Titane et oxyde de Titane

Discussions traitant de l'impact du pic pétrolier sur l'économie.

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Re: Titane et oxyde de Titane

Message par energy_isere » 03 juil. 2021, 12:34

suite de ce post du 22 fev 2020 http://www.oleocene.org/phpBB3/viewtopi ... 5#p2296205
Cameroun : le groupe français Eramet se dote d’une unité pilote de transformation du rutile d’Akonolinga

Agence Ecofin 3 juillet 2021

Officiellement, le potentiel rutilifère du Cameroun avoisine 3 millions de tonnes, faisant du pays la deuxième réserve mondiale de ce minerai, derrière la Sierra Leone. Réduit en poudre le rutile produit un pigment blanc brillant utilisé dans les peintures, les plastiques, les papiers, les aliments et d'autres applications qui demandent une couleur blanche brillante.

Le ministre camerounais des Mines, Gabriel Dodo Ndoké, a procédé le 1er juillet 2021 dans la localité d’Akonolinga, dans la région du Centre, à l’inauguration d’une unité pilote de transformation du rutile. Selon les responsables de la société française Eramet, cette « unité d’essai » va permettre de séparer le rutile et les autres éléments minéraux, étape qui permettra ensuite, apprend-on, d’évaluer le véritable potentiel commercial du rutile d’Akonolinga.

L’aboutissement des travaux d’exploration lancés en 2019 par Eramet sur le rutile d’Akonolinga est prévu au bout de 3 ans, avec la signature d’une convention d’investissement. Cette convention avec le gouvernement camerounais ouvrira alors la voie à l’exploitation industrielle du rutile d’Akonolinga. « Les teneurs préliminaires sont encourageantes et nous sommes sûrs que le premier gisement n’est pas seulement confirmé, mais qu’il y a des réserves qui vont s’ajouter à ce gisement », avait indiqué Fuh Calistus Gentry, le secrétaire d’État auprès du ministre des Mines, lors d’une récente descente sur le terrain à Akonolinga.
https://www.agenceecofin.com/industrie/ ... akonolinga

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Re: Titane et oxyde de Titane

Message par energy_isere » 01 janv. 2022, 19:32

Malawi : le projet Kasiya peut livrer annuellement 122 000 t de rutile et 80 000 t de graphite en 25 ans

Agence Ecofin 17 dec 2021

Uranium, niobium, terres rares… Depuis quelques mois, le secteur minier du Malawi connait une certaine effervescence, porté par des projets sur les divers métaux suscités. Avec Kasiya, Sovereign Metals rejoint cette dynamique en publiant une étude exploratoire pour son projet.

Au Malawi, il faudra 332 millions $ pour lancer l’exploitation du « plus grand gisement de rutile au monde » non développé. C’est ce que révèle l’australien Sovereign Metals, dans une étude exploratoire publiée le 16 décembre pour son projet Kasiya, précisant que cet investissement est récupérable au bout de 2,5 ans.

La mine ainsi construite devrait produire annuellement 122 000 tonnes de rutile et 80 000 tonnes de graphite sur une durée de vie de 25 ans. « Le graphite naturel est un composant important des batteries lithium-ion et constitue un minéral important pour la transition énergétique. Le développement futur du projet Kasiya Rutile apportera des avantages substantiels au Malawi en termes de PIB, de redevances, de taxes et d’emplois », a déclaré Julian Stephens, DG de la compagnie.

Durant son exploitation, Kasiya devrait en effet rapporter 6,27 milliards $ à la compagnie, soit 251 millions $ en moyenne chaque année. Et, sur cette manne financière, le gouvernement du Malawi récupèrera plus d’un milliard de dollars en diverses taxes et 313 millions $ comme redevances minières.

Il faut rappeler que ces chiffres ne sont que des estimations qui doivent encore être confirmés par des évaluations plus précises, notamment dans le cadre d’une étude de faisabilité. Seule une partie du projet a d’ailleurs été prise en compte dans cette étude exploratoire et une augmentation de l’estimation de ressources est en outre attendue début 2022.

Quoi qu’il en soit, le potentiel du projet est des plus prometteurs, surtout en ce qui concerne le graphite dont la demande est croissante à cause de l’engouement autour des véhicules électriques. Le Malawi qui cherche à multiplier par 30 la contribution du secteur extractif au PIB, tient donc là un nouveau moyen d’arriver à ses fins.
https://www.agenceecofin.com/rutile/171 ... -en-25-ans
Sovereign Metals’ maiden Kasiya resource places it as one of world’s largest rutile deposits

By Lorna Nicholas - June 9, 2021

Sovereign Metals has unveiled a maiden resource for its Kasiya target in Malawi, which the company says positions it as one of the world’s largest rutile deposits.

The maiden resource totals 644 million tonnes at 1.01% rutile for 6.5Mt of contained metal.

Within this is a higher-grade component of 137Mt at 1.41% rutile for 1.9Mt.

Sovereign noted all mineralisation within the resource occurs in a single, large, and coherent deposit, with most of the higher-grade material found within 5m of surface.

