Page 1 sur 1

Le capitalisme naturel (ou capitalisme vert)

Publié : 14 oct. 2007, 19:54
par Transparence
Natural Capitalism: Creating the Next Industrial Revolution
http://www.amazon.com/exec/obidos/asin/ ... world0f-20

Editorial Reviews
Amazon.com
In Natural Capitalism, three top strategists show how leading-edge companies are practicing "a new type of industrialism" that is more efficient and profitable while saving the environment and creating jobs. Paul Hawken and Amory and Hunter Lovins write that in the next century, cars will get 200 miles per gallon without compromising safety and power, manufacturers will relentlessly recycle their products, and the world's standard of living will jump without further damaging natural resources. "Is this the vision of a utopia? In fact, the changes described here could come about in the decades to come as the result of economic and technological trends already in place," the authors write.
They call their approach natural capitalism because it's based on the principle that business can be good for the environment. For instance, Interface of Atlanta doubled revenues and employment and tripled profits by creating an environmentally friendly system of recycling floor coverings for businesses. The authors also describe how the next generation of cars is closer than we might think. Manufacturers are already perfecting vehicles that are ultralight, aerodynamic, and fueled by hybrid gas-electric systems. If natural capitalism continues to blossom, so much money and resources will be saved that societies will be able to focus on issues such as housing, contend Hawken, author of a book and PBS series called Growing a Business, and the Lovinses, who cofounded and directed the Rocky Mountain Institute, an environmental think tank. The book is a fascinating and provocative read for public-policy makers, as well as environmentalists and capitalists alike. --Dan Ring --This text refers to an out of print or unavailable edition of this title.
---------------------------------
From Publishers Weekly
Hawken (The Ecology of Commerce, "L'écologie de marché" ) and Amory and Hunter Lovins of the Rocky Mountain Institute, an environmental think tank, have put together an ambitious, visionary monster of a book advocating "natural capitalism." The short answer to the logical question (What is natural capitalism?) is that it is a way of thinking that seeks to apply market principles to all sources of material value, most importantly natural resources. The authors have two related goals: first, to show the vast array of ecologically smart options available to businesses; second, to argue that it is possible for society and industry to adopt them. Hawken and the Lovinses acknowledge such barriers as the high initial costs of some techniques, lack of knowledge of alternatives, entrenched ways of thinking and other cultural factors. In looking at options for transportation (including the development of ultralight, electricity-powered automobiles), energy use, building design, and waste reduction and disposal, the book's reach is phenomenal. It belongs to the galvanizing tradition of Frances Moore Lapp?'s Diet for a Small Planet and Stewart Brand's The Whole Earth Catalog. Whether all that the authors have organized and presented so earnestly here can be assimilated and acted on by the people who run the world is open to question. But readers with a capacity for judicious browsing and grazing can surely learn enough in these pages to apply well-reasoned pressure. Charts and graphs, with accompanying CD-ROM. (Oct.)
Copyright 1999 Reed Business Information, Inc. --This text refers to an out of print or unavailable edition of this title.
Image

Rocky Mountain Institute (RMI)
Abundance by design
http://www.rmi.org/

Image

Je suis complètement en phase avec leur approche.
Voici, à mon sens, une vision moderne de l'écologie.

Re: Natural Capitalism : Creating the Next Industrial Revolu

Publié : 14 oct. 2007, 20:08
par Lo
Re salut,
je savais que tu finirais par parler du RMI (rocky montain institute). :D
J'ai lu il y a longtemps "facteur 4" écrit par Lovins qui a dirigé le RMI.
Les mécanismes de stimulation d'une économie éco-vertueuse sont séduisants, mais les arguments techniques avancés sont parfois loufoques : par exemple la fameuse hypercar est annoncée avec une consommation de 0,4 litre/100 km... on attend toujours !

Le plus grand risque c'est que ces économistes fassent abstraction des lois de la physique (ou de la nature, ça fait plus écolo :lol: ).

