Cuivre, zinc et autres métaux : la flambée ... disparait !

Discussions traitant de l'impact du pic pétrolier sur l'économie.

Modérateurs : Rod, Modérateurs

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89517
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: Cuivre, zinc et autres métaux : la flambée ... disparait

Message par energy_isere » 02 août 2017, 19:41

Rio Tinto: Hausse des profits moins forte que prévu, l'action baisse

Publié le 02/08/2017 Infos Reuters

Rio Tinto a annoncé mercredi un bénéfice du premier semestre multiplié par plus de deux, à la faveur d'un rebond du cours du minerai de fer, le géant minier annonçant au passage un milliard de dollars (840 millions d'euros) de rachats d'actions supplémentaires et un dividende intérimaire record.
.................
http://www.usinenouvelle.com/article/ri ... se.N573038

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89517
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: Cuivre, zinc et autres métaux : la flambée ... disparait

Message par energy_isere » 22 août 2017, 15:43

BHP Billiton renoue avec les profits sur l'exercice 2016-2017

le 22/08/2017 Infos Reuters

BHP Billiton a annoncé mardi avoir renoué avec les bénéfices sur l'exercice 2016-2017, clos le 30 juin, tout en enregistrant une hausse de 24% de son chiffre d'affaires sur la période, à 38,29 milliards de dollars (32,42 milliards d'euros).

Le résultat net du géant minier anglo-australien est ressorti à 5,89 milliards contre une perte annuelle record de 6,39 milliards sur 2015-2016, notamment provoquée par les coûts liés à la rupture d'un barrage au Brésil.

BHP Billiton, qui a nommé il y a un peu plus de deux mois un nouveau président sous la pression du fonds activiste Elliott Management, a précisé que ses dépenses d'investissement et d'exploration avaient baissé de 32% sur 2016-2017, à 5,2 milliards de dollars.

Le groupe ajoute que ce total devrait remonter à 6,9 milliards au cours de l'exercice qui vient de commencer, soulignant qu'il devrait rester sous les huit milliards sur 2018-2019 et sur 2019-2020.

BHP Billiton estime que les perspectives à long terme pour la demande de brut restent positives étant donné la hausse de la demande des pays en voie de développement et une baisse du nombre de champs.

S'agissant du cuivre, dont les cours évoluent à un pic de près de trois ans, BHP Billiton pense que la demande restera solide sur le long terme.
http://www.usinenouvelle.com/article/bh ... 17.N578033

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89517
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: Cuivre, zinc et autres métaux : la flambée ... disparait

Message par energy_isere » 23 août 2017, 13:52

Les cours des métaux de base s'envolent

Laurence Boisseau Les Echos Le 23/08/2017

Le zinc est au plus haut depuis dix ans, l'aluminium bat un record depuis mai 2014.
La confiance dans la croissance économique, un dollar bas, des problèmes d'offre et de demande portent les cours.



C'est le plus long rallye boursier depuis 2014. Au cours des six dernières semaines, les cours des métaux industriels ont connu une envolée spectaculaire. Le zinc a grimpé pour renouer avec son plus haut en près de dix ans, à 3.159 dollars la tonne. L'aluminium a atteint 2.112 dollars la tonne, un record depuis mai 2014. Quant au minerai de fer, il s'est envolé de 35 % depuis le mois de mai. Enfin, à plus de 6.634 dollars la tonne, le cuivre est proche d'un pic de près de trois ans.

A l'origine de cette flambée des cours, l'optimisme des investisseurs, convaincus depuis peu que le rebond de la croissance économique mondiale va perdurer, avec des pays qui vont accélérer leur développement après des performances médiocres. Dans le même temps, l'inflation s'avère contenue et les minutes de la Réserve fédérale américaine ont montré la prudence de l'institution américaine sur son rythme de hausse des taux.

Faiblesse du billet vert

Les métaux profitent aussi d'un dollar bas. La faiblesse du billet vert permet aux opérateurs utilisant d'autres devises d'effectuer des achats de métaux à bon compte car la devise américaine sert de référence aux cours sur les marchés.

Enfin, presque tous les métaux connaissent un déséquilibre important entre l'offre et la demande. Mardi matin, Sumimoto Metal Mining, le plus gros producteur de nickel au Japon, a revu fortement à la hausse ses prévisions de déficit. Il anticipe désormais un manque de 51.000 tonnes, contre une estimation de seulement 4.000 tonnes en mai dernier. Cette pénurie proviendrait d'une production plus basse de la part de l'Indonésie. Quant au zinc, la production chinoise a reculé à son plus bas niveau depuis 2014, à 476.000 tonnes en juillet.



