[Crise] Au tour de l'Allemagne... Ja !

Discussions traitant de l'impact du pic pétrolier sur l'économie.

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Re: [Crise] Au tour de l'Allemagne... Ja !

Message par energy_isere » 31 août 2022, 00:47

Allemagne: L'inflation en hausse de 8,8% sur un an en août

REUTERS•30/08/2022

L'inflation en Allemagne est ressortie conforme aux attentes en août à 8,8% sur un an, mais la hausse des prix a continué d'accélérer en raison de la flambée des prix des produits énergétiques et alimentaires, montre la première estimation publiée mardi par Destatis, l'office fédéral de la statistique.

Alors que l'inflation s'était établie en rythme annuel en juillet à 8,5%, les économistes interrogés par Reuters anticipaient en moyenne une hausse des prix ce mois-ci à 8,8%.

...................
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... ff6bcc8657

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Re: [Crise] Au tour de l'Allemagne... Ja !

Message par energy_isere » 04 sept. 2022, 23:09

L'Allemagne débloque de nouvelles aides massives contre l'envolée des prix

AFP•04/09/2022

Le gouvernement allemand va débloquer 65 milliards d'euros en faveur du pouvoir d'achat et envisage même, après de laborieuses négociations au sein de la coalition d'Olaf Scholz, de mettre à contribution les profits exceptionnels des entreprises énergétiques.

Le social-démocrate a tenu jusque samedi soir des négociations marathon avec ses partenaires écologistes et libéraux pour finaliser ce plan attendu depuis plusieurs semaines.

Répétant son mantra selon lequel les Allemands ne seront "jamais seuls" face à la crise énergétique, Olaf Scholz a dévoilé dimanche une batterie de mesures, dont un chèque énergie unique de 300 euros pour des millions de retraités et de 200 euros pour les étudiants.

L'inflation est repartie à la hausse en Allemagne en août, à 7,9% sur un an. Elle pourrait atteindre 10% d'ici la fin de l'année, une première depuis les années 1950.

En octobre, une taxe sur le gaz destinée à éviter la faillite des groupes énergétiques allemands doit entrer en vigueur. Elle va entraîner une nouvelle hausse de la facture pour les consommateurs.

- Cibler la "spéculation" -

Comme dans d'autres pays européens, la hausse des prix nourrit l'inquiétude de la population et les appels à manifester, essentiellement à l'initiative de l'extrême droite ou de l'extrême gauche, inquiètent le gouvernement.

Depuis le début de l'invasion russe de l'Ukraine, fin février, le gouvernement d'Olaf Scholz a déjà débloqué deux trains d'aides totalisant quelque 30 milliards d'euros. Soit un bazooka de près de 100 milliards d'euros avec les annonces de dimanche.

Ce nouveau plan a été reporté à plusieurs reprises, illustrant les frictions entre les trois partis de la coalition au pouvoir depuis neuf mois.

Symbole du difficile compromis trouvé : l'engagement d'Olaf Scholz de s'attaquer à la "spéculation" sur le marché de l'énergie et aux bénéfices exceptionnels réalisés par des groupes qui "profitent" de prix du gaz record, selon les mots du chancelier.

Cette question divise le gouvernement depuis le début de l'été. Ecologistes et sociaux-démocrates souhaitent une taxation des milliards engrangés. Le camp libéral, représenté par le ministre des Finances Christian Lindner, y est lui farouchement opposé.

Berlin veut peser pour l'adoption rapide des mesures d'urgence récemment proposées par la Commission européenne et visant notamment à plafonner les prix pour certains producteurs d'électricité afin de restreindre les profits exceptionnels des énergéticiens.

"Les entreprises énergétiques qui produisent par exemple de l'électricité à base de renouvelables, de charbon ou de nucléaire, le font à des coûts de production toujours aussi faibles, mais gagnent énormément d'argent grâce aux mécanismes actuels du marché européen de l'électricité", a expliqué dimanche le ministre de l'Economie Robert Habeck pour justifier la nécessité d'agir.

Mais si un accord rapide n'est pas possible entre les Vingt-Sept, Olaf Scholz assure être prêt à imposer cette contribution obligatoire au niveau national. Une mesure "ne relevant pas du droit fiscal", a précisé M. Lindner, veillant à ne pas utiliser le mot de "taxe".

Cette contribution pourrait rapporter "plusieurs dizaines de milliards d'euros", selon le ministre des Finances.

Le chancelier s'est dit "confiant" dans les chances de voir aboutir les discussions prévues la semaine prochaine au niveau européen.

Le grand argentier du gouvernement a assuré que les milliards d'aides annoncés dimanche ne sortaient pas des clous budgétaires pour 2022 et 2023.