Re: Natural Capitalism : Creating the Next Industrial Revolu

Publié : 14 oct. 2007, 20:10
par Transparence
Lo a écrit :Re salut,
je savais que tu finirais par parler du RMI (rocky montain institute). :D
J'ai lu il y a longtemps "facteur 4" écrit par Lovins qui a dirigé le RMI.
Les mécanismes de stimulation d'une économie éco-vertueuse sont séduisants, mais les arguments techniques avancés sont parfois loufoques : par exemple la fameuse hypercar est annoncée avec une consommation de 0,4 litre/100 km... on attend toujours !

Le plus grand risque c'est que ces économistes fassent abstraction des lois de la physique (ou de la nature, ça fait plus écolo :lol: ).
Je préfère, en francais, IRM (Institut Rocky Mountain) à RMI :-D
Les mécanismes de stimulation d'une économie éco-vertueuse sont séduisants, mais les arguments techniques avancés sont parfois loufoques
Avec le solaire concentré, ces arguments prennent énormément de poids.

Je vais commander le bouquin.
J'aurais préfèré un soleil avec $ sur la couverture, plutôt qu'une feuille étant donné que le potentiel du solaire concentré est plus élevé que celui de la biomasse. Mais l'idée est là : faire du business en préservant l'environnement.

Publié : 14 oct. 2007, 22:25
par Schlumpf
très bon bouquin, même s'il n'est plus tout à fait à jour. Mais les idées demeurent les mêmes. Ce ne sont que les techniques qui ont évolué.

Publié : 14 oct. 2007, 23:40
par Transparence
Schlumpf a écrit :très bon bouquin, même s'il n'est plus tout à fait à jour. Mais les idées demeurent les mêmes. Ce ne sont que les techniques qui ont évolué.
On peut télécharger quelques chapitres du livre depuis leur site :
http://www.natcap.org/sitepages/pid5.php


Factor Four: Doubling Wealth, Halving Resource Use

Doubler la richesse, diviser par deux l'utilisation des ressources

Factor Four showed that such striking gains in resource efficiency could be profitable, and that obstacles to their implementation could be hurdled by combining innovations in business practice and in public policy Both Factor Four and The Ecology of Commerce urged the private sector to move to the vanguard of environmental solutions. Factor Four described a creative policy framework that could foster fair and open competition in achieving that success. The Ecology of Commerce suggested techniques that when combined with business's unique strengths could enable it to meet this challenge successfully.

http://www.natcap.org/sitepages/art5.ph ... ageId%3D20

Utiliser la force de l'économie de marché pour résoudre des problèmes écologiques, c'est une formidable approche.
http://agora.qc.ca/mot.nsf/Dossiers/Capitalisme_naturel

La notion de capitalisme naturel a été développée par Paul Hawken, Amory Lovins et son épouse L. Hunter Lovins dans un livre intitulé Natural Capitalism, publié en 1999. Ce terme désigne un modèle économique qui tente de diminuer notre impact sur l'environnement, de restaurer les écosystèmes et d'augmenter la productivité des ressources naturelles que nous utilisons.


Enjeux
Selon la théorie économique actuelle, héritée d’Adam Smith, l’homo economicus doit tendre vers la plus grande productivité de trois facteurs: le travail, le capital et les matières premières. Mais une brève analyse de l’enseignement dans les départements d’économie et des pratiques dans les entreprises suffit pour constater que les sociétés industrielles ne mettent présentement l’accent que sur les deux premiers facteurs et négligent le troisième. En effet, elles recherchent avidement une plus grande productivité de la main d’oeuvre (produire plus avec une force de travail réduite) et une plus grande productivité du capital (obtenir un plus grand retour sur investissement à moindre risque), mais font très peu d’efforts pour améliorer la productivité des matières premières. Peut-être est-ce dû au fait que les notions de productivité, de travail et de capital sont surtout l’objet d’étude des facultés d’économie, alors que l’utilisation (et non la productivité) des matières premières relève plutôt des facultés de génie? En somme, le modèle économique présentement en vigueur ne semble pas savoir comment répondre aux besoins de la population mondiale croissante avec les ressources disponibles, parce qu’il n’applique même pas les principes de sa propre théorie.

