L'acier, le fer

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Usine Nouvelle du 13 Mars 2014

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Un nouvel acteur de poids dans le minerai de fer en Australie

Le 24 mars 2014 Usine Nouvelle

Le projet de mine de fer australien Roy Hill, sécurise un financement de 7,2 milliards de dollars qui lui permettra de produire 55 millions de tonnes de minerai. Mais son entrée en production coïncidera avec un surplus du marché et une baisse des prix.


Cinq agences de crédit à l'exportation – Japan Bank for International Cooperation, Korea Eximbank, Korea Trade Insurance Corporation, Nippon Export and Investment Insurance et Export-Import Bank of the United States – et dix-neuf banques commerciales, dont les quatre plus grandes australiennes, ont décidé, après dix-huit mois de négociations, d'apporter un financement de 7,2 milliards de dollars pour le lancement du plus grand projet minier australien. Situé dans la riche région de Pilbara, en Western Australia, Roy Hill produira à terme 55 millions de tonnes de minerai de fer par an. Selon le directeur exécutif de Roy Hill, Barry Fitzgerald, il s'agit du plus important accord de financement pour un projet minier.

Globalement, il faudra environ 10 milliards de dollars pour construire la mine, poser les 344 kilomètres de rails nécessaires pour amener le minerai jusqu'à Port Hedland et ajouter deux terminaux minéraliers. Le projet est détenu à 70% par la femme la plus riche d'Australie, Gina Rinehart, présidente de Roy Hill, à travers sa société, Hancock Prospecting, dont elle a hérité de son père, Lang Hancock. Dans les années 1950, ce dernier avait acheté de vastes terrains dans le Pilbara. Trois groupes sont associés au projet, la firme de courtage japonaise Marubeni (15%), et deux sidérurgistes asiatiques, le coréen Posco (12,5%) et le taïwanais China Steel (2,5%). Les quatre partenaires ont déjà investi 3 milliards de dollars dans la mine qui emploie actuellement 2 500 salariés. Durant sa durée de vie estimée à vingt ans, 2 000 salariés permanents travailleront pour Roy Hill. L'extraction et le transport du minerai seront fortement automatisés, souligne le groupe.

Roy Hill devrait devenir le quatrième producteur australien de minerai de fer, derrière les groupes diversifiés Rio Tinto et BHP Billiton et le relatif nouveau venu, Fortescue Minerals. Le projet devait à l'origine entrer en production en 2013, mais, après des retards, il n'est réalisé qu'à 30%. Il ne devrait pas, selon ses promoteurs, entrer en activité avant septembre 2015. La bonne qualité du minerai extrait et des accords préalables de livraison ont déjà assuré des débouchés à la moitié de la production, expliquent les dirigeants de Roy Hill. Toutefois, avec le ralentissement de la production chinoise d'acier et l'arrivée massive de minerai additionnel d'Australie et du Brésil, la période est moins favorable qu'il y a trois ans. En 2011, le prix moyen du minerai de fer en Australie dépassait les 150 dollars. Il est tombé vers les 110 dollars et les principaux analystes ont revu à la baisse leurs attentes pour 2015 et 2016 quand la tonne de minerai s'échangera pour une centaine de dollars.

http://indices.usinenouvelle.com/materi ... e-fer.5079

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Le minerai de fer sous les 100 dollars

21 Mai 2014 Usine Nouvelle

La forte augmentation de la production minière provoquée par les géants du secteur a fait plonger le prix du minerai de fer. Glencore dénonce leur politique mais pourrait profiter de la situation pour procéder à des acquisitions.

Lors de l'assemblée générale de Glencore au théâtre casino de Zoug – la compagnie minière a abandonné le Xstrata dans son intitulé – son directeur exécutif s'en est pris une fois de plus aux dirigeants des autres grandes compagnies minières accusées d'avoir fait plonger les prix du minerai de fer en raison d'une offre pléthorique. Pour la première fois depuis septembre 2012, le prix de la tonne de minerai a plongé sous les 100 dollars, ayant perdu 27% depuis le début de l'année pour tomber à 97,50 dollars. Les grands groupes du secteur ont toujours une attraction "malsaine" pour les volumes, pointe le dirigeant, obsédé quant à lui par la création de valeur pour les actionnaires.

