L'industrie agricole française.

Discussions traitant de l'impact du pic pétrolier sur l'économie.

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Jeudi
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Re: L'industrie agricole française.

Message par Jeudi » 08 oct. 2022, 13:07

GillesH38 a écrit :
08 oct. 2022, 04:27
energy_isere a écrit :
07 oct. 2022, 21:11

https://www.rfi.fr/fr/podcasts/chroniqu ... -en-sursis

:-( J'adore les endives......
pas moi, et sur ce coup je suis d'accord avec Jeudi, ça fait longtemps qu'on aurait dû s'en débarrasser , ne serait ce que par humanisme envers les enfants traumatisés de devoir en manger à la cantine.... :twisted:
Jeudi a écrit :
10 sept. 2022, 16:56
C’est très bien toutes ces préoccupations nouvelles pour les questions de résilience. Pandémie et dictateur russe nous auront mis le coup de pied au derrière collectif que les préoccupations environnementales et humanistes auraient du. Peut-être pas assez grand encore, on verra cet hiver en europe.
c'est vrai qu'on avait un peu loupé le coche avec la crise de 2008 qui avait été bien efficace , mais malheureusement on a fait l'erreur d'en sortir, après on a eu le covid, qui a eu des effets très positifs sur les émissions de CO2 , mais là encore il semblait que la consommation de fossiles repartait malheureusement en flèche.

On peut donc espérer que l'Ukraine nous coupe enfin durablement des approvisionnements russes et nous permette enfin de réduire durablement notre consommation de fossiles, en espérant que l'exemple puisse se généraliser , peut être un conflit généralisé entre l'Iran, l'Irak et l'Arabie saoudite, genre bien long et bien sanglant comme la guerre de 30 ans, ça serait pas mal ? en plus il y a une belle concentration de gazoducs et d'oléoducs à faire exploser dans la région, miam miam.

L'idéal serait évidemment une bonne guerre thermonucléaire qui résoudrait radicalement le problème des émissions de CO2, tout en faisant de la géoingénierie avec tous les aérosols bloquant le rayonnement solaire, mais ne rêvons pas trop quand même. Un léger inconvénient quand même, c'est que peut etre que les survivants n'auraient que des endives poussant dans des caves à manger ...
What the fuck? :C’est la saison des champignon magiques qui commence, ou tu vois vraiment un lien entre tes délires et quelque chose que j’aurais dit sur les endives ou le besoin d’une guerre thermonucléaire? :-k
Quand rien dans l’univers ne te contredit, ça veut dire que tu n’écoutes pas.

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Re: L'industrie agricole française.

Message par GillesH38 » 08 oct. 2022, 13:44

ben oui j'extrapole ton
C’est très bien toutes ces préoccupations nouvelles pour les questions de résilience. Pandémie et dictateur russe nous auront mis le coup de pied au derrière collectif que les préoccupations environnementales et humanistes auraient du
j'ai peur que la pandémie et le dictateur russe ne suffisent pas à nous supprimer notre consommation de fossiles, en revanche une bonne guerre thermonucléaire ferait un bon job pour ça - si tu ne crois pas à l'épuisement des ressources, qui serait un autre moyen potentiel d'y arriver, je doute un peu qu'on y arrive autrement.
Zan, zendegi, azadi. Il parait que " je propage la haine du Hamas".

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Re: L'industrie agricole française.

Message par mobar » 09 oct. 2022, 22:49

Et en plus plus de problème de surconsommation de la surpopulation! ;)
https://youtu.be/0pK01iKwb1U
« Ne doutez jamais qu'un petit groupe de personnes bien informées et impliquées puisse changer le monde, en fait, ce n'est jamais que comme cela que le monde a changé »

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Re: L'industrie agricole française.

Message par energy_isere » 25 oct. 2022, 20:28

Les arbres, "assurance sécheresse" des éleveurs sur l'Aubrac

AFP•25/10/2022

Pour pallier la sécheresse inédite des derniers mois et compenser le manque d'herbe, des agriculteurs du plateau de l'Aubrac, en Aveyron, recourent à une pratique ancestrale: nourrir leur bêtes avec des feuilles d'arbres.

