LA STAGFLATION
Publié : 23 août 2005, 10:26
Dans les magazines, tel 50 millions de consommateurs, Marianne, capital, etc… les articles se multiplient sur le pouvoir d’achat qui diminue et les charges qui augmentent.
La question que je me pose depuis un certain temps est celle-ci : revivons nous un cycle de stagflation comme dans les années 70 ?
Le cauchemar économique des années 70 se reproduit-il:? La stagflation.
La stagflation est le plus mauvais des deux mondes: inflation et récession. Elle est caractérisée par une économie qui se contracte tandis que les prix continuent à monter.
Exemple:
Les salaires et l’inflation
Les faits
Malgré le blablabla habituel des gouvernants, une réalité s’impose. Les coûts du logement, de l’énergie, des soins, des services, sont totalement découplés des salaires qui stagnent voire diminuent. Si le passage à l’euro fut un coup ponctuel pour augmenter les prix dans les hyper, pour les autres cités, cela est conjoncturel et tant à durer.
Si nous revivons une situation identique à celle des années des années 70, alors il faut y rajouter le problème des retraites, des déficits sociaux et de l’endettement qui n’existait pas à cette époque.
L’entrée dans le nouveau millénaire devient réellement passionnante.
La question que je me pose depuis un certain temps est celle-ci : revivons nous un cycle de stagflation comme dans les années 70 ?
Le cauchemar économique des années 70 se reproduit-il:? La stagflation.
La stagflation est le plus mauvais des deux mondes: inflation et récession. Elle est caractérisée par une économie qui se contracte tandis que les prix continuent à monter.
Exemple:
La période 1973-74 a vu le plus mauvais résultat des marchés depuis la grande dépression. Le Dow est tombé de 45%. Le prix de l'or à Londres a augmenté de $66/once à $186.50/once plud de 282% en moins de 2 ans.Oubliez les parcs d'attractions. Si vous voulez connaître le nec plus ultra d'un tour de montagnes russes, tout ce que vous avez à faire, c'est d'étudier à fond l'histoire économique du Canada dans les années 1970 et 1980 !
Durant les années 1960, l'économie se maintenait au beau fixe. L'inflation réapparut en 1967 et le coût de la vie commença à grimper. Quelques spécialistes annoncèrent alors un désastre économique. Mais quand la crise du pétrole éclata en 1973 -- précipitée par l'OPEP, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole, qui retenait les réserves à la source -- les montagnes russes de l'économie amorcèrent une descente vertigineuse. Une étrange conjoncture appelée « stagflation » prépara le terrain à de véritables problèmes économiques.
L'inflation atteignit des proportions de crise durant les années 1970. L'augmentation spectaculaire du prix du pétrole, de la nourriture et des biens de consommation provoqua une hausse effarante du coût de la vie. Pour empirer les choses, le dollar canadien perdit beaucoup de sa valeur par rapport à la devise américaine, ce qui augmenta considérablement le taux de chômage.
Réduit aux abois, le gouvernement Trudeau décida de prendre des mesures énergiques. En 1975, il adopta un programme de contrôle des salaires et des prix extrêmement impopulaire. (Les dirigeants syndicaux affirmaient que le contrôle fonctionnait mieux du côté des salaires que du côté des prix !) Mais Trudeau marqua ensuite quelques bons points auprès des Canadiens en indexant au coût de la vie les allocations familiales, les pensions de vieillesse et autres prestations.
Cinq ans plus tard, Trudeau lança le Programme national d'énergie (PNE) dans l'espoir que le gouvernement fédéral puisse partager les revenus du pétrole qui jaillissait du sous-sol de l'Alberta. Malheureusement, le PNE s'avéra un désastre financier.
Au début des années 1980, le pays était en pleine récession, et le gouvernement se démenait comme un diable dans l'eau bénite pour élaborer une politique à la fois pouvant combattre et l'inflation et le chômage, tout en freinant la croissance trop rapide de la dette.
Les salaires et l’inflation
En France la moitié des salariés à temps plein touchent un salaire net inférieur à 1455 euros mensuels (9 500 francs) et 90 % moins de 2 909 euros (19 000 francs). Si l’on inclut les salaires à temps partiel et les indemnités chômage, les revenus moyens des actifs salariés sont en réalité nettement inférieurs. La consommation des ménages s'est refroidie en juin. Les achats des Français n'ont progressé que de 0,5% contre 1,4% l'an passé, son plus bas niveau depuis l'été 2003. Fait nouveau : les ventes de biens d'équipement, fer de lance de la consommation, ont baissé de 0,9%. Ce ralentissement n'a rien de surprenant. Le pouvoir d'achat des familles recule et la courbe du chômage tarde à s'inverser.Commençons par les bonnes nouvelles américaines. Trente-neuf longs mois après la fin de la dernière récession, les entreprises se sont bien remises à embaucher. « Le débat sur le caractère durable de cette expansion est clos, affirment Richard Berner et David Greenlaw, économistes à Morgan Stanley. La résistance de plus en plus évidente de l’économie, allant de pair avec une nouvelle vigueur dans la création d’emplois, a fait pencher le verdict en faveur d’une expansion chaque jour plus durable. » Il faut effectivement remonter à la fin de la bulle Internet, en septembre 2000, pour retrouver une telle vigueur dans les embauches.
Maintenant, les moins bonnes nouvelles. Tout d’abord, une grande partie de ces jobs se créent dans des secteurs qui paient mal. Le champion de l’embauche, depuis un an ? Le secteur administratif, dominé par le temps partiel, suivi par… la collecte et le traitement des déchets ! Ajoutez à cela le fait que le chômage de longue durée est nettement supérieur à sa moyenne historique, et les craintes des salariés face à la délocalisation et à l’éventualité de perdre leur couverture maladie, et vous obtenez une reprise économique sans hausse des rémunérations, ou presque : hors inflation, le salaire horaire est ce qu’il était en novembre 2001. « Il y a de toute évidence quelque chose de très inhabituel dans le cycle actuel : d’abord, une reprise sans jobs, dans des proportions record, et maintenant une stagnation des salaires sans précédent », s’inquiète Stephen Roach, le chief economist de Morgan Stanley. Le réveil des embauches finira peut-être par se faire sentir sur les feuilles de paie, mais, pour l’heure, la croissance repose toujours sur des déficits et un endettement des ménages record. Avec un prix du pétrole en hausse, un dollar en baisse et la bulle immobilière qui finira bien par éclater, l’impressionnante job machine américaine n’est pas à l’abri d’une rechute. En attendant, elle tourne.
Les faits
Malgré le blablabla habituel des gouvernants, une réalité s’impose. Les coûts du logement, de l’énergie, des soins, des services, sont totalement découplés des salaires qui stagnent voire diminuent. Si le passage à l’euro fut un coup ponctuel pour augmenter les prix dans les hyper, pour les autres cités, cela est conjoncturel et tant à durer.
Si nous revivons une situation identique à celle des années des années 70, alors il faut y rajouter le problème des retraites, des déficits sociaux et de l’endettement qui n’existait pas à cette époque.
L’entrée dans le nouveau millénaire devient réellement passionnante.