Les trois grands producteurs – le brésilien Vale et les anglo-australiens BHP Billiton et Rio Tinto – ont investi des milliards dans leurs projets brownfield (les mines déjà en activité) pour saturer le marché. Contrairement à un Rio Tinto qui a tiré en 2013 90% de ses profits du minerai de fer, ce secteur est mineur pour Glencore, bien qu'il soit un négociant important. Le groupe de Zoug a toutefois un projet d’un milliard de dollars pour développer une mine de fer en Mauritanie. Si les grandes compagnies minières sont toujours largement profitables, la baisse du prix du minerai pèse sur les comptes des plus petits acteurs. Cette situation pourrait représenter une opportunité pour Glencore, lui offrant la possibilité de se diversifier à peu de frais. "Nous sommes peu exposés au minerai de fer, à l'exception du trading et donc… nous avons une opportunité contre nos concurrents", a souligné Ivan Glasenberg devant ses actionnaires.

Les prévisions de prix pour 2014 révisées à la baisse

Les grands pays producteurs d'acier sont entrés dans une période de relative stabilité, note Tom Price d'UBS. La production mondiale d'acier devrait s'apprécier de 4% en 2014 puis d'environ 3% annuellement jusqu'en 2018 pour culminer à 1,820 milliard de tonnes (Mt). La demande de minerai de fer devrait en conséquence grimper régulièrement de 2,024 Mt en 2013 à 2,202 Mt en 2018. La part des exportations continuera de s'apprécier, de 1,201 Mt en 2013 à 1,476 Mt en 2018. L'Australie et le Brésil conforteront leurs positions, prévoit la banque suisse. Avec 918 Mt en 2018, l'Australie assurera 53,1% des exportations mondiales et le Brésil, 27,9%.

La rapide hausse de l'offre devrait créer des surplus substantiels, affirme Tom Price. De 88 Mt en 2013, le surplus du marché du minerai de fer bondira à 203,7 Mt en 2014 et doublera encore à 423,6 Mt en 2016 avant de se stabiliser au-dessus des 400 Mt en 2017 et 2018. Ce déséquilibre a incité UBS à réviser ses prévisions de prix. Si les prévisions de prix à moyen terme sont toujours de 100 dollars par tonne cfr pour les fines à 62% (Chine du Nord), la banque a baissé de 9% ses attentes pour 2014 à 111 dollars la tonne cfr.

http://indices.usinenouvelle.com/materi ... llars.5243

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suite de ce post du 14 sept 2013 : viewtopic.php?p=351821#p351821

Rio Tinto signe un accord avec la Guinée pour l’exploitation du plus grand gisement de fer au monde

Agence Ecofin 27 Mai 2014

La compagnie minière anglo-australienne Rio Tinto a annoncé, le 27 mai dans un communiqué, avoir conclu un accord avec le gouvernement de Guinée pour l’exploitation de la mine Simandou, le plus grand gisement de fer au monde qui a été au cœur de plusieurs controverses.

«Aujourd’hui est une étape importante dans le développement de cette mine de fer de première qualité, pour le bénéfice de tous les actionnaires et de la population guinéenne», a déclaré le PDG de Rio Tinto, Sam Walsh. «Le développement de ce site est une priorité nationale qui va au-delà des mines et concerne les générations après la nôtre», a renchéri le président guinéen Alpha Condé, cité dans un communiqué du groupe minier.

Rio Tinto doit désormais trouver des partenaires pour participer au financement de ce projet qui nécessite la construction d’une ligne de chemin de fer sur 600 kilomètres pour transporter le minerai des montagnes de Simandou (sud-est) vers la côte atlantique, ainsi que d’un port en eau profonde et de centaines de kilomètres de routes. Le coût global du projet est estimé à quelque 20 milliards de dollars.

