Publié : 08 juil. 2006, 10:58
Scinder ce fil : Intensité énergétique : une obligation ?
Ce sujet a été longuement discuté, pas seulement ici. L'intensité énergétique est le ratio de l'énergie dépensée sur le PIB réalisé grâce à cette énergie.
Il est démontré que les USA ont un ratio très élevé par rapport aux Européens, mais en baisse légère ; on a également constaté que l'intensité énergétique européenne a fléchi fortement au lendemain du deuxième choc pétrolier.
L'étude de ce ratio montre une chose dont il est facile de se persuader par ailleurs :
- les nations industrielles gaspillent énormément, et il est possible de réduire leur consommation sans effondrer leur PIB, c'est-à-dire sans changer de paradigme
- les nations industrielles se sont trouvées incapables d'agir d'elles-mêmes sur ce ratio : il a fallu qu'on leur impose une majoration des prix violente pour qu'elles se mettent à faire des (faibles) économies.
Ce débat est donc pour le moment tranché : oui, on peut continuer à croître en diminuant sa consommation énergétique. Ce sujet est un peu plus évident quand on se souvient qu'à l'heure actuelle, l'essentiel de la croissance vient du secteur des services, qui peut consommer très peu si on y fait attention (en France comme l'essentiel de l'OCDE, les services représentent environ 70 % du PIB).
Quand on regarde la répartition de la consommation d'un pays occidental, on est même tenté de dire que'il est facile de réduire de 30% la consommation énergétique sans impact mesurable sur le PIB.
La seule difficulté aujourd'hui est "l'incentive" : d'où la Janco-taxe, imaginée encore une fois parce que le seul événement qui a réussi dans le passé à améliorer sensiblement notre intensité énergétique, c'est l'augmentation brutale du prix du baril. Je ne partage pas cette dernière opinion.
Ce sujet a été longuement discuté, pas seulement ici. L'intensité énergétique est le ratio de l'énergie dépensée sur le PIB réalisé grâce à cette énergie.
Il est démontré que les USA ont un ratio très élevé par rapport aux Européens, mais en baisse légère ; on a également constaté que l'intensité énergétique européenne a fléchi fortement au lendemain du deuxième choc pétrolier.
L'étude de ce ratio montre une chose dont il est facile de se persuader par ailleurs :
- les nations industrielles gaspillent énormément, et il est possible de réduire leur consommation sans effondrer leur PIB, c'est-à-dire sans changer de paradigme
- les nations industrielles se sont trouvées incapables d'agir d'elles-mêmes sur ce ratio : il a fallu qu'on leur impose une majoration des prix violente pour qu'elles se mettent à faire des (faibles) économies.
Ce débat est donc pour le moment tranché : oui, on peut continuer à croître en diminuant sa consommation énergétique. Ce sujet est un peu plus évident quand on se souvient qu'à l'heure actuelle, l'essentiel de la croissance vient du secteur des services, qui peut consommer très peu si on y fait attention (en France comme l'essentiel de l'OCDE, les services représentent environ 70 % du PIB).
Quand on regarde la répartition de la consommation d'un pays occidental, on est même tenté de dire que'il est facile de réduire de 30% la consommation énergétique sans impact mesurable sur le PIB.
La seule difficulté aujourd'hui est "l'incentive" : d'où la Janco-taxe, imaginée encore une fois parce que le seul événement qui a réussi dans le passé à améliorer sensiblement notre intensité énergétique, c'est l'augmentation brutale du prix du baril. Je ne partage pas cette dernière opinion.