Economie agricole dans le monde

Discussions traitant de l'impact du pic pétrolier sur l'économie.

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Re: Economie agricole dans le monde

Message par energy_isere » 03 mars 2023, 12:38

Chine: les agriculteurs du Yunnan misent sur la culture de l'avocat pour booster leurs revenus
Après le thé, la canne à sucre et le caoutchouc, des agriculteurs du Yunnan, dans le sud-ouest de la Chine, se sont lancés dans la culture de l’avocat. Une manière d’améliorer les revenus des paysans et de répondre à une demande émergente.


RFI De notre correspondant à Pékin, avec Louise May du bureau de Pékin, 3 mars 2023

Les toutes premières plantations d’avocatiers dans le comté de Menglian, au Yunnan, remonte à 2007. Mais il faut attendre 2014 pour que de nouveaux essais relancent l’appétit pour la culture d’un fruit encore peu consommé en Chine. Ici, les températures ne descendent jamais en dessous de 20 degrés. On n’est pas loin des célèbres champs de thé de Pu’er, pas loin non plus des caféiers. Une manière d’élargir les moyens de subsistances des paysans dans une région longtemps marquée par la pauvreté.

« Nous avions du thé, du café, du caoutchouc et de la canne sucre dans la région, mais l’avocat permet de meilleurs bénéfices. Il n’y a pas beaucoup d’endroits en Chine propice à cette culture, explique Monsieur Chen, responsable du centre de production des avocats du comté. L’avocatier est exigeant concernant son environnement naturel et ici, le sol répond à ces besoins. Et puis, cette production répond à une nouvelle demande en matière de santé et d’alimentation. »


Un fruit qui a la cote

Une nouvelle demande et surtout un boom de l’avocat au niveau mondial. C’est un spécialiste qui le dit. « L’avocat est la star du commerce international fruitier avec des taux de croissance qui sont absolument atypiques dans cet univers, de l’ordre de 10% par an, observe Eric Imbert, chercheur au Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (Cirad). Il n’est donc pas étonnant de voir la Chine chercher à développer sa production d’avocat. Le produit a le vent en poupe grâce aux campagnes de promotions mises en place par les professionnels et du fait de ses vertus nutritionnelles, notamment qui lui ont valu la qualification de super aliment. Pour autant, la Chine reste un marché extrêmement marginal au vu du commerce international. Le commerce international est de l’ordre de 2,5 millions de tonnes par an, la Chine importe à peine 35 000 à 40 000 tonnes par an, avec des volumes qui, après s’être fortement développé jusqu’à 2018, ont tendance à stagner. »

Un marché en pleine expansion

2018, c’est justement la date ou la culture du « fruit à beurre » comme disent les Chinois est lancée à grande échelle à Menglian. Des campagnes de promotion sont initiées à l’échelon national. L’idée étant de compléter avec une production locale les importations du Pérou pendant la saison d’été, et du Mexique et du Chili pendant la saison d’hiver.

« Au début, on a investi à perte, ce n’est qu’au bout de la quatrième année que nous avons commencé à réaliser des profits, raconte Monsieur Zhong, grossiste à Pu’er et propriétaire de quelques avocatiers. Mais il y a encore de la marge. Le marché est bon, même si nous ne sommes pas encore assez productifs. On n’a pas atteint la pleine production et la culture de l’avocat reste chère. Le bon point, c’est que les ventes s’améliorent d’année en année et la reconnaissance de nos produits aussi. »

La Chine manque encore d’infrastructures de froid et de murissage, sachant que comme la banane, l’avocat est muri dans des chambres climatiques. Les producteurs de Menglian espèrent voir leurs revenus augmenter quand les arbres auront cinq ans, ce qui pourrait faire passer les capacités de production de l’avocat de 3 à 4 tonnes par arpent aujourd’hui, à 7 ou 8 tonnes et ainsi augmenter la rentabilité des exploitations.
https://www.rfi.fr/fr/podcasts/chroniqu ... rs-revenus

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Message par energy_isere » 03 mars 2023, 22:42

Les prix alimentaires mondiaux continuent leur repli en février, selon la FAO

AFP•03/03/2023

Les prix mondiaux des produits alimentaires ont légèrement décru en février pour le onzième mois consécutif, malgré des prix du sucre au plus haut depuis six ans, a annoncé vendredi l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO).

L'indice FAO des prix des denrées alimentaires, qui suit la variation des cours internationaux d'un panier de produits de base, a reculé de 0,6% par rapport à son niveau de janvier, creusant un peu plus l'écart (-18,7%) avec le record atteint en mars 2022 après le début de la guerre en l'Ukraine.

Même si cet indice "a quelque peu diminué ces derniers mois, l'inflation des prix des denrées alimentaires atteint des niveaux prohibitifs dans de nombreux pays", en particulier en Afrique, rappelle la FAO.