Based on the resource, Kasiya’s directly comparable closest peer is Iluka Resources’ (ASX: ILU) subsidiary Sierra Rutile’s operations in Sierra Leone.

Sovereign managing director Dr Julian Stephens said the maiden resource was a “remarkable result” for the company – particularly with a resource of scale, grade and global significance within 18 months of discovery.
...................
https://smallcaps.com.au/sovereign-meta ... -deposits/

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Re: Titane et oxyde de Titane

Message par energy_isere » 12 févr. 2022, 12:01

suite de 3 posts au dessus.
Cameroun : le début d’exploitation du gisement de rutile d’Akonolinga prévu pour 2025

Agence Ecofin 12 février 2022

Le gisement de rutile d’Akonolinga dans la région du Centre devrait gonfler les réserves du Cameroun, déjà parmi les plus grosses au monde. Le gouvernement travaille avec le français Eramet sur des projets d’exploitation, pour s’imposer sur le marché de la métallurgie.

Toujours en phase d’évaluation, le bloc rutilifère d’Akonolinga dans le Centre du Cameroun devrait entrer en exploitation dès 2025. C’est ce qui ressort d’une entrevue entre des représentants de l’entreprise minière française Eramet et le ministre camerounais des Mines, Gabriel Dodo Ndoké.

Il faut encore affiner les estimations du potentiel de ce gisement, qui pourrait bien projeter le pays au-devant de la scène mondiale en matière de production de rutile. Le Cameroun dispose d’un potentiel rutilifère de 3 millions de tonnes selon les chiffres officiels, soit la seconde plus grosse réserve de la planète juste derrière la Sierra Leone. Le bloc d’Akonolinga vaudrait quant à lui 500 000 tonnes.

L’objectif est de donner plus de poids au Cameroun dans le secteur mondial de la métallurgie. Ce dernier dépend énormément des procédés d’alliage métallique, où le rutile est une matière première importante. Actuellement, le segment de la mine solide contribue à moins de 1% au PIB national, un chiffre qui pourrait augmenter.

Le ministère des Mines a également fait savoir que la collaboration avec Eramet sur ce projet se déroule sans accrocs. La société devrait obtenir la convention minière dans les mois à venir.
https://www.agenceecofin.com/mines/1202 ... -pour-2025

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Re: Titane et oxyde de Titane

Message par energy_isere » 18 mars 2022, 16:55

L’industrie aéronautique boude le titane russe

Publié le : 16/03/2022 RFI Marie-Pierre Olphand

La Russie est le premier fournisseur mondial en titane pour l’aéronautique. Mais l’approvisionnement russe est aujourd’hui suspendu ou questionné par les grands groupes qui risquent de devoir diversifier un peu plus leur approvisionnement ces prochains mois.


Robuste et léger, le titane est incontournable pour l’aéronautique. On le trouve dans le fuselage des avions, dans les trains d’atterrissage ou encore dans les moteurs. Avec 25 à 30% de part de marché, la Russie est le fournisseur majeur du secteur. En France le titane russe représente la moitié des besoins de la filière selon le Gifas, le groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales.

Des stocks suffisants pour les prochains mois

Mais la guerre lancée par Moscou rebat les cartes. Les groupes industriels prennent un à un leur distance vis-à-vis du titane russe. Boeing a ainsi suspendu son contrat avec son premier fournisseur russe (VSMPO-AVISMA) qui représente, selon le Wall Street Journal, un tiers de ses approvisionnements. Le constructeur assure avoir suffisamment de stock à ce stade, et dit être en mesure de produire ses avions civils « sans interruption ».

Globalement, les stocks de la filière aéronautique sont plutôt bons, grâce à une baisse de la consommation depuis deux ans pour cause de Covid-19 et de trafic aérien en berne. Baisse de plus de 40% selon la dernière étude menée dans la cadre du groupe de travail TITANE piloté par le ministère de la Transition écologique et solidaire. Selon ce document, ce n’est qu’en 2027 que la demande devrait revenir au niveau de 2019.

Les industriels cherchent des alternatives

Mais avoir du stock aujourd’hui, même pour plusieurs mois, ne veut pas dire être serein. Boeing le reconnait, son patron, Dave Calhoun, se dit « protégé » avec ses réserves, mais « pas pour toujours. » Le groupe cherche de nouveaux fournisseurs, une démarche de diversification qui date d’il y a déjà plusieurs années.

Safran, l’équipementier aéronautique français, a lui cessé toutes ses activités en Russie à la suite des sanctions occidentales contre Moscou. Le groupe assure disposer de quelques mois de stock, mais regarde également vers d’autres fournisseurs, notamment ceux des États-Unis, et confie avoir récemment acheté des stocks de titane en Allemagne.

Les autres sources potentielles pour l’aéronautique sont le Kazakhstan, et le Japon. La Chine est un gros producteur en volume, mais malgré les efforts des industriels chinois aucun ne s’est encore qualifié pour les pièces critiques aéronautiques, selon le rapport cité plus haut.