« Le cuivre bénéficie de la multiplication des problèmes de production à travers le monde. Des informations de presse ont fait état d'une suspension des opérations de l'entreprise Mopani Copper Mines en Zambie », ont souligné les analystes de Barclays.

Cette envolée des cours va-t-elle se poursuivre au second semestre ? « Pour anticiper les tendances des prix des métaux industriels, il faut bien comprendre les fondamentaux de la Chine. Ce qui est certain, c'est que les perspectives pour 2017 dans ce pays sont moins favorables qu'en 2016. Cela ne veut pas dire que les prix ne vont pas continuer à grimper, mais il faut faire preuve de prudence. Les cours ne vont sans doute pas monter dans les mêmes proportions », indique Matthew Michael, spécialiste des matières premières chez Schroders.

Chez JP Morgan, les analystes ont revu leurs perspectives de croissance pour la Chine à la hausse pour le troisième trimestre de 20 points de base à 6,6 %, mais à la baisse pour la dernière partie de l'année. Le broker table sur un prix moyen du zinc en repli, sous les 3.000 dollars la tonne, à 2.567 dollars. Pour l'aluminium, l'optimisme est de mise. JP Morgan anticipe un cours supérieur de 100 dollars, autour de 2.100 dollars la tonne.
https://www.lesechos.fr/finance-marches ... 109103.php

Image

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89517
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: Cuivre, zinc et autres métaux : la flambée ... disparait

Message par energy_isere » 03 sept. 2017, 12:30

Métaux de base : un secteur en pleine euphorie

Le Revenu le 03/09/2017

Paris n'est pas Londres. La cote du London Stock Exchange regor­ge en effet de titres de groupes miniers.

Ceux des con­glomérats anglo-australiens BHP Billiton et Rio Tinto permettent, par exemple, d'investir dans le secteur des métaux de base (fer, nickel, cuivre, etc.), dont les prix ont bien rebondi depuis quelques mois.

Sur Euronext Paris, la seule société vraiment comparable à BHP Billiton et Rio Tinto est le producteur de nickel et de manganèse Eramet, dont le cours a rebondi de plus de 48% en un an.

Fort heureusement, la cote de Paris recèle d’autres titres de sociétés dont le chiffre d’affai­res et les résultats sont, indirectement, liés aux prix des métaux.

En premier lieu, le leader mondial de l’acier Arcelormittal, qui est aussi producteur de minerai de fer et de charbon, mais aussi son ex-filiale Aperam, fabricant d’aciers inoxydables. Le recyclage des métaux industriels (Derichebourg et Re­cylex) profite aussi de la tendance.

Des canettes et des poutres

Ces derniers jours, les prix des métaux de base et de l’aluminium se sont particulièrement distingués. Le cuivre a touché son plus-haut depuis trois ans et l’aluminium, qui entre dans la fabrication des canettes de soda ou des poutres métalliques, son sommet depuis six ans.

La faiblesse du dollar n’y est pas étrangère. Mais le rebond des prix des métaux traduit surtout la prise de con­s­cience que la croissance mondiale a accéléré au premier semestre, à son plus haut niveau en deux ans, et ce même si l’économie américaine déçoit.

Dans une note du 28 août, l’assureur crédit Euler Hermès commente cette croissance des produits intérieurs bruts (PIB), et particulièrement en Chine «où elle a été forte grâce à de précéden­tes mesures de relance», notamment dans l’immobilier, une activité grande consommatrice de cuivre pour tous les circuits électriques.

Dépenses d’infrastructures

Bien entendu, c’est la Chine qui détient la clé de l’orientation des prix des matières premiè­res dans les prochains mois.

Le pays, qui produit environ la moitié de l’aluminium con­som­mé dans le monde, est aussi le premier acheteur de minerai de fer, à BHP Billiton, Rio Tinto et au brésilien Vale.

Cependant, la fermeté des prix de l’aluminium s’explique aussi par la réduction des capacités de production imposée par Pékin pour tenter de réduire la pollution industrielle.

La forte hausse des prix de l’immobilier en Chine fait peut-être craindre une intervention du gouvernement pour éviter la formation d’une bulle. Mais, davantage que l’immobilier, les planificateurs chinois ont stimulé les dépenses d’infrastructure (routes, chemins de fer, barrages, etc.), au risque de sur­endetter d’ailleurs les collectivités locales.

La bonne tenue des prix des métaux paraît donc, cette fois, plus durable.
http://www.lerevenu.com/bourse/metaux-d ... e-euphorie

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89517
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: Cuivre, zinc et autres métaux : la flambée ... disparait

Message par energy_isere » 08 sept. 2017, 19:48

L'envolée des métaux à son maximum ?

Par Claire Fages RFI le 8 septembre 2017

Les métaux ont sans doute atteint leur pic de l'année, le cuivre est au plus haut depuis près de trois ans.