Le repli global des prix des huiles végétales de 3,2% - de la palme au colza en passant par le tournesol - et des produits laitiers de 2,7% ont plus que compensé en février une forte hausse des prix mondiaux du sucre, souligne l'organisation.

Ces derniers ont augmenté de 6,9% pour atteindre leur "plus haut niveau depuis six ans, principalement en raison d'une révision à la baisse des prévisions de production 2022/23 en Inde, et d'une diminution des prix internationaux du pétrole brut et de l'éthanol au Brésil".

Les prix des céréales, déjà stables le mois passé, sont restés "pratiquement inchangés" comparé à janvier. Le prix du blé est en légère augmentation du fait d'inquiétudes liées à la sécheresse aux Etats-Unis, mais la "forte concurrence entre pays exportateurs", qui comme la Russie, disposent d'abondantes provisions, tempère cette hausse.

La FAO a également publié ses prévisions sur la production mondiale de blé en 2023. L'agence de l'Onu prévoit une récolte de l'ordre de 784 millions de tonnes, qui serait la deuxième plus conséquente jamais enregistrée, grâce notamment aux agriculteurs américains qui ont étendu leurs surfaces, incités par des prix des céréales en hausse.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 999944a92f

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Message par energy_isere » 04 mars 2023, 12:04

Avocat : le commerce mondial a franchi le cap des 2,5 millions de tonnes en 2020/2021

Agence Ecofin 2 mars 2023

Dans le monde, les fruits comptent parmi les marchandises les plus échangées. Si sur ce marché valorisé à près de 85 milliards $, la banane trône au sommet, l’avocat compte de plus en plus.

L’engouement mondial autour de l’avocat ne se dément pas. Selon un rapport sur les tendances de l’industrie publié par la revue Fruitrop du Cirad vers la fin février, les échanges globaux du fruit ont atteint 2,5 millions de tonnes, soit le niveau le plus important de l’histoire.

Ce volume record valorise son commerce à 6,6 milliards $, ce qui en fait le 4ème marché dans le secteur des fruits derrière la banane, le raisin et les pommes alors que le fruit occupe le 8ème rang mondial en termes d’importance du volume des échanges. D’après le Cirad, ces résultats exceptionnels viennent couronner une dynamique positive sur les 10 dernières années.

En effet depuis 2011/2012, les volumes placés sur le marché international ont progressé annuellement de 12 % alors que le commerce global des fruits augmentait de 2,1 %. Sur la période 2011/2012-2020/2021, les échanges auront presque triplé en partant de 900 000 tonnes pendant que la valeur du marché a explosé passant de 2,1 milliards $ à 6,6 milliards $.

Dans l’ensemble, l’essentiel des opportunités économiques a été capté par le Mexique et le Pérou qui comptent pour 60 % des envois totaux. À côté de ce duo qui domine le marché depuis plusieurs décennies, le rapport met en avant de nouveaux acteurs en pleine croissance que sont le Chili, Israël, la Colombie et le Kenya.

S’agissant des consommateurs, les USA demeurent les plus gros consommateurs avec près de la moitié des volumes importés alors que l’Union européenne et le Royaume-Uni ont absorbé le tiers des stocks.

Si globalement l’essor du marché est de bon augure pour les différents producteurs, le rapport souligne que dans le futur, la consommation fait face à un risque de saturation sur les marchés américains et européens qui absorbent déjà plus de 80 % des volumes.

Cette hypothèse est d’autant plus plausible que l’émergence de nouvelles locomotives du côté notamment de l’Asie se fait attendre pour absorber une production en pleine hausse tirée par l’expansion des superficies cultivées.

Dans un tel contexte, le Cirad indique que les acteurs de la filière misent déjà « sur plus de transparence entre les producteurs, ainsi que sur la promotion de leurs produits auprès des consommateurs ».
https://www.agenceecofin.com/fruits/020 ... -2020/2021

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Message par energy_isere » 04 mars 2023, 12:11

Chine : les importations agricoles et agroalimentaires ont atteint 261,4 milliards $ en 2022

Agence Ecofin 28 février 2023

En Chine, les achats de produits agricoles et de denrées agroalimentaires ont coûté 261,4 milliards $ en 2022. Ce montant est en hausse de plus de 10 milliards $ par rapport à l’enveloppe dépensée un an plus tôt et marque un nouveau record pour l’empire du Milieu.

D’après le Département américain de l’agriculture (USDA) qui cite les données de Trade Data Monitor, les principaux produits importés par la seconde économie mondiale ont été le soja, les produits de la mer, les produits forestiers et les produits laitiers. En outre, le top 5 des fournisseurs est composé par le Brésil, les USA, la Nouvelle-Zélande, la Thaïlande et l’Indonésie.

