Page 133 sur 152

Re: [Crise] L'économie des USA en difficulté

Publié : 11 mai 2019, 11:47
par energy_isere
Dix ans après la récession, le patrimoine de la classe moyenne américaine à la traîne

AFP•11/05/2019

Même si sur le papier les prix immobiliers aux Etats-Unis ont dépassé en moyenne leur niveau d'avant l'éclatement de la bulle immobilière en 2008, le patrimoine de la classe moyenne américaine, souvent représenté par le logement, reste toujours à la traîne.

L'indice Case Shiller --référence en matière d'observation des prix immobiliers aux Etats-Unis-- a retrouvé fin 2017 en moyenne le pic historique de 2006, atteint avant les défaillances des prêts immobiliers à risque ("subprimes") qui ont provoqué des millions de saisies immobilières et la plus profonde récession depuis l'entre-deux guerres.

Pourtant, dix ans plus tard, malgré le ralentissement de la hausse du prix des maisons, le patrimoine de la classe moyenne américaine n'a toujours pas retrouvé son niveau d'avant la récession de 2009, constate la Banque centrale américaine (Fed).


"Les familles à revenus moyens n'ont pas totalement récupéré la richesse perdue lors de la grande récession" de 2009, a relevé vendredi Lael Brainard, gouverneure de la Fed, dans un discours à Washington.

Seule démocrate siégeant au directoire de la Fed, nommée à ce poste pendant l'administration Obama, elle s'est faite l'écho de deux nouvelles enquêtes de la Banque centrale montrant le creusement des inégalités et la dégradation des ressources de la classe moyenne.

"Le patrimoine des 10% de foyers situés en haut de l'échelle a progressé de 19% depuis la récession" de 2009 "même en prenant en compte le récent déclin des actions boursières fin 2018", a-t-elle souligné.

En revanche, la richesse des familles aux revenus moyens n'a pas retrouvé son niveau d'avant la crise. Pour les familles à bas revenus, elle est même plus faible de 16%, a-t-elle détaillé.
.......
.......
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... a9fa8a1be3

Re: [Crise] L'économie des USA en difficulté

Publié : 30 mai 2019, 21:59
par energy_isere
Alertes sur les taux, les Etats-Unis « sous surveillance de récession »

INVESTIR.FR | LE 30/05 2019

La croissance des Etats-Unis pourrait rapidement tomber à moins de 1% cette année. La première économie mondiale est même « sous surveillance de récession », selon Morgan Stanley. Le marché de la dette envoie des signaux d’alarme. Et en plus de soixante ans, il ne s’est que très rarement trompé.

..........
Lire https://m.investir.lesechos.fr/actualit ... 52428.html

Re: [Crise] L'économie des USA en difficulté

Publié : 31 mai 2019, 04:16
par phyvette
Le président Trump a annoncé jeudi qu'il comptait imposer un tarif de 5% sur tous les produits importés du Mexique à partir du 10 juin, taxe qui, selon lui, “augmenterait progressivement” jusqu'à ce que le Mexique stoppe le flux d'immigrants sans papiers de l'autre côté de la frontière.

Dans une déclaration présidentielle qui a suivi, il a déclaré que les droits de douane seraient augmentés à 10% le 1er juillet “si la crise persiste”, puis de 5% supplémentaires chaque mois pendant trois mois.

“Les tarifs resteront en permanence à le seuil de 25% sauf si et jusqu'à ce que le Mexique mette fin de manière substantielle aux flux d'entrée illégaux d'étrangers traversant son territoire », indique le communiqué.
https://teles-relay.com/2019/05/31/trum ... ork-times/

https://www.lemonde.fr/international/ar ... _3210.html

Re: [Crise] L'économie des USA en difficulté

Publié : 03 juin 2019, 08:53
par energy_isere
Le spectre d'une récession américaine rôde pour 2020, selon des économistes

Par Le Figaro avec AFP Publié le 03/06/2019 à 06

La perspective d'une récession aux Etats-Unis pour 2020 s'est considérablement élargie, les tensions commerciales continuant de constituer la plus grande menace pour l'économie, estiment des économistes dans une étude publiée lundi. La quasi totalité des personnes interrogées pour cette étude trimestrielle de la National Association for Business Economics (NABE) estime que la croissance va ralentir en 2019. Ce sondage auprès de 53 économistes de grandes entreprises et universités américaines a été réalisé au cours de la première quinzaine de mai au moment même où les relations commerciales des Etats-Unis avec la Chine se détérioraient brusquement.