Un calcul mis en doute par le responsable d'un des principaux instituts économiques du pays, le DIW : selon Marcel Fratzscher, le gouvernement "ne pourra pas" tenir sa promesse de revenir l'an prochain à la règle constitutionnelle du frein à l'endettement qui plafonne les nouvelles dettes.

- Dépendance réduite au gaz russe -

Autre mesure du plan d'aide : le lancement d'un nouvel abonnement aux transports en commun à prix cassé, "entre 49 et 69 euros" par mois, pour remplacer le populaire ticket à neuf euros, réduction exceptionnelle que les Allemands ont pu utiliser tout l'été dans les transports publics.

Pour le monde des affaires, ce paquet d'aides ciblant les ménages modestes est "décevant" au moment où "un nombre croissant d'entreprises sont menacées dans leur existence face à l'explosion des prix du gaz et de l'électricité", a commenté la fédération du lobby industriel BDI.

La première économie européenne s'attend à entrer en récession à la fin de l'année.

Le spectre d'un black-out électrique, en raison du tarissement du gaz russe, semble lui s'éloigner.

"Nous pourrons faire face à cet hiver", a assuré Olaf Scholz, en dépit de l'arrêt prolongé, annoncé vendredi par l'énergéticien Gazprom, du gazoduc Nord Stream qui relie la Russie au nord de l'Allemagne
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 9898dd0d36

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Message par energy_isere » 08 sept. 2022, 08:07

Allemagne : les prix de l'énergie font reculer la production industrielle en juillet

AFP le 07 sept. 2022

La production industrielle en Allemagne est repartie en baisse en juillet, surtout dans les secteurs énergivores, tandis que les pénuries de biens intermédiaires continuent de peser, selon des chiffres provisoires publiés mercredi.

Le secteur manufacturier, pilier de la première économie européenne, a produit 0,3% de moins sur un mois en données corrigées des variations saisonnières, après un rebond de 0,8% (après révision en hausse de 0,4 point) observé en juin, selon un communiqué de l'institut de statistique Destatis.

L'activité industrielle faiblit depuis le printemps dans la lignée de la guerre d'invasion de l'Ukraine par l'armée russe.

"La production dans les industries à forte intensité énergétique" comme la chimie ou la métallurgie "a considérablement diminué" en juillet, de 1,9% sur un mois et de près de 7% depuis février, détaille Destatis.

L'explosion en cours des prix d'énergie contraint un nombre croissant de PME à suspendre leur activité.

Près d'une PME industrielle sur dix a interrompu ou réduit sa production en Allemagne en raison de la hausse des cours, selon un sondage de la fédération du secteur industriel BDI présenté mercredi.

Selon cette enquête réalisée auprès de 600 entreprises, plus de 90% d'entre elles ont déclaré que l'augmentation des prix de l'énergie et des matières premières était un défi existentiel ou majeur pour leur activité.

En raison de cette augmentation des prix, une entreprise sur cinq envisage de délocaliser une partie ou l'ensemble de l'entreprise à l'étranger et environ 40% ont déclaré reporter leurs investissements dans la transformation écologique. Un cinquième, au contraire, les accélère.

Or, ces entreprises "ont été complètement oubliées" par le gouvernement de coalition allemand qui a annoncé dimanche un troisième plan de soutien face à l'inflation, selon Marc Tenbieg, directeur du lobby des PME en Allemagne, interrogé mercredi par la chaîne publique ZDF.

Sur un an, la production a baissé de 1,1% en juillet, a ajouté Destatis.

Les chaînes d'approvisionnement restent perturbées à la suite de la guerre en Ukraine et la crise du Covid-19, avec pour conséquence un retard dans le traitement des commandes.

Le pire pourrait encore venir avec l'arrêt "complet" des livraisons de gaz russe vers l'Allemagne annoncé par le géant russe Gazprom la semaine dernière sous le prétexte de problèmes techniques.

Sans gaz russe, la valeur du PIB allemand pourrait se contracter de 1,5% en 2022 et de 2,7% en 2023, a prévenu le FMI.

"Si l'on combine les effets directs, indirects et les incertitudes, la fermeture du robinet du gaz réduirait le PIB de 1,5% en 2022, de 2,7% en 2023 et 0,4% en 2024", par rapport à un scénario où l'Allemagne continue d'être approvisionnée en gaz, a indiqué en juillet l'institution dans un rapport.
https://www.connaissancedesenergies.org ... let-220907

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Re: [Crise] Au tour de l'Allemagne... Ja !

