L'irrésistible ascension de la pétrofinance du Golfe

Discussions traitant de l'impact du pic pétrolier sur l'économie.

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Message par Tiennel » 28 nov. 2007, 00:07

Qui te dit que ce n'est pas déjà fait ?
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Message par Tiennel » 02 déc. 2007, 22:35

L'AFP a écrit :Conseil de coopération du Golfe: une monnaie unique en 2010, un marché commun imminent


Les monarchies pétrolières du Conseil de coopération du Golfe (CCG) sont convenues dimanche de lancer comme prévu en 2010 leur monnaie unique et d'annoncer leur marché commun durant leur sommet annuel qui s'ouvre lundi à Doha, selon des participants.

Le volet politique de ce sommet de deux jours sera dominé par la présence attendue du président iranien Mahmoud Ahmadinejad, une première dans l'histoire du CCG depuis sa création en 1981, dans le contexte du bras de fer entre Téhéran et l'Occident autour du refus de l'Iran de suspendre son programme d'enrichissement d'uranium.

Lors d'une réunion conjointe à huis clos, les ministres des Affaires étrangères et des Finances du CCG "ont décidé de maintenir la date de 2010 pour le lancement de la monnaie unique", a déclaré à l'AFP un membre d'une délégation.

"Se joindront au projet ceux qui seront prêts en 2010" pour la lancer, a ajouté la même source, soulignant que la décision avait été "prise sur l'insistance de l'Arabie saoudite", le premier producteur et exportateur de brut dans le monde.

Le lancement de l'union monétaire était au centre d'un débat dans la région du Golfe, sous la pression d'une inflation galopante et d'un dollar en baisse.

Le CCG regroupe, outre l'Arabie saoudite et le Qatar, les Emirats arabes unis, le Koweït, Oman et Bahreïn.

Oman a été le premier à se retirer du projet d'union monétaire, avant que le Koweït ne devienne en mai le premier pays du Golfe à lier sa monnaie à un panier de devises plutôt qu'au seul dollar, dans le but de combattre l'inflation.

Certains membres, notamment les Emirats, avaient récemment indiqué qu'il serait impossible de créer la monnaie unique en 2010 en raison de difficultés techniques, législatives et fiscales.

En effet, bien que les membres du CCG se soient mis d'accord sur des critères clés comme le déficit budgétaire et la dette publique, ils n'ont pas réussi à s'entendre sur d'autres points, dont le taux d'inflation. L'inflation a été supérieure en 2006 à 9% aux Emirats et à 12% au Qatar.

La faiblesse actuelle du billet vert aggrave l'inflation et affecte les recettes pétrolières des monarchies du CCG. C'est pourquoi l'abandon de l'indexation de leurs monnaies sur le billet vert a été à plusieurs reprises évoqué.
La suite ici : Boursorama
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Message par Muad'Dib 1.2 » 02 déc. 2007, 23:04

Pour ce qui est des prairies dans le désert de Dubai, ils ont déjà l'une des plus grande station de ski indoor du monde, je rappelle il fait en moyenne 40° dehors... http://fr.wikipedia.org/wiki/Ski_Duba%C3%AF

Refuge des riches en cas de crise financière... AHAHHAAH, qui aimerait vivre là-bas si t'as pas la culture musulmane ? Même si t'es riche t'es pas musulman, donc exit les occidentaux.

Mais j'aimerais savoir pourquoi ils investissent autant dans ce Las Vegas Arabe ?
++

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Message par Environnement2100 » 03 déc. 2007, 03:40

Il est clair que l'intérêt ultime des pays du M-O est de s'unir face aux pays consommateurs, qui se confondent souvent avec pays prédateurs. Cette union est pour le moment, me semble-t-il, du domaine du rêve, avec un grand nombre de détestations locales, d'oppositions religieuses, de rancoeurs jamais réglées, et au moins deux pays qui voudraiens se poser en leader, mais que les autres pays ne souhaitent pas suivre.