Depuis, la Maison Blanche a aussi annoncé l'imposition, à compter du 10 juin, des tarifs douaniers sur tous les biens en provenance du Mexique en rétorsion à l'afflux d'immigrés clandestins entrant aux Etats-Unis par la frontière avec le Mexique. «Le renforcement du protectionnisme commercial est considéré par la majorité des personnes interrogées comme le principal risque pour la croissance, suivi des tensions sur les marchés financiers et du ralentissement de la croissance mondiale», a déclaré Gregory Daco, d'Oxford Economics, qui dirige l'enquête. Quant aux risques d'une récession, ils sont perçus comme faibles à court terme mais ils ont considérablement augmenté pour 2020.

Les économistes estiment désormais en effet à 60% le risque que l'économie américaine entre en récession avant la fin de 2020, contre 35% lors du précédent sondage. Environ 90% des personnes interrogées ont indiqué avoir aussi abaissé leurs prévisions de croissance pour cette année en raison des conflits commerciaux entre les Etats-Unis et ses principaux partenaires commerciaux dont la Chine et l'Union européenne.
http://www.lefigaro.fr/flash-eco/le-spe ... s-20190603

Re: [Crise] L'économie des USA en difficulté

Publié : 05 juin 2019, 21:35
par energy_isere
Terres rares: Washington muscle sa stratégie pour ne plus dépendre de la Chine

Par Journaliste Figaro Wladimir Garcin-Berson le 05/06/2019

L’administration américaine a publié, ce mardi, une «stratégie fédérale pour garantir des approvisionnements sûrs et fiables» en matériaux jugés critiques pour la sécurité nationale. Les terres rares, importées pour 80% de Chine, sont visées.

Branle-bas de combat à Washington. Alors que les tensions sino-américaines n’en finissent plus de parasiter les relations entre la Chine et les États-Unis, la Maison Blanche a décidé d’agir pour se prémunir contre une dépendance, jugée trop importante et nocive, aux importations étrangères de minéraux «critiques». Pékin et ses exportations de terres rares sont clairement ciblés par cette nouvelle stratégie. L’enjeu est énorme: précieux, ces matériaux sont utilisés dans la production d’appareils électroniques grand public comme de matériels militaires, et Washington reste lourdement dépendant de l’Empire du milieu dans ce domaine. Pékin a ainsi fourni 80% des terres rares importées par les États-Unis entre 2014 et 2017.

Fin décembre 2017, Donald Trump avait publié un décret présidentiel visant à «garantir des approvisionnements sûrs et fiables en minéraux critiques» pour la sécurité américaine, tels que l’uranium ou les terres rares. Ce dernier regrettait que le pays soit «fortement tributaire des importations de certains produits essentiels à la sécurité et à la prospérité économique». Pour se protéger, l’occupant du Bureau ovale demandait à ses services d’identifier de nouvelles sources de «matériaux critiques», et de définir une «stratégie pour réduire la dépendance de la nation» à ces types de produits.

Image

Le document publié ce mardi vient répondre à cette demande du président américain. Il contient un «plan d’action à l’échelle du gouvernement» pour sécuriser l’approvisionnement de 35 produits jugés essentiels pour la «sécurité économique et nationale des États-Unis», dont l’uranium, le titane et les terres rares. «Des millions d’Américains comptent sur ces minéraux essentiels» pour des produits souvent basiques, rappelle le département du Commerce, comme les ordinateurs, les avions ou les éoliennes et les smartphones. Cité dans le communiqué du département, le secrétaire au Commerce, Wilbur Ross, précise que ce rapport permettra au gouvernement américain de prendre des mesures «sans précédent pour s’assurer que les États-Unis ne seront pas coupés de ces matériaux vitaux».

