La Potasse

Discussions traitant de l'impact du pic pétrolier sur l'économie.

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Re: La Potasse

Message par energy_isere » 13 nov. 2021, 10:16

suite de ce post du 20 mars 2021 viewtopic.php?p=2315872#p2315872
Maroc : Emmerson Plc trouve deux nouveaux investisseurs pour développer le projet de potasse Khemisset

Agence Ecofin 10 nov 2021

Alors qu’Emmerson cherche à lancer la production de potasse au Maroc en 2023, il lui faut mobiliser 387 millions $ pour atteindre cet objectif. Dans cette optique la compagnie continue d’attirer des investisseurs.

La compagnie minière Emmerson Plc a annoncé le 10 novembre l’arrivée de deux nouveaux actionnaires dans son capital. Il s’agit de Gold Quay Capital (GQC) et de Global Sustainable Minerals (GSM) qui ont accepté d’investir jusqu’à 46,75 millions $ dans la société pour lui permettre d’accélérer sa marche vers la construction de la mine marocaine de potasse Khemisset.
............... Ces fonds permettront notamment de lancer « immédiatement » la conception et l’ingénierie de base du projet afin de préparer, apprend-on, le début des travaux de construction de la mine l’année prochaine.

...............
Pour rappel, Emmerson a besoin de 387 millions $ pour lancer la production à Khemisset. La mine peut livrer annuellement jusqu’à 800 000 tonnes de potasse sur une durée de vie de 19 ans.
https://www.agenceecofin.com/potasse/10 ... -khemisset

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Re: La Potasse

Message par energy_isere » 06 févr. 2022, 13:28

Gensource va commencer cette année la construction d'une mine de Potasse dans le Saskatchewan.
Le projet se fera en utilisant moins d'eau par kg produit que les mines habituelles. Ainsi il n'y aura pas à réaliser de ''tailing ponds''.
La production de 250 000 tonnes par année a déjà trouvé un client.
Gensource to begin construction of potash mine in Saskatchewan this year

MINING.COM Staff Writer | February 3, 2022

Saskatchewan-based fertilizer company Gensource (TSXV: GSP), which is aiming to develop one of the lowest cost potash mines at its Tugaske project located 150 km northwest of Regina, is set to begin construction this year.

The potash mine will have “a far smaller environmental footprint than industry norms,” CEO Mike Ferguson told CBC earlier this week.


“A typical mine of this type requires four kilograms of water to produce one kilogram of potash, but Tusaske will need only about 1.5 kilograms. This will be accomplished through new technology and more extensive water recycling,” he said.

Ferguson said the new technology will also allow “Tugaske to become the first potash mine in Saskatchewan with no tailings ponds.”

The lack of tailings and brine ponds not only vastly improves the environmental profile of the project, but in this case, it creates an additional synergy in reducing capital and operating costs, the company stated in a recent update.

The construction is expected to take only two years, according to Ferguson, in part because of the Tugaske’s smaller scale compared with the larger mines that produce millions.

Once in operation, it will produce a minimum of 250,000 tonnes of potash per year. HELM Fertilizers, a US-based subsidiary of HELM AG, agreed to purchase 100% of the annual production from Tugaske.
https://www.mining.com/gensource-to-bui ... -tailings/

sur la page web du minier : https://gensourcepotash.ca/projects/


Image
Gensource Potash Corp.'s Vanguard One project, pictured here at an earlier exploration stage, would create 48 full-time jobs.

https://www.cbc.ca/news/canada/saskatoo ... -1.4791090

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Re: La Potasse

Message par energy_isere » 13 févr. 2022, 13:47

En cas de guerre en Ukraine les exportations Russes et Bielorusses de Potasse seraient compromise.
Le Canadien Nutrien qui est le premier producteur mondial de Potasse pourrait remettre en service entre 0.7 et 1 million tonnes de capacité miniére ''gelées'' au second semestre 2022.
Nutrien eyes potash production boost amid turmoil in Russia, Belarus

Reuters | January 31, 2022

Nutrien Ltd, the world’s biggest potash miner, could boost production by up to 29% in coming years, depending on any sanctions facing rival producers in Russia and Belarus, the Canadian company’s interim CEO told Reuters.

Prices of granular potash fertilizer are near 10-year highs in the United States and Brazil, helped by Western economic sanctions against Belarus. Russia, home of Uralkali and EuroChem potash mines, faces possible economic sanctions if it invades Ukraine.

Uralkali and Belarus Potash Company (BPC) together account for more than one-third of global potash sales, according to BMO Capital Markets.

Soaring fertilizer prices have cut in to farmers’ incomes and contributed to global food inflation. Additional potash production may slow rising costs.

