Crise immobilière USA (et crise subprime)

Discussions traitant de l'impact du pic pétrolier sur l'économie.

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Re: Crise immobilière USA (et crise subprime)

Message par ABC » 01 janv. 2010, 22:53

La situation de l’immobilier américain s’aggrave – oui, c’est possible !
Paul Jorion

Ceux qui avaient prévu la crise étaient peu nombreux. Ceux qui annonçaient qu’elle aurait son origine dans l’immobilier résidentiel américain étaient encore moins nombreux. Le sort a voulu que je fasse partie de ce club très sélect et je n’ai pas arrêté de répéter depuis, non seulement que ce lieu d’origine n’était pas accidentel mais aussi que l’économie américaine ne pourrait pas redémarrer tant que son immobilier résidentiel ne recouvrerait pas la santé.

Dans « L’implosion. La finance contre l’économie : ce que révèle et annonce la « crise des subprimes » » (Fayard 2008), je parle des crédits hypothécaires « Pay Option ARM ». J’explique que ces prêts immobiliers qui s’adressent à des emprunteurs relativement fortunés embarqués dans un processus de « cavalerie », finiraient par exploser à leur tour, déclenchant une nouvelle crise au coût à peu près égal à celle des subprimes. Ces prêts doivent leur nature explosive au fait que les mensualités ne couvrent dans environ 80 % des cas qu’une somme inférieure aux intérêts dus, et que la différence entre ce qui est dû et ce qui est effectivement versé par l’emprunteur est alors ajoutée au montant restant à rembourser, faisant croître celui-ci inexorablement. Quand la somme due atteint 115 % du prêt initialement contracté, l’emprunteur est immolé : son crédit est instantanément converti en un prêt avec amortissement mensuel, ce qui représente de son point de vue un doublement, voire un triplement, de ses mensualités. J’écrivais dans « L’implosion » : « Avec la poursuite de la chute de l’immobilier, le seuil fatidique des 115 % sera franchi en 2008 ou en 2009 » (page 34).

Manque de pot, on est en 2009. Voici un diagramme qui met cela en images (© wwww.agorafinancial.com à partir de données fournies par le Crédit Suisse).
Image
Le premier diagramme montre les volumes très comparables de la crise en cours des « Pay Option ARM » et de celle des « subprimes ».
Dans le second diagramme, la ligne bleu foncé montre l’échéancier initialement prévu, la ligne jaune, ce qui s’est réellement passé en raison de l’augmentation inexorables de la somme à rembourser dans la plupart des cas.
Image
Le résultat ? 27,9 % des prêts « Pay Option ARM » sont désormais « en difficulté », soit que les mensualités n’ont pas été réglées depuis plus de trois mois, soit que le processus de saisie a déjà été engagé. 27,9 % c’est énorme : entre un quart et un tiers des emprunteurs. Evidemment, il s’agit de ménages très particuliers : ceux qui étaient disposés à jouer à la roulette russe au plus fort du boom immobilier des années 2002-2006. Cela ne couvre pas tout le monde : juste un secteur de l’immobilier américain d’un volume du même ordre que le secteur subprime de triste mémoire.

Au sommet de la pyramide de l’immobilier résidentiel américain, il reste encore, le secteur « prime », celui des gens sans problèmes. C’est du moins la manière dont on les caractérisait jusqu’ici. Le niveau de défaut y atteint désormais 3,6 %, un chiffre qui a doublé en un an. Quant au programme d’aide aux emprunteurs en difficulté, seul un candidat sur six a pu y avoir accès jusqu’ici. Mais qu’importe : de toute manière six mois après avoir obtenu des conditions plus favorables sur leur crédit, plus de la moitié des emprunteurs font à nouveau défaut.
La situation de l’immobilier américain s’aggrave – oui, c’est possible !