Le salut passera peut-être demain aussi par le recyclage. La société franco-kazakhe UKAD a inauguré en septembre 2017 sa nouvelle usine de retraitement EcoTitanium, dont la production est en train de monter en puissance.
https://www.rfi.fr/fr/podcasts/chroniqu ... tane-russe

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Re: Titane et oxyde de Titane

Message par al2o3 » 18 mars 2022, 22:38

energy_isere a écrit :
18 mars 2022, 16:55
L’industrie aéronautique boude le titane russe

Publié le : 16/03/2022 RFI Marie-Pierre Olphand

La Russie est le premier fournisseur mondial en titane pour l’aéronautique. Mais l’approvisionnement russe est aujourd’hui suspendu ou questionné par les grands groupes qui risquent de devoir diversifier un peu plus leur approvisionnement ces prochains mois.


Robuste et léger, le titane est incontournable pour l’aéronautique. On le trouve dans le fuselage des avions, dans les trains d’atterrissage ou encore dans les moteurs. Avec 25 à 30% de part de marché, la Russie est le fournisseur majeur du secteur. En France le titane russe représente la moitié des besoins de la filière selon le Gifas, le groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales.

Des stocks suffisants pour les prochains mois

Mais la guerre lancée par Moscou rebat les cartes. Les groupes industriels prennent un à un leur distance vis-à-vis du titane russe. Boeing a ainsi suspendu son contrat avec son premier fournisseur russe (VSMPO-AVISMA) qui représente, selon le Wall Street Journal, un tiers de ses approvisionnements. Le constructeur assure avoir suffisamment de stock à ce stade, et dit être en mesure de produire ses avions civils « sans interruption ».

Globalement, les stocks de la filière aéronautique sont plutôt bons, grâce à une baisse de la consommation depuis deux ans pour cause de Covid-19 et de trafic aérien en berne. Baisse de plus de 40% selon la dernière étude menée dans la cadre du groupe de travail TITANE piloté par le ministère de la Transition écologique et solidaire. Selon ce document, ce n’est qu’en 2027 que la demande devrait revenir au niveau de 2019.

Les industriels cherchent des alternatives

Mais avoir du stock aujourd’hui, même pour plusieurs mois, ne veut pas dire être serein. Boeing le reconnait, son patron, Dave Calhoun, se dit « protégé » avec ses réserves, mais « pas pour toujours. » Le groupe cherche de nouveaux fournisseurs, une démarche de diversification qui date d’il y a déjà plusieurs années.

Safran, l’équipementier aéronautique français, a lui cessé toutes ses activités en Russie à la suite des sanctions occidentales contre Moscou. Le groupe assure disposer de quelques mois de stock, mais regarde également vers d’autres fournisseurs, notamment ceux des États-Unis, et confie avoir récemment acheté des stocks de titane en Allemagne.

Les autres sources potentielles pour l’aéronautique sont le Kazakhstan, et le Japon. La Chine est un gros producteur en volume, mais malgré les efforts des industriels chinois aucun ne s’est encore qualifié pour les pièces critiques aéronautiques, selon le rapport cité plus haut.

Le salut passera peut-être demain aussi par le recyclage. La société franco-kazakhe UKAD a inauguré en septembre 2017 sa nouvelle usine de retraitement EcoTitanium, dont la production est en train de monter en puissance.
https://www.rfi.fr/fr/podcasts/chroniqu ... tane-russe
Dans l autre sens, les fournisseurs de tio2 annoncent des pénuries et une flambé des prix.
Le tio2 est l opacifiant des plastiques . La
Couleurs est là mais sans cela tout est translucide.

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Re: Titane et oxyde de Titane

Message par energy_isere » 09 avr. 2022, 10:26

suite de ce post du 1er janvier 2022 viewtopic.php?p=2333972#p2333972
Avec Kasiya, le Malawi héberge l’un des gisements les plus importants de rutile et de graphite au monde

Agence Ecofin 7 avril 2022

Avec l’absence de nouvelles découvertes majeures de gisements et le déclin des sources actuelles, l’offre de rutile se réduit et les prix augmentent depuis quelques mois. Du côté du graphite, la demande mondiale est en hausse du fait de l’utilisation du produit dans les batteries électriques.

Au Malawi, le projet Kasiya héberge désormais 1,8 milliard de tonnes de ressources indiquées et inférées titrant 1,01 % de rutile et 1,32 % de carbone graphitique total. Cela représente, apprend-on de la mise à jour publiée mardi 5 avril par l’australien Sovereign Metals, 18 millions de tonnes de rutile contenu et 23,4 millions de tonnes de graphite contenu.

Selon le propriétaire du projet, Kasiya héberge donc le « plus grand gisement de rutile au monde », ainsi que la deuxième ressource de graphite en paillettes au monde, derrière celle hébergée par le projet Balama au Mozambique. Sur cette base, Sovereign s’apprête à lancer une étude exploratoire destinée à réévaluer à la hausse la capacité de production de la future mine ainsi que sa durée de vie.

« La société vise une exploitation de rutile naturel et de graphite à grande échelle, à faible émission carbone et écologiquement durable, qui aura également un impact positif sur l’empreinte environnementale du pigment de titane et d’autres industries, et apportera une contribution significative à l’économie du Malawi », précise Julian Stephens, DG de la compagnie.