Les prix des métaux suivent une courbe ascendante quasi ininterrompue depuis le début du mois de juin. En tête, le nickel, l’aluminium, au plus haut depuis deux ans, et surtout le cuivre qui, en gagnant près de 25 %, se rapproche du cap des 7 000 dollars, un niveau qu’il n’avait pas atteint depuis trois ans.

Comme souvent, l’origine de cette hausse se trouve en Chine, qui se procure davantage de métaux à l’étranger pour pouvoir fermer ses propres fonderies d’aluminium trop polluantes. Pékin a également accéléré les achats de concentré de cuivre en refusant d’importer des déchets de métaux depuis quelques mois, pour mettre de l’ordre dans sa filière de recyclage. Acheter des métaux alors que le dollar est faible, c’est également tout bénéfice pour les importateurs chinois, qui ne s’en privent pas.

Un cuivre surévalué

Les « hedge funds » ont accentué la tendance en investissant massivement dans les métaux depuis le printemps. Trop peut-être. Le cuivre est actuellement surévalué, juge-t-on jusque chez les producteurs de cuivre comme le chilien Codelco. D’autant qu’un afflux de métal devrait bientôt entrer sur le marché international, avec la reprise du gisement de Grasberg en Indonésie, l’Américain Freeport a trouvé un accord avec le gouvernement de Jakarta.

Quant à Glencore, il va relancer la mine de cuivre de Katanga en RDC dès janvier prochain. La reprise du dollar pourrait siffler la fin de la récréation pour les métaux, sans pour autant remettre en cause les perspectives qui restent haussières à long terme pour le cuivre, depuis que le métal rouge se met au vert. On l’utilise et on l’utilisera de plus en plus dans les véhicules électriques, les panneaux solaires, les éoliennes et les câbles qui les raccordent au réseau.
http://www.rfi.fr/emission/20170908-env ... on-maximum

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89517
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: Cuivre, zinc et autres métaux : la flambée ... disparait

Message par energy_isere » 17 sept. 2017, 13:14

L' ensemble combiné des marchés des métaux largement plus petit que celui des marchés pétrolier :
The oil market is bigger than all metal markets combined
Visual Capitalist 6 days ago

Ever since the invention of the internal combustion engine, oil has been one of the most crucial commodities on Earth. Without it, modern transportation as we know it would not be possible. Industries such as aviation, aerospace, automobiles, shipping, and the military would look nothing like they do today.

Of course, as we now know, this has all come with some extreme drawbacks from an environmental perspective. And while new green technology and the lithium revolution will aid in eventually reducing the role of oil in transportation, the fact is we still use 94 million barrels per day of crude worldwide.

Ever since the invention of the internal combustion engine, oil has been one of the most crucial commodities on Earth. Without it, modern transportation as we know it would not be possible. Industries such as aviation, aerospace, automobiles, shipping, and the military would look nothing like they do today.

Of course, as we now know, this has all come with some extreme drawbacks from an environmental perspective. And while new green technology and the lithium revolution will aid in eventually reducing the role of oil in transportation, the fact is we still use 94 million barrels per day of crude worldwide.

As a result, the energy industry continues to have huge amounts of influence on our lives. Special interest groups with a focus on energy have influence on a domestic level. Meanwhile, from a foreign policy angle, countries like Saudi Arabia and Russia wield additional geopolitical and economic power because of their natural resources. It’s even arguable that everything from the Gulf War to the more recent Middle East interventions in Libya, Syria, and Iraq have been at least partially to do with oil.

This week’s chart of the week aims to help explain the influence that oil has on countries and markets by using a very simple perspective: the size of the oil market vs. all metal markets combined.

THE TRUE SIZE OF THE OIL MARKET

While the amount of uses in one barrel of oil is quite incredible, we still need a mind-boggling amount of the natural resource each year to sustain consumption.

Oil production per year: 34 billion barrels (incl. other liquids)
Oil market size at current prices: $1.7 trillion per year

To consider how big this actually is, we compare the annual market sizes of all major metals and minerals that are mined throughout the world:

Gold: $170 billion
Iron: $115 billion
Copper: $91 billion
Aluminum: $90 billion
Zinc: $34 billion
Manganese: $30 billion
Nickel: $21 billion
Silver: $20 billion
Other metals: $67 billion (Including platinum, palladium, titanium, tin, moly, uranium, and more)

The total amount works out to $660 billion – just a tiny fraction of the size of the oil market.

