lo-tech29 a écrit :
le but de cette recherche n'est pas de creer un ressource renouvelable et facilement partageable. Le but fondamental est de RE-CENTRALISER toute la production d'energie. Parceque evidement l'enegie sera de plus en plus synonyme de pouvoir. et le pouvoir permettera d'avoir l'energie...
Tout à fait d'accord !
Je suis d'ailleurs en train de lire "American theocracy" de Kevin Phillips. L'auteur dit que chaque grande "domination mondiale" d'un pays s'est accompagnée d'une domination energétique, soit :
- Pays-Bas, eau et vent
- Grande- Bretagne, charbon
- USA, pétrole...
Problème, ni les Pays-Bas ni la GB n'ont réussi leur transition vers l'énergie suivante. Les anglais ont perdu leur domination mondiale car ils étaient tellement ancrés dans le charbon, leur système y était tellement adapté qu'ils ont raté le coche.
Aujourd'hui, j'ai l'impression qu'il arrive la même chose aux US : ils n'arrivent pas à se détacher du pétrole, n'investissent pas assez dans les énergies renouvelables, etc. Leur confiance aveugle ou leur attachement maladif pourrait conduire à la fin de l'hégémonie américaine (dixit toujours le même livre).
A qui va profiter la nouvelle donne, voilà la grande question et on peut observer que chacun place ses pions, que se soient la Russie, la Chine, l'Arabie Saoudite... Pour moi l'Iran ne fait qu'une tentative quasi-desespérée pour défendre son existence dans le monde futur, en misant sur le nucléaire en pensant que ce sera la prochaine energie.
Et il est peu probable que les USA adhèrent à un nouveau 'Plan Marshall', l'heure n'est plus au partage.
En Irak, la France la Russie et la Chine avaient signé des contrats d'exploitation avec Saddam Hussein. L'Irak avait également parlé de vendre son pétrole en euros. La punition a été claire et directe.
On ne peut voir l'antagonisme entre les intérêts américains, et "eurasiatiques" (ce grand continent qui inquiète tant les anglo-américains).
Aujourd'hui l'Iran parle à son tour de pétro-euros, les USA menacent donc logiquement d'attaquer même s'ils savent très bien que l'Iran n'a plus beaucoup de pétrole.
Il en va de la stabilité des USA, puissance basée entre autres sur les pétrodollars surtout depuis la fin du système de Bretton Woods.
Alors l'amitié franco-américaine, c'est une belle plaisanterie.
Disons une entente cordiale au sein de l'OTAN, QUE LA FRANCE A QUITTE EN 1966 ET REJOINT EN 1996 SEULEMENT.