mythe de la croissance ''verte''

Discussions traitant de l'impact du pic pétrolier sur l'économie.

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Re: mythe de la croissance ''verte''

Message par kercoz » 17 avr. 2009, 15:22

C'est évident que revenir a la bougie ne serait pas facile , meme si ça réenchanterait la lecture.Il y a des priorité comme ça qu'il serait bon de lister ds ce que la décroissance devrait nous laisser : 8 amperes au compteur et 3kw au chateau d'eau par ex .
L'Homme succombera tué par l'excès de ce qu'il appelle la civilisation. ( Jean Henri Fabre / Souvenirs Entomologiques)

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Re: mythe de la croissance ''verte''

Message par FOWLER » 17 avr. 2009, 16:35

Pour passer vraiment au vert, c'est tout simple.

Il suffit d'accepter : qu'il fasse nuit, la nuit, froid, quand il fait froid, chaud quand il fait chaud, qu'une longue distance est effectivement ce qu'elle est....etc etc....

Autrement dit, c'est une révolution.
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Re: mythe de la croissance ''verte''

Message par Yves » 17 avr. 2009, 17:30

Cette lampe fonctionne evidement avec une pile (batterie) rechargeable. Maintenant, sachant qu'elle se décharge toutes les nuits et se charges chaques jour, quelle est la dureée de vie de cet apareil ? ...
Trop tard, trop peu, trop cher, il n'y aura pas de miracle !!
Notre futur sera d'être la banlieue ouest de la Russie alors que celle-ci aura le regard tourné vers la Chine...

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Re: mythe de la croissance ''verte''

Message par FOWLER » 17 avr. 2009, 17:39

Il y en a déjà plein les déchetteries, des lanternes solaires écologiques.....
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Re: mythe de la croissance ''verte''

Message par GillesH38 » 17 avr. 2009, 18:57

sacado a écrit : Tu vas me dire qu'on peut aussi avoir une lampe avec une batterie qui se recharge sur le secteur, mais justement ça ne marche plus les jours de coupures EDF... Et dans ces cas-là, on se rend compte qu'on a oublié de recharger la lampe depuis un moment, et la batterie est vide. Zut. Au moins celle-là, avec son panneau photovoltaïque, pour peu qu'on la laisse pas au fond d'un placard, elle se recharge toute seule en permanence et en plus elle n'est jamais vide, ce qui fait durer la batterie plus longtemps.
ben en fait dans les pays où ils ont des coupures fréquentes du réseau (y en a pas mal), beaucoup de gens n'ont absolument pas d'argent pour se payer ce gadget. On peut donc reformuler la question : dans quel pays les gens auraient assez d'argent pour avoir tous ce genre de lampe, mais où le pays ne serait globalement pas assez riche pour se payer un réseau électrique à peu près stable? ;-)
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Re: mythe de la croissance ''verte''

Message par GillesH38 » 18 avr. 2009, 07:47

sacado a écrit : Je suis bien d'accord, ce n'est pas la panacée ce genre d'outil, ce n'est pas non plus la solution ultime face à la crise énergétique, loin de là. Je dis juste que ce n'est pas non plus un outil complètement aberrant (pas plus que n'importe quelle autre lampe de poche). Et c'est sûr que l'idéal serait de réussir à faire sans lumière artificielle, j'ai déjà essayé, mais les soirées d'hiver sont quand même très longues...
Alors ça n'a rien à voir avec de la croissance "verte". Tu as un réseau électrique de base normal + un gadget qui en lui même a consommé aussi de l'énergie, a engendré de la pollution, et dont tu aurais pu te passer. C'est de la croissance et de la consommation d'artefacts tout à fait habituelle....
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Re: mythe de la croissance ''verte''

Message par FOWLER » 18 avr. 2009, 09:09

J'en suis là aussi. A m'équiper avec des outils autonomes, (chauffe eau solaires, panneaux PV....) qui actuellement s'ajoutent au système standard, et qui permettent petit à petit de se "débrancher".

Au delà du matos, se réapproprier le pompage de l'eau, le chauffage, une part de l'alimentation etc etc c'est quand même changer d'état d'esprit dans la bonne direction, à mon avis.
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Re: Greenwashing de la croissance (France)

Message par energy_isere » 07 mai 2009, 20:40

Le grand bluff du développement durable

Charles-Emmanuel Haquet et Géraldine Meignan - 01/11/2008 - L'Expansion

Les entreprises n'ont jamais été aussi soucieuses d'écologie et de diversité... surtout dans leurs pubs et leurs rapports annuels. Enquête sur les rois de l'esbroufe verte.