Face à la flambée de la facture des importations, il faut souligner que le gouvernement chinois a annoncé récemment des mesures pour améliorer la production agricole. Pour rappel, la Chine possède 9 % de la superficie mondiale de terres arables.
https://www.agenceecofin.com/breves-agr ... ds-en-2022

Les importations totales de la Chine en 2022 sont de 2688 milliards de dollars.
https://french.news.cn/20230113/4740a5f ... a57/c.html

Le chiffre pdts agricoles et agroalimentaires représente donc environ 10 % du total.

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Message par energy_isere » 13 mars 2023, 19:02

Les prix de l'arachide atteignent des sommets en Chine
La Chine, premier importateur mondial d'arachide, achète de plus en plus sur le marché pour compenser la baisse de sa production. Les prix sont donc à la hausse et ont même flambé pour certaines variétés.


RFI le : 13/03/2023 Marie-Pierre Olphand

C'est désormais acquis, la Chine va devoir composer avec une production en baisse d'au moins 20%, selon plusieurs sources. En cause, une diminution des surfaces de culture de près de 20 % en 2022, les agriculteurs ayant été incités à cultiver plus de soja et de maïs.

Hausse des achats chinois

Faute de disponibilité suffisante dans le pays, les prix ont grimpé de 10 % à la bourse des matières premières de Zhenghou – soit 1 582 dollars la tonne –, selon le Financial Times. En l'espace d'un mois, entre janvier et février, ils ont augmenté de plus de 100 dollars la tonne, selon IHS Markit. La variété d'arachide brute à peau rouge, réceptionnée à Rotterdam, a même atteint son plus haut niveau historique, soit 2 750 dollars la tonne.

La baisse de production dans l'Empire du milieu se traduit par une hausse des achats chinois dans tous les pays où l'arachide est disponible, en Argentine, au Brésil, aux États-Unis, mais aussi en Inde. En Afrique, c'est au Sénégal, mais aussi au Soudan que les intermédiaires chinois sont les plus actifs.

Selon le Financial Times, l'Empire du milieu devrait importer cette année 1,1 million de tonnes d'arachides brutes, soit quatre fois plus que l'Union européenne, deuxième importateur mondial.

Des productions malmenées par les aléas climatiques
Cette effervescence chinoise participe à tendre un peu plus un marché mondial qui l'était déjà en raison d'aléas climatiques chez les principaux pays producteurs.

En Afrique de l'Ouest, la demande locale est importante et les prix restent très favorables aux producteurs, selon le dernier bulletin agricole N'kalo. Dans la plupart des pays, les prix s'expliquent d'abord par l'inflation et par la diminution des surfaces emblavées. Des prix dont la hausse devrait se poursuivre, notamment avec l'arrivée du Ramadan qui rime en général avec une consommation plus importante.
https://www.rfi.fr/fr/podcasts/chroniqu ... s-en-chine

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Message par energy_isere » 01 avr. 2023, 11:49

Maroc : la filière avocats pourrait établir un nouveau record à l’export en 2022/2023

Agence Ecofin 27 mars 2023

Au Maroc, l’avocat est l’un des principaux fruits d’exportations avec les agrumes et les fruits rouges. Depuis quelques années, l’industrie est sur une pente ascendante avec la forte demande internationale du fruit.

Au Maroc, les expéditions d’avocats pour le compte de la saison 2022/2023 ont déjà totalisé 35 000 tonnes entre juillet 2022 et janvier 2023. Ce volume relayé par le site d’information spécialisé East Fruits marque une hausse de 60 % par rapport au stock de 21 875 tonnes expédié au cours de la même période de la saison précédente.

Alors que la saison se clôture d’ici juin prochain, la filière marocaine pourrait encore continuer sur sa dynamique positive et effacer le record de 42 300 tonnes d’avocats expédié au cours de la précédente saison.

Une telle performance confirmerait la montée en puissance de l’industrie qui s’est manifestée sur ces 5 dernières années par un volume croissant placé à l’export. Entre 2017/2018 et 2021/2022, les expéditions du pays ont quasiment doublé passant d’environ 22 500 tonnes à 42 300 tonnes.

Parallèlement, le Royaume chérifien a gagné 3 places pour devenir le 9ème exportateur mondial du fruit derrière le Mexique, le Pérou, le Chili, la Colombie, les Pays-Bas, l’Espagne, le Kenya et l’Afrique du Sud.

Plus globalement, les prouesses de la filière s’inscrivent dans un contexte national marqué par l’annulation en septembre dernier du programme de l’exécutif portant sur la subvention pour l’irrigation de nouvelles plantations de plusieurs cultures horticoles, dont les agrumes, les pastèques et les avocats jugés trop gourmands en eau sur fond de sécheresse persistante dans le Royaume.

