L'industrie agricole française.

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energy_isere
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Re: L'industrie agricole française.

Message par energy_isere » 01 sept. 2023, 14:58

Gironde : Le plan d’arrachage « sanitaire » des vignes dans le Bordelais sera lancé en octobre
PRÉVENTION L’opération doit permettre l’arrachage d’environ 9.500 hectares de vignes, avec une prime de 6.000 euros l’hectare afin de lutter à titre préventif contre la flavescence dorée

20 Minutes avec AFP le 18/04/23

C’est en deçà des espérances d’une partie de la filière. La campagne d’arrachage « sanitaire » du vignoble bordelais, confronté à une grave surproduction, doit débuter en octobre après un appel à candidatures lancé en mai, ont annoncé lundi l’État et l’interprofession, qui mettent 57 millions d’euros sur la table.

Cette enveloppe, annoncée début mars, cofinancée par l’État et le Comité interprofessionnel du vin de Bordeaux (CIVB), doit permettre l’arrachage d’environ 9.500 hectares de vignes, avec une prime de 6.000 euros l’hectare, afin de lutter à titre préventif contre la flavescence dorée, une maladie qui menace les vignes laissées à l’abandon.

« Premier arrivé, premier servi »
L’État mobilisant 38 millions d’euros, l’interprofession réunie en assemblée générale a validé à l’unanimité lundi sa participation, qui s’élève à 19 millions d’euros, dont 14 millions d’emprunts. « L’appel à manifestations d’intérêt sera lancé, on l’espère, courant mai », a déclaré le président du CIVB, Allan Sichel, en conférence de presse, reconnaissant la « demande prégnante » du secteur viticole bordelais.

Dans le premier vignoble AOC de France, avec 110.000 hectares de vignes cultivés, les appellations les moins prestigieuses souffrent d’un effondrement des prix et d’une surproduction évaluée à un million d’hectolitres. En janvier, plus d’un vigneron girondin sur trois se déclarait en difficulté auprès de la Chambre d’agriculture.

Selon le CIVB, les candidatures des viticulteurs intéressés seront validées sur le principe du « premier arrivé, premier servi », privilégiant notamment les vignerons souhaitant arrêter leur activité. L’objectif est de débuter les arrachages en octobre, après la vendange 2023, a précisé Allan Sichel.

Des mesures jugées insuffisantes
A ces financements s’ajoutent 10 millions d’euros du Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine pour aider « au moins 300 viticulteurs » à diversifier leur production, ainsi qu’une campagne nationale de distillation des excédents annoncée par l’État. Un millier de vignerons avait manifesté à Bordeaux le 6 décembre pour réclamer des solutions à la surproduction du vignoble, qui produit à 85 % du vin rouge.

Le collectif « Viti 33 » , organisateur du rassemblement, réclamait l’arrachage d’au moins 15.000 hectares, avec une prime de 10.000 euros par hectare. Pour ce collectif, les aides annoncées ne sont pas suffisantes, d’autant que de nombreux vignerons sont trop âgés pour se lancer dans un projet de diversification.

« Il y a 40.000 hectares qui ont un gros, gros problème de rentabilité. Il faudra qu’on se pose des questions sur les 30.000 hectares restants », a souligné Olivier Metzinger, membre du collectif présent lundi à l’assemblée générale, qui appelle à « aller plus loin » pour retrouver la rentabilité.
https://www.20minutes.fr/bordeaux/40331 ... la%20table.

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Message par energy_isere » 23 sept. 2023, 21:30

Les forêts françaises à bout de souffle ?

FRANCE 24•22/09/2023

Les arbres sont des alliés cruciaux pour le climat. En poussant, ils absorbent du CO2 que nous émettons. Mais pour combien de temps encore ? Les conditions climatiques extrêmes accélèrent leur déclin et les forêts perdent leur capacité à agir comme des puits de carbone. En France, certaines sont même devenues des sources de carbone.
vidéo 12 mn : https://www.boursorama.com/videos/actua ... 801b632bf3

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Message par energy_isere » 27 sept. 2023, 23:02

Agriculture et forêt: un projet de budget rehaussé pour financer la transition

AFP•27/09/2023

Le projet de budget du ministère de l'Agriculture est relevé d'un milliard d'euros pour 2024 afin d'"accélérer la transition écologique" via notamment le financement de la recherche d'alternatives aux pesticides ou la plantation de nouvelles haies, a indiqué le ministre Marc Fesneau à la presse.