Rio Tinto possédait les quatre concessions de Simandou. Mais en 2008, le régime autoritaire de Lansana Conté (1984-2008) l’avait obligé à en rendre deux, attribuées à BSG Resources (BSGR), une société minière appartenant au milliardaire franco-israélien Beny Steinmetz.

BSGR, qui avait payé la concession 170 millions de dollars, en avait revendu la moitié deux ans plus tard, pour un montant 14 fois plus élevé, au brésilien Vale. Tous deux avaient créé le consortium VGB.

Elu à la tête de la Guinée en 2010, Alpha Condé a crée un comité d’audit des titres miniers attribués sous le règne de son prédécesseur. Parmi les concessions retirées, celle attribuée à VBG. BSGR est soupçonné d’avoir versé des pots-de-vin d’au moins 3 millions de dollars à l’épouse de Lansana Conté, ce que dément vigoureusement le groupe.

Rio Tinto, de son côté, a porté plainte aux Etats-Unis contre Vale et Beny Steinmetz, estimant illégale la manière dont les concessions lui avaient été retirées en 2008.

http://www.agenceecofin.com/fer/2705-20 ... r-au-monde

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Les australiens confirment leur domination sur le minerai de fer

Le 17 juillet 2014

Malgré un net recul des prix du minerai, Rio Tinto et Fortescue continuent d'augmenter leur production.

............

http://indices.usinenouvelle.com/materi ... e-fer.5394

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en plus de l' énorme gisement de fer en Guinée (voir 2 posts plus haut) il y a un autre gisement colossal au Sierra Leone.

article de Avril 2013 :
African Minerals advances West Africa’s largest iron-ore mine

et,

Sierra Leone : African Minerals obtient 284 millions $ de Shandong Iron and Steel pour le fer de Tonkolili

Agence Ecofin 18 Aout 2014

African Minerals Ltd injectera 284 millions de dollars dans le projet de fer Tonkolili, un des plus grands gisements de magnétite au monde recelant 12,8 milliards de tonnes de ressources en Sierra Leone.

Il s’agit, selon la compagnie cotée à Londres, d’une liquidité pour constituer, à la fois, le budget de construction du projet et le capital d’exploitation général. Le concours financier a été apporté par le partenaire chinois, Shandong Iron and Steel Group, au terme d’une réunion des actionnaires du 9 au 11 août à Jinan avec effet immédiat, a-t-elle annoncé le 15 août.

Ce financement acquis, African Minerals a réitéré son engagement de produire entre 16 et 18 Mtpa pour le compte de l’année 2014, annonçant, par la même occasion, la nomination d’Alan Watling comme son nouveau CEO et celui des compagnies du projet.

M. Watling a été CEO d’African Minerals au cours de la phase de construction du projet Tonkolili et vient remplacer Bernard Pryor qui a démissionné de ce poste.

African Minerals Ltd détient à 75% le projet Tonkolili qui a une durée de vie de mine de plus de 60 ans.

http://www.agenceecofin.com/fer/1808-22 ... -tonkolili

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Mauritanie : Glencore retarde un investissement de 900 millions $ sur une mine de fer

Agence Ecofin 27 oct 2014

Sphere Minerals, filiale du groupe suisse Glencore, spécialisé dans l’exploitation et la commercialisation des matières premières avec de nombreuses opérations sur l’Afrique, a indiqué lundi 27 octobre 2014, que le développement de son projet d’Askaf en Mauritanie, allait connaitre un retard dans son démarrage en raison de la baisse des cours de ce métal sur le marché mondial suite à une surproduction.

Le prix du minerai de fer a en effet chuté de 40% cette année, en raison de sa surabondance sur le marché mondial, du fait de la forte production par le numéro 1 mondial Vale, du Brésil, et Rio Tinto, d’Australie, qui ont bénéficié de coûts réduits d’exploitation.