Selon les observateurs, cette décision devrait mettre un coup d’arrêt à l’expansion des plantations d’avocats qui couvrent actuellement près de 8 000 hectares et conduire à une stagnation voire une réduction des stocks à expédier pour les saisons prochaines. Au Maroc, la récolte d’avocats est principalement réalisée dans la région Rabat-Salé-Kénitra qui concentre 85 % du verger national.
https://www.agenceecofin.com/fruits/270 ... -2022/2023

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Message par energy_isere » 06 avr. 2023, 19:48

Le prix du sucre atteint son plus haut niveau depuis dix ans
Les prix du sucre ont atteint leur plus haut niveau depuis dix ans. En cause, des récoltes de canne à sucre médiocres dans plusieurs pays.

RFI le : 06/04/2023

Le sucre a atteint ces derniers jours son plus haut niveau depuis 2012 à la bourse de Londres, et son plus haut niveau depuis plus de 6 ans à la bourse de New York. Des hausses en lien direct avec les mauvaises nouvelles venues des champs de canne à sucre.

La production du géant indien est en effet régulièrement revue à la baisse depuis le début de la campagne en novembre. Selon les dernières estimations, elle ne devrait pas dépasser 33 millions de tonnes contre 36 l’année dernière, mais ce chiffre pourrait encore baisser. Pour cette récolte, l’Inde avait délivré un quota d’exportation de 6 millions de tonnes. Certains espéraient qu’il soit revu à la hausse, mais la probabilité est de plus en plus faible que cela se produise.

Dans la même région, la Thaïlande, troisième producteur mondial, déçoit également. Et comme en Inde, une plus petite récolte veut dire là-bas aussi des usines de transformation qui ferment plus tôt dans la saison, faute d’approvisionnement.

La Chine va devoir importer plus

La Chine qui est un des plus gros consommateurs de sucre au monde, s’attend à une récolte au plus bas depuis 7 ans, avec 500 000 tonnes en moins que l’année précédente en raison notamment de la sécheresse. L’Empire du Milieu va donc devoir combler un déficit record en sucre et importer plus que d’ordinaire.

« Il y a un consensus de mauvaises nouvelles », résume Karim Salamon chef analyste de Wilmar Sucre, qui évoque aussi la situation du Mexique où la récolte en cours affiche un rendement très bas. Or le Mexique exporte chez son voisin américain, qui va donc devoir combler le manque par des achats sur le marché mondial, explique l’expert. Une donnée qui n’aide pas les cours du sucre à se détendre.

Brésil : une bonne récolte difficile à exporter

La production du Brésil s’annonce à l’inverse de celle des autres producteurs, historiquement haute - entre 36 et 40 millions de tonnes selon les analystes -, mais les énormes récoltes de soja et de maïs mobilisent plus que d’ordinaire les moyens logistiques - transport, stockage - du pays. Les exportations de sucre d’avril, mai et juin pourraient en pâtir au risque de créer un sentiment de manque sur le marché.

Autre paramètre qui pourrait contribuer à maintenir les cours : le rétablissement de la taxe sur les carburants qui avait été supprimée sous la présidence de Jaïr Bolsonaro, à la veille des élections générales. Elle est de nouveau en vigueur depuis le 1er mars et devrait renchérir le prix de l’essence, et par ricochet celui de l’éthanol qui deviendra plus attrayant pour les agriculteurs. Or, comme le rappelle Timothé Masson, secrétaire général de l’Association mondiale des planteurs de betteraves et de canne à sucre : si le pays augmente d’un point son pourcentage de canne dédié à l’éthanol, c’est 800 000 tonnes en moins de sucre sur le marché mondial.

En ce début 2023, le tour du monde des producteurs ne plaide donc pas pour une baisse des prix du sucre.
https://www.rfi.fr/fr/podcasts/chroniqu ... is-dix-ans

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Message par energy_isere » 29 avr. 2023, 11:59

un pdf sur la noix de cajou (fruit de l' anacardier) https://www.cbi.eu/sites/default/files/ ... s%20FR.pdf

l'Europe à importé 167 000 tonnes de noix de cajou en 2020.

l' Allemagne en a consommé 44 000 tonnes en 2020, UK 21 000 tonnes, France 14 000 tonnes.