Message par energy_isere » 12 sept. 2022, 08:44

ALLEMAGNE: L'INDUSTRIE DU PAPIER TOILETTE ÉTRANGLÉE PAR LA HAUSSE DU COÛT DU GAZ

Nina Le Clerre le 10/09/2022 BFM

La hausse des coûts de l'énergie et de l'approvisionnement pèse lourd sur l'industrie du papier destiné au commerce alimentaire outre-Rhin. A tel point qu'Hakle, un fabricant historique de papier toilette allemand, a été contraint de mettre la clé sous la porte.

Le fabricant de papier toilette allemand Hakle a fait faillite. L’entreprise basée à Dusseldorf a en effet annoncé son insolvabilité, a rapporté le Spiegel le 6 septembre. En cause, "l'augmentation massive des coûts d'approvisionnement en matériaux et en énergie" et la hausse des coûts de transport. "Le papier toilette est très volumineux et les coûts sont donc énormes. On transporte du vent pour ainsi dire", a commenté le directeur de la fédération des industries du papier Gregor Geiger, interrogé par Libération.

La fabrication du papier toilette et de l’essuie-tout nécessite en effet une importante quantité d'énergie qui sert notamment au séchage de la pâte à papier, ce qui rend l’industrie très dépendante au gaz. Or l'Allemagne a vu son prix flamber ces derniers mois. "L'ensemble de l'industrie papetière est soumise à une énorme pression des coûts", a confirmé Gregor Geiger au quotidien allemand. Un surcoût qui doit être compensé par une hausse des prix pour ne pas entamer la solvabilité des entreprises.

Une demande dynamique
Porté par un secteur à la demande dynamique, le producteur de papier hygiénique n’affichait pourtant pas de mauvais résultats. En 2020, Hakle générait 650.000 euros de bénéfices en 2020 pour un chiffre d’affaires de 80 millions. Selon la société d'études de marché GfK, les ventes de l’industrie du papier dans le commerce alimentaire, qui comprend les mouchoirs, le papier toilette et l’essuie-tout, dépassaient largement en juin celles de l'année précédente. Juste derrière les mouchoirs en papier (36,2%), les ventes de papier toilette ont grimpé de 27,8%.

Mais le fabricant de Dusseldorf n’a pas pu répercuter ces hausses de coûts sur ses prix de vente. "Les négociations avec la distribution n’ont jamais été aussi ardues", a confirmé Gregor Andreas Geiger à Libération.

Des risques de faillites et de pénuries
Les difficultés liées au coût de l’énergie et de l’approvisionnement font peser à terme un risque de pénurie sur le secteur. "Si les prix continuent de monter, nous ne pourrons bientôt plus garantir l’approvisionnement", a prévenu Martin Krengel, le vice-président de la fédération professionnelle, dans les colonnes de Libération.

Quant aux faillites, elles pourraient se multiplier dans les prochains mois, outre-Rhin. Et les fabricants de papier toilettes ne sont pas les seuls à être en difficulté face à la hausse des coûts de production. Les boulangeries, très consommatrices en énergie, peinent aussi à régler leurs factures. "La disparition des boulangers va se poursuivre", a ainsi prédit Armin Juncker, le président de la Fédération allemande des boulangers (VDG) auprès de Libération.

Le nombre de faillites, tous secteurs confondus, a déjà augmenté de 26% en août par rapport à l'année précédente, d'après l'institut Leibniz de recherche économique (IWH) dont les chiffres ont été repris par le Spiegel. Une hausse qui devrait s'accélérer à l'automne. Selon la même source, leur nombre pourrait encore grimpé d'environ un tiers en octobre prochain par rapport à octobre 2021.
https://www.bfmtv.com/economie/internat ... 00178.html

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Re: [Crise] Au tour de l'Allemagne... Ja !

Message par Jeuf » 12 sept. 2022, 13:53

energy_isere a écrit :
12 sept. 2022, 08:44
ALLEMAGNE: L'INDUSTRIE DU PAPIER TOILETTE ÉTRANGLÉE PAR LA HAUSSE DU COÛT DU GAZ

Nina Le Clerre le 10/09/2022 BFM

La hausse des coûts de l'énergie et de l'approvisionnement pèse lourd sur l'industrie du papier destiné au commerce alimentaire outre-Rhin. A tel point qu'Hakle, un fabricant historique de papier toilette allemand, a été contraint de mettre la clé sous la porte.

Le fabricant de papier toilette allemand Hakle a fait faillite. L’entreprise basée à Dusseldorf a en effet annoncé son insolvabilité, a rapporté le Spiegel le 6 septembre. En cause, "l'augmentation massive des coûts d'approvisionnement en matériaux et en énergie" et la hausse des coûts de transport. "Le papier toilette est très volumineux et les coûts sont donc énormes. On transporte du vent pour ainsi dire", a commenté le directeur de la fédération des industries du papier Gregor Geiger, interrogé par Libération.