Pour rappel, l’étude exploratoire réalisée en décembre dernier a fixé à 332 millions $ le capital nécessaire pour lancer l’exploitation, somme récupérable au bout de 2,5 ans. Une partie des recettes estimées à 6,27 milliards $ devrait revenir à l’Etat malawite sous forme de taxes et redevances minières.
https://www.agenceecofin.com/metaux/070 ... e-au-monde

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Re: Titane et oxyde de Titane

Message par energy_isere » 16 avr. 2022, 15:31

la fiche USGS 2022 sur les minéraux renfermant le Titane : https://pubs.usgs.gov/periodicals/mcs20 ... nerals.pdf

j' avais pas vu auparavant cette fiche.

Data in thousand metric tons of contained titanium dioxide (TiO2)
Image

alain2908
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Re: Titane et oxyde de Titane

Message par alain2908 » 16 avr. 2022, 16:30

ils ont de la chance les chinois.

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Re: Titane et oxyde de Titane

Message par energy_isere » 22 avr. 2022, 01:38

The Aerospace Industry Is Grappling With A Titanium Supply Shortage

By Stuart Burns - Apr 21, 2022

> The current geopolitical climate is wreaking havoc on metals markets.
> Titanium, in particular, is facing a major supply shortage.
> The aerospace industry depends on titanium.

Like other industry insiders, the team here at MetalMiner has paid very close attention to the way international sanctions on Russia are affecting metals markets. When the invasion of Ukraine started, aluminum, zinc, and even steel had been strongly supported. Since early March, those prices have fallen back (as have Russian troops). Despite this, we feel that the titanium market is long overdue for some investigation.

Russian & Ukrainian Titanium is Crucial to US Industry

It’s true that Russian troops have withdrawn from many major cities in Ukraine. However, it’s likely this is just a tactical move. Once Russian forces regroup, they could escalate the fighting back east. Most experts feel the war will move to disputed provinces like Donbas and the southern “corridor” to Crimea.

Whatever happens, this geopolitical crisis has massive ramifications for metal prices. That’s why it’s odd that the titanium market hasn’t seen more attention. After all, the US is far more dependent on Russian and Ukrainian supplies of titanium than other metals. According to US import data, the two countries supply an annual average of 37% of US titanium bars and rods. Of this, Russia alone provided some 50% of rolled products, while both delivered more than 80% of blooms and slabs.

Titanium Market Amid Russian War a Threat to Boeing

Most US titanium was delivered by the Verkhnyaya Salda-based company, VSMPO-Avisma. However, as the Financial Times reported this week, Boeing recently stopped buying titanium from the corporation despite the latter being its largest supplier. As it turns out, VSMPO-Avisma is actually a sub-corp of Russian state-owned defense company Rostec.

In this case, Boeing had little option. As a defense contractor with huge commercial interests, it would be near impossible for the company to continue buying from Russia. In fact, this was likely true before the surge in negative sentiment related to surfacing Russian war atrocities. Fortunately, Boeing does have options.

Looking to Japan for Supply Relief

Japan is already a major supplier of aerospace quality titanium sponges. Despite accounting for only about a 1/5th of the global market, the country provides more than 80% of US sponge imports. Equally important to the equation are Japan’s high-quality downstream producers. These include Toho Titanium and Osaka Titanium Technologies, two of the few high-grade titanium manufacturers in the world.

Unfortunately, both firms are reportedly near capacity already. In fact, the Financial Times recently stated that Toho was already at capacity in the first quarter of 2022. The company even had to turn away orders from US Timet. Fortunately, Japan’s capacity can and probably will increase before long. However, the move to more costly Japanese suppliers will still result in higher prices throughout the Titanium market.

US companies like Boeing will not be alone in their search for non-Russian titanium supplies. Despite having significant European options, aerospace competitor Airbus is also a significant consumer of VSMPO products. Airbus leaders are even waging a fight to have titanium excluded from sanctions altogether.

Titanium Market Bracing for Price Increases

All of this seems to indicate that titanium prices could reach pre-financial crisis levels of over $15/kg within the next two years. As of this writing, there are four major countries that are certified to produce and ship titanium for the aerospace industry. They are Russia, Ukraine, Kazakhstan, and Japan. With the first two out of the picture for the immediate future, upcoming supply constraints could make the current titanium market look like a surplus by comparison.

By Stuart Burns via AG Metal Miner
https://oilprice.com/Metals/Commodities ... rtage.html

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Re: Titane et oxyde de Titane

Message par energy_isere » 08 juin 2022, 08:46

Livraisons de titane: Airbus et l'aéronautique français face au risque russe

Antoine Izambard 7 juin 2022

En cas d'arrêt des livraisons de titane russe par Moscou, plusieurs groupes comme Airbus seraient fortement impactés. Dans cette hypothèse, les autorités chinoises ont, selon nos informations, suggéré à l'avionneur que Pékin achète ce minerai stratégique et le revende ensuite au géant toulousain.