La France, un marché biologique en pleine expansion

Les importations françaises de noix de cajou ont augmenté de 8 % en valeur et de 10 % en volume par an entre
2016 et 2020. En 2020, les importations de noix de cajou en France ont atteint 14 500 tonnes et 105 millions
d’euros. La même année, le premier pays à fournir des noix de cajou à la France était le Vietnam, dont la part
était de 66 %, suivi par l’Inde (13 %) et par les Pays-Bas (pays de transit, 8 %).
Le Vietnam gagne des parts de marché sur l'Inde sur le marché français. Le volume des importations du Vietnam
a augmenté de 16 % par an, passant de 5 300 tonnes en 2016 à 9 700 tonnes en 2020. Par ailleurs, les
importations en provenance de l’Inde ont diminué, passant de 2 900 tonnes en 2016 à 1 900 tonnes en 2020.
Les pays émergents en développement qui fournissent des noix de cajou à la France sont le Ghana, le Burkina
Faso et Madagascar. Curieusement, la France est le seul pays européen à être fourni par le Sénégal (23 tonnes
en 2020).
Les noix de cajou en France sont un en-cas populaire représenté par un nombre important de marques. Elles sont
aussi de plus en plus utilisées comme ingrédient dans les boissons aux noix, comme le lait de cajou sans sucre
et d’autres produits innovants comme le chocolat ou les en-cas. Par ailleurs, l’apparition de marques de détails
biologiques en France augmente, nous pouvons par exemple citer des marques de distributeurs et des marques
indépendantes comme Jardin Bio, Ethiquable ou Naturalia.
Perso j'en mange environ 1 kg par an, mais c'est assez récent. J'aime bien en mettre dans le plat de riz.

En-cas sain
Les noix, y compris les noix de cajou, jouissent d’une bonne réputation auprès des consommateurs européens.
La consommation de noix devrait connaître sa plus forte croissance dans le segment des en-cas. Dans les
principaux pays consommateurs, les noix de cajou sont considérées comme une alternative plus saine à d’autres
en-cas salés, tels que les chips et les en-cas extrudés, et plus bénéfiques pour la santé que les cacahuètes.
Selon une étude du cabinet d’études de marché IRI, l’analyse de six marchés (Royaume-Uni, France, Allemagne,
Italie, Espagne et Pays-Bas) a montré que les consommateurs optent pour des produits plus sains ou plus légers.
Avec leur mode de vie très actif, les consommateurs européens remplacent les traditionnelles pauses déjeuner
par des en-cas sains, dont les noix sont un ingrédient important.

De nombreux nutritionnistes et chefs cuisiniers célèbres comme Jamie Oliver prônent les bienfaits nutritionnels
des noix. Les noix de cajou sont présentées comme étant riches en phosphore, cuivre et magnésium, ce que l’on
ne trouve pas couramment dans d’autres aliments. Les noix de cajou, avec les pistaches, ont la plus faible teneur
en matière grasse parmi les noix. Près de 80 % de la graisse des noix de cajou est insaturée et permet donc de
maintenir un taux de cholestérol sain. Elles sont également riches en tocophérols et en phytostérols

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Re: Economie agricole dans le monde

Message par energy_isere » 29 avr. 2023, 15:17

Sécheresse en Europe : vers une pénurie d'huile d'olive dans les prochains mois ?

Par Charles Plantade lefigaro 28 avril 2023

L'Espagne, en tant que premier producteur, a vu sa récolte 2022-2023 s'effondrer, passant de 1,49 à 0,68 million de tonnes. De quoi mettre en péril l'approvisionnement mondial et de faire grimper les prix.

«L'olivier a beau être traditionnellement inféodé aux terres sèches, la situation actuelle est dramatique», commente amèrement Hélène Lasserre, directrice du pôle conservation et recherche de France Olive, l'association interprofessionnelle de la filière oléicole française. En cause, un déficit pluviométrique hors norme. Pour la spécialiste de l'impact du réchauffement climatique sur cette culture millénaire, le manque d'eau dans une partie du Gard, du Var ou encore des Pyrénées Orientales - qui sont en état d'alerte - «est tel que l'enjeu n'est plus de minimiser les pertes, mais bien de sauver les arbres».
...................................
lire https://www.lefigaro.fr/conjoncture/sec ... s-20230428

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Message par energy_isere » 05 mai 2023, 21:54

Léger rebond des prix alimentaires mondiaux, portés par une flambée du sucre

AFP•05/05/2023

Pour la première fois depuis un an, les prix alimentaires mondiaux ont légèrement rebondi en avril sous l'effet d'une envolée des prix du sucre, a indiqué vendredi l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO).

L'indice FAO des prix des denrées alimentaires, qui suit la variation des cours internationaux d'un panier de produits de base, a progressé de 0,6% par rapport au mois de mars. Il se situe largement en dessous de son niveau d'il y a un an (-19,7%), mais se maintient à un niveau élevé.

L'indice FAO des prix du sucre a augmenté de 17,6% par rapport à mars, atteignant un niveau record depuis octobre 2011. En cause: une baisse de la production attendue en Inde, en Chine et en Thaïlande, liée notamment à la sécheresse.

Par ailleurs, "le lent démarrage" de la récolte de canne à sucre au Brésil et la hausse des prix internationaux du pétrole brut, qui renforce la demande pour de l'éthanol à base de canne à sucre, tirent les prix vers le haut.