Note: we focus on raw, physical materials in this analysis. We leave out things like gold futures, or alloy markets such as steel in this analysis. To get market size numbers, we used the latest price multiplied by 2015 demand in most cases. We left out the smaller markets for many other metals like bismuth, antimony, or rhodium. Exact sources can be seen in the chart itself. Oil market size includes other liquids such as lease condensate.
http://www.mining.com/web/oil-market-bi ... -combined/

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89517
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: Cuivre, zinc et autres métaux : la flambée ... disparait

Message par energy_isere » 25 oct. 2017, 18:42

L’envolée des prix du manganèse rétablit la santé d’Eramet

Par Claire Fages RFI 25 octobre 2017

Eramet confirme son redressement, grâce à l'envolée des prix du manganèse produit au Gabon. L’entreprise minière et métallurgique française parie désormais sur l'embellie des prix du nickel calédonien, que pourrait permettre les énergies renouvelables.

L’envolée des prix du manganèse rétablit la santé d'Eramet. Le leader français des aciers spéciaux et des alliages confirme son redressement au troisième trimestre, après un timide retour aux bénéfices l'an dernier. Et c'est le chiffre d'affaires de la branche manganèse en hausse de 39% qui explique ce rétablissement.

La filiale gabonaise d'Eramet, Comilog, a vendu davantage de ce minerai nécessaire à la fabrication des aciers au carbone, dont la Chine a produit un niveau officiel record cet été, sans pouvoir pour autant fournir l'Europe ou l'Inde, qui ont donc dû faire tourner leurs aciéries, et consommé elles aussi plus de manganèse. Un minerai dont le prix a triplé l'an dernier (à 1 500 dollars la tonne le prix spot américain), faute de stocks en Chine et faute de production minière mondiale suffisante, après des fermetures de sites.

Eramet voit ainsi récompensés ses investissements dans l'usine gabonaise de transformation du manganèse de Moanda, pourtant décidés au plus dur de la crise des métaux.

La branche nickel bientôt sauvée par les énergies vertes ?

Pour retrouver des marges, le groupe minier et métallurgique s'est aussi diversifié dans les sables minéralisés au Sénégal et le recyclage du titane de qualité aéronautique.

Ce qui a compensé les mauvais résultats de la branche nickel, qui demeure en repli. L'effondrement des prix de ce métal, en surproduction de l’Indonésie aux Philippines, est à l'origine des grandes difficultés d’Eramet. L’an dernier, le groupe français a dû faire appel à l'Etat pour sauver la société Le Nickel (SLN) sa filiale de Nouvelle-Calédonie, le territoire d'outre-mer. Pourtant Eramet ne désespère pas de redresser bientôt sa branche malade.

Le nickel reste à un niveau de prix faible (11 800 dollars la tonne contre 28 000 dollars en 2011) mais stabilisé, et le groupe entrevoit dans l’essor des énergies renouvelables des signaux très positifs pour la demande future. Construire des éoliennes nécessite beaucoup d’acier inoxydable et donc beaucoup de nickel. Quant aux batteries des futurs véhicules électriques, elles exigent non seulement du lithium, mais aussi du nickel.
http://www.rfi.fr/emission/20171025-env ... nte-eramet

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89517
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: Cuivre, zinc et autres métaux : la flambée ... disparait

Message par energy_isere » 07 nov. 2017, 19:13

«Paradise Papers»: Glencore poursuivi par les affaires

Par Claire Fages RFI 7 novembre 2017

Montages financiers douteux en RDC et en Australie... Le géant du négoce et des mines Glencore est épinglé par les «Paradise Papers», ce qui ne va pas améliorer sa réputation

Glencore épinglé par les « Paradise Papers ». Rien d'étonnant, le géant suisse des matières premières était jusqu'à l'an dernier l'un des plus gros clients d'Appleby, le cabinet d'avocats logé au paradis fiscal des Bermudes.

Les fuites révèlent qu'en 2008, en République démocratique du Congo, Glencore accorde un « prêt » de 45 millions de dollars à l'homme d'affaires israélien Dan Gertler, un proche du pouvoir congolais, pour qu'il puisse négocier un rabais sur le rachat de la société d'exploitation du cuivre Katanga Mining.

En Australie, où Glencore produit du cuivre et du zinc, ce sont des opérations croisées sur devises qui ont été mises au jour : elles se monteraient à 25 milliards de dollars, rien qu'en 2013. Le Bureau australien des impôts soupçonne que ces transactions aient servi à masquer une évasion fiscale organisée.

Substitution aux banques

C'est quasiment dans l'ADN de la société suisse. Glencore s'appelait alors Marc Rich and Co., du nom de son fondateur, recherché par le FBI pour... évasion fiscale, et pour avoir vendu du pétrole irakien alors que c'était interdit en vertu des sanctions contre Bagdad.

