http://www.lexpress.fr/actualite/enviro ... 49042.htmlLe Flop 10 des pubs pseudo-écolos
15 fev 2010 L' Express
sur le podium : TOTAL, la lessive Le Chat , Renault.
Modérateurs : Rod, Modérateurs
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15 fev 2010 L' Express
http://www.univers-nature.com/inf/inf_a ... gi?id=4164Livre électronique : une image écologique usurpée
Univers Nature 31 Mars 2010
Cette année, le livre électronique fut la grande attraction du salon du livre parisien qui se clôt aujourd’hui même. Son succès tient sans doute à son image vendue comme écologique, atout non négligeable dans un contexte public où la protection de l’environnement occupe une place prépondérante. Pour dénoncer cette image trop lisse, l’organisation internationale des Amis de la Terre est revenue sur les qualités prétendument écologiques de ce gadget de haute technologie.
Pour beaucoup, la disparition du support papier est la principale avancée écologique apportée par le livre électronique. Toutefois, on omet de parler de la lourde contrepartie qui se cache derrière cet abandon du papier. Comme le souligne Sylvain Angerand, chargé de campagne Forêt aux Amis de la Terre France : « Les produits technologiques nécessitent l’extraction de minerais précieux comme le coltan, le lithium ou les terres rares pour accroître la durée de vie des batteries, augmenter leur rapidité ou pousser la miniaturisation à l’extrême. Or l’exploitation minière est une cause majeure de déforestation, et plus généralement de destruction des écosystèmes. ». Plus grave encore, l’environnement n’est pas le seul à pâtir du développement de ces filières. En effet, l’extraction de ces minerais rares donne lieu à des tensions géopolitiques croissantes. En République Démocratique du Congo, l’extraction du coltan (colombo-tantalite), utilisé dans la fabrication des condensateurs, a ainsi généré des conflits armés.
Autre argument invoqué pour asseoir le livre électronique dans sa légitimité environnementale, on lui reconnaît une faible consommation énergétique à l’usage. Mais cet avantage disparaît dès lors que l’on entre dans une production à grande échelle, ce à quoi se destine ce type de produit. Comme le notent les Amis de la Terre : « Plus ce type de produit se généralise, plus le secteur pèse globalement sur la demande en électricité, malgré les faibles consommations de chacun ». Mais, c’est surtout la phase de fabrication qui annule le faible impact à l’usage. D’après le cabinet Carbone 4, une quinzaine d’années d’utilisation serait nécessaire pour amortir le bilan carbone d’un livre électronique. Or, ce type de produits est conçu pour être jeté ou délaissé au bout de quelques années, voire quelques mois, au profit d’un équipement plus performant et plus novateur. Preuve de cette course à la consommation, l’organisation nous apprend que, la batterie de l’IPad n’étant pas détachable, si l'alimentation électrique vient à tomber en panne, le produit est bon pour la poubelle.
Si le livre électronique est certes une avancée du point de vue technologique, en faire la bonne trouvaille qui va révolutionner la lutte pour la préservation de l’environnement répond à une stratégie marketing, voire un acte de mauvaise foi diront certains. Pour les Amis de la Terre, la réduction des imprimés publicitaires et du suremballage, le développement du livre en papier recyclé, moins gourmand en eau et en bois que le papier issu de fibres vierges, sont des solutions bien plus crédibles pour limiter les conséquences écologiques et sociales de la surconsommation de papier, notamment dans les pays du Sud.
Cécile Cassier
je comprend paskercoz a écrit :Un débat sur la modernité m'a éclairé sur son principal défaut : l'obligation de réimpression ts les 3 à 5 ans !
Comme le nb de doc est exponentiel, ce critere de réimpression va engendre une nécessité de "choix" qui dt l'éthique va avoir un mal fou a se défaire!!
en effet de ce coté la loi de Moore marche en sens inverse.kercoz a écrit : Désolé , il manquait le terme essentiel : numérique .Le débat portait sur le stockage des données ds l'univers virtuel et du net , informatique etc ........
ben, tellement discréte que je m' en suis jamais aperçu alors !kercoz a écrit : .....puis devant l'avalanche , un choix sur ce qui doit etre conservé .........On tombe sur une nouvelle "zone de pouvoir" discrete ........