Alors que toutes les sciences ont évolué vers une approche systémique, les économistes demeurent étonnamment attachés à leur vision linéaire, surtout au niveau micro-économique des sciences de la gestion. Leur influence est même étonnante dans notre monde économique occidental qu’on se plaît à nommer «économie du savoir». Si nous voulons relever les défis de taille auxquels nous devons faire face, il est urgent de comprendre les systèmes complexes et d’adopter une approche éco-systémique, i.e. en harmonie avec les cycles naturels dont nous dépendons. En d’autres termes, il est temps de nous concentrer sur la productivité de notre capital naturel tout en cherchant à le faire fructifier.

Présentement, nous exploitons les ressources de la planète comme si elles étaient gratuites, infinies et en perpétuel renouvellement. Mais les taux actuels d’érosion des ressources et de production des déchets épuisent la nature plus vite qu’elle ne peut se régénérer. Que pensez-vous des gens qui dilapident leur capital sans se préoccuper d’assurer leur retraite et sans avoir la moindre intention d’en faire profiter leurs descendants? C’est exactement ce que nous faisons avec notre capital naturel...


Essentiel
L’humanité a hérité d’un capital naturel accumulé pendant 3,8 milliards d’années. Ce capital comprend toutes les ressources naturelles que nous utilisons: le sol, les minéraux, les métaux, le pétrole, les arbres, l’eau, les poissons, l’air, etc. Ces ressources se trouvent dans toutes sortes d’écosystèmes: prairies, savannes, marécages, estuaires, océans, terrains riverains, toundras ou forêts, qui abritent diverses communautés d’êtres vivants: humus, champignons, bactéries, amphibiens, fougères, arbres, insectes, oiseaux, étoiles de mer ou fleurs, qui rendent possible la vie sur terre et la rendent agréable. Plus nous imposerons de contraintes à ces systèmes vivants, plus notre prospérité sera liée à l’état de notre capital naturel plutôt qu’à nos prouesses industrielles.

Actuellement, les matières premières semblent peu coûteuses parce que leur coût de production ne tient pas compte des conséquences de leur exploitation et de leur transformation: destruction des forêts, déchets toxiques déversés dans les cours d’eau, pluies acides, smogs urbains, érosion et nitrification des sols, eutrophisation des lacs, disparition des cultures indigènes, appauvrissement des communautés, etc. De plus, un environnement sain ne fournit pas seulement de l’air pur et de l’eau claire, il accomplit des tâches beaucoup plus complexes et moins valorisées, comme le traitement des déchets, la protection contre les conditions climatiques extrêmes et la regénération de l’atmosphère. Ainsi, une forêt n’est pas simplement qu’une réserve de bois, elle offre aussi des services de stockage de l’eau, prévenant les inondations, elle utilise le gaz carbonique, principal gaz à effet de serre, et produit de l’oxygène, etc. Le physicien Amory Lovins aime bien commenter l’expérience de Biosphère II (1992), réalisée dans le désert de l’Arizona et qui consistait à créer un écosystème viable à l’intérieur d’un immense dôme fermé. Malgré un budget de 200 millions de dollars américains et beaucoup de technologies de pointe, les scientifiques n’ont même pas réussi à produire de l’air, de l’eau et de la nourriture pour huit personnes pendant trois ans. Notre «Biosphère I» en fournit chaque jour gratuitement à six milliards d’individus... Quand les scientifiques essaient d’attribuer une valeur pécuniaire à tous les services rendus par la biosphère, ils aboutissent à un chiffre qui approche le produit mondial brut.