Des statistiques du groupe financier UBS font savoir que l’offre mondiale de minerai de fer devrait dépasser la demande de 26 millions de tonnes en 2014 et de 41 millions de tonnes en 2015. Le plan de développement du projet, dont le démarrage était prévu initialement pour 2017, avait pourtant été présenté au mois d’avril 2014 par Sphere Minerals, et prévoyait la construction, en partenariat avec le gouvernement mauritanien, d’une infrastructure portuaire et d’une ligne de chemin de fer.

Il est attendu de ce projet un rendement annuel de 7,5 millions de tonnes de fer, lors de la phase de sa pleine exploitation. Il faudra désormais attendre un peu avant de le voir se développer, une alerte pour tous les pays africains qui comptent sur ce minerai pour relancer leurs croissances économiques respectives.

http://www.agenceecofin.com/fer/2710-23 ... ine-de-fer

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suite de ce post viewtopic.php?p=364462#p364462

Sierra Leone : African Minerals et Timis veulent produire ensemble du fer de qualité pour l’Europe

Agence Ecofin 07 Nov 2014

African Minerals Ltd et Timis Corp, deux compagnies actives sur des gisements de fer d’envergure en Sierra Leone, explorent les possibilités de la fusion sur place des produits des mines Tonkolili et Marampa en vue de mettre un produit haut de gamme sur le marché européen de production de l’acier.

African Minerals, coté à Londres et opérateur du projet Tonkolili de 12,8 milliards de tonnes de ressources définies, a annoncé le 3 novembre cette initiative sur laquelle les deux compagnies ont convenu d’entreprendre les études sur ce projet mutuellement avantageux.

Ce qui se traduirait par la fusion du minerai à 65% de fer de Marampa et de 58% de fer de Tonkolili pour fournir un produit de meilleur qualité d’une teneur souhaitée en Europe et qui permettrait à African Minerals, relève-t-on, de bénéficier d’un bas taux de fret.

Timis Corp, groupe minier détenu par Frank Timis, vient d’acquérir, de London Mining, la mine Marampa, portant sur un gisement de 1 milliard de tonnes avec une durée de vie de mine de 40 ans.

Tant qu' il aura Ebola, ça n' avancera pas beaucoup .......

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Net ralentissement de la production d'acier en Chine en 2014

Publié le 20 janvier 2015, SHANGHAI (Reuters)

La production d'acier de la Chine a crû en 2014 à son rythme le plus lent en plus de trois décennies, pénalisée par le ralentissement de la demande et les initiatives du gouvernement visant à réduire les surcapacités et à s'attaquer aux sites polluants.

Toutefois, selon certains analystes, une révision à la hausse des données de la production d'acier en 2014 n'est pas exclue et les prévisions pour 2015 font toujours état d'une légère augmentation.

"Nous prévoyons toujours une croissance marginale de la production d'acier cette année, Pékin ayant accéléré la délivrance d'autorisations pour les projets de construction d'infrastructures", a déclaré Sara Wang, analyste chez Masterlink Securities à Shanghai.

La production chinoise a atteint en 2014 le niveau record de 822,7 millions de tonnes -près de la moitié de la production mondiale prévue- mais l'augmentation n'est que de 0,9%, comparée à l'année précédente, soit le taux de croissance le plus faible depuis 1981, montrent mardi les données du Bureau national de la statistique.

Le produit intérieur brut (PIB) de la deuxième puissance économique au monde, derrière les Etats-Unis, a progressé de 7,4% en 2014, alors que le gouvernement visait 7,5%, soit la croissance la plus faible depuis 24 ans.

http://www.usinenouvelle.com/article/ne ... 14.N308660

[GillesH38]

La production chinoise a atteint en 2014 le niveau record de 822,7 millions de tonnes -près de la moitié de la production mondiale prévue- mais l'augmentation n'est que de 0,9%, comparée à l'année précédente, soit le taux de croissance le plus faible depuis 1981, montrent mardi les données du Bureau national de la statistique.