"C'est l'un des budgets qui connaît l'augmentation la plus grande parmi les ministères", ce qui "montre la volonté de produire des actes au-delà des mots", a relevé M. Fesneau en marge de la présentation du projet de loi de finances pour 2024.

L'exécutif prévoit que les moyens du ministère de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire (moins de 1% du budget de l'Etat en 2023) soient relevés d'un milliard d'euros. Sept milliards d'euros pourront ainsi être déboursés en 2024, en hausse de 17% sur un an. Cela inclut les dépenses des établissements d'enseignement agricole.

L'essentiel des nouveaux crédits (800 millions d'euros) sont dédiés à la "planification écologique" (replantation de haies, développement d'une offre française de protéines végétales, décarbonation, bio...).

Marc Fesneau avait déjà annoncé que son administration bénéficierait de "près d'un milliard d'euros" supplémentaire pour accompagner les transitions le 10 septembre dernier, au rassemblement "Terres de Jim" organisé par le syndicat des Jeunes agriculteurs (JA), allié du principal syndicat agricole FNSEA.

Une enveloppe de 250 millions d'euros, étalée sur plusieurs années, doit servir à réduire l'utilisation de pesticides (herbicides, fongicides, insecticides).

"Il y a désormais les moyens de rechercher résolument des alternatives" aux produits sur la sellette en raison de leurs effets potentiels sur la santé et l'environnement, et d'éviter des "impasses" pour les agriculteurs quand ils sont interdits, a estimé M. Fesneau.

La même somme est fléchée vers les propriétaires forestiers publics et privés "afin de permettre la plantation d'un milliard d'arbres à l'horizon 2030, conformément aux engagements du président de la République", selon le ministère.

Deux cents autres millions d'euros doivent aider au développement de la filière du bois de construction - levier de décarbonation du bâtiment - et rendre l'industrie française de transformation du bois "compétitive".

Les effectifs de l'Office national des forêts sont par ailleurs maintenus "pour la deuxième année consécutive, permettant d'assurer sa forte mobilisation dans la lutte contre les incendies", selon le projet de loi de finances pour 2024.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 764b03122b

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Message par energy_isere » 30 sept. 2023, 10:31

Avec le réchauffement climatique, la gambas tropicale en pince pour le Gers
Le Gers, terroir célèbre pour son foie gras, abrite aussi une spécialité inattendue: la gambas tropicale qui, grâce à un éleveur passionné et des étés de plus en plus chauds, prend ses aises au pays du canard.

INFORMATION FOURNIE PARAFP VIDEO•10:04
courte vidéo dans le lien https://www.boursorama.com/actualite-ec ... b52ecbd2b0

ca reste de l'artisanat, mais pourquoi pas.

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Message par energy_isere » 30 sept. 2023, 13:30

Élevages bovins : la maladie hémorragique épizootique s’étend en France, sept départements concernés

Le Parisien avec AFP 30 sept 2023

Interdiction de sortie pour certains animaux vivant près de l’élevage infecté.

