fed) Ben Bernanke, qui a souligné la vigilance de la banque centrale face à une inflation de base d'un niveau préoccupant.

Cette déclaration a permis aux économistes de réévaluer à la hausse l'hypothèse d'un relèvement des taux d'intérêt américains à 5,25% en juin, contre 5% actuellement.

Du coup, l'euro, qui avait atteint un plus haut depuis 13 mois la veille face au dollar, à 1,2979 dollar, a reculé jusqu'à 1,2809 dollar mardi, soit une baisse de 1,3%.

Après ce discours de Bernanke, "la probabilité d'une hausse de taux lors de la prochaine réunion de la Fed en juin semble presque certaine", a estimé Nicole Miller, analyste chez AG Edwards.

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Message par energy_isere » 16 juin 2006, 19:23

Taux: Schroders envisage de nouvelles hausses en 2006

Schroders s'attend à ce que les taux directeurs américains atteignent le niveau de 5,50%, voire 5,75%, d'ici la fin de l'année, contre 5% aujourd'hui, compte tenu de l'environnement macro-économique actuel et de la solidité des derniers indicateurs publiés.

La banque d'investissement précise que Keith Wade, son chef économiste, prévoit une hausse de 25 points de base (0,25%) à l'issue des deux comités de politique monétaire des 29 juin et 8 août prochains, portant ainsi le niveau des fed funds à 5,50%.

Schroders ajoute que les rendements sur les obligations du Trésor américain à 10 ans devraient atteindre 5,5% ou 5,75%, voire un peu plus, d'ici la fin de l'année.

'Nous voyons également les taux obligataires en Europe à des niveaux plus élevés', souligne la banque, qui pronostique une surperformance du marché obligataire américain en fin d'année vis-à-vis de son homologue européen, en raison de la proximité de la fin du cycle de hausse des taux aux Etats-Unis.

Schroeders explique avoir positionné ses fonds, dans le contexte actuel de forte volatilité, de manière à bénéficier du mouvement de 'flight to quality' des investisseurs à la recherche de sécurité.
boursorama

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Message par energy_isere » 23 juin 2006, 12:14

Voila encore quelque chose qui va contribuer à stopper la bulle immobiliére aux USA :

Le dollar soutenu par l'idée d'une hausse plus radicale des taux américains

Le dollar continuait de remonter vendredi sur un marché des changes envisageant la possibilité d'une hausse des taux d'intérêt de 50 points de base d'un coup la semaine prochaine aux Etats-Unis.

Les cambistes débattent de "perspectives encore plus haussières pour la politique monétaire de la Réserve fédérale américaine, certains investisseurs pariant désormais sur une hausse des taux de 50 points de base la semaine prochaine", a observé Audrey Childe-Freeman, économiste à la Banque canadienne impériale de Commerce (CIBC).

Ce débat se fonde sur "des rumeurs selon lesquelles Ben Bernanke (président de la Fed) aurait discuté de l'impact sur les marchés d'une hausse de 50 points de base", a-t-elle expliqué.

"Ce sont beaucoup de 'peut-être' et de 'rumeurs' mais cela suffit à rendre le dollar attractif à court terme", a estimé l'économiste.

Depuis déjà trois semaines, les cambistes n'ont plus aucun doute que la Fed relèvera d'un quart de point son taux d'intérêt directeur à l'issue de sa réunion des 28 et 29 juin, pour le porter à 5,25%. Mais ils sont encore peu nombreux à parier sur une hausse d'un demi-point dès le mois de juin.

La théorie la plus populaire reste celle d'une nouvelle hausse des taux d'un quart de point, à 5,50%, en août (la Fed ne se réunit pas en juillet).

Toutefois, a relevé Audrey Childe-Freeman, certaines maisons de courtage ont revu en hausse leur prévision pour le plafond du taux directeur de la Fed à 6% cette année.

Le dollar gardait ainsi tout son attrait face à des devises comme l'euro, le yen ou même la livre, dont les pays ou régions ont des taux inférieurs: 2,75% en zone euro, taux nuls au Japon et 4,5% au Royaume-Uni.

Il profitait également de son statut de valeur refuge après la récente dépréciation des devises des pays émergents, notamment de la Nouvelle-Zélande, de la Turquie et de l'Afrique du Sud.

"Le renforcement du dollar est lié au malaise actuel sur les marchés émergents mais on doute qu'il soit capable de conserver ses gains bien longtemps", a estimé Mitul Kotecha, économiste à la banque Calyon, citant le fardeau des importants déficits américains.
boursorama

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Message par Tiennel » 01 juil. 2006, 23:59

Un excellent clip vidéo, parodie d'une chanson du groupe Police : every breath Bernanke takes :D
C'est sous-titré, même ceux qui ne comprennent pas l'anglais parfaitement pourront suivre...
Méfiez-vous des biais cognitifs

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Message par MadMax » 02 juil. 2006, 00:05

On est passé à 5,25% au fait ;)

epe
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Message par epe » 19 juil. 2006, 17:37

http://www.lalibre.be/breaking_news_det ... source=afp

Bernanke

Les prix du pétrole restent à des niveaux records depuis plusieurs mois et la crise au Proche-Orient a fait bondir les cours la semaine dernière.
Les marchés s'attendent visiblement à une stabilisation des prix, ce qui réduirait une source de hausse de l'inflation. "Cependant les attentes d'un affaiblissement des prix ont été constamment déçus ces dernières années:lol: , et comme le suggère l'expérience de la semaine dernière, de possibles hausses (...) restent un risque pour les perspectives d'inflation", a-t-il ajouté.
-Il vaut mieux pomper même s'il ne se passe rien que de risquer qu'il se passe quelque chose de pire en ne pompant pas.
Les Shadoks