Saskatoon, Saskatchewan-based Nutrien could restart up to 4 million tonnes of idled annual capacity in that Canadian province in coming years as it assesses the long-term outlook for sanctions against competitors, interim Chief Executive Ken Seitz said in his first interview since his promotion in January.
....................
As a first step in raising production, Nutrien may raise output by 700,000 to 1 million tonnes in the second half of 2022 at low expense, Seitz said, reiterating comments he made last year. Nutrien currently produces nearly 14 million tonnes, representing 19% of global sales.

Seitz could not say how soon Nutrien might restart the remainder of Nutrien’s idled capacity, which would involve more work.
.....................
https://www.mining.com/web/nutrien-eyes ... a-belarus/

https://en.wikipedia.org/wiki/Nutrien

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Message par energy_isere » 22 févr. 2022, 22:34

Le cours de la potasse monte en raison des tensions géopolitiques en Europe de l'Est

Publié le : 21/02/2022 - RFI Altin Lazaj

Les prix de la potasse flambent sur les marchés en raison d’une demande mondiale robuste et d'une offre réduite. Le conflit entre la Russie et l’Ukraine risque d’alimenter une nouvelle spirale haussière de ce minerai utilisé comme fertilisant pour l’agriculture.


Le prix des engrains de potasse est proche de son plus haut sommet atteint il y a dix ans aux États-Unis et au Brésil, deux grands pays importateurs. La principale raison de cette hausse s'explique par les sanctions économiques imposées par les pays occidentaux contre le régime répressif du président biélorusse.

Ces sanctions déstabilisent l’offre mondiale alors que la demande reste forte. Pays de l’Europe de l'Est, la Biélorussie est le troisième producteur mondial de potasse et réalise 20% des approvisionnements mondiaux. Son grand voisin russe exporte la même quantité.

En cas de conflit entre la Russie et l’Ukraine il y a de forts risques de ruptures d’approvisionnements sur les marchés car, là aussi, les pays occidentaux ont promis des sanctions contre Moscou. Le Canada, premier producteur mondial n’a pas la capacité d’augmenter suffisamment son offre pour satisfaire la demande.

L’entreprise canadienne Nutrien, l’un des plus grands fournisseurs mondiaux de potasse, a déclaré récemment qu’elle pourrait augmenter sa production jusqu’à 29% dans les années à venir. Dans ce contexte, le prix risque d'augmenter encore sur les marchés cette année après avoir triplé en 2021. Cela inquiète particulièrement le Brésil, qui est l’un des plus grands importateurs mondiaux – il importe 95% de ses besoins.
https://www.rfi.fr/fr/podcasts/chroniqu ... e-de-l-est

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Message par energy_isere » 27 févr. 2022, 14:54

Le Norvégien Yara décide de stopper ses importation de Potasse Biélorusse. La Potasse Biélorusse est le premier fournisseur de Potasse pour Yara.
Norway’s Yara to stop buying potash from Belarus due to sanctions

Reuters | January 10, 2022

Norwegian fertiliser maker Yara said on Monday it will wind down purchases of potash from Belarus by April 1 as international sanctions made it impossible to continue the trade.


Yara estimates that it buys 10-15% of the annual output of state-owned Belaruskali, one of the world’s largest producers of potassium salt, or potash, the crop nutrient that is a major foreign currency earner for Bela

The company said its purchase of potash from Belarus had been in full compliance with the sanctions but would still have to come to a halt.

“Other parts of the supply chain are withdrawing essential services required to enable potash exports from Belarus, as a result of which Yara has initiated a wind-down in sourcing activities,” the company said in a statement.

This included logistical and financial services companies, even where such services could be lawfully provided, a Yara spokesperson added.

“It is these practical challenges stemming from the sanctions, that have required us to evaluate alternative sources of supply,” the spokesperson said.

Western powers accuse Belarus’ President Alexander Lukashenko of rigging a 2020 presidential election and have piled sanctions on his regime, including restrictions on potash exports.

Exiled opposition leader Sviatlana Tsikhanouskaya has repeatedly called on Yara to suspend its activity in Belarus, and the company said in August it would consider the request.

Yara sources potash from nine suppliers globally, according to a company sustainability report filed last year.

“As part of our risk management work we continue to map alternative supply options to be able to respond to supply chain disruptions,” the company spokesperson said.

Beleruskali was Yara’s single biggest potash supplier, the spokesperson added.

Yara buys its potash from Belarus Potash Company (BPC), Belaruskali’s sales arm. The Norwegian firm said it will seek to continue an industrial safety programme launched last year in cooperation with trade union representatives.

BPC did not immediately reply to a Reuters request for comment.