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Re: Crise immobilière USA (et crise subprime)

Message par energy_isere » 04 janv. 2010, 19:56

et ca continue :
Une plainte à 24 milliards de dollars contre Credit Suisse :

Les propriétaires de quatre complexes touristiques en difficulté aux Etats-Unis et aux Bahamas ont déposé une plainte contre le Credit Suisse portant sur 24 milliards de dollars (16,6 milliards d' Euros). Ils reprochent à la grande banque helvétique d'avoir voulu récupérer les terrains par le biais de crédits exagérément rémunérés.

La plainte en nom collectif a été déposée dimanche devant le Tribunal de district de Boise, dans l'Etat de l'Idaho.

Les complexes hôteliers en question, qui se trouvent dans les Etats américains de l'Idaho, du Montana et du Nevada ainsi qu'aux Bahamas, luttent pour leur survie ou ont déjà fait faillite.

Le porte-parole du Credit Suisse au siège central à Zurich, Marc Dosch a estimé que la plainte est infondée et fait connaître l'intention de la banque de se défendre face à ces allégations. AP

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Re: Crise immobilière USA (et crise subprime)

Message par moinsdewatt » 09 févr. 2010, 19:59

Aux Etats-Unis, les "walk away" laissent leur maison... et leur dette aux banquiers

LE MONDE | 08.02.10

New York Correspondant

Fairfield, à 65 kilomètres de San Francisco (Californie), est l'un de ces lieux où les cadres californiens sont, depuis 2004, venus chercher qualité de vie et immobilier abordable. Dans cette ville nouvelle, ils se sont fait construire de belles maisons avec piscine, jardin et un garage pour trois véhicules. Beaucoup ont choisi de quitter leur appartement en ville pour acheter une de ces villas. Et pour financer ce rêve à 800 000 dollars (près de 600 000 euros), sûrs de faire, grâce à la hausse des prix de l'immobilier, une bonne affaire, ils ont emprunté sur 30 ans.

Aujourd'hui, ces quartiers sont un désastre urbain, un désert. Les propriétaires insolvables ont déjà vu leur villa saisie ou sont menacés d'expropriation et les commerçants partent les uns après les autres. Pour les rares habitants qui restent, la situation est inextricable : leur villa ne vaut plus que 40 % ou 50 % du prix payé, ils n'ont pas commencé à rembourser le capital et n'entrevoient aucune perspective de revalorisation de leur bien. De plus en plus nombreux sont ceux qui "se tirent" - walk away, dit-on ici. Bien que solvables, ils cessent, en toute légalité, de rembourser leur emprunt. Que la banque se débrouille ! Le prêteur récupère la maison et les "propriétaires", eux, sont libérés de leur dette.

Des Fairfield, il y en a partout aux Etats-Unis. Au total, 11 millions de ménages, soit 23 % des emprunteurs immobiliers, sont actuellement under water (sous la ligne de flottaison), c'est-à-dire disposant d'un appartement dont la valeur est inférieure au montant emprunté. Cette proportion va jusqu'à 65 % en Californie, en Floride, au Nevada, en Arizona, dans le Michigan ou en Géorgie. Selon la société d'études immobilière First American CoreLogic, 2,2 millions de ménages ont vu la valeur de leur patrimoine chuter de plus de 50 % depuis l'achat.

En Californie, la pratique du short sale, c'est-à-dire la vente à perte, se répand : elle permet à un propriétaire de se libérer de sa dette en vendant à prix bradé, après accord de la banque. "A Los Angeles, 21 % des biens à vendre sont issus de saisies et 34 % sont en short sale, car les établissements bancaires ont compris l'intérêt de cette solution par rapport à la saisie", témoigne Alain Silverston, un agent immobilier français installé en Californie.

Il cite l'exemple des Donavan. Ils ont acquis, en 2008, une villa pour 590 000 dollars et la revendent 429 000 dollars, en partant vivre à quelques kilomètres de là, dans un logement loué 2 000 dollars, soit moins que les 3 800 dollars de leurs anciennes mensualités de remboursement. Une économie bienvenue car leurs revenus ont chuté, Mme Donovan ne travaillant plus qu'à mi-temps dans l'immobilier, son époux ne percevant plus les bonus et primes d'antan.