"Les frênes, c'est notre assurance sècheresse", affirme Christian Bonal, 58 ans. Tronçonneuse en main, cet éleveur de bovins, installé à Saint-Côme-d'Olt, a taillé cette année "plusieurs centaines" de ces arbres.

"D'habitude, on en coupe mi-août, mais là, dès le 15 juillet, tout le monde s'y est mis", ajoute-t-il. En cause: la sécheresse. Les pâturages étaient jaunes cet été, les animaux n'avaient rien à manger.

Christian, qui possède 80 vaches mères de race Aubrac, et ses voisins ont donc coupé les feuillages des frênes pour apporter un "peu de protéine et de vert" à leurs troupeaux et éviter des dépenses.

.....................

reportage + photos : https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 9f64ccac0d

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Re: L'industrie agricole française.

Message par energy_isere » 23 nov. 2022, 12:59

Le malt français en péril

Publié le : 23/11/2022 RFI Par : Marie-Pierre Olphand

Un cinquième des bières brassées dans le monde le sont avec du malt français. Mais aujourd’hui la filière appelle au secours : les coûts de l’énergie nécessaire à transformer l’orge en malt sont tels que la compétitivité du malt bleu blanc rouge est en jeu.


Rares sont ceux qui le savent, mais votre bière a une chance sur cinq d’avoir été fabriquée avec du malt français, obtenu à base d’orge cultivé dans l’Hexagone. La France exporte 85% du malt qu’elle produit, ce qui en fait le premier exportateur mondial, que ce soit vers l’Asie, l’Afrique ou l’Amérique du Sud.

Mais cette première place dont sont très fiers les malteurs français risque d’être difficile à tenir encore longtemps. Car le processus de séchage – maltage – des grains d’orge, est une opération très gourmande en énergie. Avec des coûts qui ont été multipliés par deux, au moins, les malteurs européens et en particulier français vont forcément devoir être plus chers que leurs concurrents américains ou australiens, impactés par une hausse plutôt de l’ordre de 30% seulement.

La qualité ne fait pas tout

Et même si le malt français est réputé pour sa qualité, et permet une productivité maximum des brasseries, « à un certain niveau de prix, les brasseurs risquent de mettre la qualité de côté » quitte à limiter la performance de leurs usines, craignent les Malteurs de France, syndicat qui regroupe les trois acteurs majeurs que sont Boortmalt-Axéréal, Malteurope-Vivescia, et Soufflet In Vivo.

Ces derniers mois, la filière avait déjà souffert de l’augmentation des cours de l’orge. Mais la tendance était mondiale et tout le monde logé à la même enseigne. Mais la charge des coûts de transformation des grains, elle, en revanche, est inégale pour les malteurs. Elle dépend notamment des aides gouvernementales face à la crise énergétique.

Une industrie qui aimerait être entendue

Or en France, elles sont très en deçà de ce qu’offre par exemple l’Allemagne à ses industriels, et surtout elles sont conditionnées à une perte d’activité. « Il faut être en train de mourir pour prétendre aux aides », déplore notre interlocuteur. Les malteurs français préviennent : si la filière malt est en difficulté, c’est toute la filière orge qui risque d'en pâtir. 1,8 million de tonnes d’orge sont en effet transformés chaque année en France pour produire 1,5 million de tonnes de malt.

Le marché étant très demandeur, les industriels n’ont pas de stocks sur lesquels ils pourraient s’appuyer en attendant que les coûts du gaz et de l’électricité redescendent. « Nous sommes un marché de volume, avec des usines qui tournent du 1er janvier au 31 décembre », explique Jean-Philippe Jélu, président des malteurs de France.
https://www.rfi.fr/fr/podcasts/chroniqu ... p%C3%A9ril

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Re: L'industrie agricole française.