Global potash prices are set to rally after the United States imposed sanctions on BPC, piling more pressure on farmers and consumers already facing rocketing costs and a global economy navigating rising food inflation, analysts and industry sources told Reuters in December.
https://www.mining.com/web/norways-yara ... sanctions/

January 20, 2022........
Potash is the only abundant natural resource in Belarus and international sales account for more than 7% of the country’s export income. After the U.S. sanctioned state-owned potash producer Belaruskali OAO, Lithuania said last week that it would halt shipments of the fertilizer from Feb. 1, shutting down a route used for virtually all of its exports. Belarus controls about a fifth of the global potash market, alongside other important producers including Russia and Canada.
https://www.mining.com/web/us-potash-sa ... tins-arms/

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Message par energy_isere » 27 févr. 2022, 21:54

La fiche USGS2022 de l' USGS sur la Potasse (Potash) https://pubs.usgs.gov/periodicals/mcs20 ... potash.pdf

Data in thousand metric tons of K2O equivalent

Image

mon post de l' an dernier : viewtopic.php?p=2315873#p2315873

Quelque chose me dit que la production de 2022 de la Biélorussie en 2022 sera inférieure à celle de 2021.

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Message par energy_isere » 03 mars 2022, 09:06

tita a écrit :
03 mars 2022, 07:53
Il n'y a pas que des conséquences économiques sur la Russie... On va subir aussi.
Le prix des engrais s'envole, coup dur pour l'agriculture

Coup dur pour l'agriculture partout dans le monde: la hausse du prix des engrais, qui risquent de manquer, s'est encore accentuée depuis l'invasion russe de l'Ukraine.

Au Brésil, le président Jair Bolsonaro a même préconisé mercredi l'extraction de potassium dans des terres indigènes en Amazonie pour pallier d'éventuelles difficultés d'importation des engrais de Russie en raison du conflit en Ukraine.
............................
source: RTS
Il fait certainement allusion au gros projet de mine de Potasse Autazes de la société Brazil Potash.
Cout du projet estimé de 2.1 milliards de dollars
La potasse du Brésil pourrait-elle garantir une source locale d’engrais ?

July 15, 2021

L’industrie minière est chargée de fournir de nombreux éléments constitutifs du monde, du charbon pour l’alimentation de l’industrie aux terres rares pour le chargement des appareils. Pourtant, l’exploitation minière pourrait également être responsable d’un aspect encore plus fondamental de l’existence humaine, qui a vu sa chaîne d’approvisionnement subir une pression intense ces dernières années : la nourriture.

Les chiffres de la Banque mondiale montrent que la quantité de terres agricoles viables par personne a considérablement diminué au cours du dernier demi-siècle, la quantité de terres arables s’effondrant de 0,361 hectare par personne en 1961 à seulement 0,184 hectare par personne en 2018.

L’augmentation de la population mondiale et l’aggravation de la crise climatique ont accru la pression sur les terres agricoles utilisées, poussant les opérateurs à trouver des opérations plus efficaces et à produire plus de nourriture avec moins de terres et de ressources. L’ONU a rapporté que la production agricole mondiale devra augmenter de 60% entre 2010 et 2050 pour nourrir le monde.

C’est cette demande d’efficacité qui a braqué les projecteurs sur la potasse, un composé de potassium utilisé dans la production d’engrais qui peut améliorer considérablement le rendement des terres agricoles. Pourtant, il existe des défis géographiques uniques associés à ce changement, car les pays avec une production agricole plus faible sont, presque par définition, ceux qui manquent également de réserves naturelles de potasse.

Cela a créé des relations commerciales déséquilibrées, où de nombreux pays ont du mal à développer des sources nationales de potasse. Brazil Potash, qui travaille dans le pays qui a donné son nom à l’entreprise, cherche à remédier à ce déséquilibre en développant une usine de production de potasse au Brésil. Mais cela suffira-t-il à équilibrer la balance d’un minéral aussi vital ?

Déséquilibre et opportunité

Sur le papier, l’industrie agricole du Brésil semble solide. Un 2020 rapport de l’Organisation de coopération et de développement économiques a constaté que la contribution de l’agriculture au PIB national et aux totaux de l’emploi était supérieure à celle de bon nombre de ses 37 autres États membres, qui sont répartis sur six continents à travers le monde.

En effet, les terres arables représentent environ un quart de toutes les terres agricoles, ce qui suggère que le Brésil dispose de nombreux éléments constitutifs pour répondre à ses besoins agricoles.

Cependant, le même rapport a noté que la productivité de l’agriculture brésilienne était en quelque sorte en baisse, soulignant qu’entre 2000 et 2018, la part de l’agriculture dans le PIB du Brésil était tombée de 5,5% à 4,4%, tandis que la part du secteur dans l’emploi total avait réduit de moitié.