A l'exception des prix de la viande et du riz, qui ont aussi rebondi, tous les autres indices et notamment ceux des céréales (-1,7%) et des huiles végétales (-1,3%) poursuivent leur repli en avril.

Les prix mondiaux du blé ont baissé de 2,3%, retombant à leur plus bas niveau depuis juillet 2021 du fait d'abondants volumes disponibles à l'exportation en Russie et en Australie.

"Il est important de continuer à suivre de très près les évolutions des prix et les facteurs d'augmentation: alors que les économies se remettent d'un ralentissement important, la demande va s'accroître, exerçant une pression à la hausse sur les prix des denrées alimentaires", a prévenu dans un communiqué Máximo Torero, économiste en chef de la FAO.

Dans le même temps, "la hausse des prix du riz est extrêmement préoccupante, et il est essentiel que le corridor d'exportation des céréales en mer Noire soit renouvelé (avant son expiration le 18 mai, NDLR) pour éviter tout nouveau pic des prix du blé et du maïs", a-t-il souligné.

En 2023, la production brésilienne de maïs devrait atteindre un niveau record, indique aussi la FAO. Le pays pourrait alors devenir premier exportateur mondial de cette denrée, une position qu'il n'a atteint qu'une seule fois en 2013.

L'Argentine, autre grand exportateur de cette céréale qui souffre d'une sécheresse historique, devrait à l'inverse voir sa production chuter.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 063ba3404b

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Re: Economie agricole dans le monde

Message par energy_isere » 09 mai 2023, 11:57

La Chine vise l’autosuffisance en céréales et oléagineux d’ici à 2032

RFI le : 08/05/2023

La Chine entend parvenir à cultiver près de 90% des céréales qu’elle consomme en 2032. C’est en tout cas l’objectif affiché dans un récent rapport sur les perspectives agricoles pour la prochaine décennie. Un plan qui devrait entraîner une réduction des importations.

De notre correspondant à Pékin,

Des noms d’oiseaux, des regards pleins de colère et des gestes menaçants, ces agriculteurs de la province centrale du Hunan en Chine et les hommes en treillis qui leur font face en sont presque venus aux mains. Les images ont circulé sur les réseaux sociaux chinois avec des commentaires laissant entendre que pour stabiliser l’approvisionnent en céréales, les plants de gingembre de l’exploitation devaient être détruits pour être remplacés par du riz.

1,4 milliard de bouches à nourrir

Cette intervention des autorités agricoles a suscité de vives critiques sur les réseaux sociaux. Elle s’insère probablement dans une démarche plus large du gouvernement central qui vise à parvenir à une presque autonomie céréalière à l’horizon 2032. La sécurité alimentaire est une obsession dans un pays qui compte plus d’un 1,4 milliard de bouches à nourrir. Le plan décennal très attendu du ministère chinois de l’Agriculture et des affaires rurales est sur ce point très clair : il s’agit pour la Chine de parvenir dans les dix ans à cultiver 88,4% des céréales qu’elle consomme, en priorité le riz, le blé dont est le premier producteur, consommateur et stockeur, le maïs, mais aussi une partie des oléagineux comme l’arachide, le sésame, le colza et le soja. C’est d’ailleurs sur la légumineuse qu’il faudra le plus faire d’efforts. En 2021, la Chine a importé 96 millions de tonnes de soja, essentiellement pour nourrir ses animaux d’élevages et produire la viande destinée à répondre à l’appétit grandissant des mégalopoles chinoises. 91,1 millions de tonnes importées en 2022, dont près de 60% du Brésil et plus de 30% des États-Unis, rapporte le South China Morning Post.

Un peu comme les touristes chinois, les importations de soja étaient jusqu’à présent une variable d’ajustement de la politique bilatérale avec les pays exportateurs. Les promesses d’achat de Pékin pesant dans les négociations. Sauf que l’invasion de l’Ukraine par la Russie est passée par là ; le réchauffement climatique aussi, les sécheresses à répétition, ainsi que la guerre commerciale avec les USA. Cap donc, désormais, sur l’autosuffisance ou presque, avec un slogan martelé par les dirigeants chinois (à commencer par le chef de l’État et le premier ministre) : « Le peuple doit tenir le bol de riz dans ses propres mains ». Autrement dit, la Chine devrait réduire ses importations de céréales à 122 millions de tonnes, soit une baisse de 16% en dix ans. On parlait des producteurs américains de soja, les achats de maïs aux États-Unis ont reculé de 25% en 2022 ; les riziculteurs vietnamiens et thaïlandais devraient aussi sentir passer le vent du boulet.

Des activités locales sacrifiées ?