Une stratégie en 24 objectifs

La «stratégie fédérale pour garantir des approvisionnements sûrs et fiables en minéraux critiques» rappelle que la dépendance américaine «risque de créer des vulnérabilités stratégiques pour [l’]économie et [l’]armée» des États-Unis. Elle formule six appels à l’action, 24 objectifs et 61 recommandations pour «soutenir la sécurité économique et la défense nationale».

En amont, les auteurs suggèrent notamment de diversifier les sources d’approvisionnement, d’améliorer les liens avec les pays fournisseurs de matériaux et la «coopération liée aux matériaux critiques» pour sécuriser les voies commerciales. «L’intensification des échanges et la coopération avec les alliés et les partenaires peuvent contribuer à réduire la dépendance de notre pays à l’égard de sources de minéraux critiques susceptibles d’être perturbées.»

Ensuite, ils conseillent de réfléchir à des substituts pour les matériaux, et de travailler à «l’amélioration de l’efficacité» et du rendement des minéraux dans la production d’appareils technologiques, pour réduire les importations nécessaires. «Ces améliorations et innovations peuvent également accroître la compétitivité des produits par rapport aux coûts. En outre, le leadership technologique des États-Unis bénéficie du développement national d’innovations liées au traitement, à la fabrication ou au recyclage», analysent-ils.

En aval, et sur le long terme, le rapport appelle aussi à développer l’approvisionnement purement américain, pour supprimer entièrement la dépendance aux nations étrangères. «Les réseaux de chaînes d’approvisionnement en minéraux critiques devraient être renforcés pour que les minéraux essentiels produits au pays puissent soutenir la sécurité économique et la défense nationale de notre pays», avertissent les auteurs, qui appellent à mieux explorer, répertorier et exploiter les ressources naturelles du territoire national. Quitte à accélérer l’obtention des autorisations nécessaires pour extraire ces minéraux et à former davantage les travailleurs américains: «il est nécessaire d’améliorer le processus d’obtention de permis afin d’améliorer l’accès à l’approvisionnement de notre pays en minéraux essentiels», écrivent les auteurs de la stratégie.

Un renforcement des tensions sino-américaines

Dans l’ensemble, le plan vise donc à agir sur l’ensemble de la chaîne d’approvisionnement, en amont comme en aval, pour rendre les États-Unis moins dépendants des autres nations dans l’obtention et le traitement de minéraux critiques: «si la Chine ou la Russie cessaient d’exporter leurs produits vers les États-Unis et leurs alliés pendant une longue période - à l’instar de l’embargo de la Chine sur les terres rares de 2010 -, une interruption de l’approvisionnement prolongée pourrait causer des chocs importants aux chaînes d’approvisionnement critiques en minerais des États-Unis et de l’étranger», alerte le document.

Le plan de Washington est révélé à un moment stratégique: ces dernières semaines, la Chine n’a cessé de montrer les crocs en suggérant qu’elle pourrait utiliser les terres rares comme arme dans le cadre de la guerre commerciale qui l’oppose à Donald Trump. En mai, le leader chinois, Xi Jinping, avait ainsi visité une usine de traitement des terres rares de JL Mag Rare-Earth, accompagné de son négociateur en chef Liu He. Début juin, l’agence d’État de planification chinoise a par la suite prévenu que le pays allait envisager de renforcer son contrôle sur ses exportations de terres rares. Un mécanisme permettant de contrôler la procédure d’exportation de ces matériaux pourrait être mis en place. L’organe de presse officiel du pouvoir chinois, le Quotidien du peuple, avait également publié une tribune intitulée «États-Unis, ne sous-estimez pas la faculté de la Chine à riposter», dans laquelle il soulignait la dépendance «gênante» de Washington aux exportations de terres rares chinoises.

