Qu'est-ce qu'un économiste?

Discussions traitant de l'impact du pic pétrolier sur l'économie.

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Re: Qu'est-ce qu'un économiste?

Message par mobar » 18 janv. 2015, 22:04

phyvette a écrit :
mobar a écrit :Finalement, c'est à cause de gens comme toi, qu'on paye des chercheurs en économie pour trouver des moyens efficaces de faire bosser les glandeurs.
Le chercheur qui trouvera le moyen de me faire cracher encore de "l'effort maximal", il n'est pas né.
Heureux, qui comme Ulysse ...
https://youtu.be/0pK01iKwb1U
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Re: Qu'est-ce qu'un économiste?

Message par energy_isere » 01 sept. 2015, 09:18

Pour Daniel Cohen il va se falloir à l' idée de vivre sans croissance du PIB.

couverture de l' OBS de la semaine :
Vous ne pouvez pas consulter les pièces jointes insérées à ce message.

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Re: Qu'est-ce qu'un économiste?

Message par matthieu25 » 01 sept. 2015, 11:09

Il va falloir faire rentrer le message aux politiques et aux francais...
La religion est la maladie honteuse de l' humanité.la politique en est le cancer(Millon de Montherlant)

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Re: Qu'est-ce qu'un économiste?

Message par FOWLER » 01 sept. 2015, 12:36

C'est pas si simple que ça en a l'air.

Le système est juste basé là dessus.

C'est comme dire à un cycliste : "Voilà mon gars, maintenant tu vas tenir debout sans avancer."

C'est plus le même job.

ça n'arrête pas en ce moment, tout ces articles où l'auteur ne prend pas la mesure de ce qu'il dit.
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Re: Qu'est-ce qu'un économiste?

Message par rico » 01 sept. 2015, 12:59

matthieu25 a écrit :Il va falloir faire rentrer le message aux politiques et aux francais...
C'est quoi ton job, auteur de science fiction ?

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Re: Qu'est-ce qu'un économiste?

Message par energy_isere » 01 sept. 2015, 13:00

FOWLER a écrit :C'est pas si simple que ça en a l'air.

Le système est juste basé là dessus.

C'est comme dire à un cycliste : "Voilà mon gars, maintenant tu vas tenir debout sans avancer."

C'est plus le même job.

ça n'arrête pas en ce moment, tout ces articles où l'auteur ne prend pas la mesure de ce qu'il dit.
en effet dans l'interview dans le magazine Cohen n' évoque pas du tout le fait que tout le systéme de crédit et intérét se base sur la croissance à venir.

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Re: Qu'est-ce qu'un économiste?

Message par matthieu25 » 01 sept. 2015, 14:08

rico a écrit :
matthieu25 a écrit :Il va falloir faire rentrer le message aux politiques et aux francais...
C'est quoi ton job, auteur de science fiction ?
J essaie de rentrer en contact telepathique avec les politiques... :-D
La religion est la maladie honteuse de l' humanité.la politique en est le cancer(Millon de Montherlant)

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Re: Qu'est-ce qu'un économiste?

Message par energy_isere » 03 sept. 2015, 20:48

energy_isere a écrit :Pour Daniel Cohen il va se falloir à l' idée de vivre sans croissance du PIB.

couverture de l' OBS de la semaine :
c'est une interview à l' occasion de la sortie de son nouveau livre

Image

Le monde est clos et le désir infini

Daniel Cohen (Auteur) - Paru le 26 août 2015 - Essai (broché)

La croissance économique est devenue intermittente, fugitive. À l'image du climat, elle alterne le chaud et le froid, les booms et les krachs. La crise du monde occidental doit beaucoup plus qu'on n'est généralement prêt à l'admettre à sa disparition. Que font les hommes politiques ? Comme les sorciers qui veulent faire tomber la pluie, ils lèvent les mains vers le ciel pour la faire venir, aiguisant le ressentiment des peuples quand elle n'est pas au rendez-vous.

Mais que deviendrait la société moderne si la promesse d'une croissance perpétuelle s'avérait vaine ? Saurait-elle trouver d’autres satisfactions, ou tomberait-elle dans le désespoir et la violence ? Préfèrera-t-elle vivre au-dessus de ses moyens, tant écologiques que psychiques, plutôt que d'y renoncer ? Telles sont les questions brûlantes posées par cet essai, qui nous entraine dans un surprenant voyage au cœur des mécanismes qui ont fait advenir la société moderne, de l'invention de la richesse à la révolution numérique.