Pour tenir les ambitions, il faudra renforcer la productivité et surtout protéger les terres arables. Question sensible : tous les experts que nous avons contactés ont poliment décliné nos demandes d’entretien, l’un d’entre eux nous a même écrit qu’il risquait sa place s’il parlait avec un média étranger. Les autorités centrales ont fixé à 120 millions d’hectares minimum la portion du territoire réservée aux cultures. Problème : la boulimie des promoteurs et des pelleteuses a longtemps nourri les finances des autorités locales en Chine et il est parfois difficile de sortir d’une telle accoutumance. Retrouver des terres agricoles n’est donc pas toujours facile.
Autre image qui a circulé récemment sur les réseaux ici, celle de la destruction d’un étang aux lotus connu des touristes près de Chengdu dans l’ouest du pays. Là encore, officiellement, pour cultiver du riz.
https://www.rfi.fr/fr/podcasts/chroniqu ... sacrifices

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Message par energy_isere » 15 mai 2023, 20:55

Huile de palme: l'Inde restreint ses importations

RFI le : 15/05/2023 Par : Marie-Pierre Olphand

Les importations d'huile de palme ont chuté en Inde au mois d'avril au profit des huiles de tournesol et de soja. Une politique qui interroge, mais dont l'impact pourrait cependant être limité sur les cours.


L’Inde est un des deux plus gros importateurs d’huile végétale au monde avec la Chine. Et donc, en théorie, une boussole de la demande et des prix.

Et c’est ce qui explique l’inquiétude de certains négociants face à la chute des importations indiennes au mois d’avril : moins 30 % – soit 510 000 tonnes – par rapport au mois de mars qui était déjà inférieur en volume à la moyenne des cinq derniers mois – 879 000 tonnes – alors que les importations d’huile de tournesol ont bondi de 68 %.

Cette tendance pourrait encore se poursuivre. Car des centaines de milliers de tonnes d’huile de tournesol et de soja bloquées depuis quelques semaines dans les ports indiens, en attendant une décision relative à leur taxation, pourraient être libérées dans les prochains jours et alimenter le marché local. Ce qui devrait ralentir un peu plus à court terme les achats d’huile de palme.

Les huiles de soja et tournesol plus compétitives

L’intérêt des importateurs pour les alternatives soja et tournesol est avant tout lié à leur prix à l’importation en Inde, plus bas que l’huile de palme, en ce moment.

L’autre explication est plus politique : limiter les importations d’huile de palme est une demande des producteurs de colza indiens en difficulté, qui plaident même pour qu’elle soit encore plus fortement taxée à l’entrée dans le pays.

La réduction des importations permet aussi d’envoyer un signal à la filière palme locale : les autorités sont en effet engagées dans une dynamique de plantation depuis 2021 avec un objectif d’un million d’hectares d’ici à cinq ans. Pour qu’ils adhèrent au programme, les fermiers doivent être rassurés sur le prix qu’ils obtiendront sur le marché indien.

Des prix peu enclins à baisser

De l’avis de plusieurs experts, les arbitrages actuels de l’Inde dans le secteur des huiles sont très conjoncturels et ne devraient pas avoir d’impact significatif sur le marché international.

La tendance n’est pas à une baisse des prix de l’huile de palme, mais plutôt à une stabilité des prix, voire à une certaine tension. Les stocks chez le géant malaisien sont en effet très bas, du fait d’une production qui diminue d’année en année, et la perturbation climatique El Nino qui s’annonce pourrait faire des dégâts cet été dans les plantations du Sud-Est asiatique et affecter le niveau de production.
https://www.rfi.fr/fr/podcasts/chroniqu ... portations

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Message par energy_isere » 27 mai 2023, 11:14

Huile d’olive : les prix mondiaux flambent sur fond de sécheresse en Espagne

Agence Ecofin 24 mai 2023

Dans le monde, l’huile d’olive est l’une des plus chères parmi les oléagineux de grande consommation. Avec la météorologie défavorable, les prix de la denrée explosent.

En avril dernier, la tonne de l’huile d’olive s’est négociée sur le marché international autour de 6 269 $, soit 45 % plus que le tarif affiché un an plus tôt. Ce montant est le plus élevé depuis le suivi des statistiques en 1990 par le Fonds monétaire international (FMI).

Ce niveau record est lié à la grave sécheresse qui frappe plusieurs fournisseurs, dont l’Espagne. Dans le pays européen qui fournit habituellement 40 % de l’offre mondiale, les oliviers subissent depuis quelques mois une vague de chaleur et un déficit en eau.

Cette situation a déjà conduit les autorités du pays à anticiper une récolte de 680 000 tonnes durant la campagne 2023/2024 contre une moyenne quinquennale de 1,37 million de tonnes un an plus tôt.

Une opportunité pour la Tunisie ?