Symbole de la gravité potentielle de la situation, Airbus estime que si son fournisseur russe de titane, VSMPO-Avisma, le leader mondial qui détient entre 25 et 30% du marché planétaire, arrêtait aujourd'hui ses livraisons, le groupe européen ne serait plus en mesure de fabriquer des avions d'ici la fin de l'année. Alors que la dépendance de l'avionneur au titane russe s'élève à 50%, les A350, comme les 787, intègrent entre 15 et 18% de ce minerai stratégique dont le cours a explosé de plus de 200% en cinq ans. La situation est en revanche moins incertaine pour Boeing, qui a diversifié ses approvisionnements depuis l'annexion de la Crimée par Moscou en 2014, essentiellement en achetant le minerai à trois producteurs américains (ATI, Timet et RTI International Metals). Début mars, le constructeur américain a même annoncé qu'il se passait désormais du titane russe et rompait avec son partenaire de longue date VSMPO-Avisma.

Pékin offre ses services

"Si le Kremlin décidait de couper les exportations de titane russe, Airbus devrait logiquement regarder vers les États-Unis, mais il est probable que les Américains n'acceptent pas facilement d'aider le rival de Boeing", confie un proche de l'avionneur européen. Ce scénario induirait surtout d'intenses négociations entre Washington et Bruxelles. "Nous n'en sommes évidemment et heureusement pas là, mais une telle situation serait politique", abonde un diplomate. Autre option que les autorités chinoises ont, selon nos informations, suggérée à l'état-major d'Airbus en cas d'arrêt brutal des livraisons: que Pékin achète le titane russe et le revende ensuite au groupe basé à Toulouse. Mais celle-ci n'aurait pas les faveurs du constructeur.

Plus marginalement, Airbus pourrait aussi se tourner vers les Japonais Toho Titanium et Osaka Titanium ou vers l'Arabie Saoudite qui a mis en service en 2019 une usine d'une capacité de 15.600 tonnes de titane par an. Le champion européen est toutefois loin d'être le seul à être exposé au titane russe, la dépendance de certains sous-traitants dépassant parfois les 80%. Le groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales (GIFAS) a ainsi mis en place une task force pour veiller sur les sous-traitants du secteur.
https://www.msn.com/fr-fr/finance/entre ... d41265ad93

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Re: Titane et oxyde de Titane

Message par energy_isere » 16 juil. 2022, 10:12

suite de ce post du 9 avril 2022 viewtopic.php?p=2340988#p2340988
Malawi : le japonais Mitsui & Co. s’intéresse à la future production de rutile de Kasiya
ecofin 11 juillet 2022
lire : https://www.agenceecofin.com/rutile/110 ... -de-kasiya

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Re: Titane et oxyde de Titane

Message par energy_isere » 24 juil. 2022, 13:36

Mondialisation : se passer du titane russe, le chemin de croix de l'aéronautique européenne

DOSSIER MONDIALISATION- Les avions occidentaux auront-ils encore du titane russe à bord ? Dans quelques mois sans aucun doute, dans quelques années probablement, et dans dix ans peut-être. Cela dépend des choix politiques et industriels aujourd'hui à l'étude pour faire monter en puissance de nouvelles filières, indépendantes de la Russie. Un travail de longue haleine, où les marges de manœuvre sont limitées par des contraintes multiples.

Léo Barnier Latribune 22 Juill 2022

Vecteur de la mondialisation, l'aviation telle que nous la connaissons aujourd'hui est aussi le produit de cette même mondialisation. Les deux grands constructeurs, Boeing et Airbus, et les principaux équipementiers sont américains et européens, mais leurs chaînes d'approvisionnement s'étendent sur plusieurs continents, en particulier pour les matières premières. En deux ans, cet édifice a été percuté coup sur coup par la crise du Covid-19, avec des fermetures et des licenciements parfois massifs, et par la guerre en Ukraine. Le conflit fait peser une menace sur plusieurs filières, à commencer par celle du titane prise entre le risque de tomber sous le coup des sanctions occidentales à l'encontre de la Russie, de voir Moscou couper les vannes par mesure de représailles, ou tout simplement d'une rupture des chaînes logistiques du fait des combats. Dès lors, se pose la question pour les industriels occidentaux de s'émanciper provisoirement ou définitivement des approvisionnements venus de Russie... mais la réponse est loin d'être évidente.

« Sanctionner le titane de la Russie serait nous sanctionner nous-mêmes, les pays qui sanctionnons la Russie. Et si la Russie sanctionne l'Occident ou le reste du monde en arrêtant les livraisons de titane, elle pourrait tout simplement faire disparaître VSMPO-Avisma [géant russe du secteur, Ndlr] à long terme. C'est l'un des rares domaines d'activité où il n'est dans l'intérêt d'aucune des parties de perturber la situation actuelle. Néanmoins, nous voulons être en mesure de sortir de la chaîne d'approvisionnement russe à un moment donné. »

Ainsi Guillaume Faury, président exécutif d'Airbus, résumait-il la complexité de la situation lors de l'assemblée générale de l'IATA le mois dernier, ajoutant au passage que, au regard de la qualité et des prix offerts par VSMPO-Avisma, « il serait dommage de le voir disparaître de la carte du titane dans le monde ». D'autant que la Russie représentait avant la crise la moitié des importations en titane du constructeur aéronautique.