Les lois du marchés ne s'appliquent pas, on ne donne pas la souplesse dans nécessaire au trio offre/demande/prix! Le prix de vente finale est trop rigide!
Alors là y'a risque de pénurie !
là y'a de vrais raisons de se battre pour avoir des rouleaux !
:smt107

tout ça pour supposément préserver le pouvoir d'achat.

Quand ce sera calmé, va y avoir rationnements, et longues files d'attentes devant les magasins. Finalement la Russie aura sa revanche, le modèle soviétique va triompher quatre décennie après sa chute!

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Re: [Crise] Au tour de l'Allemagne... Ja !

Message par energy_isere » 12 sept. 2022, 23:26

Crise énergétique : l'Allemagne se prépare à entrer en récession cet hiver

AFP le 12 sept. 2022

Alerte sur la croissance : l'Allemagne se prépare à entrer en récession cet hiver, en raison du lourd impact sur les ménages et les entreprises de l'actuelle crise énergétique, selon les pronostics de l'institut IFO et de la banque centrale. "Les réductions de l'approvisionnement en gaz de la Russie au cours de l'été et les hausses drastiques des prix qu'elles ont déclenchées font des ravages sur l'économie", a résumé lundi l'institut de recherche dans un communiqué.

L'organisme, un des plus influent de la première économie européenne, a ainsi abaissé de 4 points sa prévision de croissance datant de juin, et prévoit désormais un recul de 0,3% du PIB en 2023. Il s'agit du premier institut allemand à prévoir une chute du PIB l'an prochain pour la première économie de la zone euro. L'IFO table sur une récession technique au premier trimestre 2023, avec une chute de 0,4% du PIB, après un recul de 0,2% au quatrième trimestre 2022.

La veille, le président de l'influente banque centrale allemande, Joachim Nagel, avait livré un pronostic similaire, jugeant "possible" une entrée en récession à la fin de cette année et au début de 2023. "Il y a un certain nombre d'éléments" qui penchent en direction de ce scénario, a-t-il dit à la radio publique.

Selon l'Ifo, la situation ne pourrait se "normaliser" qu'en 2024 avec "une croissance de 1,8 %. L'inflation moyenne devrait quant à elle grimper à 9,3% l'année prochaine, après 8,1% en 2022, selon l'IFO. La Bundesbank prédit elle une poussée de l'inflation à "plus de 10%" sur un an en décembre, et sur "plus de 6%" en 2023.

Gaz russe

"Nous glissons vers une récession hivernale", a résumé Timo Wollmershäuser, directeur des études conjoncturelles de cet institut. Gazprom a réduit drastiquement ses livraisons de gaz ces derniers mois vers l'Allemagne, à travers Nord Stream, avant de les arrêter totalement début septembre, sur fond de bras de fer entre Moscou et l'Union Européenne concernant la guerre en Ukraine. L'Allemagne, qui s'approvisionnait à 55% en Russie avant la guerre, doit donc se fournir ailleurs, à des prix beaucoup plus élevés.

Ces tensions ont fait exploser le prix du gaz et de l'électricité dans le pays, déjà élevés en raison de la reprise post pandémie en 2021. Et ce mouvement devrait se poursuivre. "Les fournisseurs d'énergie ajusteront sensiblement leurs prix de l'électricité et du gaz (...) en particulier au début de 2023", estime l'IFO.

Résultat : l'inflation continuera à grimper, à environ 11% au cours du premier trimestre 2023, affectant sévèrement le pouvoir d'achat des ménages, prévoit encore l'institut. Le gouvernement allemand a donc adopté début septembre un troisième plan de mesures pour aider les plus démunis. Mais cela ne pourra pas compenser la perte de pouvoir d'achat prévue, estime l'IFO.

"Le recul des salaires réels, d'environ 3% cette année ainsi que l'année prochaine, sera le plus élevé depuis l'introduction des comptes nationaux en 1970", anticipe ainsi M. Wollmershäuser.

Selon le comparateur de prix Check24, un "ménage type" avec une consommation de 20.000 kWh payait en août 3.717 euros par an pour son gaz, soit un "prix moyen de 18,6 centimes par kWh", soit une "hausse de 185%" sur un an.

Vague de faillites ?

Les entreprises, moins protégées que les ménages, tirent elles aussi la sonnette d'alarme et réclament de nouvelles aides. Le gouvernement a déclaré préparer un nouveau paquet de mesures, mais qui ne sera "pas comparables à celles (octroyées) pendant la pandémie", a déclaré récemment le ministre des Finances Christian Lindner.