Ce qu'il faut comparer c'est ce qu'on stockais avant ds les domaines de la memoire universelle et civilisationnelle : histoire , sciences etudes , thèses , livres .......; Le quota de pertes sur le conservé avait une certaines valeur. Les abandons font l'objet de choix (les non choix etant aussi un choix). Cette zone de choix est une zone de pouvoir (loobiing ou politique).Notre fonctionnement societal a forgé des contre pouvoirs pour se défendre plus ou moins de ce pouvoir.........Quid d'un point d'inflexion sur cette dynamique structurelle ? L'informatique booste les quantités d'info et raccourcit le temps de garde !!energy_isere a écrit :Et puis stocker chez soi 10 films en numérique maintenant, 100 film en 2020, 1000 films en 2030, quel intérét ?
J' en ai zéro chez moi.
Est ce que tu fais allusion aux batailles sur la numérisation des oeuvres par Google, ce genre de chose ?kercoz a écrit : ..... Les abandons font l'objet de choix (les non choix etant aussi un choix). Cette zone de choix est une zone de pouvoir (loobiing ou politique).Notre fonctionnement societal a forgé des contre pouvoirs pour se défendre plus ou moins de ce pouvoir..............
je comprends pas ce genre de phrase, mais c' est pas grave.kercoz a écrit : ...Quid d'un point d'inflexion sur cette dynamique structurelle ?...
est ce que tout ce que tu as perdu sur disquette était réellement important ?kercoz a écrit : L'informatique booste les quantités d'info et raccourcit le temps de garde !!
http://www.lexpansion.com/economie/actu ... 40170.htmlYves Paccalet: "Il faut être intransigeant avec le business vert"
Propos recueillis par Eric Lecluyse - 05/10/2010 L' Expansion
Parmi les jurés des 1ers Trophées du Business Vert que nous lançons sur L'Expansion.com figure Yves Paccalet. Dans son dernier ouvrage, Les mots pour le pire, le naturaliste, élu aux dernières régionales sous la bannière Europe Ecologie, s'en prend justement à cette notion de "business vert". Explications.
Pourquoi le terme "business vert" a-t-il droit à une entrée dans votre "dictionnaire énervé de l'écologie"?
Objectivement, une nouvelle industrie verte est nécessaire. Mais la dérive généralisée de ces notions de "business vert" dans la publicité me fait dire qu'il faut rester intransigeant, bien recadrer les débats: je ne veux pas que l'écologie soit récupérée pour faire de la publicité pour des bagnoles "vertes", surtout quand il n'y a rien de vert dans ces produits. C'est de la publicité mensongère, la voiture écolo, ça n'existe pas, il faut des gens dans mon genre qui ne se laissent pas embobiner.
Sur le terrain, vous qui êtes désormais élu en Rhône-Alpes, vous devez quand même apprécier des initiatives de ce business vert?
Bien sûr, il y a des percées intéressantes, comme le pôle Technolac en Savoie, où l'on développe les énergies renouvelables. J'encourage évidemment ces initiatives dans mon travail de citoyen. En même temps, je me suis aperçu que les salariés de ces entreprises prennent tous la voiture, en dépensant une quantité incroyable de pétrole, parce que le système de transport en commun est déficient... C'est aussi mon rôle de pointer ces problèmes.
Le terme "décroissance" vous fait également réagir...
Dans les pays riches, tout le monde dit: "Je suis contre la décroissance". Pierre Desproges aussi disait qu'il était contre le cancer, alors qu'il en était déjà atteint... Soit on est démocrate et on admet qu'il faut partager les ressources (alimentaires, en énergie, en matières premières...) avec les plus pauvres, soit on ne l'est pas et ce sera la guerre parce la situation n'est pas tenable. Dans tous les cas, il y aura décroissance, et la décroissance liée à une guerre serait bien pire. De toutes façons, les pays émergents comme la Chine ou l'Inde ne nous demandent pas notre avis: les ressources, ils sont en train de se les approprier. Il y a toujours des gens pour croire au miracle, pour espérer qu'on trouvera de nouvelles sources d'énergie: j'ai le regret de dire qu'on n'en invente pas comme ça, que le moteur à eau, ça n'existe pas...
