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LA STAGFLATION

Publié : 23 août 2005, 10:26
par lionstone
Dans les magazines, tel 50 millions de consommateurs, Marianne, capital, etc… les articles se multiplient sur le pouvoir d’achat qui diminue et les charges qui augmentent.
La question que je me pose depuis un certain temps est celle-ci : revivons nous un cycle de stagflation comme dans les années 70 ?

Le cauchemar économique des années 70 se reproduit-il:? La stagflation.
La stagflation est le plus mauvais des deux mondes: inflation et récession. Elle est caractérisée par une économie qui se contracte tandis que les prix continuent à monter.


Exemple:
Oubliez les parcs d'attractions. Si vous voulez connaître le nec plus ultra d'un tour de montagnes russes, tout ce que vous avez à faire, c'est d'étudier à fond l'histoire économique du Canada dans les années 1970 et 1980 !
Durant les années 1960, l'économie se maintenait au beau fixe. L'inflation réapparut en 1967 et le coût de la vie commença à grimper. Quelques spécialistes annoncèrent alors un désastre économique. Mais quand la crise du pétrole éclata en 1973 -- précipitée par l'OPEP, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole, qui retenait les réserves à la source -- les montagnes russes de l'économie amorcèrent une descente vertigineuse. Une étrange conjoncture appelée « stagflation » prépara le terrain à de véritables problèmes économiques.

L'inflation atteignit des proportions de crise durant les années 1970. L'augmentation spectaculaire du prix du pétrole, de la nourriture et des biens de consommation provoqua une hausse effarante du coût de la vie. Pour empirer les choses, le dollar canadien perdit beaucoup de sa valeur par rapport à la devise américaine, ce qui augmenta considérablement le taux de chômage.

Réduit aux abois, le gouvernement Trudeau décida de prendre des mesures énergiques. En 1975, il adopta un programme de contrôle des salaires et des prix extrêmement impopulaire. (Les dirigeants syndicaux affirmaient que le contrôle fonctionnait mieux du côté des salaires que du côté des prix !) Mais Trudeau marqua ensuite quelques bons points auprès des Canadiens en indexant au coût de la vie les allocations familiales, les pensions de vieillesse et autres prestations.

Cinq ans plus tard, Trudeau lança le Programme national d'énergie (PNE) dans l'espoir que le gouvernement fédéral puisse partager les revenus du pétrole qui jaillissait du sous-sol de l'Alberta. Malheureusement, le PNE s'avéra un désastre financier.

Au début des années 1980, le pays était en pleine récession, et le gouvernement se démenait comme un diable dans l'eau bénite pour élaborer une politique à la fois pouvant combattre et l'inflation et le chômage, tout en freinant la croissance trop rapide de la dette.
La période 1973-74 a vu le plus mauvais résultat des marchés depuis la grande dépression. Le Dow est tombé de 45%. Le prix de l'or à Londres a augmenté de $66/once à $186.50/once plud de 282% en moins de 2 ans.

Les salaires et l’inflation
Commençons par les bonnes nouvelles américaines. Trente-neuf longs mois après la fin de la dernière récession, les entreprises se sont bien remises à embaucher. « Le débat sur le caractère durable de cette expansion est clos, affirment Richard Berner et David Greenlaw, économistes à Morgan Stanley. La résistance de plus en plus évidente de l’économie, allant de pair avec une nouvelle vigueur dans la création d’emplois, a fait pencher le verdict en faveur d’une expansion chaque jour plus durable. » Il faut effectivement remonter à la fin de la bulle Internet, en septembre 2000, pour retrouver une telle vigueur dans les embauches.
Maintenant, les moins bonnes nouvelles. Tout d’abord, une grande partie de ces jobs se créent dans des secteurs qui paient mal. Le champion de l’embauche, depuis un an ? Le secteur administratif, dominé par le temps partiel, suivi par… la collecte et le traitement des déchets ! Ajoutez à cela le fait que le chômage de longue durée est nettement supérieur à sa moyenne historique, et les craintes des salariés face à la délocalisation et à l’éventualité de perdre leur couverture maladie, et vous obtenez une reprise économique sans hausse des rémunérations, ou presque : hors inflation, le salaire horaire est ce qu’il était en novembre 2001. « Il y a de toute évidence quelque chose de très inhabituel dans le cycle actuel : d’abord, une reprise sans jobs, dans des proportions record, et maintenant une stagnation des salaires sans précédent », s’inquiète Stephen Roach, le chief economist de Morgan Stanley. Le réveil des embauches finira peut-être par se faire sentir sur les feuilles de paie, mais, pour l’heure, la croissance repose toujours sur des déficits et un endettement des ménages record. Avec un prix du pétrole en hausse, un dollar en baisse et la bulle immobilière qui finira bien par éclater, l’impressionnante job machine américaine n’est pas à l’abri d’une rechute. En attendant, elle tourne.
En France la moitié des salariés à temps plein touchent un salaire net inférieur à 1455 euros mensuels (9 500 francs) et 90 % moins de 2 909 euros (19 000 francs). Si l’on inclut les salaires à temps partiel et les indemnités chômage, les revenus moyens des actifs salariés sont en réalité nettement inférieurs. La consommation des ménages s'est refroidie en juin. Les achats des Français n'ont progressé que de 0,5% contre 1,4% l'an passé, son plus bas niveau depuis l'été 2003. Fait nouveau : les ventes de biens d'équipement, fer de lance de la consommation, ont baissé de 0,9%. Ce ralentissement n'a rien de surprenant. Le pouvoir d'achat des familles recule et la courbe du chômage tarde à s'inverser.

