Armée et pétrole
Publié : 02 déc. 2005, 23:53
L'armée s'assure contre la volatilité des prix du pétrole
GAZOLE, essence sans plomb, fioul domestique, kérosène représentent 1,2 million de mètres cubes dont 900 000 M3 sont engloutis chaque année par les avions de combat, les chars d'assaut, les camions de transport de matériels ou de troupes, etc. L'armée française est une grosse consommatrice d'énergie : elle représente 1% de la consommation nationale de carburants et même de 7 à 8% des carburants aériens.
Pour contrebalancer le pétrole cher, les Armées ont décidé d'agir sur plusieurs leviers. Financier d'abord, en mettant en place, tout comme une entreprise, un dispositif permettant une couverture des achats de kérosène, le plus important poste de dépense. Cela en utilisant des contrats à terme auprès d'établissements bancaires. En somme, en faisant du trading sur le marché des produits raffinés ! Mais en excluant tout but spéculatif, a insisté le directeur financier. La défense française est une des rares, avec son homologue australienne, à avoir sauté le pas.
Autre levier, l'optimisation de la consommation qui aura ainsi baissé de 5% en 2005. Enfin, les militaires tiennent compte de la dimension énergétique dans l'expression de leurs besoins auprès des industriels. L'avenir devrait ainsi voir des matériels beaucoup moins gourmands en carburant. En attendant l'arrivée de carburants de substitution.
GAZOLE, essence sans plomb, fioul domestique, kérosène représentent 1,2 million de mètres cubes dont 900 000 M3 sont engloutis chaque année par les avions de combat, les chars d'assaut, les camions de transport de matériels ou de troupes, etc. L'armée française est une grosse consommatrice d'énergie : elle représente 1% de la consommation nationale de carburants et même de 7 à 8% des carburants aériens.
Pour contrebalancer le pétrole cher, les Armées ont décidé d'agir sur plusieurs leviers. Financier d'abord, en mettant en place, tout comme une entreprise, un dispositif permettant une couverture des achats de kérosène, le plus important poste de dépense. Cela en utilisant des contrats à terme auprès d'établissements bancaires. En somme, en faisant du trading sur le marché des produits raffinés ! Mais en excluant tout but spéculatif, a insisté le directeur financier. La défense française est une des rares, avec son homologue australienne, à avoir sauté le pas.
Autre levier, l'optimisation de la consommation qui aura ainsi baissé de 5% en 2005. Enfin, les militaires tiennent compte de la dimension énergétique dans l'expression de leurs besoins auprès des industriels. L'avenir devrait ainsi voir des matériels beaucoup moins gourmands en carburant. En attendant l'arrivée de carburants de substitution.