Message par energy_isere » 24 janv. 2023, 17:27

Le blé français reprend des parts de marché en Algérie

RFI le : 23/01/2023 Par : Marie-Pierre Olphand

Les blés français défient la concurrence grandissante sur le marché algérien. Ils ont fait un très bon début de campagne, grâce à des prix compétitifs.


L’Algérie a longtemps été le débouché naturel des blés français vendus hors Union européenne. Mais ces dernières années, les exigences algériennes posées dans les appels d’offres ont été modifiées et ont permis au blé de la mer noire et en particulier au blé russe de se positionner avec succès.

L’Algérie a en quelque sorte ouvert le champ de la concurrence. Jamais formellement exclu, le blé français a lui perdu son statut privilégié, mais n’a pas, pour autant, délaissé le terrain et fait même un retour en force.

Des circonstances de début de campagne favorables

Depuis le début de la campagne il y a six mois, la France a exporté 350 000 t de plus de blé que l’année dernière à la même période - 1,496 million de tonnes contre 1,154 million de tonnes - selon les chiffres communiqués la semaine dernière par FranceAgriMer la cellule de veille du ministère français de l’Agriculture.


Des volumes en augmentation qui n’ont rien à voir avec une faveur algérienne : le blé français est tout simplement devenu très compétitif : il l’est plus que les autres origines européennes, allemandes ou roumaines et se retrouve au coude-à-coude avec le blé russe ce mois de janvier. Seul le blé ukrainien est résolument imbattable à l’importation en Algérie.

Au-delà des prix qu’ils offrent, les exportateurs français ont bénéficié de la faiblesse de l’offre « mer noire » en début de campagne : l’été dernier, il y eu très peu de blé russe sur le marché et encore moins de blé ukrainien. Les deux origines ne sont montées en puissance qu’une fois le corridor d’exportation soutenu par l’ONU mis en place.

La Russie joue toujours sa carte en Algérie

La France a donc eu le champ libre. Ce qui lui a permis d’accélérer ses exportations par rapport à l’année dernière en Algérie, et de manière encore plus notable au Maroc. Mais cela ne veut pas dire qu’elle réussira à tenir le rythme jusqu’à la fin de la campagne, commente Sébastien Poncelet, directeur du développement au sein du cabinet Agritel : pour cela, il faudrait qu’elle reste très compétitive, notamment face à la Russie qui bénéficie cette année d’une récolte historique, mais aussi qu’il reste beaucoup de blé français à exporter.

Selon FranceAgrimer, compte tenu des disponibilités estimées à ce jour en blé français, la cadence pourrait effectivement ralentir en deuxième partie de campagne : il reste à exporter hors UE 4,2 millions de tonnes de blé dans les 7 prochains mois alors que 6,4 millions de tonnes ont été exportées durant les 5 premiers mois. Mais la situation n’est pas figée, précise la cellule de veille du ministère français, « jusqu’à la fin de la campagne, les prévisions peuvent être révisées ».
https://www.rfi.fr/fr/podcasts/chroniqu ... g%C3%A9rie

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Re: L'industrie agricole française.

Message par Silenius » 27 janv. 2023, 22:29

Interdiction definitive des néonicotinoïdes en traitement de semences de betterave sucriere, mais toujours autorise dans vos maisons : https://www.youtube.com/watch?v=VMWu2QJQIH8

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Re: L'industrie agricole française.

Message par energy_isere » 15 févr. 2023, 00:08

Les exportations de vins et spiritueux français au plus haut en 2022

AFP•14/02/202

Les exportations de vins et spiritueux français ont généré un chiffre d'affaires record de 17,2 milliards d'euros en 2022, sous l'effet de l'inflation et de l'appétit pour ces produits à l'étranger, a annoncé mardi la Fédération des exportateurs de vins et spiritueux (FEVS).

Ce record est tiré par la hausse des prix de vente à la bouteille, alors que les volumes vendus ont baissé.