Désengagement à long terme

Alors que la guerre se poursuit et que les espoirs d'un règlement rapide ont disparu, les industriels occidentaux vont dès lors devoir décider s'ils misent sur une réduction en pente douce de leur dépendance à la Russie, ou s'ils entament un désengagement massif et un retrait complet du pays sur le long-terme. C'est en tout cas la question que se posait Mauro Sponza, directeur des activités aéronautiques du Groupe Michelin, lors du Paris Air Forum :

« En raison des difficultés à continuer à opérer en Russie, Michelin a suspendu l'activité de sa branche locale. C'est le cas pour bon nombre d'autres acteurs industriels. Si la crise se prolonge, la suspension pourrait se transformer en retrait définitif au profit d'une relocalisation ou d'un transfert d'activité vers d'autres pays. Ce qui devrait contribuer à distendre encore un peu plus les relations économiques et les circuits d'approvisionnement entre Occident et Russie. »

Et le « Monsieur Aviation » du groupe de pneumatiques n'hésitait pas à faire un parallèle avec ce qui se passe dans l'aéronautique avec le titane : « La question se posera notamment pour Boeing, qui possède des coentreprises avec VSMPO-Avisma : si l'arrêt de l'approvisionnement en titane russe se confirme dans le temps, celles-ci n'auront plus de raison d'être, et le groupe américain se reportera probablement vers un autre partenaire à long terme. »

À l'heure actuelle, Boeing a annoncé seulement une suspension de ses achats au géant russe - quelques mois à peine après avoir signé un accord pour que VSMPO-Avisma reste le principal fournisseur de ses avions actuels et à venir. Pour Raphaël Danino-Perraud, chercheur à l'Institut français de relations internationales (Ifri), « la décision de Boeing de se couper du titane russe aura des conséquences sur le marché », même s'il laisse entendre qu'elle ne sera effective que fin 2022.

Airbus n'a pas engagé de telle démarche à l'heure actuelle, mais Guillaume Faury assure être prêt à agir si nécessaire, glissant au passage qu'il n'a pas d'engagements capitalistiques en Russie, au contraire de son concurrent américain. Le président exécutif d'Airbus a ainsi déclaré « être entré dans la crise avec 6 à 12 mois d'inventaire en stock sur le titane et les pièces en titane, ce qui (lui) donne le temps d'activer les sources secondaires ».

Des sources alternatives limitées

Les réflexions sont donc bien engagées, mais la concrétisation n'est pas si aisée. Tout d'abord parce que le nombre de pays producteurs d'éponges et de semi-produits en titane de qualité aéronautique pour les avions et « premium quality » pour les moteurs est très limité. Sur 240.000 tonnes produites par an à ces standards, le Japon en représente la moitié, la Russie 30% à 40%, et le Kazakhstan complète le lot. Derrière, c'est le désert : les Etats-Unis ont abandonné la production en 2020, tandis que la Chine est un producteur majeur d'éponges de titane, mais très peu de qualité aéronautique.

Pour Raphaël Danino-Perraud, « tous les regards sont tournés actuellement vers le Japon, mais il ne pourra pas tout encaisser ». L'Arabie saoudite pourrait offrir une nouvelle alternative dans les prochaines années, mais sa production doit encore obtenir la qualification aéronautique. « Ces qualifications prennent un certain temps, et, dans la période actuelle, c'est un véritable enjeu », détaille le chercheur, qui précise que le royaume wahhabite pourrait possiblement y arriver en 2022 ou 2023. Cette situation « questionne toutes les stratégies d'approvisionnement des grandes puissances en titane », ajoute-t-il.

Richesse du savoir-faire russe et du sous-sol ukrainien

Raphaël Danino-Perraud explique également que s'affranchir de la Russie signifie aussi se passer de son savoir-faire : « S'il fallait vraiment se couper du marché russe, il n'y pas que l'éponge et le lingot. Il y a aussi tous les demi-produits fabriqués par VSMPO-Avisma, notamment les produits plats ou les produits forgés pour les trains d'atterrissage sur lesquels le groupe russe possède une compétence quasi-unique. Il faudra rapidement trouver des capacités supplémentaires et développer des technologies alternatives. Actuellement en Europe, il n'y a pas de possibilité pour remplacer le titane russe et les technologies associées. »

Sans compter qu'au-delà de la production, la guerre a mis en lumière un autre facteur contraignant pour la diversification des filières titane : la concentration des sources de matières premières. L'Ukraine est ainsi un producteur très important d'ilménite, minerai qui sert à la conception des éponges de titane, tant pour le Kazakhstan que la Russie. Outre le fait que l'Ukraine n'a plus forcément les capacités d'assurer l'extraction du minerai, les 4.000 km de route qui séparent les mines ukrainiennes du site de production d'UKTMP passent non seulement par le front entre forces ukrainiennes et russes, mais aussi par une bande de territoire russe d'une largeur variant entre 500 et 1.000 km.