Depuis le début du millénaire, la population du Brésil est passée d’environ 170 millions à plus de 210 millions, ce qui a certainement contribué à un pays qui pouvait autrefois compter sur son industrie agricole, mais qui a connu des difficultés ces dernières années.

« Les sols du Brésil ont tendance à contenir une grande quantité d’argile et, par conséquent, les nutriments, y compris la potasse, s’éliminent plus facilement avec le temps, ce qui doit être reconstitué pour que les cultures poussent », explique Matt Simpson, PDG de Brazil Potash, soulignant les inefficacités environnementales dans l’industrie agricole brésilienne. « Actuellement, le Brésil importe environ 95 % de sa potasse de mines situées au Canada, en Russie, en Allemagne et en Israël.

“Il n’y a qu’une seule mine de potasse en production au Brésil, qui appartient à Mosaic et il ne lui reste que quelques années de réserves de minerai.”

Simpson est optimiste que le développement d’une mine de potasse opérationnelle au Brésil pourrait remédier à la baisse d’efficacité de l’industrie agricole du pays et aider à réduire sa dépendance à l’égard des importations étrangères. Il décrit l’installation de l’entreprise, le projet Autazes dans le nord-ouest du pays, comme un « projet de développement à un stade avancé presque prêt à démarrer », et discute de nombreux processus que l’entreprise a suivis pour commencer à réaliser ce potentiel.

« L’entreprise a réalisé une étude de faisabilité et une évaluation d’impact environnemental, ainsi que l’obtention de plusieurs licences, y compris la licence sociale et environnementale préliminaire basée sur des audiences publiques auxquelles ont assisté plus de 4 000 personnes », a déclaré Simpson. «Nous avons également terminé 74 des 76 éléments requis pour obtenir la licence d’installation pour commencer la construction du projet, les deux derniers éléments à terminer étant liés aux consultations autochtones qui se poursuivaient jusqu’à ce que Covid-19 frappe.»

Un grand projet et de grands défis

L’échelle du projet correspond au potentiel important pour l’industrie agricole brésilienne plus largement. Brazil Potash prévoit de répondre entre 20 % et 30 % des besoins totaux en potasse du pays chaque année au cours des 30 prochaines années, et de créer près de 3 000 emplois dans la construction et l’exploitation, car il vise à apporter certains des vastes avantages économiques du projet. aux populations locales.

“Brazil Potash prévoit de fournir 2,4 millions de tonnes par an (Mtpa) sur les 10,6 Mtpa de potasse actuellement consommés au Brésil”, a déclaré Simpson, qui a également évoqué le fait qu’il s’agit autant d’un potentiel financier que d’un intérêt national pour le Brésil.

« Étant donné que la potasse est un nutriment essentiel pour cultiver des aliments sans substitut et que les sols du Brésil sont naturellement déficients en nutriments compte tenu de la forte teneur en argile, il est d’une importance nationale pour le Brésil d’avoir un approvisionnement national important en potasse.

“[This will] assurer la sécurité alimentaire de sa propre population, puis soutenir environ 24 % du PIB du pays, qui provient du secteur agricole », poursuit-il. « Brazil Potash est la seule entreprise à ma connaissance à être considérée comme d’importance nationale par le gouvernement fédéral et l’Observatoire national du Brésil. »

Pourtant, le projet a été une entreprise financière massive pour Brazil Potash, ce qui est peut-être prévisible compte tenu de son ampleur, la société estimant le coût total du projet à environ 2,1 milliards de dollars. C’est dans le même domaine que le vaste Projet Woodsmith de 4,5 milliards de dollars au Royaume-Uni, qui est maintenant exploité par Anglo American, et reflète une industrie minière de potasse en croissance rapide qui est aussi potentiellement lucrative que son coût prohibitif.

Simpson a noté que l’obtention de ce financement serait un défi majeur pour la société, qui cherchait à lever environ 50 millions de dollars d’investissements supplémentaires en octobre 2020, ce qui porterait la valeur de la potasse brésilienne à plus d’un demi-milliard de dollars.

Le projet est également confronté à un certain nombre d’autres défis, dont beaucoup ont été relevés par d’autres mineurs et entreprises énergétiques au cours de la dernière année environ, tels que surmonter les obstacles logistiques de la pandémie de Covid-19 et assurer le soutien et les avantages pour les populations locales.

Pourtant, Simpson est optimiste sur le fait que l’approche de l’entreprise, offrant des emplois et des avantages économiques à la population locale, a contribué à générer un soutien pour le projet Autazes, affirmant que : « L’entreprise bénéficie d’un soutien très fort de tous les niveaux de gouvernement – communauté locale, état et fédéral – pour la construction du projet, étant donné la criticité d’avoir une grande source de potasse domestique pour assurer la sécurité alimentaire.