Fin mai 2019, le Pentagone avait déjà prévenu qu’il comptait bien limiter la dépendance américaine à l’égard de la Chine. Les officiels américains souhaitaient, pour cela, stimuler la production de terres rares aux États-Unis. «Le département continue de travailler étroitement avec le président, le Congrès et l’industrie américaine pour améliorer la compétitivité des États-Unis» dans ce domaine, avait commenté le lieutenant Mike Andrews, porte-parole du Pentagone. Un objectif que doit remplir la nouvelle stratégie américaine.
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/terr ... e-20190605

Re: [Crise] L'économie des USA en difficulté

Publié : 14 juil. 2019, 11:31
par energy_isere
États-Unis: Facebook va devoir payer une amende de 5 milliards de dollars

Publié le 13 juillet 2019 par RFI

Le réseau social Facebook va devoir verser 5 milliards de dollars aux autorités américaines. Le plus grand réseau social du monde a commis des manquements en matière de protection des données de ses 2,7 milliards d'utilisateurs.

Une amende record : 5 milliards de dollars ! L'autorité de régulation fédérale américaine a également passé un accord à l'amiable avec Facebook, comme le révèle le Wall Street Journal. L'entreprise de Mark Zuckerberg va devoir améliorer ses règles de protection des données.

L'amende, la plus grosse jamais infligée aux États-Unis à une entreprise du numérique, devrait pourtant à peine égratigner la santé financière de Facebook.

55 milliards de chiffre d'affaires en 2018

Facebook est un mastodonte à la santé insolente, avec 55 milliards de dollars de chiffre d'affaires en 2018, dont 22 milliards de bénéfices. C'est l'équivalent de la richesse annuelle d'un pays comme le Sénégal.


L'amende, déjà en partie provisionnée, est parfaitement soutenable. La Bourse américaine ne s'y est pas trompée ; elle a salué l'accord à l'amiable passé entre le réseau social et l'autorité de régulation fédérale, en faisant bondir l'action Facebook à son plus haute de l'année.

Les termes de l'accord n'ont pas été rendus publics. Le ministère de la Justice doit encore l'approuver, mais l'entreprise américaine devra donc se soumettre à certaines restrictions dans l'utilisation des données personnelles de ses utilisateurs.

Facebook sous le feu des critiques

Les spécialistes estiment que ces restrictions ne seront pas trop handicapantes pour Facebook.

Les données personnelles sont la matière première des réseaux sociaux, qui les revendent ensuite à des publicitaires pour cibler les consommateurs.

Depuis le scandale des fuites de données vers la firme britannique Cambridge Analytica en 2018, Facebook est sous le feu des critiques aux États-Unis et dans plusieurs pays.

Certains, comme le cofondateur du réseau Chris Hughes, appellent même au démantèlement de ce géant devenu surpuissant.
https://www.google.com/amp/s/amp.rfi.fr ... nistration

J'aime ça. :)

Re: [Crise] L'économie des USA en difficulté

Publié : 14 juil. 2019, 14:42
par energy_isere
Les maillons faibles de l'économie américaine sont aussi ceux que Trump aime le plus

AFP•14/07/2019

En campagne pour un deuxième mandat à la Maison Blanche, Donald Trump proclame la renaissance de l'industrie américaine, pour reconstruire le pays avec "de l'acier américain", "l'esprit américain" et des "bras américains".

Mais, malgré un barrage de tarifs douaniers punitifs pour aider les entreprises américaines à être plus compétitives, les maillons les plus faibles d'une économie en ralentissement bien qu'encore robuste, sont aussi les secteurs que le président américain a voulu le plus aider.

"Les aciéries américaines ressuscitent dans un rugissement", a clamé le candidat Trump en Floride en juin, le jour même où US Steel --un des grands de la sidérurgie américaine-- annonçait le "gel" de deux sites jusqu'à ce que "les conditions du marché s'améliorent".

- Mauvaises mines -

En Virginie occidentale, "l'industrie du charbon est de retour", a clamé le président.

Mais de fait, un marché changeant, des révolutions technologiques, mais aussi les remèdes mêmes que le président a administrés pour les aider pèsent sur les industries qu'il affectionne: l'automobile, l'acier, l'aluminium et le charbon, selon nombre d'économistes et experts.

En juin, le secteur manufacturier a affiché sa plus faible activité en presque trois ans, échappant de peu à la contraction.

