Que faire de son argent/son épargne ?

[Remundo]

ça dépend comment on le voit,

les super-riches ne changent pas leur mode de vie, même en perdant 10% de leur pouvoir d'achat, ce qui représente plusieurs millions d'€. ça leur fera un yacht de moins...

pour Mr et Mme Dupont, 10% de pouvoir d'achat, c'est parfois synonyme de restriction importante, voire tomber dans le rouge à la fin du mois et ramasser les agios dans les dents...

[phyvette]

Je vais pas casquer j'ai aucune épargne. C'est l'avantage d'être pauvre.

Alors là mon cher ami Rico, faut leur faire confiance dans l'art de tondre un œuf. N’oublions pas que ces mecs sont banquiers.

- Le contribuable (IR, etc...)
- Le consommateur (TVA, etc...)
- l'épargnant (rendements déflatés négatifs, csg, rds, etc...)
- Le propriétaire (TF, DDM...)
- L'assuré social (baisse des allocs...)
- Le travailleur (Cotisation SS, csg, rds, etc...)

Pour échapper à la tonte, êtes pauvre c'est bien, mais pas suffisant.

[hyperion]

dans l'article, il nous est bien rappelé que c'est le modèle social qui est à l'origine des déficit; dès fois qu'on l'ait oublié:

C'est donc la BCE qui solde le coût de la crise et même celui du modèle social qui a conduit à cet endettement public gigantesque. À titre illustratif, la dette publique de la zone euro est passée de 6.600 à 10.000 milliards d'euros entre 2008 et 2016.

ce n'est absolument pas le modèle économique, de libre échange, d'hyperconcurrence et de déflation des salaires et donc finalement d'une baisse globale de la demande.
ce n'est pas le modèle économique : bon dieu c'est le modèle social , le modèle social vous dis-je!!!

[mobar]

dans l'article, il nous est bien rappelé que c'est le modèle social qui est à l'origine des déficit; dès fois qu'on l'ait oublié:

C'est donc la BCE qui solde le coût de la crise et même celui du modèle social qui a conduit à cet endettement public gigantesque. À titre illustratif, la dette publique de la zone euro est passée de 6.600 à 10.000 milliards d'euros entre 2008 et 2016.

ce n'est absolument pas le modèle économique, de libre échange, d'hyperconcurrence et de déflation des salaires et donc finalement d'une baisse globale de la demande.
ce n'est pas le modèle économique : bon dieu c'est le modèle social , le modèle social vous dis-je!!!

Et le modèle social, lui est le résultat du rapport de forces entre exploiteur et exploités, entre tondeurs et moutons!

On redécouvre les fondamentaux des lois naturelles :
- le fort impose sa loi au faible,
- le pouvoir s'exerce jusqu'à les limites qu'on veut bien lui laisser,
- la nature à horreur du vide,
- un con qui marche va plus loin qu'un intellectuel assis
- etc ...

[EPE_bel]

le modèle économique, de libre échange, d'hyperconcurrence

Mais comment revenir en arrière par rapport à ce modèle, comment démondialiser? Chaque tentative protectionniste aboutit à des contre-mesures protectionnistes et dans une économie aussi mondialisée qu'aujourd'hui tout le monde est perdant. On l'a vu avec l'embargo sur des produits à destination de la Russie. Est-ce que les russes ont cessé de manger des pommes ou des poires? Non, ils ont été en chercher ailleurs. Et ce sont les producteurs français ou belges qui ont payé la note.

[hyperion]

dans une économie aussi mondialisé qu'aujourd'hui.oui mais si c'est cela le pb plus que le modèle social , il faudra bien s'y atteler.
ne parle -ton pas de circuit court? veut-on les privilégier ou pas , le mot protectionisme équivaut à faire l'apologie des extremismes, pourquoi?

[rico]

On redécouvre les fondamentaux des lois naturelles :

T'en as oublié une : "quand yenaplu yenaplu"

[EPE_bel]

Bien sûr, le circuit court c'est bien, c'est une attitude positive. Mais économiquement c'est tout à fait marginal. Puis souvent acheter local c'est aussi acheter plus cher, et donc réservé à une classe moyenne de moins en moins nombreuse.

le mot protectionisme équivaut à faire l'apologie des extremismes, pourquoi?

Parce que présenté par les extrémistes comme une solution simple, efficace et facile à mettre en œuvre. C'est une caricature facile à vendre. La faute c'est les autres ça passe toujours bien.

[hyperion]

ce n'est certainement pas simple de réorganiser des zones d'échanges sur des espaces moins grands, permettant la rentabilité des biens simples qui doivent pouvoir etre fabriqués partout, les machines le permettent; c'est un boulot colossal qui aboutirait dans son développement parfait à ce que ne franchisse les frontières que des biens inexistant dans une zone, ou des biens de très haute qualité.
c'est l'inverse du paradigme , très mal nommé , mais Est-ce un hazrd, "libre échange " en fait hyper esclavage échangé ou les personnes au contraire des marchandises et du fait du contexte general d'hyperconcurrence et de tension induite ,ont de moins en moins la liberté de se déplacer, ( sans papier, insécurité).
le caractère pejoratif du terme protectionisme n'est souligné que pour retarder ce travail.

[FOWLER]

Les monnaies locales sont un des moyens d'aller dans cette direction...

http://www.lemonde.fr/economie/article/ ... _3234.html

Mais ce n'est pas une bonne épargne, puisque son capital ne rapporte rien : Son seul but est de circuler localement.

Dans le film "Demain" on comprend bien comment la monnaie locale maintient la richesse créée dans le territoire.