L'ancêtre de Glencore prêtait aussi déjà de l'argent aux pays en développement ou aux Etats de l'ancien bloc soviétique, en échange de leurs matières premières. Une substitution aux banques qui se poursuit. Au Tchad, Glencore a préfinancé trois ans de cargaisons de brut. Problème : les cours du pétrole se sont effondrés et les autorités de Ndjamena doivent aujourd'hui près d'un milliard et demi de dollars à la société de négoce. Au Congo-Brazzaville, Glencore est aussi devenu le banquier de l'Etat, malgré l'avertissement du FMI.

De la Zambie au Burkina Faso ou à la Colombie, on ne compte pas les allégations d'évasion fiscale, d'entraves au droit du travail ou de dommages à l'environnement causés par Glencore. Un conglomérat du négoce et des mines présent dans 50 pays aujourd'hui. Et dont un des salariés confiait à Appleby qu'il faudrait un mur entier pour dessiner l'enchevêtrement de toutes ses filiales.
http://www.rfi.fr/emission/20171107-par ... i-affaires

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89517
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: Cuivre, zinc et autres métaux : la flambée ... disparait

Message par energy_isere » 30 déc. 2017, 13:17

2017: la revanche des métaux

Par Claire Fages RFI le 27 décembre 2017

Cuivre, zinc, nickel, cobalt... Les métaux ont pris leur revanche en 2017. Sortis des excédents et propulsés par le succès de la voiture électrique, ils devraient conserver des prix élevés en 2018.

Les métaux ont particulièrement brillé en 2017. Ce sont les stars de l'année. Les prix du pétrole n'ont progressé que de 10%, le cuivre et le zinc ont, eux, gagné 27% (à près de 7000 dollars et 3220 dollars la tonne respectivement), le nickel a gagné 19% (à 11 995 dollars). Quant au cobalt, son prix a plus que doublé (à 32 300 dollars). Les efforts des groupes miniers pour réduire la production qui était en excédent depuis 2014 ont payé. L'offre s'est ajustée à la demande, certains métaux comme le cuivre et le zinc se sont même retrouvés en déficit de production, ce qui a fait rebondir les cours.

Un fonds d’investissement dédié au cobalt

Entre temps, l'économie mondiale s'est redressée. Et grâce à la voiture électrique, les métaux sont redevenus « tendance ». A supposer que la voiture électrique représente moins d'un tiers des nouveaux véhicules en 2030, il faudra, pour fabriquer les batteries et les câblages, extraire 18% de plus de cuivre, moitié plus de nickel et 4 fois plus de cobalt, selon le géant des mines Glencore. Des perspectives qui tournent la tête aux spéculateurs, ils se ruent sur un nouveau fonds d'investissement totalement dédié au cobalt, Cobalt 27.

Katanga Mining relancé en RDC

2018 devrait donc rester une belle année pour les métaux parce que la remise en route des projets miniers est très calculée. Glencore va certes quadrupler sa production de cobalt associé au cuivre en relançant Katanga Mining, en RDC. Mais il va beaucoup plus doucement avec ses mines de zinc australiennes. En 2018, la production de cuivre sera par ailleurs perturbée par la renégociation des conditions salariales dans les grandes mines du Chili et du Pérou, ces conflits sociaux seront d'autant plus durs que les prix du cuivre sont élevés.

Quid des subventions au véhicule électrique en Chine ?

Mais l'arbitre de tous ces marchés restera la Chine. Elle absorbe la moitié des exportations de métaux. Avec sa lutte contre la pollution qui la pousse à fermer les mines et les raffineries les plus sales du pays, la Chine devrait importer encore plus de minerais et métaux. Cependant Pékin prévoit aussi de mettre fin aux subventions sur les véhicules électriques pour imposer un quota aux constructeurs chinois. Cela pourrait freiner la progression du véhicule électrique en Chine, et in fine ralentir un peu la course folle des métaux.
http://www.rfi.fr/emission/20171227-201 ... obalt-zinc

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89517
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: Cuivre, zinc et autres métaux : la flambée ... disparait

Message par energy_isere » 16 janv. 2018, 21:51

Rio Tinto attend une légère hausse de sa production de minerai de fer en 2018

Usine Nouvelle le 16/01/2018 Infos Reuters SYDNEY

Le géant minier Rio Tinto a dit mardi que sa production de minerai de fer pourrait augmenter jusqu'à 10 millions de tonnes en 2018, soit l'équivalent de 780 millions de dollars (636 millions d'euros) au cours actuel, après une hausse de 1% l'année dernière.

La légère augmentation de la production en 2017 à 330,1 millions de tonnes est intervenue dans un contexte de hausse de 20% des cours sur l'année grâce à une demande soutenue des sidérurgistes chinois.