Directeur du département d'économie de l’École normale supérieure, membre fondateur de l’École d’Économie de Paris, Daniel Cohen a publié de nombreux livres à succès dont Richesse du monde, pauvreté des nations (Flammarion, 1997), Nos temps modernes (Flammarion, 2001), La Prospérité du vice (Albin Michel, 2009) et Homo economicus, prophète (égaré) des temps nouveaux (Albin Michel, 2012) qui lui a valu la même année le Prix du livre d’économie.
http://livre.fnac.com/a8625755/Daniel-C ... sir-infini

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Re: Qu'est-ce qu'un économiste?

Message par energy_isere » 03 sept. 2015, 20:58

Peut-on vivre dans un monde sans croissance?

03/09/2015 lesinrocks.com

Dans son nouvel essai “Le monde est clos et le désir infini”, l’économiste Daniel Cohen affirme qu’au lieu d’espérer un retour impossible de la croissance, il s’agit de réinventer un modèle social plus protecteur.


Par-delà la sphère encore marginale des militants obtus de la “décroissance”, la majorité des économistes eux-mêmes ont compris depuis des années que le mythe d’un retour de la croissance tient du pur fantasme, de la vraie démagogie, voire de la névrose obsessionnelle.

Les politiques – François Hollande en tête –, faute d’avoir le courage de le reconnaître, ne sont pas à la hauteur de l’enjeu, c’est-à-dire capables d’esquisser le modèle d’une société solidaire malgré une croissance faible.

L’illusion du progrès indéfini

Le premier constat assez désenchanté que dresse l’économiste Daniel Cohen dans son nouvel essai Le monde est clos et le désir infini part de cet angle mort : comment peut-on aujourd’hui construire un modèle économique vertueux dont la croissance ne serait pas le moteur principal ? Comment se priver des pouvoirs magiques d’une machine économique déréglée depuis au moins trente ans ? Comment ne pas faire pour autant le deuil de l’idée de progrès en réussissant à en redéfinir les critères, à les réajuster à de nouvelles priorités ?


Tournant autour de ces questions, le livre vise au fond à désacraliser une pure croyance religieuse, puisque comme il le dit d’emblée : “La croissance est la religion du monde moderne”. Elle est “l’élixir qui apaise les conflits, la promesse du progrès indéfini”. L’enjeu de la réflexion de Daniel Cohen consiste à nous dégriser et à déconstruire cette fausse promesse, sans pour autant renoncer au désir infini qu’elle charrie : une société plus juste, à défaut d’un monde plus riche. “Il faut admettre que la croissance matérielle s’éloigne, et essayer de s’engager dans cette ère nouvelle de bonheur (psychologique, immatériel), parier que le progrès tout court n’est pas devenu une idée morte”, écrit l’auteur.

Les mirages de l’économie numérique

Détaillant l’impact déceptif de la révolution numérique sur le dynamisme de l’économie, Daniel Cohen met en lumière un paradoxe : alors que “jamais les perspectives technologiques n’ont paru si brillantes”, “jamais les perspectives de croissance n’ont été si décevantes”. Les mirages de la société numérique, longtemps vantée comme l’occasion d’un redéploiement économique, ont fait long feu. Nous vivons ainsi une étrange rupture économique puisque pour la première fois dans l’histoire, une révolution industrielle ne s’accompagne d’aucun taux de croissance positif.

Toutes les révolutions techniques du passé – l’électricité, l’automobile… – avaient, elles, une réelle force d’entraînement sur la croissance. Nous sommes aujourd’hui à l’inverse dans ce que l’économiste Robert J. Gordon, cité par Cohen, appelle la “stagnation séculaire”. En Europe, la croissance moyenne du revenu par habitant est passée de 3 % à 1,5 % puis à 0,5 % au cours des trente dernières années. Aux Etats-Unis, il n’y a pas eu de gain de pouvoir d’achat durant les trente dernières années pour la grande majorité de la population, si on exclut la part ultra-minoritaire des ultra-riches.

C’est pourquoi Daniel Cohen, prenant la mesure de cette atonie, mais aussi des contraintes climatiques et environnementales, estime qu’il faut sortir de ce fantasme d’une croissance perpétuelle : un constat que faisait déjà Thomas Piketty dans Le Capital au XXIe siècle, notant que l’époque épique des Trente Glorieuses n’était qu’une parenthèse enchantée dans le cycle normal du progrès économique.

Un nouvel Etat-providence

Repenser le progrès dans ce cadre contraignant oblige donc à des déplacements et à des réinventions. La nécessité s’impose de trouver la manière de “s’immuniser contre les aléas de la croissance”, de vivre mieux sans elle.