Les ventes de champagnes, vins AOC, cognacs et autres spiritueux ont progressé dans quasiment toutes les catégories (+10,8% au total en valeur sur un an), selon des chiffres des douanes compilés et publiés mardi par la fédération.

L'excédent commercial dégagé par ces boissons s'élève à 15,7 milliards d'euros, en hausse de 10,3% comparé à 2021. Une "performance remarquable", qui fait de la filière "le deuxième excédent commercial après l'aéronautique" en France, a souligné le président de la FEVS, César Giron, lors d'une conférence de presse organisée au salon Wine Paris & Vinexpo.

Vins et spiritueux français continuent de séduire hors des frontières, même si, en 2022, la croissance s'explique en partie par la hausse du prix des bouteilles. La filière, selon M. Giron, a été capable "d'absorber et de retransmettre" la hausse de ses coûts de production (verre, aluminium, transport).

Les ventes de vins s'élèvent à 11,6 milliards d'euros (+10,2%) et celles des spiritueux - hors vermouths et apéritifs à base de vin - atteignent 5,5 milliards d'euros (+11,6%).

Les produits à forte valeur ajoutée (champagne, cognac, grands crus) portent une nouvelle fois cette croissance.

"75% de nos exportations se font en dehors de l'Union européenne, ce qui doit nous inciter à promouvoir l'ouverture des marchés et la signature d'accords bilatéraux", a relevé M. Giron.

Les 550 entreprises réunies dans la FEVS, qui représentent 85% des ventes françaises à l'étranger, ont toutefois expédié moins de bouteilles, avec un recul total des volumes de 3,8%. Ces volumes baissent même de 6,6% dans la catégorie des vins, une diminution "énorme" qui correspond à près de 10 millions de caisses en moins, a précisé M. Giron.

En cause, la vendange 2021 catastrophique du fait de calamités climatiques (gel, grêle), qui a "handicapé la capacité à exporter", et les tensions géopolitiques et logistiques mondiales qui ont perturbé les expéditions.

Les Etats-Unis restent le premier marché de destination des vins et spiritueux français. Plus d'un quart des ventes y sont réalisées, en progression de 14% en 2022 à 4,7 milliards d'euros, malgré une baisse des volumes de 5%.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 78f473cd14

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Re: L'industrie agricole française.

Message par kercoz » 15 févr. 2023, 08:38

C'est qd même curieux et le contraire de ce qu'on entend sur d'autres médias et chez les viti qui pleurent à chaudes larmes et veulent des subv pour arracher et distiller ...ici, pas mal de vignes à l'abandon, non récoltées.
L'Homme succombera tué par l'excès de ce qu'il appelle la civilisation. ( Jean Henri Fabre / Souvenirs Entomologiques)

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Re: L'industrie agricole française.

Message par mobar » 15 févr. 2023, 10:47

kercoz a écrit :
15 févr. 2023, 08:38
C'est qd même curieux et le contraire de ce qu'on entend sur d'autres médias et chez les viti qui pleurent à chaudes larmes et veulent des subv pour arracher et distiller ...ici, pas mal de vignes à l'abandon, non récoltées.
Faut regarder qui est à l'origine du message, Boursorama et la finance ou la Dépêche du Midi et les agriculteurs!

Les premiers ont intérêt à ce que le message incite à l'euphorie et aux achats compulsifs, les seconds recherchent aident et subventions et ne ratent pas une occasion de pleurer!
https://youtu.be/0pK01iKwb1U
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Re: L'industrie agricole française.

Message par energy_isere » 15 févr. 2023, 13:22

mobar a écrit :
15 févr. 2023, 10:47

Faut regarder qui est à l'origine du message, Boursorama et la finance ou la Dépêche du Midi et les agriculteurs!

Les premiers ont intérêt à ce que le message incite à l'euphorie et aux achats compulsifs, les seconds recherchent aident et subventions et ne ratent pas une occasion de pleurer!
:roll: Toujours les mêmes remarques ineptes de Mobar.

L' origine de l' information c'est la Fédération des exportateurs de vins et spiritueux.