En mars, le nombre d'employés dans ce secteur a baissé pour la première fois en deux ans et depuis croît à un rythme plus lent que il croît désormais plus lentement que le reste de la main-d'oeuvre américaine.

Scott Paul, le président de l'association de l'industrie manufacturière reconnaît que Donald Trump manie l'hyperbole mais souligne que "beaucoup d'Américains souhaitaient voir un président qui se bat pour l'industrie américaine".

Depuis son arrivée à la Maison Blanche en janvier 2017 --et comme il l'avait promis-- Donald Trump a taxé des centaines de milliards de dollars de produits importés, renégocié des accords commerciaux et multiplié les menaces de rétorsion quand les partenaires commerciaux des Etats-Unis renâclent ou quand une entreprise américaine ferme un site.

Pour Gregory Daco, chef économiste d'Oxford Economics, une demande molle, un dollar fort et les évolutions sur plusieurs décennies ont réduit le secteur industriel comme peau de chagrin. Et la guerre commercial tous azimuts lancée par le président n'aide pas non plus à ses yeux.

"Les politiques protectionnistes ont pesé sur les secteurs mêmes qu'elles devaient protéger", affirme t-il à l'AFP.

- Menaces pour l'automobile -

Le charbon est en crise malgré la dérégulation des protections environnementale et les millions versés dans la recherche pour améliorer le rendement des centrales thermiques. Mais las, face aux solutions moins chères et plus propres la consommation de charbon est au plus bas depuis 40 ans, selon le ministère de l'Energie, et les fermetures de mines abondent.

L'aluminium --un secteur choyé par la Maison Blanche au nom de la sécurité nationale-- a bien vu sa production primaire augmenter après les mesures protectionnistes mais le nombre d'employés a baissé de 1% depuis janvier 2017, selon le ministère du Travail. Et à wall Street, les actions des deux principaux producteurs: Century Aluminum et Alcoa ont chuté de 50% depuis l'année dernière.

Selon Tom Leary, vice-président chez Harbor Aluminum au Texas, l'administration n'es tpas allée assez loin. "10% de tarifs douaniers, ce n'est pas assez", affirme t-il.

Quant au secteur automobile, il cherche la solution à la révolution des transports qui s'annonce avec l'arrivée de voitures autonomes et la production de masse de véhicules électriques en investissant des milliards de dollars mais en fermant des usines qui fabriquaient les voitures "classiques".

Le secteur supprime des emplois au rythme le plus rapide depuis la Grande récession.

La menace sans cesse brandie par le président de taxer les importations de voitures fabriquées à l'étranger à hauteur de 25% déstabilise aussi une industrie automobile aux Etats-Unis largement décentralisée au Canada et au Mexique.

Mais pour l'heure le président tient le cap sur les taxes douanières. Elles sont "un excellent instrument de négociation, qui fait rentrer de l'argent et, c'est le plus important, un moyen puissant de faire venir les entreprises aux Etats-Unis et de faire REVENIR celles qui étaient parties dans d'autres pays", a-t-il tweeté vendredi.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 4096cc9c65

Re: [Crise] L'économie des USA en difficulté

Publié : 23 juil. 2019, 07:03
par energy_isere
Trump annonce avoir trouvé un accord avec les démocrates sur le budget

LE MONDE•23/07/2019

Cet accord porte notamment sur le relèvement du plafond de la dette des Etats-Unis, afin d'éviter un défaut de paiement si le pays ne pouvait plus emprunter.
Donald Trump a indiqué lundi 22 juillet avoir trouvé un accord avec l'opposition démocrate sur le budget, évitant ainsi la perspective d'une paralysie de l'administration fédérale jusqu'à la prochaine élection présidentielle. « Je suis heureux d'annoncer qu'un accord a été trouvé (...) sur un budget de deux ans et le plafond de la dette », a tweeté le président américain, évoquant « un vrai compromis ».

Cet accord porte notamment sur le relèvement du plafond de la dette des Etats-Unis, afin d'éviter un défaut de paiement si le pays ne pouvait plus emprunter.