Les faits


Malgré le blablabla habituel des gouvernants, une réalité s’impose. Les coûts du logement, de l’énergie, des soins, des services, sont totalement découplés des salaires qui stagnent voire diminuent. Si le passage à l’euro fut un coup ponctuel pour augmenter les prix dans les hyper, pour les autres cités, cela est conjoncturel et tant à durer.

Si nous revivons une situation identique à celle des années des années 70, alors il faut y rajouter le problème des retraites, des déficits sociaux et de l’endettement qui n’existait pas à cette époque.

L’entrée dans le nouveau millénaire devient réellement passionnante.

Publié : 07 avr. 2007, 17:25
par MadMax
Source : Boursorama

Date : 02/04/2007
STAGFLATION, PROTECTIONNISME

"Il s'est passé suffisamment de choses, en particulier la semaine dernière, pour estimer que la stagflation constitue une menace sérieuse", écrit Merrill Lynch dans une note économique intitulée "Les risques de stagflation sont à la hausse".

Rappelant la situation dans l'immobilier et la dégradation de l'investissement, l'intermédiaire se demande combien de temps la consommation, avec en particulier la nette remontée du prix de l'essence, va tenir. Concernant l'inflation, Merrill Lynch note que l'indice PCE "core", à 2,4% en glissement annuel en février, est proche de plus hauts de 12 ans, avec pour conséquence la baisse des marchés obligataires et la remontée des taux longs depuis un mois.

"La Fed a tout simplement les mains liées pour le moment avec le coeur de l'inflation allant clairement dans la mauvaise direction", souligne l'intermédiaire en notant que dans un tel contexte les actions n'offrent guère de refuges.

Une analyse corroborée par les stratèges de JPMorgan qui écrivent dans une note diffusée ce jour que "la dégradation du contexte croissance-inflation aux Etats-Unis limite notre enthousiasme pour les actions. Notre classe d'actif préférée est le cash et nous restons sous-pondérés sur les obligations compte tenu de facteurs d'inflation toujours négatifs".

Dernier facteur d'inquiétude des investisseurs, la montée du protectionniste avec la décision vendredi dernier des Etats-Unis d'appliquer des surtaxes sur certaines importations de papier en provenance de Chine, une évolution jugée éminemment inflationniste et défavorable au dollar.

"Les frictions commerciales peuvent conduire le monde sur une pente très glissante", avertit l'économiste en chef de Morgan Stanley Stephen Roach dans une note intitulée "Les démons se réveillent".