Si vous voulez pas passer par Boursorama qui ne fait que reproduire AFP qui va lui meme présenter au grand public le communiqué de presse de la FEVS allez lire l'info à la source :

le pdf complet sur le site de la FEVS : https://www.fevs.com/wp-content/uploads ... 0223-1.pdf

le sujet c'est les exportations de vin et spiritueux. La question du sort des viticulteurs c'est un autre sujet.

Que Mobar trouve de l'information intéressante au lieu de nous flooder de son anticapitalisme.

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Re: L'industrie agricole française.

Message par energy_isere » 17 févr. 2023, 13:35

Longtemps taboue, l'idée d'un vaccin contre la grippe aviaire gagne du terrain

par Sybille de La Hamaide REUTERS 17 Février 2023

...............
Pour la France, qui a dépensé l'an dernier 1,1 milliard d'euros pour indemniser les élevages, le temps est venu de passer à la vaccination.
................
lire https://www.usinenouvelle.com/article/l ... n.N2102226

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Re: L'industrie agricole française.

Message par energy_isere » 23 févr. 2023, 09:25

Guerre en Ukraine : la France propulsée 4e exportateur mondial de blé, une année exceptionnelle pour le port de Rouen
En 2022, la France a exporté pour 11 milliards d'euros de céréales, en hausse de 60%.


BOURSORAMA AVEC MEDIA SERVICES•23/02/2023

Il y a 2.000 ans, l'huile d'olive et le vin y transitaient déjà. Le port de Rouen, longtemps resté le premier de France, est toujours le premier port céréalier d'Europe de l'Ouest. Et en 2022, porté par la guerre en Ukraine et les craintes sur l'approvisionnement mondial en blé, il a connu une année faste, alors que la France s'est vue propulsée au 4e rang mondial des exportateurs de blé.

Sur le quai du Boulevard maritime, le vacarme de l'aspirateur couvre les cris des oiseaux, alors qu'une montagne d'orge est débarquée d'une péniche. À mesure que la cale se vide, les grains extraits du bateau filent sur un tapis roulant pour rejoindre une cellule de l'immense silo voisin. Tout est piloté depuis la salle de commande de Sénalia, premier agro-logisticien du port : derrière ses écrans, le contrôleur orchestre les entrées et sorties de grains, stockés dans les tours de plus de 80 mètres de hauteur du terminal céréalier de Grand-Couronne (Seine-Maritime).

Sur son tableau de bord, des dizaines de cercles représentent les cellules de stockage : le colza apparaît en vert, le blé tendre est bleu et l'orge orange (fourragère) ou jaune (brassicole).

"Le port de Rouen représente la moitié des exportations françaises de céréales et Sénalia représente la moitié de cette activité", explique Alain Charvillat, responsable des exportations de céréales pour le prestataire qui a chargé plus de 4 millions de tonnes en 2021-22, soit un million de plus que la campagne précédente.

Exportations en hausse de 60%

En 2022, la France a exporté pour 11 milliards d'euros de céréales (+60% sur un an) : "une année inédite", commente sobrement Jean-François Loiseau, le président d'Intercéréales, qui fédère les professions céréalières de France. Ce "contexte assez exceptionnel" est "lié à la guerre en Ukraine" qui a bouleversé les routes du blé et favorisé les exportations françaises alors que les prix de la céréale du pain sont passés de 200 à 400 euros la tonne de juillet 2021 à mai 2022, explique-t-il.

Les six terminaux céréaliers du port de Rouen ont tourné à plein régime : "Au début de l'été, il n'y avait pas encore le corridor maritime permettant les exportations d'Ukraine (ouvert le 1er août), de nombreux pays acheteurs ont eu des craintes de rupture d'approvisionnement et se sont tournés vers la France", relate Manuel Gaborieau, responsable du développement des céréales à Haropa Port, l'établissement public qui regroupe les ports du Havre, Rouen et Paris.