« Aujourd'hui, construire un avion sans la Russie, c'est possible. Construire tous les avions sans la Russie, c'est impossible. Si jamais il y a une crise, une question de priorisation se posera à n'en pas douter», Raphaël Danino-Perraud, chercheur à l'IFRI.

Un investissement à dix ans

Monter des filières alternatives capables de livrer du titane de qualité aéronautique en quantité suffisante pour remplacer la Russie va donc prendre du temps, beaucoup de temps, comme l'explique Raphaël Danino-Perraud. Il prévient ainsi que, « si jamais il y a un problème dans les approvisionnements, nous n'aurons pas de solution demain. Ce qui est fait aujourd'hui, nous l'aurons dans dix ans ».

Il y a donc une obligation pour l'industrie d'anticiper au maximum les évolutions géopolitiques, et se tenir prêt à trancher entre l'hypothèse d'une fragmentation durable de la mondialisation marquée par une logique de blocs qui se (re)dessine ou celle d'une normalisation progressive des relations. Guillaume Faury affirme qu'Airbus s'y prépare depuis 2014, après le choc provoqué par l'annexion de la Crimée par la Russie. Et selon Julien Burdeau, directeur de la transformation et de la stratégie d'Aubert & Duval, le mouvement a même été amorcé avant.

L'idée même de créer une filière titane en France provient d'une réflexion menée il y a une quinzaine d'années sur la forte dépendance au titane russe. « Le constat fait à l'époque par Airbus est qu'il y avait de très grands acteurs intégrés verticalement dans le monde du titane aéronautique, avec des éponges, lingots, demi-produits, pièces... Et pour que des forgerons comme Aubert & Duval continuent à jouer un rôle important, il fallait qu'eux-mêmes engagent une démarche d'intégration verticale.»

D'où la création de la coentreprise Ukad entre l'entreprise française et son partenaire kazakh UKTMP en 2008, aujourd'hui complétée par le développement de la filière EcoTitanium, fondée sur le recyclage des importantes chutes de titane issues de la production.

« Il y a enjeu extrêmement important à faire monter cette filière en puissance puisque sa vocation est justement de faire face aux difficultés actuelles », affirme Julien Burdeau qui évoque la mobilisation aussi bien des donneurs d'ordres que des services de l'État et d'UKTMP. Pour cela, Aubert & Duval est confronté à des défis de plusieurs ordres. D'abord faire repartir la machine après deux années d'activité réduite à cause des baisses de cadences dans l'aéronautique subséquentes à la crise sanitaire, puis sécuriser l'accès à la matière première pour UKTMP, et étendre sa gamme de produits pour adresser l'ensemble de la demande.

Aubert & Duval travaille ainsi depuis quelques années déjà avec un partenaire autrichien pour proposer des produits plats en substitution de ce que fait VSMPO-Avisma, et souhaite développer du titane de qualité premium avec sa filière EcoTitanium pour les applications moteurs, notamment. Avec un objectif de production de 4.000 tonnes par an, EcoTitanium pourrait représenter 15% à 20% des besoins de l'aéronautique et de la défense européennes. "C'est un vrai facteur d'autonomisation de l'industrie européenne », se félicite Julien Burdeau.

L'État au soutien de l'industrie

Cette réflexion se mène aussi au niveau des services de l'État. « La relocalisation des intrants critiques n'est pas nouvelle », affirme Orianne Chenain, sous-directrice des matériels de transport, de la mécanique et de l'énergie à la Direction générale des entreprises (DGE). Nous l'avions déjà bien en tête avant le début de l'agression de l'Ukraine par la Russie. Dès le plan de relance, nous avions mis en place un appel à projets dédié avec le financement de 120 projets à hauteur de 300 millions d'euros. Puis en janvier dernier, dans le cadre de France 2030, nous avons lancé un nouvel appel à projets pour les intrants critiques, depuis complété par un volet spécifique lié à l'Ukraine.»

Avec le déclenchement de la guerre, l'État a aussi renforcé son dispositif avec la mise en place de deux « task force ». La première sous la direction de Philippe Varin, ancien patron de PSA et de France Industrie, « avec un champ très large sur l'ensemble des métaux, et au premier chef le titane », explique Orianne Chenain. Le but était « d'avoir des informations précises sur la durée des stocks d'approvisionnement, et déterminer à quelle échéance il pouvait y avoir un risque pour la filière aéronautique ». Ce qui n'est pas le cas à très court terme, selon la fonctionnaire de la DGE, qui déclare tout de même rester extrêmement vigilante, avec toujours la possibilité de voir le titane être intégré à la liste des produits tombant sous le coup des sanctions européennes.

