Montebourg à coté de la plaque
Arnaud Montebourg, candidat à la primaire PS, a affirmé mardi son opposition de fond à l'adoption de la "règle d'or" budgétaire, qui constituerait selon lui "la fin de la politique". "Approuver la règle d'or, c'est la victoire des marchés et la fin de la politique : les peuples perdent la liberté de faire autre chose que ce que les marchés ont décidé"
Au contraire, c'est quand on est surendetté, qu'on se retrouve dépendant de la finance : on le voit par exemple avec la BCE qui a dicté les réformes à l'italie. Un état qui a des finances saines n'est pas dépendant du marché, et fait ce qu'il veut.
En outre, la dette publique, dès qu'elle est existe, est le plus puissant mécanisme anti redistributif qui soit : les intérêts de la dette sont une rente payée aux plus riches avec l'argent public, c'est donc quelque chose qui tend à concentrer les richesses.C'est pour ça que toute politique sociale (c'est à dire visant à réduire les inégalités) financée avec la dette publique est un non sens.
Puisqu'on va me dire que c'est plus facile de critiquer une gestion que de proposer autre chose, quelques idées pour rétablir les équilibres budgétaires tout en amliorant la compétitivité de l'économie.
D'abord du coté du train de vie de l'état et des élus. Les rénumérations des élus deviennent imposable et nn cumulables (si un éu a plusieurs mandats, il ne touche que l'indemnité la plus elevée). Système de retraite normal pour les élus (les indemnités comptent pour la retraite comme n'importe quel salaire, pas de prolongement de la rénumération après la fin du mandat).
Fusion des communes de moins de 1000 habitants, ca réduira le nombre d'élus à indemniser et ça améliorera le fonctionnement.
Coté militaire, mutualisations des moyens nucléaires avec la grande bretagne, ça permettra de réduire le budget tout en gardant une force de frappe nucléaire crédible. Tous les programmes d'achat de matériel militaires doivent devenir européen, ça réduira les prix (alongement des séries, pression sur le fabriquant).
Réduction massive des charges sur les salaires, le financement de la couverture sociale étant reporté en partie sur la consommation (TVA sociale) en partie sur l'énergie (15 centimes de plus par litre de carburant > 5 milliards d'euros, alignement du fioul domesrtique sur le gasoil, création d'une TIPP sur le carburant aviation qui en est actuellement exempté), en partie sur les revenus financiers (augmentation du taux du prélèveement libératoire, voir suppression de ce dispositif). Ca améliorera la compétivité des produits français, et ça favorisera l'efficacité énergétique.
Rabbotage massif des niches fiscales qui n'ont pas un intérêt direct et évident pour l'emploi. On peut ramasser facile 25 milliards. Suppression du bouclier fiscal, création d'une tranche supplémentaire à 48% sur les très hauts revenus. Nouvelles lois contre l'évasion fiscale.
Suppression (progressive et non rétroactive) des aides fiscales sur l'achat du logement (notamment la déductibilité des intérêts d'emprunts). Ces mesures étaient supposées faciliter l'accès à la propriété, mais elles font monter les prix, ce qui annule leur effet.
Alignement du régime de retraite des fonctionnaires sur celui des salariés du privé. Paf.
Limitation (par l'impot) des stocks options comme rénumération des dirigents d'entreprises. Un chef d'entreprise doit avoir les yeux rivés sur ses clients, pas sur le cours de l'action.
Réduction de moitié des frais kilométriques pris en compte par les impots. Ils dépassent le cout réel d'utilisation de la voiture, et incitent les gens à prendre la voiture plutôt que les TEC.
Pour les grandes entreprises, suppression du régime du bénéfice mondial consolidé.
L'impot sur les entreprises change d'assiette (basé sur les dividences redistribués et non sur le résultat opérationnel) , il devient légèrement progressif.
Pour les grands chantiers, véritables appels offres européens, pour briser le cartel des trois majors du BTP français, soupçonnées de s'arranger sur les prix.