"On a eu des destinations inhabituelles comme le Pakistan, l'Iran, l'Inde ou l'Arabie saoudite . Des pays comme l'Algérie, qui s'étaient plus tournés vers la mer Noire, sont revenus", détaille-t-il, soulignant un "record absolu" pour les chargement au premier semestre (5 millions de tonnes), traditionnellement le plus calme.

Comment ce port de fond d'estuaire, situé à 150 km de la mer en remontant les boucles de la Seine, est-il devenu cette place-forte des céréales mondiales ? "C'est une vieille histoire", raconte Manuel Gaborieau. "On y accoste depuis plus de 2000 ans. Dans l'Antiquité, le vin et l'huile d'olive y transitaient vers la Grande-Bretagne, les bois et cuivres vers le continent". L'ancienne Rotomagus est devenue un marché : détruite par les Vikings , elle fut la capitale des Ducs de Normandie et longtemps le premier port du royaume. C'est à la fin du XIXe siècle que débute l'endiguement de la Seine, alors un fleuve libre comme l'est encore la Loire.

Après la Seconde Guerre mondiale, et la destruction d'une partie du port par les bombardements alliés, ce sont les grands céréaliers français qui pèsent pour rebâtir le port, préféré au Havre, et lui donner son premier silo (1958).

Un bateau vaut 1.000 camions

"Notre énorme force de frappe est d'être accolé à la plus grosse région de production céréalière française", souligne Alain Charvillat. "Le calcul des Beaucerons a été qu'il est plus facile de faire bouger des grains par bateau que par camion. Un bateau de 30.000 tonnes, c'est 1.000 camions" .

S'étirant sur 15 km, le port de Rouen, qui emploie aujourd'hui plus de 18.000 personnes des docks aux usines de transformation alentour, a un atout majeur : sa capacité de stockage (900.000 tonnes pour les céréales) et de chargement (110.000 tonnes par jour). "En Europe, il n'y a que le port roumain de Constanta qui ait ces capacités" , souligne Manuel Gaborieau.

Seul bémol, un tirant d'eau de 11,3 mètres, qui ne permet pas de charger plus de 55.000 tonnes : les plus gros vraquiers partent donc de Rouen pas entièrement pleins et complètent leur chargement dans un port en eaux profondes, comme Dunkerque ou La Rochelle.

Sur les quais de Rouen, un tracteur racle le fond d'une péniche. Chaque grain compte. Ici, personne n'ose le dire, mais la poursuite de la guerre à 2.000 km de là, laisse augurer une nouvelle année faste "si la récolte est au rendez-vous cet été".
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 51e6274778

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Re: L'industrie agricole française.

Message par energy_isere » 24 févr. 2023, 21:42

Quand des cochons de "précision" toilettent les vignes en Champagne

AFP•24/02/2023

Groins dans la terre, quatre cochons labourent un vignoble de Cramant, village de Champagne classé grand cru. Leur mission: toiletter les vignes au plus près dans le cadre d'un projet pilote visant à limiter l'usage des herbicides et des tracteurs.

Désherbage, aération du sol, lutte contre le mildiou et autres champignons dévastateurs: ces cochons "kunekune", une espèce courte sur pattes originaire de Nouvelle-Zélande, font un "travail complet", et "de précision", assure Olivier Zebic, consultant viticole et oenologue.
..............
vidéo + lire : https://www.boursorama.com/actualite-ec ... d4765c0680

Il sont mimi ces 4 cochon nains.

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Re: L'industrie agricole française.

Message par energy_isere » 26 févr. 2023, 13:47

La France championne des machines à vendanger.
CHEZ LES VITICULTEURS, LES MACHINES À VENDANGER COMBLENT LE MANQUE DE MAIN D'ŒUVRE

Margaux Vulliet Le 26/02/2023

La France est historiquement bien placée dans le domaine puisque le leader mondial CNH produit en Vendée ses machines à vendanger, qui sont exportées partout dans le monde.
lire + vidéo : https://www.bfmtv.com/tech/chez-les-vit ... 60030.html

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