A peine le phénomène de walk away était-il apparu qu'Henry Paulson, le secrétaire au Trésor sous George Bush, traitait ses adeptes de "spéculateurs". Président de l'Association des banquiers du crédit immobilier (Mortgage Bankers Association), John Courson leur a, lui, récemment lancé un appel : "Pensez au mauvais exemple que vous donnez à votre famille, à vos enfants et vos amis." Et même Barack Obama leur a demandé de se montrer "responsables".

Les Donavan trouvent-ils leur évasion immorale ? La question les amuse : ils sont bien contents d'avoir feinté leur banquier. La proportion des emprunteurs qui cessent volontairement de payer leur crédit atteindrait 3 %, mais une étude LA Times-Real Estate Economy Watch de décembre 2009 révèle que 10 % des sondés sont tentés par cette option. Et l'argument du comportement antisocial ou immoral ne tient pas, surtout venant des banquiers, puisqu'eux-mêmes s'adonnent à cette pratique lorsqu'ils y trouvent leur intérêt !

Dans le New York Times du 10 janvier, Roger Lowenstein, propriétaire du fonds d'investissement éthique Sequoia, donnait l'exemple de la banque d'affaires Morgan Stanley qui avait acquis cinq immeubles de bureaux de haut standing à San Francisco lorsque le marché était au plus haut, et qui a cessé de les payer depuis l'effondrement immobilier. "Personne, à Wall Street, ne l'accuse d'immoralité", note-t-il. Le promoteur Tishman Speyer et le fonds BlackRock ont annoncé, fin janvier, ne pas pouvoir payer les 16 millions de dollars d'intérêts d'un prêt contracté, en 2006, pour acquérir 11 232 appartements à Manhattan, pour 5,4 milliards de dollars, et qui n'en valent plus, désormais, que 1,8...

Si la stratégie du walk away se répand, elle ne peut qu'amplifier la chute des prix et le nombre de propriétaires under water. Selon la Mortgage Bankers Association, 4,38 % des emprunteurs américains étaient, au troisième trimestre 2009, en procédure de saisie et 9,9 % avaient des retards de paiement, soit un total de 15 % d'emprunteurs en difficultés.
http://www.lemonde.fr/economie/article/ ... _3234.html

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Re: Crise immobilière USA (et crise subprime)

Message par energy_isere » 11 févr. 2010, 19:35

L' immobilier pas encore tiré d' affaire aux USA, en particulier à cause de l' immobilier commercial :
Entre 2010 et 2014, 1400 milliards de crédits immobiliers commerciaux devront trouver un refinancement, mais la moitié de ces emprunts sont d’un montant supérieur à la valeur actuelle du bien, avertit la Commission de Contrôle du Congrès américain, qui s’attend à une nouvelle vague de défaillances, pouvant provoquer de 200 à 300 milliards de pertes supplémentaires, principalement pour les petites banques régionales qui sont très présentes dans ce type d’opérations.
http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2977

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Re: Crise immobilière USA (et crise subprime)

Message par Alter Egaux » 24 févr. 2010, 15:29

Je ne sais pas si c'est déjà sur le forum : Les Krash d'or
On y retrouve les meilleurs analystes de la situation financière :
Krachs d'or, deuxième. Comme tout éditeur qui se respecte, @rrêt sur images a décidé de rééditer son guide des meilleurs coins du web et de la presse traditionnelle pour comprendre la crise financière.
Pour la seconde édition, c'est amusant de trouver :
- Jacques Sapir, directeur d'étude à l'EHESS,
- Rémi Jeannin (Enseignant de Sciences Economiques et Sociales en Ile-de-France) et son blog,
- Les Vidéos D'ATTAC
- Globalement le site de CONTRE INFO,
- Les analyses de Frederic LORDON (sans contexte mon préféré),
- Nouriel Roubini, prof d'économie à l'université de New York,
- Le site anglo saxon de Naked capitalism,
- le blog de Barry Ritholtz, Big picture.