Rio Tinto doit publier ses résultats annuels le 7 février et les analystes s'attendent en moyenne à un bénéfice de 8,5 milliards de dollars, en hausse de 85%.

La tonne de minerai de fer se négociait à 78,05 dollars le 12 janvier, selon les données de Metal Bulletin, mais les incertitudes sur la demande chinoise se traduisent par des anticipations de baisse des prix cette année.

"L'activité a enregistré de bonnes performances au quatrième trimestre et nous avons terminé l'année en conformité avec nos prévisions dans tous nos principaux produits", a déclaré Jean-Sébastien Jacques, le directeur général du groupe, dans un communiqué.

Les livraisons de minerai de fer ont atteint 90 millions de tonnes au quatrième trimestre, en hausse de 3% par rapport à la même période de 2016 et de 5% par rapport au trimestre précédent.

Rio Tinto a confirmé son objectif d'une production de 225.000 à 265.000 tonnes de cuivre raffiné en 2018. Celle d'aluminium devrait atteindre 3,5 à 3,7 millions de tonnes.

En 2017, la production d'aluminium a reculé de 1%. Celle de cuivre a baissé de 9% du fait d'une grève de 43 jours qui a affecté la mine de Rio à Escondida au Chili au premier trimestre et d'une baisse de 22% de la mine à ciel ouvert d'Oyu Tolgoi en Mongolie, avec la raréfaction du minerai à haute teneur.

Le recul de la production de cuivre devrait être plus que compensé par un effet prix avec une hausse des cours de 25% l'année dernière, a dit Peter O'Connor, analyste chez Shaw and Partners.

Turquoise Hill Resources, contrôlé à 66% par Rio Tinto, a indiqué dans un communiqué séparé que la Mongolie lui réclamait 155 millions de dollars d'arriérés d'impôts, ce qu'elle conteste.
https://www.usinenouvelle.com/article/r ... 18.N638428

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89517
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: Cuivre, zinc et autres métaux : la flambée ... disparait

Message par energy_isere » 18 janv. 2018, 23:00

Le palladium vedette des métaux... jusqu'à quand?

Par Claire Fages RFI 18 janvier 2018

C'est le métal précieux utilisé dans les catalyseurs des véhicules à essence. Le palladium profite du désamour des consommateurs pour les véhicules diesel. Ses prix ont progressé de 50 % en un an. Ils dépassent même ceux du platine.


Le palladium est décidément la vedette des métaux depuis quelques mois. C'est une revanche pour ce platinoïde. Encore utilisé en bijouterie dans les années 1960, dans l'alliance de Marilyn Monroe, le palladium était devenu le mal aimé de ce complexe de métaux précieux depuis la fin des années 1990.

La motorisation diesel était en plein boum en Europe, et le palladium était moins efficace que le platine pour catalyser la pollution des pots d'échappement de ces véhicules diesel, moins gourmands en carburant, mais plus sales. Le palladium était donc cantonné aux pots catalytiques des véhicules à essence, et il était devenu beaucoup plus rare en bijouterie que le platine.

Retour de la motorisation essence

La situation s'est totalement inversée depuis le « dieselgate », le trucage des tests de pollution des voitures diesel, qui ont en autre entaché la réputation de Volkswagen. De Berlin à Londres à Paris, les consommateurs se détournent du diesel et reviennent à la motorisation à essence. Le palladium, dépendant à 80 % de son usage dans l'automobile, ne demandait que cela, son prix, 1035 dollars en ce mois de janvier, a connu 50 % de hausse en un an. Surtout il a dépassé celui du platine.

Car les stocks de palladium fondent à vue d'oeil or c'est grâce à ces stocks que la demande est comblée, la production minière d'Afrique du Sud et de Russie n'y suffit plus depuis 2009. Les investisseurs ont également fortement contribué à l'envolée des prix.

Recyclage et substitution

Mais le recyclage du palladium s'accélère. La substitution par du platine également dans les catalyseurs essence, les fabricants comme Johnson Matthey s'y mettent peu à peu. Cela devrait calmer les prix du palladium en 2018 et au-delà. La véritable menace est cependant à venir pour les prix du palladium et du platine, c'est bien sûr l'essor de la voiture électrique.
http://www.rfi.fr/emission/20180118-pal ... usqu-quand

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89517
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: Cuivre, zinc et autres métaux : la flambée ... disparait

Message par energy_isere » 22 janv. 2018, 22:37

La situation du palladium devient critique

Guillaume Pitron Usine Nouvelle le 22/01/2018

En hausse de 60% en un an, le cours du palladium est porté par le Dieselgate qui relance les ventes de véhicules essence. Les réserves s'épuisent et la pénurie guette.