Dix-neuf foyers de la maladie hémorragique épizootique (MHE), qui affecte principalement les bovins, ont été dénombrés jeudi matin, a indiqué vendredi le ministère de l’Agriculture, annonçant l’obligation de tests pour tous les animaux quittant une vaste zone de surveillance dans le sud-ouest de la France. Le 21 septembre, le ministère faisait état de seulement trois foyers de cette maladie, qui n’infecte pas les humains. Transmise par des moucherons piqueurs, la maladie affecte surtout les cervidés et les bovins. Elle provoque fièvre, amaigrissement, lésions buccales, difficultés respiratoires, boiterie. Chez les cervidés, elle peut déclencher un syndrome hémorragique, d’où son nom. Chez les bovins, elle est mortelle dans moins de 1 % des cas, selon les experts.
Un périmètre de sécurité, d’un rayon de 150 km autour d’un élevage infecté par le virus, a été mis en place le 25 septembre, assorti d’une interdiction de sortie pour les animaux - avec toutefois plusieurs exceptions comme un trajet vers l’abattoir. Test de dépistage Désormais, à compter du 1er octobre, « tout animal amené à quitter la zone réglementée liée aux foyers confirmés de cette maladie devra avoir fait l’objet au préalable d’un test de dépistage en laboratoire attestant l’absence de contamination, en complément de la désinsectisation déjà prévue », explique vendredi le ministère dans un communiqué. Cette zone de surveillance concerne toujours 6 départements en entier, et désormais 7 partiellement, un de plus qu’auparavant. Elle inclut les Landes, les Pyrénées-Atlantiques, les Hautes-Pyrénées, le Gers, la Haute-Garonne et l’Ariège, et concerne également une partie de la Gironde, du Lot-et-Garonne, du Lot, du Tarn-et-Garonne, du Tarn, de l’Aude et des Pyrénées-Orientales. Les foyers se situent au sein d’élevages des Pyrénées-Atlantiques (16 foyers) et des Hautes-Pyrénées (trois foyers). « Un bilan hebdomadaire sera effectué chaque fin de semaine », indique le ministère. Celui-ci « poursuit » également « les échanges avec ses partenaires commerciaux pour rouvrir les marchés qui pourraient être momentanément fermés » pour « préserver - dans le respect des exigences sanitaires - les flux commerciaux » notamment vers l’Europe (Espagne, Italie, Grèce) et l’Afrique du Nord.
https://www.msn.com/fr-fr/actualite/fra ... 90#image=1

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Message par energy_isere » 02 oct. 2023, 23:15

Le vin en crise : les raisons d'un désamour

FRANCE 24•02/10/2023

Bordeaux, Bourgogne, Beaujolais : le vin français est un symbole de la culture tricolore. Pourtant, l’engouement n’est plus là. En 60 ans, la consommation de vin en France a baissé de 70 %. Le vin rouge, en particulier, est boudé, y compris à l’étranger. Pourquoi un tel désamour ? Comment les viticulteurs font-ils face à cette chute de la consommation ? Pour le comprendre, Natacha Vesnitch et Marie Schuster sont allées dans le Bordelais, particulièrement touché par cette crise sans précédent
11 mn de vidéo dans le Bordelais : https://www.boursorama.com/videos/actua ... 16d5947cbf

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Message par energy_isere » 08 oct. 2023, 14:43

LeLama a écrit :
08 oct. 2023, 14:27
La foret française semble ne pas profiter du tout de température plus haute et plus de CO2, suivant , par exemple, cet article partagé il y a peu par energy-isère : https://www.boursorama.com/videos/actua ... 801b632bf3
Au risque de paraitre un peu snob, les articles grand public de boursorama, hum.... Il y a qq annees j'aurais fait l'effort d'ecouter la vidéo que tu proposes, mais aujourd'hui, je sais d'experience que les medias racontent vraiment n'importe quoi... On a deja eu l'occasion d'en parler, aller se mettre la tete dans le sac et lire des médias partisans qui ne donnent pas de sources permettant de vérifier comment le narratif est construit, c'est se mettre en état de soumission intellectuelle. Je choisis ma nourriture, et je ne mange pas celle qui va me rendre malade. Si tu as un article scientifique, je veux bien lire.
le camélidé ferait bien de lire ce que l' ONF en a à dire : https://www.onf.fr/vivre-la-foret/racon ... t-la-foret

https://www.onf.fr/vivre-la-foret/racon ... secheresse

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Message par energy_isere » 04 nov. 2023, 01:17

suite de ce post du 1er sept 2023 http://www.oleocene.org/phpBB3/viewtopi ... 9#p2376149
Gironde : L’Europe donne son feu vert pour le plan d’arrachage des vignes du Bordelais
CRISE VITICOLE L’exécutif européen a autorisé ce plan d’aide, qui propose une prime de 6.000 euros à l’hectare arraché, et son financement par l’État à hauteur de 30 millions d’euros

20 Minutes avec AFP le 03/11/23

L’arrachage va pouvoir commencer dans les prochains mois. La Commission européenne a annoncé vendredi avoir validé le plan d’arrachage sanitaire de vignes dans le Bordelais, donnant son feu vert à ce dispositif subventionné pour lequel un millier de viticulteurs en difficulté sont candidats en Gironde.