L'OPEC est devenue une arme puissante et avisée en quarante ans ; si les pays producteurs parvenaient à en faire autant avec un vecteur d'utilisation de leurs ressources financières cette fois, ils gagneraient un nouveau degré de liberté sans avoir besoin de s'unir.
Trop de mépris entraîne des méprises - Phyvette, ca 2007.

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Re: L'irrésistible ascension de la pétrofinance du Golfe

Message par Tiennel » 25 déc. 2007, 12:17

Une publication intéressante de McKinsey sur les nouveaux acteurs de la finance : pétrodollars, banques centrales asiatiques et hedge funds.

Une petite mise en perspective des plus grandes compagnies mondiales, une fois intégrées les sociétés publiques (Fortune ne prend en compte que les sociétés privées) :

Image

Des noms bien connus !

nemo
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Re: L'irrésistible ascension de la pétrofinance du Golfe

Message par nemo » 25 déc. 2007, 12:44

Il y a une erreur dans la légende ce son le compagnies privés qui sont en bleus clair.
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Re: L'irrésistible ascension de la pétrofinance du Golfe

Message par Environnement2100 » 25 déc. 2007, 19:44

Les sens s'inversent entre l'anglais et le français : pour un anglo-saxon, a publicly owned company est bien une société dans laquelle le general public a la possibilité de prendre une part ; c'est donc une société cotée en bourse.
Trop de mépris entraîne des méprises - Phyvette, ca 2007.

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Re: L'irrésistible ascension de la pétrofinance du Golfe

Message par Tiennel » 25 déc. 2007, 22:12

Mouais... Je penche quand même pour une erreur de légende comme l'a souligné nemo, vu que "private companies" veut bien dire "sociétés privées", même en anglais-de-chez-McKinsey.

A la réflexion, ce graphe est douteux : quelle définition donner à la taille d'une compagnie exprimée en milliards de dollars ? J'ai regardé pour Microsoft, les valeurs données par McK ne correspondent pas au chiffre d'affaires. Serait-ce la capitalisation boursière ? J'ignorais qu'Aramco était cotée... Et de toute façon cette donnée reflète plus la valeur d'une entreprise que sa taille...

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Re: L'irrésistible ascension de la pétrofinance du Golfe

Message par energy_isere » 07 mars 2008, 21:12

« Un tsunami de pétrodollars »...

L'expression n'est pas de nous mais nous le regrettons car elle est belle, pertinente et jouit d'un pouvoir évocateur redoutablement efficace.
La paternité en revient à Stephen Jen, chef-économiste de la division change de Morgan Stanley. Ce dernier s'est interrogé sur la colossale redistribution, à l'échelon planétaire, des richesses - et des cartes... - procédant de l'envolée des cours du pétrole.Les chiffres de son étude sont très éloquents : sur la base d'un pétrole à 100 dollars le baril, les seules réserves prouvées des pays exportateurs de brut sont estimées à 104 000 milliards de dollars (dont 48 000 pour les pays du Golfe et 92 000 pour l'OPEP...).

104 000 milliards, cela devient un peu difficile à visualiser mais, à titre de comparaison, cela représente, facétieux hasard, la valeur combinée des marchés actions et obligations mondiaux.
Mais, surtout, les recettes issues des exportations pétrolières représentent, toujours sur la base de 100 dollars le baril, plus de 2 000 milliards de dollars par an. Et comme, toujours selon Stephen Jen, les pays producteurs ne peuvent affecter guère plus de 10 % de ces recettes à des investissements locaux en infrastructures, un déluge de pétrodollars va nécessairement s'abattre sur les marchés financiers mondiaux, particulièrement sur les actions...

En élargissant le débat, on est effectivement dans la logique du tsunami : dans un premier temps, les capitaux, suite à une secousse tellurique, se retirent subitement et avec fracas des marchés (ils ne disparaissent pas, venant simplement, crise des valeurs et inflation obligent, gonfler les flots de la mer démontée des matières premières en général et du pétrole en particulier ; puis, dans un second temps, ils reviendront, mécaniquement, vers les marchés financiers, emportant tout - à la hausse - sur leur passage...