Le produit intérieur brut (PIB) de la deuxième puissance économique au monde, derrière les Etats-Unis, a progressé de 7,4% en 2014, alors que le gouvernement visait 7,5%, soit la croissance la plus faible depuis 24 ans.

http://www.usinenouvelle.com/article/ne ... 14.N308660[/quote]
bizarre quand meme cette croissance de 7 à 8 % alors que les consommations de matière première n'augmentent que d'environ 1%. Parallèlement, l'amélioration de l'intensité énergétique est affichée à 4 %. De là à croire qu'il y a au moins 2 à 3 % de fictif ...

[mahiahi]

Il y a de la com' là!
Titrer "net ralentissement" pour dire que la production monte peu, ça appellerait au moins une phrase pour expliquer le bobard, si bobard il y a de la part des statisticiens, sinon il vient du journaliste

[phyvette]

De là à croire qu'il y a au moins 2 à 3 % de fictif ...

De là penser que le chiffre de progression du PIB chinois soit bidonné de 2 à 3 % ....

[GillesH38]

De là à croire qu'il y a au moins 2 à 3 % de fictif ...

De là penser que le chiffre de progression du PIB chinois soit bidonné de 2 à 3 % ....

mécréant ...

[mahiahi]

De là à croire qu'il y a au moins 2 à 3 % de fictif ...

De là penser que le chiffre de progression du PIB chinois soit bidonné de 2 à 3 % ....

mécréant ...

Encore une religion?

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Le cours du minerai de fer au plus bas depuis mai 2009

Publié le 26 janvier 2015, à 14h54 SHANGHAI (Reuters)

Le cours du minerai de fer a atteint lundi son plus bas niveau depuis cinq ans et demi en réaction à l'arrêt de la production d'une partie des aciéries chinoises, dans un contexte d'offre toujours abondante et de dégradation des perspectives de croissance.

Le ralentissement de la demande d'acier en Chine a contraint certains producteurs à avancer les opérations annuelles de maintenance, qui ont généralement lieu pendant les fêtes du Nouvel An chinois (célébré cette année le 19 février).

Les aciéries concernées cherchent ainsi à réduire les stocks qui ont contribué à la chute de près d'un tiers des cours l'an dernier en Chine, premier producteur de la planète.

"Les aciéries ont dû réduire la production car elles ont subi des pertes atteignant 200 yuans (28,40 euros) la tonne et le calendrier (des opérations de maintenance) a été avancé par rapport aux prévisions", a expliqué Xu Huimin, analyste de Huatai Great Wall Futures à Shanghai.

Il s'attend à une poursuite de la baisse des prix à terme du minerai de fer en raison de l'augmentation attendue de l'offre.

Le contrat de référence en Chine a perdu 3,9% lundi à 63,30 dollars la tonne, son plus bas niveau depuis mai 2009, selon les données Steel Index. Le contrat à terme pour livraison mai sur le marché Dalian Commodity Exchange a, lui, fini en repli de 2,1% à 470 yuans la tonne, en baisse pour la quatrième séance consécutive.

La production d'acier du Hebei, la première province productrice de Chine, a reculé de 0,6% en 2014, de nombreuses aciéries ayant réduit leur activité pour s'adapter à la demande mais aussi en raison des campagnes anti-pollution et des surcapacités accumulées au fil des ans, selon les statistiques officielles.

Les importations chinoises de minerai de fer ont parallèlement augmenté de 13,87% en 2014 à 932,5 millions de tonnes, un record, montrent les données publiées par les Douanes vendredi.

Cette forte hausse s'explique entre autres par la guerre des parts de marché à laquelle se livrent les géants miniers tels que Rio Tinto et BHP Billiton.

Vendredi, la banque d'investissement américaine Goldman Sachs a abaissé sa prévision de cours du minerai de fer cette année à 66 dollars la tonne. Elle table sur un nouveau recul à 61 dollars en 2016 et 60 en 2017.

http://www.usinenouvelle.com/article/le ... 09.N309851