Après étude du dossier « en vertu des règles de l’UE en matière d'aides d’État », l’exécutif européen a autorisé ce plan d’aide, qui propose une prime de 6.000 euros à l’hectare arraché, et son financement par l’État à hauteur de 30 millions d’euros. L’enveloppe totale pourra aller jusqu’à 57 millions d’euros avec l’apport de l’interprofession.

Ce plan « sanitaire », destiné à lutter contre la flavescence dorée, maladie qui menace les vignes laissées à l’abandon, permet indirectement de réduire les volumes de production dans un vignoble très ébranlé par la chute de la consommation.

« L’aide prendra la forme de subventions directes aux petites et moyennes entreprises de Gironde actives dans le secteur de la viticulture. Le régime sera en place jusqu’au 31 décembre 2025 », précise la Commission dans un communiqué.

« La Commission a estimé que le régime est nécessaire et approprié pour protéger les viticulteurs restant en activité contre le risque sanitaire lié à la propagation de la maladie de la flavescence dorée », a-t-elle ajouté.

Un million d’hectolitres de surproduction

Quelque 1.085 précandidatures, représentant 20 % des viticulteurs de Gironde, avaient été déposées cet été en vue d’arracher 9.251 hectares, selon les chiffres du Conseil interprofessionnel du vin de Bordeaux (CIVB).

L’État doit apporter au moins 30 millions d’euros, avec la possibilité de financer 8 millions d’euros supplémentaires, tandis que le CIVB l’abondera à hauteur de 19 millions d’euros. La Région Nouvelle-Aquitaine, elle, propose en parallèle 10 millions d’euros d’aides à la diversification des exploitations.


Le plus grand vignoble AOC de France – 110.000 hectares cultivés – souffre durement de l’effondrement des prix, de la fermeture de marchés à l’export et d’une surproduction évaluée à un million d’hectolitres.

Selon un calendrier dévoilé mi-octobre par la préfecture et le CIVB, l’arrachage des vignes éligibles pourrait débuter « courant automne hiver », après un « dépôt final de la demande d’arrachage » pendant le mois de novembre.

Initialement, le dépôt définitif des candidatures était envisagé courant septembre, après les vendanges, mais l’attente du feu vert européen a modifié ce calendrier.
https://www.20minutes.fr/bordeaux/40607 ... -bordelais

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Re: L'industrie agricole française.

Message par energy_isere » 05 nov. 2023, 20:08

Par chez moi :
"On enchaîne deux saisons catastrophiques" : les producteurs de la noix de Grenoble tirent la sonnette d'alarme
Publié le 30/10/2023

Un appel à l'aide a été lancé par les producteurs de noix de Grenoble. La récolte s'annonce mauvaise cette année, tant en qualité qu'en quantité. La Chambre d'Agriculture de l'Isère espère obtenir des aides, après une saison 2022 catastrophique. Les représentants ont rencontré, ce lundi 30 octobre, Marc Fesneau, ministre de l'Agriculture.

Nouveau coup dur pour les producteurs de noix de Grenoble. La récolte de fin septembre s’annonce insuffisante. En cause : les intempéries. "On a récolté la noix de Grenoble en quantité beaucoup plus faible que l’an passé", explique Dorothée Locatelli, nucicultrice à Saint-Hilaire du Rosier, en Isère. "La qualité est aussi moindre à cause des grêles à répétition".

Cette année, les pertes sont colossales pour la production familiale. "Nous faisons un tiers de la récolte de l’an passé, c’est du jamais-vu", précise Ludovic Belle, son mari. Résultat : il faut trier pour récupérer les meilleurs produits.

Certains fruits secs sont pourris à cause de la météo. 40 % de la production est inutilisable. Mais le couple du Vercors essaie d’être optimiste. L'accent est mis sur les noix transformées en produits dérivés.

Au total, l’Isère compte près de 700 producteurs de noix. Des nuciculteurs déjà meurtris par la saison 2022. L’an passé, la quantité était trop importante pour eux.

"Certains ont dû vendre à perte et nos prix étaient trop bas", regrette Alexandre Escoffier, vice-président de la Chambre d’Agriculture de l’Isère. "Il y avait aussi une forte concurrence étrangère avec les Etats-Unis ou le Chili".

.......................
https://france3-regions.francetvinfo.fr ... 64942.html

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Re: L'industrie agricole française.