Pour faire face à la crise sanitaire, Berlin avait dépensé sans compter, et mis entre parenthèse le "frein à l'endettement, principe constitutionnel qui lui interdit de s'endetter à plus de 0,35% du PIB par année. Mais Berlin martèle vouloir respecter cette règle dès 2023, malgré les besoins colossaux de l'économie face à la crise énergétique.

"Je n'y crois pas (à une vague de faillite)", même si "certaines branches pourraient être amené à ne plus produire" temporairement a de son côté déclaré le ministre de l'Économie, Robert Habeck.
https://www.connaissancedesenergies.org ... ver-220912

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Message par energy_isere » 15 sept. 2022, 01:00

Crise énergétique : l'industrie allemande de la chimie s'attend à une lourde chute de production en 2022

AFP le 14 sept. 2022

L'industrie allemande de la chimie devrait connaître une lourde chute de sa production en 2022 en raison de la crise énergétique et de la guerre en Ukraine, a indiqué mercredi la puissante fédération du secteur VCI.

"Compte tenu de l'évolution spectaculaire des marchés du gaz et de l'électricité, le VCI (...) prévoit une baisse de la production en 2022 de 5,5% pour l'ensemble du secteur" et sur un an, a déclaré l'organisation dans son rapport d'activité trimestriel. Sans l'industrie pharmaceutique, la production reculerait encore davantage, de 8,5%.

"L'industrie de la chimie (...) ressent très nettement les conséquence de la guerre en Ukraine : prix de l'énergie astronomique, fort coût des matière premières et pénuries", a-t-elle détaillé. "À cela s'ajoute l'incertitude de savoir si un rationnement du gaz sera nécessaire cet hiver", selon l'organisation. Au deuxième trimestre, la production du secteur de la chimie a déjà chuté de 6,4% par rapport au début de l'année.

Les capacités productives n'ont elles été utilisées qu'à 81,4%, soit en-dessous de la normale.

Ce secteur, tête de proue de l'industrie allemande, est aussi l'un des principaux consommateurs de gaz du pays. Or, cette ressource massivement importée de Russie fait désormais l'objet d'un bras de fer entre Moscou et l'Union Européenne avec en toile de fond la guerre russe menée en Ukraine.

Gazprom a réduit drastiquement ses livraisons ces derniers mois vers l'Allemagne, à travers le gazoduc Nord Stream, avant de les arrêter début septembre.

L'Allemagne, qui s'approvisionnait à 55% en Russie avant la guerre, doit donc se fournir ailleurs, à des prix beaucoup plus élevés. Ces tensions ont fait exploser le prix du gaz et de l'électricité dans le pays, faisant flamber l'inflation. De quoi plonger l'Allemagne dans la récession en 2023, selon l'institut IFO qui table sur un recul du Produit intérieur brut de 0,3% dans le pays l'an prochain.

La chimie allemande avec des géants tels que Bayer ou BASF et une kyrielle de PME est le troisième secteur économique du pays derrière la machine-outil et l'automobile, en comptant plus de 473 000 salariés à fin juin.
https://www.connaissancedesenergies.org ... 022-220914

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Re: [Crise] Au tour de l'Allemagne... Ja !

Message par energy_isere » 17 sept. 2022, 15:33

Retour au monde d'avant :
Ouverture de la Fête de la Bière à Munich après deux ans d'abstinence
AFP•17/09/2022
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... fd49ccd11c

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Re: [Crise] Au tour de l'Allemagne... Ja !

Message par energy_isere » 19 sept. 2022, 23:33

Allemagne: les "signes de récession se multiplient", dit la Bundesbank

AFP•19/09/2022

L'Allemagne est entrée dans une phase de "baisse nette, généralisée et durable" de son économie sur fond de flambée de la facture énergétique pour les entreprises, estime la banque centrale allemande son bulletin mensuel publié lundi.

Les "signes de récession se multiplient" pour l'économie allemande et ils sont dus pour l'essentiel aux "conditions générales de l'offre économique - en particulier l'approvisionnement énergétique - qui se sont considérablement détériorées à la suite de la guerre d'agression de la Russie contre l'Ukraine", indique l'institut monétaire dans une note à la tonalité pessimiste.

L'inflation toujours en hausse - près de 8% en août - et l'incertitude sur les approvisionnements énergétiques ainsi que leurs coûts vont affecter les secteurs "énergivores" dépendant notamment du gaz, en lésant leurs exportations et leurs investissements, "mais aussi la consommation privée et les fournisseurs de services qui en dépendent", explique la "Buba".