Sur l'écran de ce cinéma parisien, la voiture file à vive allure dans un paysage désertique. Dans son sillage, de l'herbe pousse miraculeusement sur le bitume, tandis que s'élève la voix off de la navigatrice Ellen MacArthur : « Je rêve qu'un jour l'automobile ne laisse plus de traces sur la planète. » « Imposteur ! » crie soudain un spectateur. D'autres l'imitent. Des boulettes de papier et une bouteille en plastique atterrissent sur l'écran.

Une voiture en parfaite symbiose avec la nature ? Voilà un bel exemple de greenwashing, cette vague de blanchiment écologique qui déferle sur le Vieux Continent depuis deux ou trois ans. Yaourts bons pour le teint, pétroliers reconvertis aux énergies renouvelables, banquiers socialement responsables... Les entreprises ne jurent plus que par le développement durable. On lave plus vert, au risque... d'en faire trop. Une première alerte avait eu lieu fin 2006. Le collectif L'Alliance pour la planète avait dénoncé l'utilisation abusive de l'argument écolo dans les messages publicitaires.

Où en est-on, deux ans plus tard, alors que le Grenelle de l'environnement passe l'épreuve du feu parlementaire ? Pour le savoir, L'Expansion a confronté la communication des grands groupes français à la réalité de leurs actions environnementales et sociétales, telles qu'elles sont mesurées par les agences de notation. Les résultats de cette enquête inédite sont sans appel. Les sociétés les plus mal notées par les agences - Alstom, Alcatel-Lucent et LVMH - sont parmi celles qui, dans leur rapport annuel, sont les plus disertes.

A l'inverse, des groupes comme Essilor et Michelin, très efficaces sur le terrain, cultivent une discrétion exemplaire. Mieux, le fabricant de pneumatiques n'hésite pas à se questionner ouvertement sur certaines de ses activités jugées polluantes, comme son implication dans la formule 1. Entre ces deux extrêmes, on trouve ceux qui en font beaucoup et tiennent à le faire savoir - L'Oréal, Danone ou Carrefour. Et, enfin, les « indifférents », ceux qui estiment qu'il est urgent d'attendre, tels Lagardère ou Vallourec. Peu actifs, ils ont au moins le mérite de ne pas « verdir » leur communication de façon outrancière.

Et dire qu'il y a quelques années personne n'avait entendu parler de RSE, cette fameuse « responsabilité sociétale et environnementale » censée engager les entreprises sur la voie de la vertu ! En France, c'est le vote de la loi NRE (nouvelles régulations économiques) qui, en 2001, a tout changé. Les groupes cotés ont dû inclure des critères non financiers dans leurs documents comptables. Ensuite, il y a eu le Grenelle, l'engagement de Nicolas Hulot lors de la présidentielle et le brûlot d'Al Gore sur le réchauffement climatique. Les multinationales se sont retrouvées soumises à une pression croissante de leurs clients, d'associations militantes et de leurs actionnaires. Personne n'a oublié les mésaventures de Nike, dont l'action a chuté de 30 % après les révélations, en 1997, sur le travail des enfants dans ses sweatshops en Asie.

La plupart des dirigeants ont compris l'enjeu. Ils ont su profiter de cette contrainte légale pour redorer leur image. Des chartes ont été gravées en lettres d'or dans les halls d'accueil. Des rapports entièrement dédiés au développement durable ont fleuri, de plus en plus épais - jusqu'à 214 pages pour BNP Paribas ! « Au début, les entreprises publiaient un simple catalogue de leurs actions, analyse Nicole Notat, dirigeante de l'agence de notation Vigeo. Aujourd'hui, elles communiquent davantage sur leur coeur de métier. »

Ce n'est pas encore la panacée. Pour preuve, la profusion de termes politiquement corrects dans ces documents. Le mot « environnement » revient 147 fois dans le rapport de Vinci. Sanofi-Aventis évoque « l'éthique » à 70 reprises. L'Oréal a émaillé son rapport annuel 2007 d'une centaine de photos de « minorités visibles »... au moment même où la marque était condamnée pour discrimination à l'embauche. Enfin, peut-on, comme Axa et Vivendi, afficher une majorité de photos de femmes et de minorités dans son rapport d'activité 2007 alors que l'on ne compte aucun tailleur dans son comité exécutif ?

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Re: mythe de la croissance ''verte''

Message par energy_isere » 12 mai 2009, 19:53

certains y croient cependant :
L’avenir est au business vert !