Message par phyvette » 05 nov. 2023, 23:15

Ici en Picardie la récolte de noix est médiocre aussi. Les terrains sont inondés et les noix baigne dans l'eau.
Par contre la récolte de noisettes est exceptionnel en quantité et qualité.
Image Quand on a un javelin dans la main, tous les problèmes ressemblent à un T-72.

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Re: L'industrie agricole française.

Message par energy_isere » 28 nov. 2023, 01:47

Le prix de la pomme de terre a augmenté de 23% en un an

BOURSORAMA AVEC MEDIA SERVICES•27/11/2023

Entre septembre 2022 et septembre 2023, le prix du filet d'un kilo de pommes de terre vendu en rayon est passé de 1,70 à 2,09 euros, selon l'Insee.

C'est l'un des légumes les plus consommés des Français. En un an, le prix de la pomme de terre a augmenté de 23% , selon les chiffres de l'Insee dévoilés lundi 27 novembre. Entre septembre 2022 et septembre 2023, le prix du filet d'un kilo vendu en rayon est passé de 1,70 à 2,09 euros. Parallèlement, le prix des pommes de terre surgelées (frites, potatoes, purée…) a connu une hausse de 25 %, celui des purées industrielles de 20 % et celui des chips de 18%, rapporte Le Parisien.

Une hausse loin d'être négligeable pour les consommateurs, car les Français consomment en moyenne 50 kg de pommes de terre, dont 30 kg sous forme transformée, par an.

Cette augmentation s'explique par une mauvaise récolte en 2022 et l'envolée du prix des matières premières, du gaz, de l’électricité, mais aussi de la main-d’œuvre . "On subit trois pressions : un contexte géopolitique depuis la guerre en Ukraine avec l’envolée du prix des matières premières, que ce soit le gaz, l’électricité, la main-d’œuvre. On a eu aussi des contraintes climatiques. L’année 2022 a été caniculaire, et là cette année, on a de nouveau la pluie aux mois de septembre/octobre dans le cadre des arrachages", explique au micro de France Bleu Picardie Geoffroy d'Evry, président national de l'Union nationale de la pomme de terre.

La loi Egalim, dont l'objectif est de préserver les marges des agriculteurs, ne protège pas ceux qui produisent des pommes de terre de table, mais "principalement des secteurs de pommes de terre de transformation", déplore ce cultivateur de l'Oise.

La situation risque de perdurer. "La pomme de terre ne baissera pas et elle n’a pas lieu de baisser" , prédit Geoffroy d'Evry. "On subit la loi de l’offre et de la demande, et depuis deux ans, l’offre est de plus en plus restreinte, contrainte à la fois par le climat, par les autres cultures. Produire du blé est moins risqué, moins engageant en termes financiers, et donc il y a moins d’attractivité sur la pomme de terre du fait notamment du changement climatique qui met en risque les producteurs", explique-t-il. "Si on veut continuer à avoir des producteurs et notamment de nouvelles générations, compte tenu des contraintes réglementaires que l’on peut avoir, si on veut pouvoir continuer à passer le cap du changement climatique et faire notre transition, il va falloir payer la matière plus chère", prévient-il.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 387e4f9941

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Message par energy_isere » 21 déc. 2023, 00:32

Repli pour l'agriculture française en 2023 après deux années fastes

BOURSORAMA AVEC AFP•20/12/2023

L'année 2023 a été globalement moins florissante pour les agriculteurs français que 2022 et 2021, marquées par la flambée des céréales, selon des données provisoires publiées mercredi par l'Insee et le service statistique du ministère de l'Agriculture.

D'après ces premières estimations, la valeur ajoutée brute de la branche agricole - la richesse créée par cette activité - "se contracterait de 5,3%" en 2023.

"C'est une rupture par rapport aux deux années précédentes (+14,4% en 2021 et +17,3 % en 2022)", ont commenté les chambres d'agriculture dans un communiqué.

Cela s'explique à gros traits par le recul du prix de ventes des céréales qui avaient flambé dans le sillage du déclenchement de la guerre en Ukraine. Dans le même temps, les charges ont continué à croître - singulièrement les engrais (+19,1% en 2023 après +79,7% en 2022).

"Finie l'embellie!", résume le syndicat agricole majoritaire FNSEA dans un communiqué.