On a d'ailleurs déjà vu les prémices de ce grand chassé-croisé car, lorsque des fonds souverains renflouent, les unes après les autres, les banques occidentales, n'est-ce pas là la simple répétition en costumes d'un grand opéra - baroque - à venir ?...

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Re: L'irrésistible ascension de la pétrofinance du Golfe

Message par energy_isere » 31 oct. 2008, 19:07

Barclays cède un tiers de son capital au Golfe pour éviter le gouvernement

La banque britannique Barclays a annoncé vendredi une nouvelle levée de fonds de plus de 9 milliards d'euros, qui donnera plus de 30% de son capital au Qatar et à Abou Dhabi, préférant ce scénario à celui de l'entrée du gouvernement.

Pour se conformer aux nouvelles obligations de capital énoncées par l'autorité britannique des marchés financiers (FSA), Barclays avait annoncé qu'elle ferait en sorte de se débrouiller seule, comme Abbey (Santander), Standard Chartered ou HSBC.

Elle va lever 7,3 milliards de livres via notamment des actions préférentielles assorties d'un coûteux coupon de 14% par an payable jusqu'en juin 2019.

Cheikh Mansour ben Zayed al-Nahyan, membre de la famille régnante d'Abou Dhabi, déjà connu au Royaume-Uni pour posséder le club de football de Manchester City, apportera 3,5 milliards de livres et a souscrit 1,5 milliard de livres d'options supplémentaires.

Il devient le premier actionnaire de Barclays avec potentiellement 16,3% du capital.

Le fonds souverain du Qatar, jusqu'alors premier actionnaire, mettra deux milliards de livres dans l'opération, et une option d'achat d'1,5 milliard de livres, ce qui peut lui donner jusqu'à 12,7% de la banque.

Enfin le fonds qatari Challenger, qui appartient à la famille du Premier ministre Hamad ben Jassem ben Jabr al-Thani, investira 300 millions de livres, se retrouvant avec 2,8% du capital.

Cela fait un total de 31,8% pour les pays du Golfe. Barclays va aussi lancer un placement accéléré d'1,5 milliard de livres d'autres actions, auprès des institutionnels.
......

Boursorama

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Re: L'irrésistible ascension de la pétrofinance du Golfe

Message par hyperion » 01 nov. 2008, 22:25

Gordon Brown sollicite les pays du Golfe

par RFI

Article publié le 01/11/2008 Dernière mise à jour le 01/11/2008 à 15:18 TU

Le premier ministre britannique entreprend ce samedi une tournée qui le conduira en Arabie Saoudite, aux Emirats arabes unis et au Qatar. L'objectif est de convaincre les pays producteurs de pétrole de participer, financièrement, à la résolution de la crise mondiale.
http://www.rfi.fr/actufr/articles/107/article_74254.asp
dans 1984, la novlangue; mais surtout la double pensée: la guerre c'est la paix, la liberté c'est l'esclavage, l'ignorance c'est la force, l'hcq c'est hautement toxique

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Re: L'irrésistible ascension de la pétrofinance du Golfe

Message par energy_isere » 30 déc. 2008, 19:56

Le Golfe fait un pas de plus vers une union monétaire

MASCATE (Reuters) -

Réunis en sommet, les dirigeants des pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG) ont conclu un accord d'union monétaire censé ouvrir la voie à la création d'une monnaie unique mais ils n'ont pas réussi à se mettre d'accord sur celui d'entre eux qui accueillera la future banque centrale, un obstacle de plus pour ce projet en discussions depuis des années.

L'Arabie saoudite, le Koweït, le Qatar, les Emirats arabes unis et le Bahreïn ont fait savoir mardi que leur objectif était toujours de réaliser cette union monétaire en 2010. Le secrétaire général de l'organisation a toutefois reconnu qu'il faudrait encore six mois pour qu'un accord soit trouvé concernant l'emplacement de leur banque centrale commune.