Il prévoit aussi la hausse des dépenses publiques en relevant le plafond budgétaire pour la défense et pour des investissements nationaux.

Financer les « priorités nationales » Donald Trump a salué dans son tweet « une grande victoire pour nos super militaires et anciens combattants ». « Avec cet accord, nous aspirons à éviter un nouveau "shutdown" du gouvernement, qui est si dommageable », ont réagi dans un communiqué commun la présidente démocrate de la Chambre des représentants Nancy Pelosi et le chef de la minorité démocrate au Sénat Chuck Schumer. « Les démocrates sont également heureux d'avoir assuré un financement solide pour des priorités nationales », ont-ils ajouté.

Républicains et démocrates discutaient depuis plusieurs semaines pour parvenir à un consensus.
Les appels se multipliaient pour que la Chambre des représentants approuve une telle entente avant ses six semaines de vacances commençant vendredi.

Dette qui progresse

L’accord, qui prévoit un bond des dépenses et des économies limitées, devrait pousser le déficit budgétaire annuel à plus de 1 000 milliards de dollars en 2020 (779 milliards en 2018). « Avec une dette fédérale de plus de 22 000 milliards de dollars et qui continue de progresser, ce n’est pas un jeu », avait tweeté, avant qu’un accord soit trouvé, Mike Johnson, parlementaire à la tête du Republican Study Committee.

Ce groupe conservateur a indiqué qu’il souhaitait que le coût de tout accord soit totalement compensé par des coupes budgétaires, relevant que les dépenses devraient respecter les limites fixées par une loi de 2011.

Plusieurs responsables ont prévenu que sans hausse du plafond de la dette, les Etats-Unis pourraient faire défaut sur leurs remboursements pour la première fois.

Le budget du gouvernement fédéral est traditionnellement en déficit, par conséquent Washington n’a d’autre choix que d’emprunter pour financer ses opérations, comme le paiement des salaires, des retraites et autres dépenses déjà approuvées par le Congrès.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 0310560567

https://www.lemonde.fr/international/ar ... _3210.html

Re: [Crise] L'économie des USA en difficulté

Publié : 08 août 2019, 01:04
par energy_isere
États-Unis: les grands magasins de luxe Barneys en faillite
Son positionnement luxe n’a donc pas permis à Barneys d’échapper à la crise qui frappe les grands magasins américains depuis le début de la décennie sur fond d’explosion du commerce en ligne.

Par Ivan Letessier Publié le 06/08/2019 lefigaro
.........
https://news.google.com/articles/CBMiY2 ... id=FR%3Afr

Re: [Crise] L'économie des USA en difficulté

Publié : 19 août 2019, 08:37
par energy_isere
États-Unis : le scénario d'une récession prédit par les économistes

BOURSORAMA AVEC AFP SERVICES•19/08/2019

Malgré les actions de la Réserve fédérale américaine, de plus en plus d'économistes croient en une récession à l'horizon 2020-2021.

La première économie mondiale va-t-elle tomber en récession ? Le scénario est envisagé désormais par une majorité d'économistes.

Ils prédisent une récession aux États-Unis dans les deux ans, même s'ils estiment qu'elle sera retardée grâce aux actions de la Réserve fédérale américaine (Fed), selon un sondage publié lundi.

La Fed retarde l'échéance

Sur les 226 économistes interrogés par la National Association for Business Economists (NABE), 38% pronostiquent une entrée de la première économie mondiale en récession en 2020, 34% en 2021 et 14% plus tard. En revanche, ils ne sont que 2% à prédire le début de la récession en 2019, contre 10% lors du précédent sondage réalisé en février.

"Les personnes interrogées estiment que l'expansion sera prolongée par le changement de politique monétaire" de la Fed, qui a abaissé les taux d'intérêt pour la première fois en onze ans fin juillet, a estimé la présidente de la NABE, Constance Hunter, qui est également économiste en chef chez KPMG.

Toujours selon ce sondage, 46% des économistes interrogés s'attendent à au moins une nouvelle baisse des taux par la banque centrale d'ici la fin de l'année, tandis que 32% pensent que le loyer de l'argent de la Fed terminera 2019 à son niveau actuel.