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Message par MadMax » 10 août 2006, 01:17

P'tit graph' :

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Message par AJH » 10 août 2006, 08:10

epe a écrit :
Bernanke

"Cependant les attentes d'un affaiblissement des prix ont été constamment déçus ces dernières années:lol: , et comme le suggère l'expérience de la semaine dernière, de possibles hausses (...) restent un risque pour les perspectives d'inflation", a-t-il ajouté.
Alors suivons bien le raisonnement de Bernanke transmis par Epe, et le graphique qui suit, transmis par Madmax. :roll:

"Puisque le pétrole risque de rester haussier, il va induire des risques d'inflation.
Mais bien que je sache que dans tous les prix cumulés les intérêts bancaires ou ceux demandés par les détenteurs de capital (les prêteurs), tout le long de la chaîne de fabrication et de distribution de tout ce que nous nous mettons sous la dent (nous consommons) est de 30 à 40% comme l'ont démontré plusieurs études d'économistes, eh bien, je vais quand même augmenter les taux d'intérêts en espérant que l'un (plus d'intérêt payé au banques et donc répercuté sur la consommation) va compenser l'autre (hausse du prix du pétrole) en induisant une baisse de celui-ci par diminution de la demande"

Vous trouvez pas qu'on marche sur la tête ?
- si le pétrole baisse, ce sont "les autres" (d'autres pays, Chine par exemple) qui consommeront le surplus que les américains ne consommeront pas.
- si le pari de Bernanke n'a rien à voir avec le prix du pétrole, il crée de l'inflation supplémentaire aux US (c'est d'ailleurs ce qu'est en train de faire également le système bancaire européen par une émission monétaire qui a dépassé 10%/an depuis plusieurs années... regardez la spéculation immobilière et sur les matières premières... )

Les taux ne sont vraiment pas la bonne "arme", si ce n'est pour enrichir un peu plus les banques...

Et pour ma part je maintiens qu'une augmentation des taux a l'effet contraire de celui recherché .. il alimente l'augmentation des prix car les producteurs (qui sont tous endettés d'une manière ou d'une autre) répercutent toujours les intérêts qu'ils doivent payer...
Vous voulez les misérables secourus, moi je veux la misère supprimée ( Victor Hugo )
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Message par energy_isere » 10 août 2006, 12:51

attention à la méprise, le taux de la FED n' a pas bougé hier !

5.25% c' était déja le coup d' avant et il on décidé de pas bouger.
La Réserve fédérale américaine a décidé de ne pas modifier ses taux directeurs.
Ils stagnent donc à 5,25 pc. C'est la première pause depuis juin 2004.



Le ralentissement de la croissance aux Etats-Unis l'a emporté sur les craintes liées à l'inflation. La Réserve fédérale américaine (Fed) a décidé hier de laisser son taux de refinancement inchangé, à 5,25 pc. Après avoir relevé ses taux d'un quart de point à dix-sept reprises, la Fed opte donc, pour la première fois depuis juin 2004, pour une pause. La décision était attendue par une majorité d'analystes, même si un petit suspense subsistait en raison des risques inflationnistes liés à la hausse des prix pétroliers. Quelques observateurs avaient alors prédit une nouvelle hausse des taux.

«Ben Bernanke (le président de la Fed, NdlR) l'a rappelé à plusieurs reprises: l'inflation a un certain retard sur la conjoncture économique», souligne Peter Vanden Houte, chef économiste chez ING Belgique. «On est actuellement dans une configuration de ce type car les indicateurs économiques vont plutôt vers un affaiblissement de la croissance, tandis que l'inflation continue à grimper.»

Les chiffres du chômage du mois de juillet aux Etats-Unis ont probablement orienté la décision de la Fed. «La Réserve fédérale n'a jamais relevé ses taux alors que le chômage était en hausse», rappelle Peter Vanden Houte.

Quid de la hausse du prix du baril de brut? «Son impact au niveau économique est moins clair que dans le passé», analyse Peter Vanden Houte. «Auparavant, des prix pétroliers élevés se traduisaient automatiquement par des tensions inflationnistes. Aujourd'hui, cette corrélation est beaucoup moins évidente. Une hausse du prix du carburant n'engendre pas nécessairement une hausse des prix d'autres biens de consommation.»

Certains économistes estiment même que c'est l'inverse qui se produit. Selon eux, le pétrole cher ne permet ni aux entreprises d'augmenter leurs prix, ni aux travailleurs de voir leur salaire adapté. Dès lors, les entreprises peinent et le pouvoir d'achat baisse. Conclusion: on assisterait plutôt à une décélération de la croissance qu'à une recrudescence de l'inflation. La décision de la Fed donne une certaine crédibilité à ce raisonnement.

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Message par pat43 » 14 août 2006, 15:18

a coté de la plaque.

raf des taux, ce qui est important (la non publication de M3) depuis mars 2006, c'est que la planche à billet electronique marche à plein. la monetarisation des dettes privées et publiques est enclenchée.

le reste c'est de la poudre aux yeux.
- avec ça, il a décimé une panzer-divizion.
- il était dans l'artillerie ?
- Mais non, tu suit pas, il etait dans la LI-MO-NA-DE.
michel Audiard a propos d'une boisson d'homme au gout de pomme.

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