Un minéral unique

Alors que les mineurs du monde entier s’intéressent de plus en plus à la potasse, elle reste un minéral unique à exploiter. Contrairement à d’autres produits miniers, la potasse est utilisée dans la production alimentaire et reste donc un besoin plus fondamental pour la vie humaine, revêtant l’élément de « criticité ».

Les gouvernements doivent simplement nourrir leur population, quel qu’en soit le prix, et cette nécessité a fait de la chaîne d’approvisionnement de la potasse l’une des plus polluantes au monde et des plus difficiles à briser.

Brazil Potash, par exemple, rapporte que le transport de potasse vers le Brésil depuis le Canada est responsable à lui seul de la libération de 508 000 tonnes de dioxyde de carbone par an, soit environ un quart de la production annuelle totale de dioxyde de carbone du voisin du Brésil, le Suriname.

La société s’attend à ce que son projet Autazes réduise ce chiffre d’émissions jusqu’à 65%, créant une situation inhabituelle où un nouveau projet minier à grande échelle pourrait finalement faire plus de mal que de bien à l’environnement, du moins à l’échelle mondiale.

Il existe également un problème de réplicabilité dans l’industrie naissante de la potasse, où les différences géographiques et environnementales entre les divers gisements de potasse à travers le monde rendent difficile l’évaluation de la capacité du travail d’entreprises comme Brazil Potash à inspirer une nouvelle vague de production d’engrais locaux. autour du monde.

Bon nombre des défis auxquels est confrontée la mine Woodsmith au Royaume-Uni, par exemple, étaient liés au financement. Au Brésil, cependant, un réseau de défis plus complexe signifie que les leçons apprises d’une mine ne peuvent pas nécessairement être appliquées à une autre.

« L’augmentation de la production nationale d’autres minéraux se résumera à une combinaison d’aspects économiques du projet et d’importance pour le bien-être des personnes et/ou d’autres industries connexes pour garantir qu’il n’y aura pas de rupture d’approvisionnement », explique Simpson. “Les engrais sont un peu uniques en ce sens que les gens ont besoin de manger pour survivre, ce qui n’est pas le cas pour la plupart des autres produits minéraux.”

Cependant, Simpson reste optimiste que malgré le caractère unique de la potasse dans l’industrie minière, les avantages environnementaux de la production nationale de potasse aideront à conduire des projets comme celui de son entreprise.

« La gérance de l’environnement jouera également un rôle dans la production nationale, car il n’est pas logique de transporter inutilement un minerai de 14 000 km à 20 000 km, générant plus de 500 000 tonnes par an d’émissions de gaz à effet de serre, lorsque vous pouvez le fournir depuis votre propre arrière-cour.
https://www.nouvelles-du-monde.com/la-p ... -dengrais/

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Message par energy_isere » 06 mars 2022, 12:20

suite du post au dessus.
Les ressources en Potasse en Amazonie seraient potentiellement aussi grosses que celles en Oural ou au Saskatchewan par similitude géologique :
Fertilizer turmoil bolsters Brazil’s case for mining the Amazon

Bloomberg News | March 4, 2022

..............
The potential of potash production in the Amazon Basin is similar to the Urals region, in Russia, and Saskatchewan, in Canada, according to the state geological survey of Brazil known as CPRM.

Deposits held by Petrobras and Potassio do Brasil, a company controlled by Canada’s Forbes & Manhattan, have a combined 3.2 billion metric tons of resources. Other analyzed areas could double that.

“We can’t abandon potash exploitation in the Amazon,” CPRM director Marcio Remedio said. “It is strategic in terms of economic growth, inflation (control) and food security.”

Potassio do Brasil’s project and two other phosphate initiatives have qualified for a government program to speed up strategic mining projects. Now mining companies represented by industry group Ibram want the government to create a working group involving Potassio do Brasil to seek the advancement of its potash project in Autazes, in Amazonas state, as Black Sea tensions boost the risk of fertilizer shortages.

Farmers are also on board.

“These times are making us discuss the need to extract potash in Brazil. We have big reserves, but unfortunately they are in indigenous lands,” said Bartolomeu Braz Pereira, head of Brazil’s largest farming group Aprosoja. “We can’t rely in other nations for fertilizer supplies.”
.................
https://www.mining.com/web/fertilizer-t ... he-amazon/

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Message par energy_isere » 20 mars 2022, 12:32

suite de ce post du 13 fev 2022 viewtopic.php?p=2336746#p2336746
Canada’s scrambling to fill a massive global fertilizer deficit
Bloomberg News | March 17, 2022

Nutrien confident in potash demand even with BHP's project

Image
Patience Lake potash mine. Credit: Nutrien Ltd.