La Fed a réduit le 31 juillet les taux directeurs d'un quart de point pour les fixer dans la fourchette de 2% à 2,25%.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... bd0128d214

Re: [Crise] L'économie des USA en difficulté

Publié : 08 sept. 2019, 09:49
par energy_isere
Affectées par les droits de douane, des entreprises américaines quittent la Chine

AFP•08/09/2019

Affectée par la guerre commerciale que se livrent depuis des mois Washington et Pékin à coups de droits de douane, l'entreprise américaine Xentris Wireless a décidé, malgré les inconvénients, de quitter la Chine pour produire dans d'autres pays asiatiques.

"C'est un désagrément énorme, à un coût très important", confie à l'AFP Ben Buttolph, responsable financier de ce fabricant d'accessoires pour téléphones dont le siège est situé dans l'Etat de l'Illinois.

Depuis que le conflit a éclaté, il y a un an et demi, entre les Etats-Unis et la Chine, Xentris Wireless a relocalisé sa production aux Philippines, à Taïwan et au Vietnam.

Une décision stratégique vécue comme un "traumatisme" par le dirigeant, qui affirme ne pas avoir l'intention de retourner de sitôt en Chine, même si les pays voisins n'offrent pas les mêmes avantages.

"Il a fallu une trentaine d'années pour développer les chaînes d'approvisionnement en Chine. La Chine a beaucoup d'infrastructures que certains autres pays n'ont pas encore", explique-t-il.

Xentris Wireless a donc dû s'adapter et se diversifier. "Nous essayons d'avoir plusieurs sites certifiés pour nos produits afin de pouvoir facilement basculer en cas de problème sur l'un d'entre eux", poursuit le directeur financier.

........
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 93bd4e75ed

Re: [Crise] L'économie des USA en difficulté

Publié : 06 oct. 2019, 13:50
par energy_isere
Secteur manufacturier américain à la peine: vers une récession auto-infligée ?

AFP•06/10/2019

Le secteur manufacturier bat de l'aile aux Etats-Unis, plombé par le ralentissement mondial mais surtout par les coups portés par la guerre commerciale de Donald Trump, qui avait pourtant promis de rendre sa grandeur à l'industrie "made in America".

"Le marché ralentit d'une façon bien plus prononcée que la normale pour un 4e trimestre", s'est récemment alarmé un dirigeant de la métallurgie dans une enquête de l'organisation professionnelle ISM.

"La demande se réduit, les portefeuilles de commandes se dégonflent et les stocks s'empilent", constate un autre responsable du secteur des machines-outils.

Emblématiques de la tendance, les tracteurs, engins de chantier et autres tondeuses John Deere --un manufacturier souvent porté aux nues par Donald Trump, grand propriétaire de golfs--, viennent de supprimer 150 emplois dans deux usines, invoquant les tensions commerciales.

Ce ralentissement manufacturier, signalé déjà depuis plusieurs mois par les mauvais chiffres de la production industrielle, a éclaboussé les marchés cette semaine faisant drastiquement chuter la bourse.

L'indice ISM des directeurs d'achats, très suivi par les acteurs financiers, a tiré la sonnette d'alarme en s'affaissant en territoire négatif à son plus bas niveau depuis dix ans.

Une telle déconfiture n'était pas intervenue depuis juillet 2009 lorsque le pays émergeait de la récession après la crise financière.

"Le commerce mondial demeure le problème principal, comme le montre la contraction des nouvelles commandes à l'exportation", diagnostique Timothy Fiore, responsable de l'enquête ISM.

- Contagion -
Même si le secteur manufacturier américain ne représente qu'à peine 10% de la première économie mondiale --championne des services-- sa déprime fait craindre une contagion à l'ensemble de l'économie.

"Ce serait la première fois qu'une récession aux Etats-Unis est provoquée directement par les décisions politiques prises par le président", assène Ian Shepherdson, économiste en chef chez Pantheon Macro Economics.