Notre modèle économique néglige de comptabiliser les plus grands stocks que nous utilisons: les ressources naturelles et les écosystèmes, aussi bien que les systèmes sociaux et culturels qui constituent la base du capital humain. Nous liquidons notre capital naturel en l’inscrivant dans la colonne des «revenus». Mais cette «erreur comptable» ne peut être corrigée simplement en assignant une valeur pécuniaire au capital naturel, car plusieurs des services que nous recevons des systèmes vivants n’ont pas de substituts connus. L’évaluation des services rendus par la biosphère est, au mieux, un exercice difficile et imprécis, car tout ce qui nous est essentiel pour vivre et que nous ne pouvons remplacer à aucun prix devrait avoir une valeur infinie. Soulignons, en outre, que le mot «services» doit être utilisé avec prudence puisque les écosystèmes effectuent leur travail naturellement et non pour servir l’humanité. Si nous voulons déterminer les coûts réels de la production industrielle, il nous faudra donc trouver un moyen de tenir compte du capital naturel et des services écosystémiques, notamment en appliquant progressivement une fiscalité verte.

Dans Natural Capitalism, Paul Hawken, Amory Lovins et son épouse L. Hunter proposent une stratégie en quatre volets pour fonder le capitalisme naturel:

1. Accroître radicalement la productivité des matières premières : L’utilisation plus efficace des ressources présente trois bénéfices importants: elle ralentit l’appauvrissement des ressources à un bout de la chaîne, diminue la pollution à l’autre bout, et peut abaisser le niveau mondial du chômage en offrant des emplois significatifs.

2. Pratiquer le biomimétisme : En imitant la nature, on peut éliminer jusqu’à l’idée même de déchet. Il suffit d’inventer des matériaux, des procédés et des produits qui permettront de former des boucles s’intégrant dans les grands cycles naturels et favorisant la constante réutilisation des matières premières et l’élimination des matières toxiques.

3. Instituer une économie de services et de location : Le capitalisme naturel appelle un changement fondamental dans les relations entre le producteur et le consommateur, un déplacement d’une économie de biens et d’achats en une économie de services et de location. Dans le capitalisme conventionnel, l’acquisition des biens donne une mesure de la richesse; dans le capitalisme naturel, la jouissance continue de la qualité, de l’utilité et de la performance des produits donne une mesure du bien-être.

4. Investir dans le capital naturel : Il est urgent de réinvestir dans la restauration, le maintien et l’accroissement de notre plus importante forme de capital - notre propre habitat naturel et les bases physiques de la productivité et de la diversité naturelles.


En 1998 seulement, le mauvais temps a déplacé 300 millions de personnes et causé plus de $90 milliards de dommages, ce qui représente plus de destruction reliée à la température que tout ce qui a été rapporté pendant toute la décennie des années 80. Les réassureurs européens essaient de diminuer les pertes dues aux tempêtes en faisant des pressions en faveur de l’adoption de politiques internationales pour protéger le climat et en investissant dans des technologies qui, tout en étant profitables, sont sans danger pour le climat.

Sans un réinvestissement immédiat dans notre capital naturel, la pénurie dans les services rendus pas la biosphère deviendra le principal facteur limitant la prospérité au cours du prochain siècle. Le monde des affaires ne réalise pas encore qu’un important réseau écologique sous-tend la survie et le succès des entreprises. L’enrichissement du capital naturel ne sert pas seulement le bien public, il est vital pour la longévité de chaque organisation.



Documentation
Livres
Natural Capitalism, Hunter et Armory Lovins, Paul Hawken, (site Amazon.fr)
Facteur 4 : deux fois plus de bien-être en consommant deux fois moins de ressources: Rapport au Club de Rome, Ernst U. von Weizsäcker, Amory B Lovins, L. Hunter Lovins, Club de Rome, éd. Terre Vivante, 1997 (site Amazon.fr)

Publié : 16 oct. 2007, 11:04
par Pura Vida
En tout point d'accord avec le "capitalisme naturel".

Mais quand même, on dirait des petits enfants qui redécouvrent ce que leur grand-parents et ancêtres pratiquaient vaille que vaille.