Nutrien Ltd. is increasing output of key crop nutrients in the face of a global shortage. But there’s only so much even the world’s largest fertilizer company can do.


The Canadian company said Wednesday it would boost potash production by about 1 million metric tons in 2022 to a total of 15 million tons, with most of the additional volume coming in the second half of the year.

Nutrien won’t be able to go beyond that in 2022 — even if the market is desperate for it, Interim Chief Executive Officer Ken Seitz said in an interview. To increase output, the company is having to place additional mining machines at three sites, while also pushing off some maintenance operations. But the company needs to balance that ramp up with safety considerations, which limits how much they can add to supplies this year, Seitz said.

The company can continue to boost production over the next two or three years, if it’s still needed, he said.

“We are going to be watching the supply side of the equation, and therefore the pace at which we think about our own potash production ramp up as well,” Seitz said.

Image

Nutrien’s bump of 1 million tons this year may not be nearly enough to meet demand. Sanctions on major producers means there could be a shortage. Second-ranked producer Russia may face sanctions due to its invasion of Ukraine, while third-ranked Belarus has already been cut off from global markets. That leaves Canada scrambling to supply agriculture powerhouses like Brazil, the biggest importer. The northern nation already supplies nearly all of the potash used in the U.S.

Nutrien’s move “while sorely needed by the market, does not come close to fixing the supply gap if both Russia and Belarus are sanctioned out of the global potash trade,” said Alexis Maxwell, an analyst for Bloomberg’s Green Markets.

Russia and Belarus together supply about 42% of the $35 billion global potash trade, or some 24 million metric tons annually, Maxwell said.

..................
https://www.mining.com/web/canadas-scra ... r-deficit/

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Re: La Potasse

Message par energy_isere » 03 avr. 2022, 15:20

suite de 2 posts au dessus.

Ca pousse fort au Brésil pour la potasse de Autazes :
Brazil Potash considers resuming Amazon potash mine
The Autazes mine, which is expected to start operations in three years, is estimated to produce 2.44 million tonnes per year.


Brazil Potash Corp has laid out plans to resume the Autazes potash project, located in the Amazon, reported Reuters.

The firm has lobbied its plan to Brazilian President Jair Bolsonaro earlier this week to help the country offset potential shortages for fertilisers amid escalating tensions between Russia and Ukraine.

Brazil imports more than 80% of its fertilisers to meet its demands. Potash is a key ingredient in many fertilisers.

The country imports close to 20% of its fertilisers from Russia, which has been hit with Western sanctions due to its military attack on Ukraine.

Potassio do Brasil, a subsidiary of Brazil Potash, expects the mine would take three years to start production.

Potassio do Brasil CEO Adriano Espeschit told Reuters, in an emailed statement: “As soon as the environmental licence is restored, we will apply to Amazon environmental protection agency IPAAM for an installation licence and start work.

“We hope to be producing in Autazes at the start of 2026.”

In March 2022, Bolsonaro called for the lifting of mining restrictions in indigenous territories to reduce reliance on imported products, including fertilisers, amid the Ukraine crisis.

The $2.5bn project was abandoned in 2017, following the suspension of its environmental permit.

Located at Autazes, 120km southeast of the state capital Manaus, the mine is planned to produce 2.44 million tonnes per annum of granular potash.

The decision to approve the potash mine, however, is not entirely up to Bolsonaro, but also on a ruling by Federal Judge Jaiza Fraxe, who is monitoring talks with the Mura people for a fair say over the project.
https://www.mining-technology.com/news/ ... azon-mine/

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Re: La Potasse

Message par energy_isere » 09 avr. 2022, 10:32

suite de ce post du 10 avril 2021 viewtopic.php?p=2317064#p2317064
Congo : Kore Potash optimise l’étude de faisabilité du projet de potasse Kola

Agence Ecofin 4 avril 2022

L’économie congolaise dépend fortement du secteur du pétrole qui contribue à 55 % au PIB, à 85 % aux exportations et à 80 % au budget. Pourtant, le pays dispose d’immenses ressources minières exploitables pour diversifier les sources de recettes. La potasse de Kola va-t-elle montrer le chemin ?

Au Congo, la compagnie minière Kore Potash a reçu la semaine dernière une étude de faisabilité optimisée commandée pour son projet de potasse Kola. Elle est en train d’examiner les résultats qu’elle espère publier dans « quelques semaines ».

L’étude a été réalisée par SEPCO Electric Power, une entreprise d’ingénierie qui fait partie d’un consortium d’investisseurs (Summit Consortium) avec lequel Kore a conclu en 2021 un accord pour développer le gisement. Selon les termes de l’entente, ce dernier devait collaborer avec Kore Potash pour lui fournir une nouvelle évaluation réduisant le coût en capital du projet à moins de 1,65 milliard $, mais également un plan de mobilisation des fonds.