Dans votre dictionnaire, vous vous en prenez aussi à vous-même...
Oui, je m'attarde sur des écolos comme Voynet, Duflot ou Cohn-Bendit et sur des anti-écolos tels Allègre ou Ferry, pour pointer leurs contradictions. Il n'y avait pas de raison que j'y échappe; je dois par exemple assumer le fait que j'ai consommé depuis longtemps mon empreinte carbone... Mais quelle que soit la personne dont je parle, j'ai toujours de l'empathie - certes, j'en ai sans doute davantage pour les plus pauvres -, je ne suis jamais cynique. Et j'essaye de faire preuve d'humour. D'humour noir s'il le faut.
http://www.boursorama.com/infos/actuali ... d5ed1cf247Les "Pinocchio" mettent leur nez dans le discours vert des entreprises :
C'est le genre de récompenses dont les entreprises se passent volontiers: les "prix Pinocchio", remis mardi par Les Amis de la Terre, permettent à l'association de dénoncer, sur un ton décalé, certains discours "faussement développement durable".
Après Bolloré, Total, EDF ou Areva, "distingués" lors des deux premières éditions, le banque Crédit agricole, le groupe agro-alimentaire Somdiaa et le groupe minier Eramet sont les "lauréats" des "Pinocchio" 2010 désignés par les votes de quelque 6.000 internautes.
Dans la catégorie droits humains, les internautes ont épinglé cette année le groupe Somdiaa, filiale de Vilgrain, dont l'extension de ses activités de production de canne à sucre "se fait aux dépens des communautés rurales qui voient leur sécurité alimentaire menacée", selon l'association.
Le prix environnement revient à Eramet "pour le projet de développement de la mine de nickel de Weda Bay, en Indonésie" qui menacerait des "fragiles écosystèmes forestiers de l'île d'Halmahera".
Pour le "greenwashing", les internautes ont plébiscité le Crédit agricole pour un spot télévisé vantant les bienfaits du "green banking" diffusé dans plusieurs pays mais pas en France.
Une campagne de communication qualifiée de "sortie de route" par Jacques-Olivier Barthes, porte-parole de l'Observatoire indépendant de la publicité (OIP), partenaire des Pinocchio, alors que les entreprises auraient plutôt tendance à faire quelques progrès en la matière.
"Les prix Pinocchio récompensent le double discours d'entreprises françaises, avec parfois un décalage entre le discours de façade et les impacts de leurs activités, notamment dans les pays du sud", souligne Aloys Ligault, chargé de campagne Responsabilité des entreprises aux Amis de la Terre.
Ils sont remis dans trois catégories: droits de l'Homme, environnement et "greenwashing" (ou usage abusif d'arguments environnementaux en publicité).
Les "Pinocchio" sont l'équivalent français d'autres "prix citron" de l'environnement, comme le "Public Eye Award" remis chaque année en Suisse en contrepoint du Forum économique mondial de Davos ou le "Worst Lobby Award" qui distingue de façon humoristique depuis 2005 à Bruxelles "les pratiques douteuses des groupes de pression dans le domaine du changement climatique et des réglementations financières".
Lors du sommet de Copenhague fin 2009, le Climate Action Network (CAN), qui rassemble près de 500 ONG, a assuré l'animation en remettant ses fameux "Fossiles du jour", devenus l'un des rituels des rendez-vous climatiques, aux "pays qui font le plus d'efforts pour freiner l'avancée des négociations".
Ces manifestations permettent aux associations de s'adonner à "une illustration médiatique d'un travail de recherches et de plaidoyer qui a lieu tout au long de l'année", précise Aloys Ligault des Amis de la Terre.
Car si la forme se veut "décalée et humoristique", le fond reste "sérieux", l'objectif étant de dénoncer les impacts sociaux ou environnementaux de certaines activités, rappelle-t-il.
L'association avait choisi les nominés -- quatre par catégorie -- à partir des informations de son réseau international (70 organisations) et d'autres collectifs (Peuples Solidaires et le Crid, le Centre de recherche et d'information pour le développement).