Nombreuses étaient les populations précolombiennes vivant avec le principal souci de ne pas laisser de "cicatrices" et encore moins de "blessure" à leur environnement dont elles se nourrissaient et tiraient tout ce dont elles avaient besoins. Ces population restèrent ainsi en dessous du croît biologique durant des siècles et des millénaires (qu'elles l'aient su ainsi, ou non est de peu d'intérêt).

Sans idéaliser personne, n'est-ce pas cette attitude qu'il faut adopter quoiqu'il en soit, et d'urgence? Bien sûr que oui! En plus, nous avons tout l'héritage d'expériences (de ce qu'il vaut mieux faire, ou pas faire), d'inventions, de recherches auxquelles, stupidement, nous n'avons pas, ou plus accordé d'intérêt. Le VRAI progrès, c'est ça!

Certes, nos grands-parents et ancêtres avaient beaucoup moins de conscience que de nos jours des dangers à long et très long terme que l'environnement et l'écosystème allaient nous révéler, comme à présent. Mais, justement, nous l'avons maintenant cette conscience, et nous ne pouvons que la cultiver d'urgence.

En effet, en très peu de générations, nos ascendants ne résistèrent pas, ou presque pas, à la "dialectique machinique et financière" qui déferla sur le monde et qui, aujourd'hui, induit des bouleversements CLIMATIQUES, ET AUTRES, dont on ne discerne encore pas toutes les conséquences. Et ceci, outre des cycles naturels rapides possibles en action aujourd'hui qui se conjugueraient avec l'impact des activités humaines généralisées sur la planète, augmentant d'autant les changements climatiques très rapides à cette échelle (c'est ce que je pense personnellement d'ailleurs: il y a sans doute deux causes simultanées, au moins, aux changements climatiques qu'on perçoit actuellement).

Si on comprend bien, en résumé, que les activités humaines, à la base, ne devraient jamais "consommer" (consommer dans toutes les acceptions du terme évidemment) davantage que le CROÎT BIOLOGIQUE (1), sans rien toucher, si non exceptionnellement, aux dépôts géologiques en les laissant ainsi continuer à participer, à leurs échelles de temps, au métabolisme de la Terre, et bien c'est l'essentiel qu'on aurait compris ici bas.

On peut rajouter à cette consommation, toujours en deça du croît biologique général, les découvertes de forces telles que par exemple: l'électromagnétisme, qui n'a sans doute pas encore tout révélé de ses possibilités, et les forces encore très mal connues de la combinatoire des éléments: eau, feu, terre, air, et d'autres forces possibles, etc, pouvant être utilisées par l'activité humaine par le biais d'inventions assurant, à la longue, la pérennité, certaine et garantie, de l'environnement et de l'écosytème.

(1) ou la biomasse terrestre si on veut, et qui, selon certaines sources se situerait globalement autour de 8%, mais ce "pourcentage" est purement à titre indicatif, et n'a pas grande signification dans l'absolu.

Publié : 19 oct. 2007, 02:15
par Transparence
Pura Vida a écrit :En plus, nous avons tout l'héritage d'expériences (de ce qu'il vaut mieux faire, ou pas faire), d'inventions, de recherches auxquelles, stupidement, nous n'avons pas, ou plus accordé d'intérêt. Le VRAI progrès, c'est ça!
Oui, et certaines remontent à l'antiquité !

--------------------------------------------------------------------------
When industry giants such as GE, Toyota, and Sharp and investment firms such as Goldman Sachs are making multi-billion dollar investments in clean technology, the message is clear. Developing clean technologies is no longer a social issue championed by environmentalists; it's a money-making enterprise moving solidly into the business mainstream. In fact, as the economy faces unprecedented challenges from high energy prices, resource shortages, and global environmental and security threats, clean tech-technologies designed to provide superior performance at a lower cost while creating significantly less waste than conventional offerings-promises to be the next engine of economic growth. (...)

http://www.thecleantechrevolution.com/i ... _book.html
Image