Les services de l'État se sont ensuite projetés sur le court terme pour sécuriser des approvisionnements nouveaux - hors Russie donc - et sur le moyen terme, avec le développement de la filière recyclage, afin de renforcer la souveraineté française et européenne. Orianne Chenain détaille : « Il y a eu des échanges très directs qui ont pu avoir lieu avec un certain nombre de pays pour sécuriser les approvisionnements. Nous faisons un "check-up" régulier pour voir où nous en sommes. »

Selon Julien Burdeau, ce travail étatique s'est même porté sur la recherche de nouvelles solutions d'approvisionnement en minerai pour son partenaire kazakh UKTMP. « Différentes sources sont en train de se mettre en place », ajoute-t-il en affichant une certaine confiance sur l'émergence de solutions dans les prochains mois. Ce pourrait notamment être le cas en Afrique. Mais cela signifie rebâtir une relation avec de nouveaux interlocuteurs et de nouvelles méthodes de travail, et surtout intégrer un circuit logistique beaucoup plus long avec des ruptures de charge entre fret maritime et terrestre.

Enfin, ces nouvelles filières vont également devoir être compétitives par rapport à ce qu'offre la Russie. Dans un contexte d'inflation, avec des coûts de l'énergie multipliés par trois - voire quatre - par rapport à 2021, une explosion des coûts logistiques ou encore des matières premières, tout surcoût supplémentaire ne sera pas indolore pour une industrie aéronautique qui cherche à remonter en cadence.

Léo Barnier
https://www.latribune.fr/entreprises-fi ... 25623.html

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Re: Titane et oxyde de Titane

Message par energy_isere » 03 sept. 2022, 10:34

Sierra Leone : Sierra Rutile lance une étude de faisabilité définitive pour son projet Sembehun

Agence Ecofin 2 sept 2022

Sierra Rutile est un des principaux acteurs du secteur minier sierra-léonais. Avec plus d’un demi-siècle d’exploitation minière et des gisements qui peuvent encore être exploités sur plusieurs décennies, la compagnie active sur les sables minéraux avance sur un nouveau projet.

La compagnie minière Sierra Rutile a annoncé cette semaine le lancement d’une étude de faisabilité définitive (DFS) pour son projet de sables minéraux Sembehun situé en Sierra Leone. L’objectif de la DFS qu’elle financera sur fonds propres et qui devrait être bouclée en 12 mois, est d’améliorer les estimations de l’étude de préfaisabilité existante afin d’aboutir à une décision finale d’investissement d’ici fin 2023.

Considéré comme un des plus importants gisements de sables minéraux au monde, Sembehun héberge du rutile, de l’ilménite ainsi que du zircon sur un total de cinq gisements, en l’occurrence Kamatipa, Komende, Benduma, Dodo, et Kibi.

Selon l’étude de préfaisabilité réalisée pour cet actif, il peut soutenir une production sur une durée de vie de 13 ans. Un capital de 337 millions $ serait nécessaire pour développer le projet qui aurait la capacité de soutenir une production annuelle moyenne de 160 000 tonnes à 190 000 tonnes de rutile ainsi qu’une production d’ilménite de 75 000 tonnes/an.

Pour rappel, Sierra Rutile est cotée depuis quelques semaines à la bourse australienne ASX. Sa société mère Iluka Resources a décidé plus tôt cette année de lui donner plus d’indépendance et de flexibilité pour se consacrer au développement de son portefeuille de sables minéraux en Sierra Leone.
https://www.agenceecofin.com/rutile/020 ... t-sembehun

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Re: Titane et oxyde de Titane

Message par energy_isere » 12 févr. 2023, 11:05

China to operate in the development of Russian arctic titanium mine
The state-run Chinese construction and engineering company is embarking on a project to mine a huge titanium deposit located in the Komi region of Russia.


February 6, 2023

Image
The Komi Republic is home to the world’s largest titanium deposit. Photo by: Denis Rokin via Getty Images

China Communications and Construction Co has agreed to co-operate in developing Russia’s largest titanium deposit. The project will also involve the construction of a new railroad and development of the Indiga deep-water port.

The Chinese state-owned engineering company, which has been under US sanctions for more than a decade, first met with the Russian Titanium Resources (Rustitan) regarding the project on 17 January.

The mining cluster, located in the Pizhemskoye field in the Komi Republic, holds the world’s largest titanium deposit and more 80% of Russia’s titanium ore reserves.

A second meeting took place between Rustitan and the China Railway Construction Co to discuss the Sosnogorsk-Indiga railroad connection. This project would enable the transportation of materials through the Urals and Siberia.

The deposit, discovered in 2021, also holds zircon, iron ore, and gold. The project seeks to provide marketable products for the China, the world’s largest manufacturer and exporter of titanium.

Prior to sanctions put in place following Russia’s invasion of Ukraine, Russian titanium was used extensively in the global aerospace industry. Russia’s largest producer, VSMPO-Avisma, supplied around 30% of the industry’s titanium. US company Boeing received 40% of its titanium from Russia and its European rival Airbus procured up to 60% from Russia.
https://www.mining-technology.com/news/ ... nium-mine/

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Re: Titane et oxyde de Titane

Message par energy_isere » 05 mars 2023, 17:15

la fiche USGS 2023 sur les minéraux renfermant le Titane : https://pubs.usgs.gov/periodicals/mcs20 ... nerals.pdf

Data in thousand metric tons of contained titanium dioxide (TiO2)
Image

le post de l' an dernier viewtopic.php?p=2341540#p2341540

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