"Les causes sont multiples: baisses de volume, retournement des prix, et charges pesantes sur la comptabilité des agriculteurs", poursuit l'organisation patronale.

En 2022, le résultat courant avant impôts (RCAI) des exploitants agricoles avait augmenté en moyenne de 28,2%.

Dans le détail, la progression était de +10% pour les cultivateurs de céréales et oléoprotéagineux (dont colza et tournesol), +45,9% pour les autres grandes cultures (dont sucre), +25,8% pour les éleveurs de bovins viande, +36,8% pour les producteurs de lait de vache, +57,3% pour les éleveurs de volailles et même +371,3% pour les producteurs de porcs.

En 2023, alors que les prix des productions végétales ont reculé de 10,1%, plombés par le reflux des cours des grains, ceux des produits animaux (bétail, volailles, œufs, lait) ont continué d'augmenter (+7,9%) sur fond d'offre limitée, rapporte l'Insee (Institut national de la statistique et des études économiques).

Pour le porc, la hausse est estimée à "21,7% sur l'année". Quant aux œufs, "après une hausse record de 68% en 2022", l'Insee estime que leurs prix ont augmenté de 5,5% en 2023, "toujours tirés par une forte demande".
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... a8da9109f5

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Message par energy_isere » 22 déc. 2023, 21:17

Suite de ce post du 4 novembre 2023 http://www.oleocene.org/phpBB3/viewtopi ... 6#p2379586
Crise viticole: près de 8.000 hectares voués à l'arrachage dans le Bordelais

Article de AFP 22 dec 2023

Les viticulteurs bordelais ont sollicité l'arrachage d'environ 8.000 hectares de vigne avec plus de 1.200 dossiers déposés dans le cadre d'un plan d'aide au premier vignoble AOC français, a annoncé vendredi le ministère de l'Agriculture.

Ce dispositif d'un montant total de 57 millions d'euros, annoncé en juin et approuvé en novembre par la Commission européenne, propose une prime de 6.000 euros à l'hectare arraché pour lutter contre la flavescence dorée, une maladie qui menace les vignes laissées à l'abandon, "en dé-densifiant le vignoble".

Le programme cofinancé par l'État et l'interprofession, qui peut atteindre 9.500 hectares sur deux ans, doit aussi permettre de réduire une production excédentaire. Le guichet sera rouvert à l'automne 2024 pour les 1.500 hectares restants.

En juillet, 1.085 pré-candidatures avaient été déposées en vue d'arracher 9.251 hectares.
"On est relativement proche", a déclaré à l'AFP Stéphane Gabard, président du Syndicat des AOC Bordeaux et Bordeaux supérieur. "Cela montre un certain engouement de nos opérateurs qui ont besoin de réduire leurs surfaces et d'éviter les problèmes sanitaires liés à la multiplication des vignes en friche."

L'État a prévu de financer l'opération à hauteur de 30 millions d'euros - jusqu'à 38 millions si nécessaire - pour son volet renaturation qui consiste à transformer les parcelles en forêts ou jachères pendant 20 ans minimum ; le Conseil interprofessionnel du vin de Bordeaux (CIVB) apporte de son côté 19 M EUR en vue d'une diversification des cultures.

Un communiqué du ministère détaille la répartition des candidatures qui illustre, selon M. Gabard, la moyenne d'âge élevée des quelque 4.000 viticulteurs vivant de leur production en Gironde.

La première option, synonyme d'un arrêt de l'activité, a été plébiscitée en effet par plus de 700 candidats représentant, avant instruction des dossiers, près de 4.000 hectares. Ils bénéficieront d'un montant maximal global d'aide de 24 M EUR, "compatible avec l'enveloppe prévue par l’État pour le volet du dispositif qui lui incombe".

L'autre option, financée par le CIVB, a séduit quelque 500 vignerons pour arracher plus de 4.000 hectares également: ces demandes excèdent, en revanche, l'enveloppe de 19 M EUR disponible. Elles feront donc l'objet d'un "coefficient stabilisateur limitant les surfaces éligibles" qui sera déterminé à l'issue de l'instruction des dossiers.

Les travaux d'arrachage débuteront avant le 31 mai dans un vignoble qui souffre de l'effondrement des prix, de la fermeture de marchés à l'export et d'une surproduction évaluée à un million d'hectolitres.