Bref, que du beau monde.
Il me semble que la première édition du Krachs d'or avait plébicité Paul Jorion.
Etape n°1 : Les africains nomment le pétrole : la "merde" du diable.
Etape n°2 : Restons cool, le PO arrive...
Etape n°3 : "Mais à cet endroit, en ce moment, l'humanité, c'est nous, que cela nous plaise ou non", Samuel Beckett

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Re: Crise immobilière USA (et crise subprime)

Message par Alter Egaux » 24 févr. 2010, 16:29

Vidéo d'Eric Laurent au sujet de son dernier livre : La face cachée des banques
Etape n°1 : Les africains nomment le pétrole : la "merde" du diable.
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Re: Crise immobilière USA (et crise subprime)

Message par Alter Egaux » 24 févr. 2010, 16:44

Un site graphiquement pas mal sur les petits secrets des banques :
Les secrets bancaires
Etape n°1 : Les africains nomment le pétrole : la "merde" du diable.
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Re: Crise immobilière USA (et crise subprime)

Message par energy_isere » 24 févr. 2010, 19:46

Freddie Mac annonce une perte nette de 21,5 milliards en 2009

LEMONDE.FR avec AFP | 24.02.10

L'organisme américain de refinancement hypothécaire Freddie Mac, en partie responsable de la crise des subprimes, a annoncé, mercredi 24 février, une perte nette de 6,4 milliards de dollars (4,7 milliards d'euros) au quatrième trimestre, et de 21,5 milliards (15,8 milliards d'euros) sur l'année, mais n'a pas demandé d'aide supplémentaire au gouvernement.

La perte annuelle du groupe a été divisée par plus de deux, l'organisme ayant enregistré en 2008 une perte de 50,1 milliards. Si l'on prend en compte les dividendes versés à l'Etat, la perte pour 2009 atteint 25,7 milliards de dollars.

Comme son homologue Fanny Mae, l'organisme a été mis sous tutelle publique depuis septembre 2008 au moment de l'effondrement de la bulle immobilière, et a depuis régulièrement demandé de l'argent au gouvernement pour combler ses pertes. Le trou de Freddie Mac depuis cette période atteint les 70 milliards de dollars. Fin décembre, l'administration du président américain, Barack Obama, a donné carte blanche jusque fin 2012 à Fannie Mae et Freddie Mac sur leurs pertes, qui seront comblées par l'Etat, en supprimant le plafond de 200 milliards de dollars de fonds publics que chacun des deux organismes semi-publics pouvait recevoir.
http://www.lemonde.fr/economie/article/ ... _3234.html

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Re: Crise immobilière USA (et crise subprime)

Message par energy_isere » 26 mars 2010, 11:40

BANK OF AMERICA efface 3 milliards de dollars de crédits immobiliers :

AOF le 25/03/2010

Bank of America a annoncé mercredi son intention d'effacer environ trois milliards de dollars de crédits immobiliers afin de limiter les saisies. Selon la banque américaine, près de 45 000 propriétaires profiteront de ce geste réalisé sous la pression du procureur général de l'Etat du Massachusetts. Le plan de Bank of America concerne les débiteurs qui doivent plus de 120% de la valeur de leur propriété. Les détenteurs d'emprunts à taux fixes sur 50 ans sont exclus du programme.

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Re: Crise immobilière USA (et crise subprime)

Message par Alter Egaux » 06 mai 2010, 00:19

Et c'est reparti pour un tour :
Le géant américain du refinancement hypothécaire Freddie Mac a demandé mercredi une aide fédérale supplémentaire de 10,6 milliards de dollars (8,2 milliards d'euros) après avoir enregistré des pertes de 8 milliards de dollars de dollars (6,2 milliards d'euros) au cours du premier trimestre.

Freddie Mac est, avec son jumeau Fannie Mae, l'un des deux géants du refinancement hypothécaire aux Etats-Unis placés sous tutelle du gouvernement après l'effondrement du marché immobilier.