Le palladium est en feu. Il était coté, ces jours-ci, à plus de 1000 dollars l'once – en hausse de près de 60% sur les douze derniers mois. "C'est la plus belle performance du secteur des matières premières cotées en 2017, nous dit Benjamin Louvet, gérant Matières premières chez OFI Asset Management. Et les cours pourraient bien battre de nouveaux records cette année." Sous-produit du platine, le palladium connaît de multiples applications industrielles. Dans l'électronique, il est indispensable à la fabrication des condensateurs et des connecteurs. Dans la joaillerie, on y recourt pour constituer un alliage, l'or blanc. Et le secteur automobile capte près de 80% de la demande mondiale. Le palladium est en effet indispensable aux pots catalytiques des véhicules thermiques. Le "Dieselgate" a profité aux ventes des voitures à essence, auxquelles s'ajoutent la hausse continue du marché automobile chinois... A l'horizon 2035, la demande de palladium devrait quintupler par rapport à son niveau de 2013, prédisent certains experts.

Or la Russie totalise, à elle seule, 46% de la production mondiale de palladium, devant l'Afrique du Sud et une petite poignée de pays producteurs. Cette prépondérance a longtemps servi des desseins militaires : "durant la guerre froide, les soviétiques étaient arrivés à la conclusion que le palladium serait indispensable à la fusion nucléaire à froid", rappelle Benjamin Louvet. Ces derniers ont donc constitué un important stock stratégique. Mais après la chute du mur de Berlin et sur fonds de baisse générale des dépenses d'armement, le Gokhran (le Trésor russe) a commencé à liquider le stock, "via les banques UBS et Crédit Suisse, au profit du secteur de la bijouterie. Le palladium fut également racheté par de grands traders, comme Glencore et Trafigura", se souvient un ancien gérant de fonds.

Personne ne connaît les réserves exactes de palladium qui dorment encore dans les coffres du Gokhran. On sait cependant qu'en 2018, les Russes continuent d'écouler le stock auprès des industriels de l'automobile. Mais fin 2014, le Gokhran a annoncé que de vendeur de ce métal noble, il pourrait bientôt se muer en acheteur – ce qui laisse à penser que le bas de laine sera bientôt épuisé. "Il faudrait relancer la production, mais les mines russes et sud-africaines sont vieillissantes. Aucun gisement majeur de palladium n'a été découvert ces dernières années et il n'existe pas de nouveaux pays où extraire ce métal à ce jour. Le risque de pénurie existe", analyse Benjamin Louvet. Nul hasard si la Commission européenne a classé ce métal blanc comme "critique" en 2017. Une solution serait de lui substituer le platine, désormais moins cher, pour les applications industrielles similaires. Encore faut-il agencer des politiques de R&D et soumettre les innovations à de longs processus d'homologation... qui n'ont même pas débuté. En clair, l'inertie qui prévaut perpétue la validité de ces mots de Jean Monnet : "les hommes n'acceptent le changement que dans la nécessité et ils ne voient la nécessité que dans la crise".
https://www.usinenouvelle.com/article/l ... ue.N641323

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89517
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: Cuivre, zinc et autres métaux : la flambée ... disparait

Message par energy_isere » 09 févr. 2018, 23:17

Rio Tinto publie un bénéfice annuel en hausse de 69%

Publié le 07/02/2018 Infos Reuters

Rio Tinto a publié mercredi un bénéfice en hausse de 69% en 2017, soutenu par la hausse des prix des matières premières, minerai de fer et charbon en tête, et annoncé un nouveau programme de rachat d'actions d'un milliard de dollars (807 millions d'euros).

Le bénéfice annuel hors exceptionnels s'est établi à 8,63 milliards de dollars contre 5,10 milliards de dollars un an auparavant, conforme aux attentes des analystes qui tablaient sur 8,74 milliards de dollars, selon le consensus Thomson Reuters I/B/E/S.

Le groupe minier anglo-australien a également annoncé un dividende de 2,90 dollars, contre 1,70 dollar un an auparavant.
https://www.usinenouvelle.com/article/r ... 69.N649879

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89517
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: Cuivre, zinc et autres métaux : la flambée ... disparait

Message par energy_isere » 20 févr. 2018, 12:25

BHP Billiton accroît son bénéfice et relève le dividende

Le 20/02/2018 INFOS REUTERS

BHP Billiton a publié mardi un bénéfice en hausse de 25% au premier semestre grâce à la forte hausse des prix des métaux et a dit que ses priorités restaient la réduction de la dette et l'augmentation de la rémunération des actionnaires.

Le géant minier anglo-australien a déclaré que son projet de cession des actifs dans les schistes terrestres américains, valorisés dans ses livres de comptes 14 milliards de dollars (11,3 milliards d'euros), avançait conformément au plan prévu avec de premières offres attendues au deuxième trimestre.