« La réception de l’étude d’optimisation de Kola représente une autre étape clé de son processus de financement », a commenté le PDG Brad Sampson (photo), qui a indiqué que l’entreprise attend de la part de ses partenaires du consortium une proposition de contrat EPC d’ici deux mois.

En attendant de voir les résultats de l’étude d’optimisation de Kola, il faut noter que la DFS réalisée pour le projet estime à 2,2 millions de tonnes de muriate de potasse, la capacité de production annuelle sur une durée de vie de 33 ans. Il faudra pour cela un investissement de 2,1 milliards $, ce qui devrait permettre de générer annuellement des revenus de 773 millions $, un EBITDA de 583 millions $ et des flux de trésorerie de 499 millions $.
https://www.agenceecofin.com/potasse/04 ... tasse-kola

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Re: La Potasse

Message par energy_isere » 08 mai 2022, 09:32

J' avais pas vu ca dans mon radar , une future mine de Potasse en Espagne : le projet Muga.
329 millions de dollars de financement pour la première phase.
Highfield receives $329.6m financing for Spanish potash project
The low-cost, low-CAPEX Muga potash project received mining concession in July 2021.


May 5, 2022

Highfield Resources has signed a mandate letter for a $329.6m (€312.5m) senior secured financing package to fund the construction and development of the Muga potash project in Spain.

Including a $316.4m (€300m) senior secured project financing facility and a $13.1n (€12.5m) standby cost overrun facility, the letter has been signed with a group of European mining finance lenders.

The Mandated Lead Arrangers include BNP Paribas, ING Bank, Natixis and Societe Generale (London Branch).

Highfield Resources CEO Ignacio Salazar said: “In addition, the strategic location of Muga in southern Europe, is being viewed more favourably than ever in the current geopolitical situation, making it an attractive candidate for financing from the international banking community.

“In the context of reviewing alternative financing options which are complementary to project finance, the strategic advantages of Muga are also providing increased impetus to the company’s engagement with potential strategic partners.”

Highfield plans to use the proceeds for the pre-production investment needed for the completion of the Muga Phase I project.

Holding holds shallow mineralisation, the low-cost, low-CAPEX Muga Project received a mining concession in July 2021. It is located in the heart of the European agricultural region.

According to the updated feasibility study, the Muga-Vipasca potash project is estimated to cost €607m for development.

Being developed in phases, the project is expected to have a production capacity of 500,000tpa in the first phase. The second phase will increase the production capacity of the project to one million tonnes a year.

According to Highfield, ‘awareness of the strategic value’ for the Muga project has increased for both Spain and the European Union due to the recent events in Russia and Belarus.

Highfield also owns potash tenements in the Ebro potash-producing basin in northern Spain. These tenements, including Muga-Vipasca, Pintanos, and Sierra del Perdón, cover an area of approximately 250km².
https://www.mining-technology.com/news/ ... ng-potash/

sur le site du minier : https://www.highfieldresources.com.au/muga/

on y apprend que ce sera une mine souterraine.

projet trés détaillé : https://wcsecure.weblink.com.au/pdf/HFR/02463938.pdf

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Re: La Potasse

Message par energy_isere » 08 mai 2022, 21:55

suite de ce post du 17 aout 2021 viewtopic.php?p=2324720#p2324720

BHP voudrait accélérer le projet de Potasse de Jansen au Canada :
BHP scours for ways to accelerate giant fertilizer project

Bloomberg News | May 5, 2022

BHP Group is looking at ways to speed up development of a $5.7 billion potash project in Canada at a time when creaking supply chains are pushing up crop nutrient prices.


BHP Group President Minerals Americas Ragnar Udd was in Saskatchewan, Canada, last week evaluating acceleration options, although he said those efforts reflect solid long-term prospects and that any savings would be months not years.


“If there are options to bring it forward — there may be a month or two in it one way or the other — we’ll take a look at that,” he said in an interview Tuesday. BHP isn’t building Jansen “for what may play out in the next six months,” but rather for its long-term value, he said.

BHP approved the first stage of construction of Jansen in August after years of wavering over the huge price tag. The operation, expected to start production in 2027, will make it one of the world’s top producers of the crop nutrient. Since then, fertilizer prices have surged amid supply chain frictions that have been exacerbated by Russia’s invasion of Ukraine.

While extremely tight current market conditions have little bearing on investment decisions, the long-term outlook for potash remains favorable, Udd said. In addition, Jansen has plenty of scope for expansion and BHP has solid relationships with communities and other stakeholders in Saskatchewan.