Les deux entreprises jouent un rôle crucial dans le marché du crédit hypothécaire car il détiennent ou garantissent à eux deux près de 31 milliards de prêts immobiliers représentant une valeur de quelque 5.500 milliards de dollars (4.290 mds euros), soit environ la moitié de tous les crédits hypothécaires aux Etats-Unis.

Cette nouvelle demande porte à 61,3 milliards de dollars (47,8 milliards d'euros) le total de l'aide fédérale nécessaire au sauvetage de Freddie Mac, et à 136,5 milliards (106 milliards d'euros) le montant cumulé avec Fannie Mae.

Le PDG de Freddie Mac, Charles Haldeman, a estimé mercredi que le marché de l'immobilier américain "reste fragile, avec pour principaux risques des niveaux historiquement élevés de défauts de remboursement et de saisies, ainsi qu'un chômage fort".

L'annonce des résultats de Freddie Mac intervient alors que le Sénat examine actuellement le projet de réforme du secteur financier voulu par l'administration Obama. Les sénateurs ont voté mercredi un amendement annulant la création d'un fonds de 50 milliards de dollars (39 milliards d'euros) chargé de la liquidation des banques et autres institutions financières d'importance.

Un amendement prévoyant que l'argent de contribuable ne soit pas utilisé pour secourir les institutions financières en faillite a également été voté.
Fin 2009, l'administration Obama s'est engagée à couvrir de manière illimitée les pertes de "Freddie et Fannie" jusqu'en 2012. Les républicains jugent aujourd'hui que la réforme du système financier ne pourra être complète sans un plan pour Freddie Mac et Fannie Mae.
http://www.boursorama.com/international ... 64286b6e9c
Etape n°1 : Les africains nomment le pétrole : la "merde" du diable.
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Re: Crise immobilière USA (et crise subprime)

Message par akochan » 06 mai 2010, 06:51

Privatisation des benefices et mutualisation des pertes...
Je me comprends pas que ca ne pete pas encore aux etats unis ](*,)
Ce qui est important dans le capitalisme, c'est l'individualisme et l'anhilation de tout esprit de solidarite entre les citoyens pour eviter les reactions...

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Re: Crise immobilière USA (et crise subprime)

Message par rico » 06 mai 2010, 08:15

Privatisation des benefices et mutualisation des pertes...
Je me comprends pas que ca ne pete pas encore aux etats unis
En France et ailleurs même topo : 256 euros/français pour sauver la Grèce de la faillite.
Et pourtant personne ne se révolte. On paie, on se laisse mettre....

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Re: Crise immobilière USA (et crise subprime)

Message par the_oliver_2000 » 06 mai 2010, 09:17

rico a écrit :
Privatisation des benefices et mutualisation des pertes...
Je me comprends pas que ca ne pete pas encore aux etats unis
En France et ailleurs même topo : 256 euros/français pour sauver la Grèce de la faillite.
Et pourtant personne ne se révolte. On paie, on se laisse mettre....
Si j'ai bien compris on prête à la Grèce à des taux plus importants que ce qu'on emprunte.
Donc c'est plutôt un bénef... si la Grèce rembourse bien sûr.

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Re: Crise immobilière USA (et crise subprime)

Message par rico » 06 mai 2010, 11:38

Si j'ai bien compris on prête à la Grèce à des taux plus importants que ce qu'on emprunte.
Donc c'est plutôt un bénef... si la Grèce rembourse bien sûr.
Allons allons, même le plus grand des naîf serait incapable de croire que la Grèce pourra rembourser un jour!!!! :lol: ](*,)

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Re: Crise immobilière USA (et crise subprime)

Message par energy_isere » 06 mai 2010, 12:24

the_oliver_2000 a écrit : .....Si j'ai bien compris on prête à la Grèce à des taux plus importants que ce qu'on emprunte. Donc c'est plutôt un bénef.
Oui , j' ai méme entendu C.Lagarde le dire à la radio.
the_oliver_2000 a écrit : Donc c'est plutôt un bénef... si la Grèce rembourse bien sûr.
c' est bien toute la question !

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