BHP a également rejeté les appels du fonds activiste Elliott Advisors en faveur d'un changement de structure et de l'abandon de la double cotation à Londres et à Sydney, affirmant que les inconvénients liés à l'abandon de cette structure l'emporteraient sur les avantages.

Le directeur général Andrew Mackenzie a ajouté qu'il rencontrerait Elliot et d'autres investisseurs cette semaine pour discuter du sujet. Il s'est dit ouvert à de nouvelles idées et souhaite entendre le point de vue de tous les investisseurs.

Le bénéfice ajusté du premier groupe minier mondial sur le semestre clos au 31 décembre est ressorti à 4,05 milliards de dollars contre 3,24 milliards il y a un an. Le consensus était de 4,30 milliards de dollars, selon Thomson Reuters I/B/E/S.

"La hausse des prix des matières premières et une solide performance opérationnelle ont généré un free cash flow de 4,9 milliards de dollars US. Nous avons utilisé ce cash pour réduire encore la dette nette et augmenter la rémunération des actionnaires avec des dividendes plus élevés", déclare Andrew Mackenzie, dans un communiqué.

BHP va verser un acompte sur dividende de 0,55 dollar par action, en hausse de près de 38% par rapport à l'an dernier.

Le groupe a réduit son endettement net de 23% à 15,4 milliards de dollars sur le semestre et a fait savoir qu'il était en voie d'atteindre son objectif de 10 à 15 milliards de dollars avant la fin de l'année.

Le bénéfice net s'est établi à 2,02 milliards de dollars, en prenant en compte une charge exceptionnelle de 1,8 milliard de dollars liée à une modification de l'impôt sur les sociétés aux Etats-Unis.

Le chiffre d'affaires a augmenté de 16% sur le semestre à 21,78 milliards de dollars, les revenus du cuivre ayant bondi de près de 52% à la faveur d'une hausse des prix et d'une augmentation de la production de la mine Escondida au Chili.

Les revenus issus de l'extraction de minerai de fer, la plus importante division de BHP, ont progressé de 4,2% et ceux tirés du pétrole de 8,5%.

BHP a confirmé son objectif d'une production de 275 à 280 millions de tonnes de minerai de fer sur l'exercice clos au 30 juin.
https://www.usinenouvelle.com/article/b ... de.N655899

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89517
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: Cuivre, zinc et autres métaux : la flambée ... disparait

Message par energy_isere » 21 févr. 2018, 12:01

Glencore annonce les meilleurs résultats annuels de son histoire

Reuters le 21/02/2018

Le géant minier et du négoce Glencore a annoncé mercredi un excédent brut d'exploitation annuel ajusté de 14,76 milliards de dollars (12 milliards d'euros), conforme aux attentes, et un résultat d'exploitation (Ebit) ajusté de trois milliards de dollars pour son pôle négoce, au-dessus de sa propre fourchette de prévisions.

"Notre performance en 2017 est la plus forte de notre histoire, soutenue par notre activité de commercialisation (négoce) et d'actifs industriels", déclare le directeur général Ivan Glasenberg dans un communiqué, tout en faisant état de "pressions inflationnistes émergentes".

Le groupe suisse avait déclaré en décembre anticiper un résultat du négoce avant intérêts et impôts vers le haut de sa fourchette de prévision, à 2,8 milliards de dollars (2,4 milliards d'euros), en 2017.

L'Ebitda annuel (bénéfice avant intérêts, impôts, dépréciations et amortissements) annuel a bondi de 44% et est conforme aux attentes des analystes, qui tablaient en moyenne sur 14,67 milliards de dollars, selon le consensus Thomson Reuters I/B/E/S.

Glencore a été l'un des groupes miniers les plus pénalisés par l'effondrement des cours des matières premières en 2015-2016 mais il s'est depuis largement repris et a réalisé la meilleure performance boursière du secteur l'année dernière, avec un gain de 41,64%.

Glencore entend harmoniser une politique de croissance externe, portée par des fusions et acquisitions opportunes, avec la nécessité de réduire la dette et de conforter son bilan.

Il propose un dividende 2018 de 2,9 milliards de dollars, soit 0,20 dollar par action, en deux versements identiques.

Ce dividende est supérieur à celui fixe d'un milliard de dollars confirmé par le groupe minier en décembre, auquel s'ajoutent 25% du flux de trésorerie industriel.

Le titre prenait près de 4% à 399,45 pence vers 9h40 GMT à la Bourse de Londres, signant la plus forte hausse du Footsie, qui perdait 0,14% à ce stade.
http://www.boursorama.com/actualites/gl ... a764cb5a39

Répondre