Après l'arrêt des livraisons de gaz russe à l'Allemagne, dont le pays dépendait à 55% avant la guerre en Ukraine, la situation de l'approvisionnement pour cette énergie fossile "sera extrêmement tendue dans les mois à venir", prévient-elle.

Si bien qu'après sa modeste hausse de 0,1% au deuxième trimestre, le PIB devrait "sensiblement reculer au quatrième trimestre" et "probablement au premier trimestre de l'année à venir", selon l'institut monétaire qui n'avance pas de chiffres précis.

On parle de récession technique dans le cas de deux trimestres de suite en baisse.

Le président de l'influente banque centrale allemande, Joachim Nagel, avait livré début septembre un pronostic similaire, jugeant "possible" une entrée en récession à la fin de cette année et au début de 2023, un certain nombre d'éléments" penchant selon lui pour ce scénario.

L'un des principaux instituts de conjoncture allemands, l'IFO à Munich, a indiqué la semaine dernière tabler sur une récession technique au premier trimestre 2023, avec une chute de 0,4% du PIB, après un recul attendu de 0,2% au quatrième trimestre 2022.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 5c76d06e59

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Re: [Crise] Au tour de l'Allemagne... Ja !

Message par GillesH38 » 20 sept. 2022, 02:36

tu maintiens ton estimation que l'impact sur l'économie ne sera que de 1,8% fois la réduction de consommation énergétique Jeudi ?

(pas compris d'ailleurs pourquoi tu multipliais la réduction de la quantité d'énergie par la part du prix de l'énergie dans le PIB, encore si tu avais pris 1,8% de l'augmentation des prix de l'énergie, qui est bien évidemment bien plus grande que la réduction de consommation, ça aurait été peut etre plus pertinent ...)

"Pour déterminer si une relation est causale, il suffit de pouvoir manipuler la variable d'intérêt de façon aléatoire et d'observer l'effet (Lundi)"
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Re: [Crise] Au tour de l'Allemagne... Ja !

Message par tuefeli » 21 sept. 2022, 10:00

Le prix à la production augmenté de presque 50% en Allemagne ! Ça va faire mal aux exportations du géant industriel européen!

Accrochez vos ceintures !

BFM Business: Allemagne: les prix à la production explosent.
https://www.bfmtv.com/economie/economie ... 00335.html

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Re: [Crise] Au tour de l'Allemagne... Ja !

Message par energy_isere » 23 sept. 2022, 09:26

Energie : les municipalités allemandes réclament des milliards d'aide à l'Etat

AFP le 22 sept. 2022

Les entreprises communales allemandes, en charge de l'approvisionnement local en énergie, ont besoin d'une "cinquantaine" de milliards d'euros d'aides de l'Etat pour faire face à l'explosion des prix, a affirmé l'organisation du secteur jeudi.

"Nous parlons d'un montant d'une cinquantaine de milliards d'euros", a indiqué à l'AFP un porte-parole de l'organisation VUK qui regroupe 1.500 entreprises municipales.

La fédération dit être "en discussion" pour obtenir le déblocage d'une aide publique qui viendrait encore alourdir la facture de la crise pour le gouvernement d'Olaf Scholz, déjà fortement sollicité par les aides aux ménages et au secteur énergétique.

"Nous avons besoin de liquidités pour les services municipaux, qui doivent acheter le gaz jusqu'à dix fois plus cher qu'avant", a ajouté la VUK.

En Allemagne, les sociétés publiques locales sont des entreprises dépendant des municipalités, qui fournissent notamment de l'électricité, de l'eau ou du gaz aux administrés.

Le pays fait face à une flambée des prix de l'énergie, sur fond d'arrêt des livraisons de gaz russe, qui représentaient 55% de l'approvisionnement du pays avant la guerre en Ukraine.

Or, ces entités ne peuvent pas répercuter ces coûts sur leurs clients, qui ne "peuvent tout simplement pas payer" la différence, indique l'organisation.

"L'Etat (fédéral) doit reconnaître la nécessité d'agir", souligne l'organisation.

Pour le gouvernement d'Olaf Scholz, la crise énergétique prend, au fil des jours, des allures de puits de dépenses sans fond.

L'Etat a dévoilé en début de semaine en plan d'aide de 30 milliards d'euros pour sauver et nationaliser Uniper, le premier importateur de gaz du pays, menacé de faillite.

Début avril, Berlin a dû prendre le contrôle de l'ex-filiale allemande de Gazprom, Gazprom Germania, pour sécuriser son approvisionnement, y injectant une aide de 9 à 10 milliards d'euros.

Selon l'hebdomadaire Der Spiegel, une nationalisation devrait suivre, car la mise sous tutelle publique est limitée à fin septembre.