“Plutôt que la méthode Coué qui consiste à constamment parier sur une croissance haute, il vaut mieux admettre que le devenir de la croissance à long terme est impossible à prévoir, même à l’échelle d’une décennie, et agir de manière à protéger la société de ses vicissitudes”, écrit Daniel Cohen.

Il faut construire un nouvel Etat-Providence qui permette d’échapper à la terreur du chômage et “aller vers un monde où perdre son emploi devienne un non-événement”, comme l’illustre le modèle danois. Les chômeurs bénéficient au Danemark d’un système de protection et de formation professionnelle poussé, qui leur permet largement de retrouver un statut dans l’espace professionnel.

Plusieurs pistes sont ici esquissées : réinventer des instruments pour permettre aux salariés d’être les acteurs de leur autonomie, à l’image des “droits de tirages sociaux” proposés par le juriste Alain Supiot (une créance préalablement constituée dans laquelle la personne peut puiser pour se former, se reconvertir…) ; transformer les modes de management au cœur d’un monde du travail anxiogène ; inventer une nouvelle civilisation urbaine qui évite les ghettos et tempère l’endogamie sociale ; restaurer les solidarités sociales ; engager ce qu’Edgar Morin appelle une “politique de civilisation”…

Convoquant de nombreux travaux de chercheurs parus ces dernières années, dans une sorte de synthèse habile des grands enjeux économiques à venir, Daniel Cohen perçoit de manière lucide “le défi nouveau de la finitude du monde”. Le titre même de son essai en forme de clin d’œil au livre du philosophe des sciences Alexandre Koyré, Du monde clos à l’univers infini, paru en 1957, invite à, sinon maîtriser notre goût infantile du “toujours plus”, réorienter le sens de nos priorités : vivre mieux, sans attendre le miracle d’une croissance qui ne reviendra plus, avant longtemps.
http://www.lesinrocks.com/2015/09/03/li ... -11771453/

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Re: Qu'est-ce qu'un économiste?

Message par energy_isere » 04 sept. 2015, 10:48

La croissance, une déesse qu'il nous faut cesser d'adorer

Gérard Moatti / Chroniqueur Les Echos Le 04/09/2015

Noir c'est noir. Le dernier livre de Daniel Cohen dessine un avenir sombre à nos sociétés vouées au mythe de la croissance perpétuelle.

Le monde est clos et le désir infini (Par Daniel Cohen,Albin Michel, 222 pages, 17,50 euros.)

Image

Le désir de croissance est ancré dans l'histoire et la « nature humaine ». - Photo Bridgeman Images/Rue des Archives


Le titre du livre, sous son énoncé poétique, en résume l'idée : le « désir infini » - la recherche incessante de la croissance économique - se heurte dramatiquement, aujourd'hui, aux limites d'un « monde clos ». Conscient qu'un tel diagnostic dépasse le champ de compétence des seuls économistes, un des représentants les plus respectés de la corporation soumet hardiment sa propre discipline à l'épreuve des autres sciences humaines, pour chercher les réponses à trois questions : 1) Le désir - le besoin - de croissance est-il ancré dans la « nature humaine » ? 2) La croissance est-elle réellement en phase d'épuisement ? 3) Si la réponse aux deux premières questions est positive, la transition peut-elle se faire de façon pacifique et harmonieuse ?

« Darwinisme technologique »

A la première question - la croissance est-elle, a-t-elle toujours été, « le propre de l'homme » ? -, l'auteur répond oui. Il ne s'agit pas d'un phénomène éphémère, qui n'aurait duré qu'un peu plus de deux siècles. Bien sûr, le progrès a été lent, mais plusieurs big bang, dont la préhistoire porte les traces, manifestent le désir constant des hommes d'améliorer leurs conditions d'existence, au prix d'un impitoyable « darwinisme technologique » : l'invention de l'agriculture a éliminé le mode de vie des chasseurs-cueilleurs nomades, de même que la révolution industrielle a vaincu les résistances des luddites anglais, briseurs de machines. Nous vivons aujourd'hui un autre big bang, qui est moins la révolution numérique que l'avènement de l'« anthropocène » - la prise de conscience de la domination des hommes sur la planète, qui implique celle de leur responsabilité dans la préservation d'un monde vivable.

La deuxième question - la croissance s'essouffle-t-elle ? - est, elle, de la compétence des économistes. En Europe, la progression du PIB par habitant est passée de 3 % par an dans les années 1970 à 0,5 % entre 2001 et 2013. Aux Etats-Unis, seule une infime minorité de riches a vu ses revenus augmenter, mais la croissance a été nulle, voire négative, pour 90 % de la population au cours des trois dernières décennies. Quant aux pays émergents, leur essor sera bridé par la menace climatique. Ce pessimisme a d'autres justifications : la « financiarisation » de l'économie, qui se traduit par la succession de booms spéculatifs et de krachs, ou encore, comme le soutient l'Américain Robert Gordon, le fait que la « révolution numérique » ne se traduira pas par une hausse durable de la consommation.