Capital Le 12/05/2009

Un secteur prospère, c’est rare en ce moment. Voiture électrique, énergie propre… Les «clean techs» s’annoncent comme un formidable relais de croissance.
A part le jour de mon mariage, je n’ai jamais été aussi heureux et nerveux à la fois !» Blake Jones, P-DG de Namaste Solar Electric, une PME du Colorado spécialiste des panneaux solaires, n’oubliera pas le 16 février 2009. Ce jour-là, Barack Obama est venu à Denver pour présenter son plan de relance, et ce patron de 34 ans a été choisi pour introduire le speech du président. Un symbole des intentions de la Maison-Blanche, qui veut redonner du peps à l’économie grâce aux «clean techs» (les technologies propres). Un symbole, mais aussi une pluie de billets. A Denver, Obama a dévoilé un exceptionnel train de mesures : 8 milliards de dollars de garantie de prêts pour les énergies renouvelables, 11 milliards pour améliorer le réseau électrique, 15 milliards pour l’isolation thermique des bâtiments publics, 10 milliards pour la recherche (batteries, véhicules propres et capture du carbone)…

L’Amérique n’est pas la seule à parier sur une relance «verte» pour sauver son économie. Les grands pays asiatiques et européens, dont la France avec le Grenelle de l’environnement, rivalisent de plans du même genre. Quelque 340 milliards de dollars vont ainsi être mis sur la table par les Etats dans les dix ans à venir, selon une étude de la banque HSBC. Ce pactole va encore stimuler un «green business» qui connaît déjà une croissance à deux chiffres et fournit une foule de nouveaux emplois qualifiés.

Son chiffre d’affaires est estimé à 1 370 milliards de dollars par le Programme des Nations unies pour l’environnement. Le secteur a même vu naître ses premières multinationales, qui se taillent les plus grosses parts du marché des énergies renouvelables, comme l’allemand Q-Cells dans le solaire ou le danois Vestas dans l’éolien, et du traitement des déchets, comme l’américain Waste Management et le français Veolia.

Le business vert fait aussi rêver les investisseurs. Début mars, le «Sunday Times» a dressé sa première «Green Rich List» de milliardaires sensibles aux enjeux écologiques, dont Bill Gates (il mise ses propres deniers dans les biocarburants), Ingvar Kamprad, le fondateur d’Ikea (il parie sur la géothermie), et… Serge Dassault (il promeut les véhicules électriques). Les capital-risqueurs ¬californiens, européens et israéliens y voient aussi un nouvel eldorado : ils ont investi environ 15 milliards de dollars depuis cinq ans, de quoi lancer des milliers de start-up. Certaines d’entre elles pourraient bien bousculer des industries établies : Better Place, créée par Shaï Agassi, ex-numéro 2 de SAP, ou encore Tesla Motors, fondée par Elon Musk, l’un des inventeurs du système de paiement en ligne PayPal, sont en train d’imaginer des solutions innovantes pour imposer enfin la voiture électrique.

Le démarrage du green business doit beaucoup au soutien des Etats, qui ont intensifié leur lutte contre le réchauffement climatique. Mais l’intérêt pour ce nouveau secteur est surtout avivé par des calculs purement économiques. Ces dernières années, la hausse brutale des cours du pétrole – il a presque quadruplé entre décembre 2003 et juillet 2008 – a soudain rendu les énergies renouvelables crédibles. Les investissements dans l’éolien, le solaire et les biocarburants ont triplé entre 2003 et 2007 (66 milliards de dollars), tandis que les fusions et acquisitions dans ces nouvelles industries se sont multipliées (70 milliards de dollars l’an passé). Au point que l’on a craint une «bulle verte» ! Aujourd’hui, la chute des prix de l’or noir et la crise du crédit ont donné un coup d’arrêt aux projets les plus démesurés. «Mais c’est une accalmie avant la reprise, prédit Philippe Jurgensen, auteur de “L’Economie verte” (Odile Jacob). Sans les clean techs, nous ne préserverons ni nos ressources naturelles ni l’environnement.»

En dépit de ces espoirs, on sait que les énergies renouvelables couvriront tout au plus 15% des besoins mondiaux en 2020 (2% actuellement). Selon un nombre croissant de spécialistes, une alternative verte passerait par… la relance du nucléaire. Certes, les centrales atomiques utilisent énormément d’eau et créent des déchets très toxiques. «Mais, comme le nucléaire ne rejette pas de CO2, on devrait considérer qu’il fait partie du green business», plaide Patrick Darmon, directeur énergie du cabinet Steria. Une autre solution verte, nettement plus inattendue, consisterait à capturer le carbone à la sortie des cheminées d’usines ou de centrales thermiques pour l’enfouir au fond de mines désaffectées ou d’anciens champs pétroliers. Le principe commence à peine à être testé, notamment par un groupement de sidérurgistes européens sur un site d’ArcelorMittal à Florange, en Moselle. Peut-être parlera-t-on de charbon propre en 2020 ?