Publié : 12 avr. 2007, 00:22
par hyperion
on peut tjs etre surpris que l'inflation ne pointe pas plus le bout de son nez du fait de la hausse des matieres premieres.
le cycle de croissance en cours se fait dans un contexte de mondialisation dérégulé potentiellemnt tres deflationniste. le soutien de la flambée des matieres premieres au systeme est donc manifeste. ceci est compris par tous depuis un an .
dans les années 70 il n'y avaient aucune tendance déflationiste, c'est bien l'inflation et la chute de certaines monnaie qui étaient à l'origine du chomage.d'ailleurs en allemagne ou au japon pays à monnaie forte le chomage fut bien moindre.
ce jour se pose donc la question d'une stagflation. en fait plutot deflation d'actifs comme les actions l'immobiler et de secteurs economiques comme l'high tech l'automobile et inflation matieres premieres et agricole.
la stagflation était ,dans les 70's plutot consequence d'un certain dynamisme contre lequel l'étau des matieres premieres avait provoqué l'inflation et uniquement celle -ci.
en 2007 , la flambée des matieres premieres constitue plutot un pressoir chargé d'extraire les dernieres fumerolles du libre échange.
en effet ,lorsque des mesures protectioniste seront remise en place, alors l'inflation peut etre brutale, il peut meme y avoir des penuries.
alors ,à contrario pourrait-il y avoir une montée des taux conjugués à une inflation progressive mais sous controle, sincerement j'en doute le systeme parait bien trop faible surtout avec les deux leaders ideologiques et pratiques empetres dans une guerre qui leur échappe.

Publié : 12 avr. 2007, 11:52
par Goupil666
hyperion a écrit :on peut tjs etre surpris que l'inflation ne pointe pas plus le bout de son nez du fait de la hausse des matieres premieres.
Elle est simplement bien cachée !

Il y a quelques mois les britanniques ont mis en ligne un "calculateur d'inflation personnelle". Un article de la BBC en parle.

Quelques exemples:
- Personne seule à Londres, pas encore à la retraite: 5.1%
- Personne seule, retraitée mais pas dépendante de sa retraite: 3.9% (moyenne nationale)
- Deux adultes avec enfant, dans le sud ouest, hypothèque, vacances: 6%
- Couple retraité dans le nord ouest, vie sans folies: 5.2%

Je me souviens avoir lu un article qui parlait de gens qui avaient une inflation de 9%.
Quant aux mexicains qui consacrent une bonne partie de leur dépenses pour l'alimentation, ils doivent avoir une inflation à faire peur !

Publié : 12 avr. 2007, 14:06
par GillesH38
a noter que le calcul de la croissance du PIB se fait en tenant compte d'un facteur déflateur pour tenir compte justement de l'inflation, qui le fait augmenter artificiellement.

Une sous-estimation de l'inflation surestime d'autant la croissance : est-ce que nous serions deja en récession sans le savoir?

Publié : 12 avr. 2007, 17:35
par matthieu25
Je ne le pense pas.Sinon, il y aurait plus d'entreprises sur le carreau...

Publié : 12 avr. 2007, 17:54
par MadMax
GillesH38 a écrit :a noter que le calcul de la croissance du PIB se fait en tenant compte d'un facteur déflateur pour tenir compte justement de l'inflation, qui le fait augmenter artificiellement.

Une sous-estimation de l'inflation surestime d'autant la croissance : est-ce que nous serions deja en récession sans le savoir?
Ah, enfin un qui pense comme moi :-)

Publié : 12 avr. 2007, 18:40
par Glycogène
L'insee a mis en ligne un simulateur d'inflation en fonction de ses consommations : cela permet de connaitre son inflation personnelle, en pondérant des catégories de dépenses dont l'inflation est fixée par l'insee.
C'est là que l'on voit les grosses en..tourloupes.
Par exemple, l'inflation des équipements de loisirs... est négative !
Cela doit venir du fait que les équipement électroniques baissent dans le temps.
Mais ce n'est pas vrai.
Un produit électronique donné (appareil photo, ordinateur, ...) voit son prix baissé. Mais lorsue le prix est très bas, c'est qu'il n'est plus fabriqué, et que la génération suivante arrive.
Par exemple pour un appareil photo à 400€ au départ, on finit par le trouver à 200€ 3 ans plus tard. Waou la déflation : -50% en 3 ans, génial !
Mais si on trouve que 200€, c'est trop cher, on peut se dire qu'io suffit d'attendre 3 ans de plus, et on le trouvera à 100€. Et ben non, car il n'est plus fabriqué.
La nouvelle génération d'appareil de cette gamme commence à 450€ par exemple, et finira à 225€ 3 ans plus tard.
Donc si on prend des produits de même gamme dans leur prix les plus bas, non seulement on n'a pas de déflation, mais on a de l'inflation.
Ce qui est normale : il y a un coût irréductible, correspondant à la matière et à l'énergie pour le fabriquer, même si la R&D est amortie.