D’après les observateurs, la mauvaise situation du côté de l’Espagne pourrait donner l’occasion à la Tunisie de consolider ses expédions sur le marché mondial. Le pays du Jasmin qui est le premier exportateur mondial de l’oléagineux hors UE devrait bénéficier en 2023/2024 de meilleures conditions de culture après une saison précédente en demi-teinte du fait de la sécheresse.

Selon le Département américain de l’agriculture (USDA), les oliviers seront cette année dans l’année favorable de l’alternance biennale. Un facteur qui poussera la production à près de 250 000 tonnes contre 180 000 tonnes un an plus tôt.

Dans un tel contexte, les exportations pourraient atteindre 200 000 tonnes en 2023/2024 et générer d’importantes recettes pour l’exécutif avec un prix moyen de la tonne l’huile d’olive élevé.
https://www.agenceecofin.com/huile-d-ol ... en-espagne

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Re: Economie agricole dans le monde

Message par energy_isere » 29 mai 2023, 14:54

Moscou menace de pas reconduire l'accord sur les céréales en mer Noire

Article de Reuters 29 mai 2023

La Russie a réaffirmé lundi que l'accord sur les exportations de céréales depuis les ports ukrainiens de la mer Noire deviendrait caduc sans respect de celui sur les exportations russes de céréales et d'engrais conclu avec l'Onu.

"Si tout reste en l'état, et apparemment ce sera le cas, il faudra prendre acte que (l'accord) ne fonctionne plus", a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, lors d'une visite à Nairobi.

Dans le cadre de l'accord conclu en juillet dernier pour une durée de trois ans, les Nations unies ont accepté de soutenir la Russie afin qu'elle exporte des denrées alimentaires et des engrais, un compromis qui, selon Sergueï Lavrov, n'est "pas du tout" respecté.

Cet accord a été conclu en même temps qu'un autre permettant les exportations de céréales et d'engrais en provenance d'Ukraine via la mer Noire, alors que ces produits étaient bloqués à la suite de l'invasion russe en février 2022.

Si les autorités russes ont accepté ce mois-ci de prolonger de deux mois cet accord, elles ont également fait savoir qu'il ne serait pas reconduit au-delà du 17 juillet tant que leurs demandes se seraient pas satisfaites.
https://www.msn.com/fr-fr/actualite/mon ... 099&ei=168

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Re: Economie agricole dans le monde

Message par energy_isere » 24 juin 2023, 12:08

Les importations alimentaires mondiales devraient s’établir à 1,98 trillion $ en 2023 (FAO)

Agence Ecofin 19 juin 2023

Les tensions s’apaisent progressivement sur le marché international des denrées alimentaires de base. Dans d’autres catégories de produits alimentaires, les prix qui demeurent élevés limitent la demande dans les pays à faible revenu.

En 2023, les achats de produits alimentaires sur le marché international devraient totaliser 1,98 trillion $, un nouveau record. C’est ce qu’indique la FAO dans la dernière édition de son rapport sur «les perspectives de l’alimentation » publié le 15 juin.

Ce montant marquerait une augmentation de 28,9 milliards $, soit une hausse de 1,5 % par rapport à l’année précédente. Il s’agit toutefois de la plus faible progression des importations alimentaires mondiales en trois ans après des hausses de 18 % observées d’une année sur l’autre en 2021 et de 11 % en 2022.

D’après la FAO, alors que dans les pays développés les importations alimentaires devraient continuer à augmenter, les pays les moins avancés (PMA) devraient voir une baisse de 1,5 % de leur enveloppe en raison de la baisse de leur pouvoir d’achat.

En effet, si les cours des huiles ou des céréales sont encore largement en dessous de leur pic atteint en mars 2022 dans la foulée de l’invasion de l’Ukraine, leur niveau est encore élevé, ce qui freine la demande.

En Afrique subsaharienne par exemple, où plusieurs nations entrent dans la catégorie des PMA, la facture des achats est attendue à 56,7 milliards $ en 2023, soit une baisse de 2,8 milliards $ par rapport à l’année précédente.

Les graisses et huiles végétales connaîtront le plus important recul (-2,6 milliards $ à 6,7 milliards $), suivies par les céréales où le montant est attendu à 21,5 milliards $ contre 21,8 milliards $ un an plus tôt.

« La baisse des volumes d’importations alimentaires est une évolution préoccupante dans ces pays. Ces préoccupations sont amplifiées par le fait que la baisse des prix internationaux d’un certain nombre de produits alimentaires de base ne s’est pas traduite, ou du moins pas complètement, par une baisse des prix au niveau du commerce de détail national, ce qui suggère que les pressions sur le coût de la vie pourraient persister en 2023 », peut-on lire dans le document.
https://www.agenceecofin.com/marches/19 ... n-2023-fao

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