Enfin, l'énergéticien allemand VNG, troisième importateur de gaz du pays, vient également d'appeler l'Etat au secours pour faire face à ses pertes.

Ces dépenses colossales mettent en doute la capacité de Berlin à revenir l'an prochain à la règle du "frein à l'endettement", qui lui interdit de s'endetter à plus de 0,35% du PIB par année.

Une nouvelle taxe sur le gaz, payée par le consommateur, doit aider répartir le surcoût payé par les importateurs de gaz, mais sa mise en oeuvre provoque des tensions depuis des semaines même de la coalition gouvernementale.
https://www.connaissancedesenergies.org ... tat-220922

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Re: [Crise] Au tour de l'Allemagne... Ja !

Message par energy_isere » 29 sept. 2022, 21:30

Allemagne : l'énergie fait grimper l'inflation en septembre à 10% sur un an

AFP le 29 sept. 2022

L'inflation en Allemagne a bondi en septembre à 10,0% sur un an, la valeur la plus élevée enregistrée depuis décembre 1951, en raison de la flambée des prix de l'énergie dans le sillage de la guerre en Ukraine, selon des chiffres provisoires publiés jeudi.

L'indice des prix a gagné 2,1 points en glissement annuel par rapport à août, selon l'institut de statistiques Destatis. L'évolution de l'indice des prix harmonisé, qui sert de référence par la Banque centrale européenne, culmine quant à elle à + 10,9% sur un an.

L'institution monétaire est déterminée à ramener l'inflation en zone euro dans les clous de son mandat, à 2%, ce qui l'a déjà amenée à relever deux fois ses taux depuis juillet, de 1,25 point en tout, avant d'autres pas prévus dans les mois à venir.

Dans le détail, les prix en Allemagne restent tirés par l'explosion continue des prix de l'énergie, causée par la guerre en Ukraine. Ils ont progressé de 43,9% sur un an en septembre.

Le chancelier allemand Olaf Scholz a annoncé jeudi le déblocage de 200 milliards d'euros pour précisément plafonner les prix de l'énergie qui pèsent pour les ménages et les entreprises. "Un plafonnement des prix du gaz pourrait atténuer quelque peu l'inflation à court terme", commente Ulrich Kater, chef économiste chez Deka. "Cependant, les choses ne s'amélioreront vraiment que si les capacités de transport de gaz liquide peuvent être rapidement étendues au cours de l'année à venir", ajoute-t-il.

Les prix de l'alimentation continuent aussi de grimper, sous l'effet de la guerre et des sécheresses. Leur hausse atteint 18,7% sur un an, selon Destatis. À cela s'ajoutent les effets sur les prix des interruptions continues des chaînes d'approvisionnement en raison de la pandémie de Covid-19. Par ailleurs, deux mesures en vigueur cet été et qui ont expiré fin août - un rabais sur le carburant et le billet de train mensuel à 9 euros - "devraient avoir eu un impact sur le taux d'inflation" en septembre, ajoute Destatis sans en quantifier l'effet.
https://www.connaissancedesenergies.org ... -un-220929

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Re: [Crise] Au tour de l'Allemagne... Ja !

Message par energy_isere » 13 oct. 2022, 01:34

Quand les usines s'arrêtent: l'Allemagne angoissée par la désindustrialisation

AFP•12/10/2022

A Hambourg, l'une des deux cheminées de l'aciérie ArcelorMittal ne crache plus de fumée en raison de coûts énergétiques trop élevés, comme un symbole de la menace existentielle qui pèse sur l'industrie allemande.

La première économie européenne va non seulement entrer en récession, avec une contraction de 0,4% du PIB attendue par le gouvernement, mais elle est confrontée à un risque de plus long terme: voir des pans entiers de son secteur manufacturier asphyxiés par la flambée de prix.

A cause de l'arrêt d'une des unités de production, les 530 salariés de l'aciérie de Hambourg sont en chômage partiel depuis début octobre.

Des mesures similaires ont été prises dans plusieurs usines européennes du groupe ArcelorMittal.

"Le gaz est un élément essentiel du processus" mené dans les cuves de l'usine, explique à l'AFP Uwe Braun, le PDG du site.

Or la facture a été multipliée "par sept" par rapport à la période précédant l'invasion russe de l'Ukraine.

Impossible, dans ces conditions, de continuer à alimenter l'ensemble de cet ogre énergétique, consommant deux terrawattheures de gaz et un terrawattheure d'électricité par an- l'équivalent d'une ville moyenne.