"Je suis surpris qu'ils disent s'en tenir à la date butoir de 2010", commente John Sfakianakis, économiste en chef à SABB, banque saoudienne affiliée à HSBC.

"Cet accord est un important pas en avant. Mais comme la date butoir se rapproche, j'aurais aimé qu'ils soient plus transparents et plus clairs sur les mesures précises qu'ils vont prendre. Il est important que les citoyens et la société sachent ce que cela signifie pour eux", ajoute-t-il.

Lorsque les dirigeants des pays du Conseil de coopération du Golfe s'étaient fixés une date butoir en 2001, ils avaient prévu d'élaborer en 2005 une réglementation régissant l'union monétaire et d'émettre avant 2010 des billets de banque et des pièces. Plusieurs responsables politiques avaient alors jugé qu'un tel calendrier serait irréalisable.

Interrogé sur la date à laquelle la monnaie unique serait créée, le secrétaire général de l'organisation, Abdoul-Rahman al Attiyah a répondu mardi: "Je pense que cela se fera à la date qui a été fixée (...) 2010".

"Attendons jusqu'à ce que, si Dieu le veut, nous nous mettions d'accord sur l'emplacement (de la banque centrale) et sur les autres détails", a-t-il ajouté lors d'une conférence de presse.

Le projet s'est heurté à plusieurs difficultés ces dernières années, notamment lorsqu'Oman a décidé en 2006 de ne pas faire partie de l'union monétaire.

Les dirigeants du Golfe souhaitaient remettre le projet sur les rails cette année en finalisant l'accord sur la création de l'union monétaire ainsi qu'une charte régissant un conseil monétaire, qui ont tous les deux été approuvés ce mardi.
http://www.boursorama.com/infos/actuali ... ws=6227687

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Re: L'irrésistible ascension de la pétrofinance du Golfe

Message par Alain75 » 16 déc. 2009, 23:05

Le CCG se dote d'une union monétaire, se dit en mesure de surmonter la crise

KOWEIT - Le Conseil de coopération du Golfe (CCG) s'est doté mardi d'une union monétaire et s'est déclaré en mesure de surmonter la crise économique mondiale qui a provoqué une baisse des recettes pétrolières dans leurs pays.

Dans un communiqué final publié au terme de leur 30e sommet annuel, les dirigeants du CCG se sont dits "confiants dans la solidité de leurs économies et leur capacité à surmonter l'impact de la crise" financière mondiale.

Le CCG a également annoncé qu'il avait décidé de mettre en place un "Conseil monétaire" et chargé son conseil d'administration d'entreprendre les mesures nécessaires en vue de la création d'une monnaie unique du Golfe.

Il n'a pas défini de calendrier pour le lancement de cette monnaie, prévu initialement en 2010, une échéance jugée irréaliste.

Le projet "est sur la bonne voie", a déclaré le ministre koweïtien des Affaires étrangères, cheikh Mohammad al-Sabah, ajoutant que le Conseil monétaire devrait "harmoniser et coordonner" les politiques monétaires des pays membres.

Auparavant, le ministre koweïtien des Finances, Moustafa al-Chamali, avait annoncé l'entrée en vigueur du traité sur l'union monétaire du CCG.

Seuls quatre des six pays membres du CCG (Arabie saoudite, Bahreïn, Koweït et Qatar) ont approuvé le traité. Les Emirats arabes unis et Oman se sont retirés du processus.

Le sommet a cependant reporté une décision sur la construction d'un réseau ferroviaire transnational de 2.000 km et d'un coût de 25 milliards de dollars, et requis de compléter l'étude de faisabilité du projet.

Les monarchies du CCG ont en outre précisé qu'elles ne se sentaient pas menacées par les immenses projets pétroliers de l'Irak qui en feront à terme l'un des principaux acteurs sur les marchés internationaux, a assuré cheikh Mohammad, dont le pays préside le CCG.