La puissance des ordinateurs augmente tout le temps. une famille pauvre pourrait se dire que l'ordinateur qu'elle a vu chez des amis il y a 5 ans lui suffirait bien. Leurs amis l'avait acheté à bas prix, aujourd'hui ça doit être encore plus bas. Et bien non, il n'existe plus. Car pour le même coût matériel et énergétique, on sait faire un ordinateur plus puissant. Et un ordinateur 2 fois moins puissant ne couterait pas 2 fois moins cher à fabriquer, mais peut être que 3 ou 5%, donc inutile de fabriquer des produits invendables.

Donc cette déflation que donne l'INSEE est un leurre, un mensonge, du pipo, de l'encule (ah, ça y est, je l'ai dit :-D ).
Dans les autres domaines, ça doit être pareil, même si ça n'est pas aussi flagrant.
Quand même, indiqué une déflation pour du matériel de loisir, en période de renchérissement de toutes les matières premières, faut vraiment vouloir prendre les gens pour des idiots !

Publié : 12 avr. 2007, 18:56
par energy_isere
Pas d' accord avec toi.
Il y a réellement baisse dans l' electronique. J' ai du débourser 13000 Francs il y a 6 ans (soit 2000 Euro de maintenat) pour acheter mon portable perso.

Si il créve la maintenat , je n' aurais pas besoin de mettre plus de 1000 Euro pour le remplacer. Et avec des performance trés largement supérieures ......

les 1000 Euros de différence me permettent de les employer pour autre chose comme de la bouffe ou des services.

Publié : 12 avr. 2007, 22:18
par Goupil666
Le matériel électronique baisse, c'est sûr, j'en achète depuis 25 ans.

Le problème est qu'il ne se mange pas...

Il devient aussi vite obsolète, mais c'est un autre problème.

Revenons au calcul de l'inflation, c'est basé sur le "panier de la ménagère" et c'est la définition de sa composition qui est déterminante: à partir du moment ou on y inclut des éléments "déflationistes", ça fait évidemment baisser l'inflation globale du panier.

Or, ces derniers temps, les biens de première nécessité on semble-t-il augmenté, tandis que les biens d'électronique baissent.

L'importance de ces biens varie d'un ménage à l'autre. En d'autres termes, si on prend le panier d'un ménage de bourgeois, il y a peu d'inflation, tandis qu'un ménage de prolos en aura une bien plus haute. Politiquement, il suffit de sélectionner un panier représentatif du ménage idéal.

Une autre façon selon moi de masquer l'inflation: sélectionner des produits d'une qualité moindre: on pourrait dire que le kilo de pain, une salade ou une paire de souliers n'a pas trop évolué dans les prix si on se base toujours sur l'article le moins cher du marché alors qu'à qualité égale il y aurait une forte inflation.

Ne jamais oublier qu'il ne s'agit que de chiffres très très subjectifs...

Publié : 12 avr. 2007, 22:26
par sceptique
Une précision pour l'inflation : les prix qui baissent concernent plutot des biens "superflus" alors que ceux qui augmentent sont plutot essentiels. Cette inflation des produits essentiels se traduit donc par des arbitrages : les plus démunis raisonnables n'achétent plus ces produits "superflus". Les non-raisonnables s'endettent.
Pour le moment, seule une petite partie de la population est contrainte à ces arbitrages. Il suffit don cde suivre les ventes de ces produits "hi-tec" : ordinateurs, ecrans plasmas, téléphone portable, etc. Quand ils baisseront notablement en volume cela sera le début de la fin ...

Publié : 12 avr. 2007, 22:28
par Glycogène
Goupil666 a écrit :Ne jamais oublier qu'il ne s'agit que de chiffres très très subjectifs...
Mais qui entrent dans le calcul de la croissance d'un pays, croissance qui détermine ce que les investisseurs étrangers feront de ce pays ! (enfin, de la monnaie de ce pays).
C'est ça qui me semble hallucinant : l'économie entière d'un pays est déterminé par des chiffres très très subjectifs !