En parallèle, la région Nouvelle-Aquitaine financera à hauteur de 10 millions d'euros la reconversion agricole des terres après arrachage.
https://www.msn.com/fr-fr/finance/econo ... erent&ei=9

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Re: L'industrie agricole française.

Message par energy_isere » 13 janv. 2024, 14:34

Matières premières : « Rayon de soleil pour le miel »

Laurence Girard lemonde le 16 décembre 2023

La pluie ayant redonné de la vigueur aux fleurs à partir de la mi-mai, les abeilles ont engrangé un beau butin doré en 2023. Preuve en est, la production française de miel s’élèverait à environ 20 000 tonnes, un niveau supérieur à celle de 2022, relève Laurence Girard, journaliste au « Monde

Cette année, les abeilles ont bien bataillé pour garnir les ruchers. L’hiver doux les a poussées à commencer leur activité avec précocité. Mais la sécheresse allait-elle limiter la ressource florale tant convoitée ? Dans le sud de la France, les miellées de garrigues, de romarin ou de thym ont un peu senti le sapin. Heureusement, à partir de la mi-mai, la pluie a redonné de la vigueur aux fleurs, pour le plus grand bonheur des collecteurs de miels de montagne, de tilleul, de ronce, de sarrasin ou de bruyère.

Les butineuses ont donc engrangé un beau butin doré. Rayon de soleil pour le miel… Selon les estimations de l’Union nationale de l’apiculture française (UNAF), la production française de miel s’élèverait à environ 20 000 tonnes, soit un niveau supérieur à celle de 2022, estimée à 14 000 tonnes, et surtout bien au-delà des maigres 10 000 tonnes collectées en 2021, une année noire.

« Avec le bouleversement climatique, la production de miel devient très variable d’une année à l’autre, mais aussi d’une région à l’autre. Les plus productives, comme Provence-Alpes-Côte-d’Azur, Occitanie et Rhône-Alpes sont les plus touchées par les aléas météorologiques », souligne Henri Clément, porte-parole de l’UNAF, qui incite les jeunes apiculteurs à ne pas mettre toutes leurs ruches dans le même pré. Lui-même a essaimé ses abeilles en Lozère, dans l’Hérault et dans l’Aude. (....abonnés)
https://www.lemonde.fr/economie/article ... _3234.html

C'est pas énorme comme production, une année à 20 000 tonnes ca représente seulement 0.300 kg par français.
Moi je me fait plutôt 2 pots de 0.5 kg par an. D'un apiculteur de la Drome.

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Re: L'industrie agricole française.

Message par energy_isere » 13 janv. 2024, 14:44

Matières premières : « Tournesol et roue de la fortune »

Laurence Girard lemonde le 02 décembre 2023

La France a engrangé, cet automne, sa plus belle récolte de tournesol depuis les années 1990, à 2,1 millions de tonnes, observe dans sa chronique Laurence Girard, journaliste économique au « Monde ».


A la fin de l’année, regarde ta rentabilité. Un adage bien connu des céréaliers, qui doivent relancer les dés. Que planter au printemps ? Orge, maïs, colza, tournesol, betteraves… ? Et en quelle quantité ? Il faut savoir miser au mieux au moment des semis. En espérant récolter le plus de blé.

Depuis l’invasion de l’Ukraine par les troupes russes, le tournesol a retrouvé sa place au soleil. En 2022, puis en 2023, les tapis de fleurs dorées se sont pavanés plus largement dans les campagnes françaises. Sur près de 830 000 hectares, plus précisément. Pas de quoi détrôner le roi colza et son 1,3 million d’hectares, juste de quoi pavoiser. Et la chance a souri aux planteurs de tournesol. La météo lui a été favorable.

Résultat, selon le ministère de l’agriculture, la France vient d’engranger, cet automne, sa plus belle récolte de tournesol depuis les années 1990, à 2,1 millions de tonnes. En hausse de près de 20 % par rapport à 2022 et de 36 % par rapport à la moyenne des cinq dernières années. Les régions traditionnelles de production, l’Occitanie, la Nouvelle-Aquitaine et le Centre-Val de Loire, ont été les plus favorisées. ( .... abonnés)
https://www.lemonde.fr/economie/article ... _3234.html

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