[mobar]

On redécouvre les fondamentaux des lois naturelles :

T'en as oublié une : "quand yenaplu yenaplu"

Le quand "YANAPU YANAPU", c'est pour les fossiles et les matières premières

Pour la monnaie (ou les EnR), c'est quand "YANAPU YANANCOR" suffit d'aller voir ton banquier avec un business plan à 30% de TRI et sortie sous 3 ans ou un plan spéculatif dans le numérique ou les biotech

Le banquier lui il va voir Super Mario et il te file l'oseille demandée créée à partir de rien!
Et vous partagez les benef sur le dos des couillons qui payent leurs impôts et alimentent leur compte en banque

[energy_isere]

Les Français continuent de vider leur Livret A

22 Mars 2016

En février, malgré la chute des marchés financiers, les ménages ont encore retiré 510 millions d'euros de leur placement. Un montant en baisse toutefois par rapport à janvier.
.............

http://www.lefigaro.fr/argent/2016/03/2 ... vret-a.php

[energy_isere]

L’assurance vie continue de supplanter tous les produits d’épargne rivaux

Vendredi 25 mars 2016

Avec 2,2 Md€ de collecte nette en février, l’assurance vie continue de grossir : cette enveloppe fiscale accapare désormais plus de 1 582 Md€ de l’épargne des Français.

L’assurance vie séduit toujours plus les épargnants français. Selon l’Association française des assureurs (AFA), la collecte nette pour le mois de février 2016 s’est élevée à 2,6 Md€.
Le montant des cotisations collectées par les sociétés d'assurances en février atteint 12,1 Md€, dont 2 Md€ en unités de compte, un niveau inférieur à celui de janvier sans doute en raison de l’impact de l’épisode de forte baisse des marchés boursiers en janvier. Le niveau des prestations (rachats ou décès) atteint 9,5 Md€. L’encours des contrats d’assurance-vie (provisions s’élève à 1 582,3 Md€ à fin février 2016.

Mois après mois, l’assurance vie supplante tous ses concurrents : l’épargne réglementée (Livret A et LDD) est en berne (630 M€ de décollecte en février). Quant aux nouveaux Plans d’épargne logement qui ont vu leur taux baisser à 1,5% depuis le 1er février, ils ne séduisent plus. « Par ailleurs, les ménages français restent très prudents en matière d’investissement immobilier, investissement qui est, de fait, le grand concurrent de l’assurance vie », souligne le Cercle de l’épargne.

http://www.gestiondefortune.com/cgp/rub ... ivaux.html

[rico]

Clients de la banque populaire et de la caisse d’épargne, les taux négatifs arrivent !!

http://www.businessbourse.com/2016/05/2 ... -arrivent/

[energy_isere]

Taux d'intérêt négatifs : devrons-nous payer pour épargner ?

Le mot de l'éco par Julie Bloch-Lainé France Info i 14 mai 2016

Devrons-nous bientôt payer pour déposer de l'argent sur notre compte en banque ? C'est ce qui arrive désormais à certaines grosses entreprises. BPCE, Banques Populaires-Caisses d’Épargne, l'a admis cette semaine. Une petite révolution ! C'est le premier groupe bancaire français à le dire publiquement. Et c'est une conséquence de ces taux d'intérêt négatifs.

Avec les taux d'intérêt négatifs, "on est passé de l'autre côté du miroir", pour reprendre l'expression de la patronne de la Fédération Bancaire Francaise. Prêter ne rapporte plus, mais coûte de l'argent ! Et emprunter, en rapporte !
Situation surprenante, mais bien réelle : au Danemark ou en Belgique, certains se sont retrouvés à gagner de l'argent grâce à leur emprunt immobilier.

Tout cela est dû à la décision de la Banque Centrale Européenne de faire passer certains taux d'intérêt en dessous de zéro. Depuis juin 2014, la BCE ne rémunère plus les sommes que les banques lui déposent au jour le jour. Elle les taxe. Le taux est en ce moment de -0,4%. L'objectif de la Banque Centrale Européenne : c'est d'éviter que les banques ne laissent dormir leurs liquidités, mais qu'elles les fassent circuler et les prêtent aux entreprises, aux particuliers, pour relancer l'économie.

Pourquoi les entreprises se retrouvent à payer pour l'argent qu'elles laissent en banque ?

Seules certaines entreprises, parmi les plus grosses, seraient concernées. Cela se fait au cas par cas, dit le groupe BPCE. D'autres établissements le feraient également.
Pour les banques, il s'agit de limiter les pertes et de récupérer un peu de ce que leur coûtent ces taux d'intérêt négatifs.


Les particuliers vont-ils aussi être facturés pour les sommes qu'ils déposent à la banque ?

Il y a très peu de chance que les taux d'intérêt négatifs s'appliquent aux épargnants et qu’ils soient taxés pour ce qu’ils économisent. Parce qu’ils risqueraient alors de se détourner vers des produits comme le Livret A, réglementé, qui ne passeront pas en taux négatifs. Les banques auraient trop à y perdre.


A l'inverse, pour les emprunts, les Français peuvent-ils espérer profiter des taux d'intérêt négatifs ?

Etre payé pour emprunter, cela fait rêver. On le disait, c'est arrivé au Danemark et en Belgique pour des crédits à taux variables, qui s'ajustent en fonction des variations des taux d'intérêt. Lorsqu'ils passent en dessous de zéro, cela rapporte donc.
Mais cela ne devrait pas arriver en France : des emprunteurs ont essayé de se faire rembourser une partie de leurs intérêts mais les banques ont refusé.
Et puis cela serait possible pour les crédits à taux variables. Or, il y en a très peu en France. Pour les crédits à taux fixes, c'est peine perdue : le code civil interdit à une banque de prêter à perte à un particulier. Pas de taux négatif donc pour nos emprunts

http://www.franceinfo.fr/emission/le-mo ... 2016-08-00