Publié : 12 avr. 2007, 22:29
par hyperion
RÉVISION EN JUIN

Les gardiens de l'euro s'inquiètent toutefois des risques de dérapage des prix à venir. La BCE craint surtout de très fortes hausses salariales qui pourraient déclencher une spirale inflationniste. La décrue du chômage, qui en théorie laisse plus de marge de manœuvre aux syndicats pour imposer leur revendication, renforce cette hypothèse.

C'est pourquoi la banque européenne prévoit de resserrer ses taux à moyen terme. "La BCE ne va pas contredire les attentes de hausses de taux en juin", affirme le directeur de l'institution européenne. Les marchés bancaires européens ont déjà anticipé une nouvelle remontée du principal taux à 4 %
donc pas de hausse salariale. il peut tres bien y avoir revenu et epargne des ménages négatifs mais les comptes des grosses entreprises sont encore ok.
le problème est de savoir si les taux longs vont augmenter avec inflation des salaires pour financer la transition et réduire à peanuts le poids de la dette(collective et ménage)avec finalement des taux réels faibles .mais qui dit reduction de la dette dit aussi evanouissement des obligations qui supportent les rentes(retraite). donc les banquiers centraux veillent et remontent les taux courts. ce jour en europe la courbe des taux a déjà la même allure que celle des us bien que les taux soient un peu plus bas 1an 4.25 2ans 4.13 4ans 4.12 10ans 4.21 à savoir presque complètement inversé.
la réalité est que les taux réels sont tres élevés et que le poids de notre dette est énorme.le capital n'avait pas à etre remuneré aussi fortement dans les années 70, du reste ,il n'y avait que tres peu de rente.
franchement ,l'enthousiasme pour les nouvelles technologie et equipement s et fabrication écologique serait tel que les rentiers vont investir leurs economies dans ce nouveau paradigme au point de provoquer des tensions sur les salaires,wouaf, wouaf.la dette s'amenuisant alors que les taux longs montent alors vers 8 ou dix poussant le prix du pétrole à la hausse progressivement et largement au_ dessus de 100 et induisant une vrai transition.
la vérité , c'est une économie de frileux ou ceux qui s'endettent sont transformés en esclaves de taux réels tres elevés dans un systeme stagnant, asymptotique avec tjs le risque que cela soit franchement deflationiste, c'est pourquoi les bulles en tout genre et maintenant le petrole lui sont si utile.
en fait quand les limites physiques vont se faire sentir le capital ne va pas financer la transition mais se réfugier encore plus dans la retraite, avec des taux super asymptotique et une franche recession.ce n'est que lorsque celle-ci aura franchement detruit l'outil de production que l'inflation apparaitra détruisant à ce moment le capital qui n'aura servi à rien.

Publié : 12 avr. 2007, 23:54
par energy_isere
hyperion a écrit :Franchement ,l'enthousiasme pour les nouvelles technologie et equipement s et fabrication écologique serait tel que les rentiers vont investir leurs economies dans ce nouveau paradigme au point de provoquer des tensions sur les salaires,wouaf, wouaf.la dette s'amenuisant alors que les taux longs montent alors vers 8 ou dix poussant le prix du pétrole à la hausse progressivement et largement au_ dessus de 100 et induisant une vrai transition.
la vérité , c'est une économie de frileux ou ceux qui s'endettent sont transformés en esclaves de taux réels tres elevés dans un systeme stagnant, asymptotique avec tjs le risque que cela soit franchement deflationiste, c'est pourquoi les bulles en tout genre et maintenant le petrole lui sont si utile.
??? désolé, je comprend rien à cet enchainement. :roll:

Y a t'il un pilote dans le paragraphe ?

Publié : 13 avr. 2007, 09:00
par hyperion
c'est simple: il y a bq de capital.il pourrait etre utilisé pour financer des nouveaux hybrides,de la gen IV ,des super photopiles ou du CCS ;) il y aurait donc moins de capital qui serait alors remunéré plus cher.
en fait il y a en proportion de plus en plus de capital qu'il faut rémunerer certes peu cher; mais en réel tres cher, car activité non liée au capital faible.

j'avais repris une partie de ton posthttp://forums.oleocene.org/viewtopic.ph ... 6&start=60
ou il est mentionné que trichet craint "de tres fortes hausse salariales".
j'essaie d'expliquer que je n'y souscrit pas 2 secondes et que nous sommes bien dans un mode deflationiste avec une impression d'inflation à cause du prix cher du capital par rapport au dynamisme économique faible et de bulles en tout genre.