Les six membres du CCG, qui détiennent 45% des réserves prouvées de brut et le quart des réserves de gaz dans le monde, pompent quelque 15 millions de barils par jour (mbj) de brut, soit près du cinquième de la consommation mondiale.

L'attribution vendredi et samedi de l'exploitation de sept champs pétroliers à des consortiums internationaux, après la mise aux enchères de trois autres en juin, doit permettre à l'Irak de produire 12 mbj en 2016, contre 2,5 mbj actuellement.

L'Irak possède les troisièmes réserves prouvées au monde avec 115 milliards de barils, juste derrière l'Arabie saoudite (262 milliards de barils) et l'Iran.

Les dirigeants du CCG ont par ailleurs apporté leur "plein soutien à l'Arabie saoudite face aux agressions des infiltrés armés", en référence à la guerre à la frontière saoudo-yéménite.

Ryad a lancé des opérations militaires début novembre contre les rebelles chiites du nord du Yémen, en lutte contre le pouvoir central, après que ceux-ci eurent tué un garde-frontière saoudien et occupé provisoirement deux petits villages du royaume.

Sur la question du programme nucléaire controversé de l'Iran, les monarchies du CCG plaident pour une issue "pacifique" au bras de fer entre Téhéran et la communauté internationale.

"Nous n'accepterons aucune action militaire contre l'Iran", a déclaré le ministre koweïtien des Affaires étrangères, appelant Téhéran à "se conformer a ce qui est requis par l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA)".

Le sommet a décidé de tenir son prochain sommet à Abou Dhabi, et le secrétaire général du CCG, le Qatariote Abderrahman Attiyah, a indiqué qu'un Bahreïni lui succédera à la tête du groupe à l'expiration de son mandat en avril 2011.

(©AFP / 15 décembre 2009 17h07)
http://www.romandie.com/infos/news2/091 ... 15dbuk.asp

aussi :

http://www.telegraph.co.uk/finance/econ ... emony.html

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Re: L'irrésistible ascension de la pétrofinance du Golfe

Message par energy_isere » 19 avr. 2012, 18:30

Golfe : avoirs extérieurs boostés par le prix du baril

19 Avril 2012 leblogfinance

Le terme de roi du pétrole a encore de bons jours devant lui ...
Image

Selon l'Institut de la finance internationale (IIF), les avoirs extérieurs nets des riches monarchies du Golfe devraient atteindre 1.900 milliards USD en 2012.

Raisons principales : le prix élevé du brut observé à l'heure actuelle.

Dans un rapport sur les économies du Golfe, l'IFF précise ainsi que ces avoirs sont en hausse de 19% par rapport aux 1.600 milliards de dollars d'actifs détenus fin 2011.

Les monarchies du Golfe concernées étant l'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, le Koweït, le Qatar, Oman et Bahreïn.

Figure en tête l'Arabie saoudite, avec des avoirs extérieurs nets de 613 milliards de dollars, suivie par les Emirats (503 milliards de dollars), le Koweït (396 milliards de dollars) et le Qatar (59 milliards de dollars).

Selon les projections de l'IIF, ces avoirs devraient s'élever à 2.140 milliards de dollars à la fin de 2013, ces estimations se basant sur une stagnation du prix du baril et à niveau de production constant.

Le cas échéant, leurs recettes pétrolières devraient atteindre le record de 572 milliards de dollars cette année, contre 538 milliards de dollars en 2011.

L'Institut estime par ailleurs que les six monarchies du Conseil de coopération du Golfe (CCG) ont une capacité de réserve en matière de production pétrolière de 2,5 millions à 3 millions de barils par jour (mbj). Rappelant que leurs sous-sols recèlent 40% des réserves mondiales de pétrole et 25% de celles du gaz naturel.

L'avenir n'est pas totalement rose pour autant : si l'impact du Printemps arabe sur ces différents pays est difficile à cerner, il est loin d'être anodin pour autant, les tensions liées à l'Iran - contrée voisine - étant également à prendre en compte.

Sources : AFP, AWP
http://www.leblogfinance.com/2012/04/go ... baril.html

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