- "Pas d'avenir ici" -

Les signaux d'alarme se multiplient dans les entreprises de taille moyenne: le fabricant de papier toilette Hakle et l'équipementier automobile Dr. Schneider ont récemment déposé le bilan. Important producteur d'ammoniac, le fabricant SKW Piesteritz a stoppé sa production durant trois semaines, à cause des prix du gaz, avant de redémarrer.

"Nous vivons actuellement une sévère crise énergétique, qui se transforme de plus en plus en crise économique", a résumé mercredi le ministre allemand de l'Economie Robert Habeck.

"Le risque que l'économie allemande perde du terrain dans la compétition mondiale grandit", a renchéri le lobby industriel BDI dans un communiqué.

Dans une Allemagne ayant échappé aux vagues de désindustrialisation qui ont touché l'Europe ces dernières décennies, l'industrie est un pilier de la prospérité du pays, où elle représente encore 22% du PIB, contre 13% en France.

"Le modèle économique de l'Allemagne consistait à acheter de l'énergie peu chère et des produits intermédiaires pour faire des voitures et des machines outils (...) exportés aux Etats-Unis", explique à l'AFP Jens Oliver Niklasch, analyste pour la banque LBBW.

Or, les "fondations (de ce modèle) craquent", ajoute-t-il.

Les groupes qui en ont les moyens pourraient être tentés de délocaliser

"Beaucoup de PME (...) qui n'ont parfois aucun site de production en dehors d'Allemagne me disent maintenant qu'elles n'ont pas d'avenir ici", a récemment lâché Siegfried Russwurm, président du BDI.

Car les experts préviennent : les prix du gaz dans une Europe sevrée de livraisons russes ne redescendront pas à leur niveau d'avant l'invasion de l'Ukraine et l'industrie doit s'habituer à cette "nouvelle normalité".

Un bouleversement dans un pays comme l'Allemagne, où les secteurs de l'acier, la chimie, le papier, le verre, se découvrent vulnérables. Leur production a chuté de 9% depuis février.

- Concurrence américaine -

A l'extérieur de l'aciérie d'Arcelormittal, couleur ocre, des milliers de minerais de fer, en forme de boule, s'entassent pour l'instant en pyramide, en attendant la réouverture de l'usine.

"Avec les prix de l'énergie que nous anticipons, on peut se demander si l'usine pourra fonctionner l'année prochaine", s'inquiète Ansgar Juechter, directeur de la production.

Auparavant, l'aciérie produisait 1 million de tonnes d'acier par an, à destination notamment de l'automobile, branche phare de l'industrie allemande.

Si rien n'est fait "il est clair que certaines parties des productions les plus consommatrices seront délocalisées", selon Uwe Braun.

"Il est probable que l'industrie allemande se sépare de ses branches les plus intensives en énergie", abonde Jens Oliver Niklash.

Les Etats-Unis, où les prix du gaz restent plus faibles grâce à une production domestique abondante, pourraient être une destination de choix, selon l'expert.

"Je n'envisage pas de délocalisation générale" car "le prix du gaz devrait se stabiliser à moyen terme, même si le coût restera plus élevé qu'avant la crise", affirme Stefan Kooths, économiste pour l'IFW Kiel.

Pour atténuer le choc sur son économie, le gouvernement allemand a annoncé la semaine dernière un plan à 200 milliards d'euros pour financer un bouclier sur les tarifs de l'énergie bénéficiant aux ménages et aux entreprises.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 0c875e656a

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Re: [Crise] Au tour de l'Allemagne... Ja !

Message par energy_isere » 14 oct. 2022, 00:31

Allemagne : l'inflation bondit à 10% en septembre

BOURSORAMA AVEC MEDIA SERVICES•13/10/2022

Les prix de l'énergie ont progressé de 43,9% sur un an, au mois de septembre en Allemagne.


L'explosion continue ds prix de l'énergie pèse toujours lourdement sur l'inflation allemande, qui a bondi à 10% sur un an en septembre, selon des chiffres définitifs publiés jeudi 13 octobre.

Sur un mois, l'inflation est confirmée à 1,9% , selon l'institut de statistiques Destatis. L'évolution de l'indice des prix harmonisés, qui sert de référence à la Banque centrale européenne, culmine quant à elle à +10,9% sur un an.

L'institution monétaire est déterminée à ramener l'inflation en zone euro dans les clous de son mandat, à 2%, ce qui l'a déjà amenée à relever deux fois ses taux depuis juillet , de 1,25 point en tout, avant d’autres hausses prévues dans les mois à venir.

Dans le détail, les prix en Allemagne restent tirés par l'explosion continue des prix de l'énergie, causée par la guerre en Ukraine. Ils ont progressé de 43,9% sur un an en septembre.

.........................
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... b02fb9216b

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