Trois révolutions

On objectera que la croissance peut prendre d'autres formes que la production de biens matériels. Quid de la « croissance verte » ? La réponse est implicite : peu importe le nom qu'on donnera au nouveau modèle économique dans lequel nous entrons. La vraie question - la troisième que pose l'ouvrage - est de savoir si la transition peut se faire sans douleur. Et, pour l'auteur, la réponse est non. L'ère postmatérialiste, contrairement à ce qu'espérait Keynes, n'engendre pas une société apaisée, consacrant son temps « à l'art et à la métaphysique ». Trois révolutions sont en cours aujourd'hui : celle de la finance, qui place les managers des entreprises dans le camp des actionnaires et les désolidarise des autres salariés ; celle du numérique, qui, en réduisant les coûts de communication, pousse les firmes à externaliser leurs activités et segmente les processus de production ; celle de la mondialisation, qui amplifie les effets des deux premières. Les conséquences sociales de cette « grande transformation » n'ont pas fini de se déployer : « management par le stress », précarité, aggravation des inégalités, déclin de la classe moyenne avec la disparition du modèle « fordiste » qui impliquait la présence de nombreux postes d'encadrement… L'évolution vers une « économie de services » accroît, elle aussi, les frustrations : quand la croissance était fondée sur l'acquisition par les ménages de biens d'équipement, les progrès pouvaient se mesurer et portaient une promesse d'égalité. Aujourd'hui, « les biens rares, désirables, sont ceux que le progrès technique ne peut pas offrir : les relations sociales, les appartements les mieux placés, les meilleures écoles pour les enfants… »

Malgré un dernier chapitre, très bref, qui esquisse les voies d'un « au-delà de la croissance », ce livre riche de références historiques et philosophiques se clôt sur une conclusion désabusée. Le « changement des mentalités » qu'il évoque est du domaine de l'imprévisible. Mais, comme le reconnaît l'auteur, l'histoire est pleine de surprises.

Gérard Moatti
http://www.lesechos.fr/idees-debats/liv ... 150462.php

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Re: Qu'est-ce qu'un économiste?

Message par kercoz » 04 sept. 2015, 14:45

FOWLER a écrit :
Le système est juste basé là dessus.

C'est comme dire à un cycliste : "Voilà mon gars, maintenant tu vas tenir debout sans avancer."
C'est une très bonne image.
On peut la pousser plus avant:
La stabilité dynamique est plus stable que la stabilité statique. Du fait qu'elle est la somme d' instabilités.
Mais cette stabilité ( relative) , due à la croissance, résulte de la destruction des altérités initiales.
C'est un problème structurel. Il est possible de fonctionner avec une structure morcelée auto-organisée, ....qui, comme pour tous les autres systèmes vivants, se sert de l' altérité sans l' épuiser.
L'Homme succombera tué par l'excès de ce qu'il appelle la civilisation. ( Jean Henri Fabre / Souvenirs Entomologiques)

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Re: Qu'est-ce qu'un économiste?

Message par rico » 04 sept. 2015, 17:23

Kercoz toujours aussi incompréhensible on comprend vraiment rien à c'que t'écris. :lol:

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Re: Qu'est-ce qu'un économiste?

Message par marc0 » 04 sept. 2015, 17:54

rico a écrit :Kercoz toujours aussi incompréhensible on comprend vraiment rien à c'que t'écris. :lol:
t'inquietes il le sait, d'ailleurs lui même est dans ton cas... :-D

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Re: Qu'est-ce qu'un économiste?

Message par matthieu25 » 04 sept. 2015, 19:52

rico a écrit :Kercoz toujours aussi incompréhensible on comprend vraiment rien à c'que t'écris. :lol:
T as pas compris qu il fumait du canabis tout en ecrivant sur le forum.... :-D
La religion est la maladie honteuse de l' humanité.la politique en est le cancer(Millon de Montherlant)

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Re: Qu'est-ce qu'un économiste?

Message par energy_isere » 12 oct. 2015, 20:28

Le « prix de la Banque de Suède en sciences économiques en mémoire d’Alfred Nobel » a été attribué ce lundi à l'économiste écossais Angus Deaton, pour ses travaux sur la consommation et la pauvreté. Son credo : bien mesurer pour agir.
http://www.capital.fr/a-la-une/politiqu ... ie-1077015

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