Les tarifs douaniers que s'infligent mutuellement la Chine et les Etats-Unis depuis un an et demi sur des centaines de milliards de dollars de marchandises renchérissent les coûts de production et compriment les échanges.

A cela s'ajoutent les taxes américaines qui s'imposeront dès le 18 octobre sur les avions européens et les produits de grande consommation comme les vins, les fromages et le textile dans le cadre de la querelle sur les aides d'Airbus.

Ce regain de protectionnisme engendre des incertitudes considérables pour les industriels au niveau des commandes, des investissements ou des décisions stratégiques.

Ainsi l'Organisation mondiale du commerce (OMC) vient de fortement baisser sa prévision de croissance du commerce mondial pour 2019, de 2,6% à 1,2%, en raison notamment de ces tensions sino-américaines.
.........
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 51306e0eff

Re: [Crise] L'économie des USA en difficulté

Publié : 12 oct. 2019, 08:04
par tita
Une étude qui démontre que les revenus les plus élevés aux Etats-Unis ont un taux de taxation plus faible que les revenus plus bas:
Image
source: https://t.co/boLWMGbcmt

Il y a quelques critiques au sujet de leur méthodes, mais c'est un fait que les USA ont continuellement réduit la charge fiscale des revenus les plus élevés au fil du temps. Dernière en date, le "Tax Cut and Jobs Act" de Trump, fin 2017, qui a donné un bol d'air aux entreprises et aux grosses fortunes destiné à relancer l'économie. Pour moi, c'est un des gros facteurs de la situation économique de 2018, permettant aux entreprises d'afficher des résultats positifs pour un temps. Mais ce fut de courte durée, et ça n'a rien relancé du tout.

Re: [Crise] L'économie des USA en difficulté

Publié : 27 oct. 2019, 19:53
par energy_isere
Etats-Unis : le déficit budgétaire dérape et frôle les 1.000 milliards de dollars
Le déficit budgétaire de l'Etat fédéral américain s'est élevé à 984 milliards de dollars sur l'exercice fiscal 2019, selon le département du Trésor. Cela correspond à 4,6 % du PIB, soit une hausse de 0,8 point sur un an, beaucoup plus élevée que prévu

27 oct 2019 LesEchos

........
Les recettes ont été dynamiques l'an dernier, avec une croissance de 4 %. La guerre commerciale engagée avec la Chine a d'ailleurs rapporté 30 milliards de dollars dans les caisses de l'Etat fédéral avec les droits de douane supplémentaires entrés en vigueur sur l'exercice, a indiqué le département du Trésor. Mais les dépenses ont progressé à un rythme deux fois plus soutenu, soit 8 %, atteignant un niveau record.

Les pensions de retraites et les frais d'assurance santé pour les plus pauvres (Medicaid) et les plus âgés (Medicare) ont fortement progressé, notamment pour des raisons démographiques.

Le déficit budgétaire a aussi été creusé par une augmentation du service de la dette, à hauteur de 51 milliards de dollars (+10 %) ainsi que par une hausse des dépenses militaires (+9 %) et de l'aide aux agriculteurs qui souffraient de l'escalade des tarifs douaniers entre la Chine et les Etats-Unis.
https://www.lesechos.fr/amp/1143216

Il faut un PIB de 21 400 milliards de dollars pour faire 984 milliard avec 4.6 % de PIB.

Re: [Crise] L'économie des USA en difficulté

Publié : 18 janv. 2020, 22:58
par energy_isere
Pour financer leurs déficits abyssaux, les États-Unis vont vendre de la dette à 20 ans

Par AFP | 17/01/2020

Les États-Unis vont vendre de la dette à 20 ans pour financer le plus avantageusement possible un déficit grandissant, qui a dépassé l'année dernière les 1.000 milliards de dollars, selon une annonce du Trésor faite jeudi.

Le département du Trésor compte émettre les premières obligations d'une maturité de 20 ans au courant du premier semestre de cette année, précise un communiqué du ministère.
........
https://www.latribune.fr/economie/inter ... 37406.html

Leur 1000 milliards de dollars de déficit budgétaire c'est 1.4 fois leur budget de la défense à 700 milliards de dollars.