“The pathway starts to become — well, what future investments could we bring forward in potash if that’s what the market looks for and we think there’s value sitting there as well,” he said.

BHP intends to sell the potash directly to customers rather than going through the Canpotex marketing venture, Udd said.
https://www.mining.com/web/bhp-scours-f ... r-project/

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Re: La Potasse

Message par energy_isere » 04 juin 2022, 11:16

suite de ce post du 13 nov 2021 viewtopic.php?p=2330367#p2330367
Projet de potasse de Khémisset: le démarrage prévu fin 2022

31 mai, 2022 Alae Sdiqi

Le Britannique Emmerson affirme avoir réalisé des progrès opérationnels et commerciaux considérables en vue de livrer le projet de potasse de Khemisset d’ici la fin d’année. Explications.

La future mine de potasse de Khémisset devrait être « prête à démarrer » dès la fin de cette année 2022. C’est ce qu’a annoncé le Britannique Emmerson PLC qui détient une licence d’exploitation couvrant le gisement de potasse de la région.

Le projet s’inscrit dans le développement mutuel des relations maroco-britanniques. Il prévoit tout un écosystème autour de la mine. À terme, il doit créer 2.385 emplois directs et indirects, dont 90% qui seront attribués aux résidents de la région de Khémisset.

L’investissement total est estimé à 2,5 milliards de dollars sur une durée de 19 ans, « y compris un capital initial de 410 millions de dollars, ce qui devrait augmenter le PIB local par habitant d’environ 40% », ajoute Emmerson.

Emmerson PLC est une société publique cotée à la Bourse de Londres, spécialisée dans l’exploitation et le traitement de potasse. Elle détient une licence d’exploitation couvrant le gisement de potasse de Khémisset.

Le projet de Khémisset est développé dans le cadre des objectifs de la stratégie minière et industrielle du Maroc et aura un impact très significatif aussi bien au niveau local, régional qu’au niveau national, promet la société britannique.

Le projet représente la première unité de production de potasse en Afrique et renforcera la position du Maroc en tant que hub régional en industrie de fertilisants.

La potasse est un élément devenu essentiel face à la pénurie alimentaire mondiale car elle est l’un des trois nutriments clés nécessaires pour fertiliser les cultures et nourrir les populations.

Selon les experts mondiaux, les engrais à base de potasse seront indispensables pour répondre aux besoins des exploitations agricoles afin de suivre la croissance démographique mondiale censée atteindre les 9 milliards d’ici 2050.
https://www.h24info.ma/economie/projet- ... -fin-2022/

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Re: La Potasse

Message par energy_isere » 12 juin 2022, 11:04

Nutrien will boost fertilizer production capacity as prices soar

Bloomberg News | June 9, 2022

The world’s largest fertilizer company will increase production after months of supply disruptions and skyrocketing commodity and food prices.

Nutrien Ltd. will ramp up potash production capability to 18 million tons by 2025, a 40% increase compared to 2020, the company said in a Thursday statement, citing “structural changes in global energy, agriculture and fertilizer markets.”

“The challenge of feeding a growing world has never been clearer as global supply constraints have contributed to higher commodity prices and escalated concerns for global food security,” said Ken Seitz, Nutrien’s interim president and CEO. “There is no simple or fast solution to overcome this challenge and we see potential for multi-year strength in agriculture and crop input market fundamentals.”

The announcement comes as fertilizer prices have been soaring after Russia’s invasion of Ukraine. Russia is an important exporter of every major kind of crop nutrient. Market players have been concerned about how much supply will make it out of the country and how global supply chains might change in the aftermath. Some prices have dropped off of records, but they’re still high.

Image

Nutrien will be well-positioned to fill supply gaps, Seitz said.

“Financial sanctions and other restrictions on Russia and Belarus will create more lasting changes to global trade patterns as customers prioritize reliability of supply,” Seitz said on an investor call Thursday.

The Canadian company also says there’s a potential for delays in new potash capacity coming online from the region, which was supposed to account for 60% of new supply in next five years, he said.

Canada is the world’s largest potash producer, followed by Russia and then Belarus. Belarus accounts for about a fifth of global supply, but in January, Lithuania cut off a key transit route for the nutrients amid US sanctions imposed on the country in 2021. That’s tightened the market.

Nutrien’s move could help serve a growing deficit as high commodity prices encourage farmers to purchase fertilizer to grow more crops and conflict in Europe threatens supply, Bloomberg Intelligence analyst Jason Miner said in a note.

“The key is remaining a low-cost producer,” Miner said. “Nutrien held potash cost per metric ton to $94 in 2021, yet construction and wage inflation are increasingly challenges to expansion projects across chemicals.”
https://www.mining.com/web/nutrien-will ... ices-soar/

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