«En attendant, mieux vaut se montrer frugal», observe le consultant Jean-Marc Jancovici, auteur de «C’est maintenant ! Trois ans pour sauver le monde» (Seuil). Les moyens d’économiser de l’énergie sont nombreux – isolation des bâtiments, gestion intelligente des ressources, réduction des transports… – et convainquent de plus en plus d’entreprises. Celle qui fait le plus fort ? Google bien sûr, qui a déposé un brevet pour installer ses centres de données… sur des barges ancrées au large des côtes. L’idée : utiliser l’eau de mer afin de refroidir les serveurs et le mouvement des vagues pour produire de l’électricité ! Les 2 millions de serveurs de l’entreprise con¬sommant l’équivalent de la production de plusieurs centrales nucléaires, cela vaut la peine de réduire la note. Et si c’est bon pour la planète…

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Re: mythe de la croissance ''verte''

Message par energy_isere » 13 mai 2009, 21:22

Difficultés dans le Green Business :
Q-cells et Solon, deux industriels allemands du secteur du solaire font état de lourdes difficultés en ce début d'année 2009.

Pour Q-Cells, fabricant de cellules solaires, le chiffre d'affaires a été revu à la baisse pour 2009. Il se situerait désormais entre 1,3 et 1,6 milliard d'euros, contre 1,7 à 2,1 milliards prévus précédemment.

Au premier trimestre, Q-Cells accuse une perte nette de 391,9 millions d'euros, et annonce 54,4 millions d'euros de bénéfice sur un an. Elle réalisait 190,5 millions d'euros de bénéfice en 2008.

Pour justifier cette situation, la société invoque une dépréciation d'actifs, suite à la renvente de ses parts de 17,2% dans la compagnie norvégienne REC. Q-Cells a également cédé ses parts dans la société Solaria.

En outre, le groupe dit subir directement les effets de la contraction du crédit, qui ont conduit à l'annulation de projets. Les conséquences de la réduction des subventions espagnoles se font aussi durement sentir.

Situation difficile également pour le fabricant de panneaux Solon, qui enregistre une perte nette de 18,5 millions d'euros au premier trimestre, et une baisse du chiffre d'affaires de 76% à 38,3 millions d'euros.

Solon est touchée par la liquidation judiciaire de la société Silpro (Silicium de Provence, détenue par une holding germano-néerlandaise à 70%, et à 12,8% par EDF).

Solon avance également la difficulté d'accéder aux financements, pour anticiper un deuxième trimestre qui devrait lui aussi être déficitaire.
http://www.enerzine.com/1/7561+solon-et ... ulte+.html

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Re: Greenwashing de la croissance (France)

Message par Raminagrobis » 12 juin 2009, 22:13

sacado a écrit :Un cas exemplaire de greenwashing (merci de vous mordre les joues pour ne pas rire) : Bic© Ecolution, le premier rasoir écolo et jetable

Oui, on le jette après usage, mais vu qu'il est fait en maïs, pas de problème.
c'est une conception du durable :roll:

Moi je remet en état des coupe choux qui ont 50 ans et plus \:D/
Toujours moins.

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Re: Greenwashing de la croissance (France)

Message par Troti » 13 juin 2009, 07:59

Dans le genre c'est tellement gros que c'est soit du second degré, soit du foutage de gueule, il y a Porsche, avec des pub passées dans divers magazines :
http://sandrominimo.blog.tdg.ch/archive ... shing.html
Comment fait-on pour que les ravioles ne collent pas?

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Re: Greenwashing de la croissance (France)

Message par mrlargo » 13 juin 2009, 15:11

Tovi a écrit :Le greenwashing est vraiment un problème pour des organisations comme Greenpeace. Quelle attitude avoir vis à vis de sociétés qui "font des efforts" ? La plupart du temps ces efforts sont insuffisants. Faut il les encourager à aller plus loin ou dénoncer l'hypocrisie ?
Dans la pratique c'est beaucoup moins simple que ça en a l'air.
En réalité pour moi, c'est devenu assez simple :

Soit le comportement vert pour une société se traduit à faire de la bonne gestion (économie sur les coûts de MP, non gaspillage, etc...), mais que cela permet au global de faire de la croissance de ventes et de production : tu as toutes les chances que ton bilan soit positif par vente mais que le bilan soit négatif en absolu (au total).

A l'inverse, si ta société veut faire véritablement une politique à bilan positif, elle ne le pourra qu'en remplaceant des produits non durables par des produits durables. Elle a toutes le chances de réduire ses ventes, ou de réduire les ventes de ses concurrentes. Dans tous les cas, tu obtiens une recession. Et comme tes sociétés sont nécessairement endettées, le secteur a toutes les chances de décliner.

Bref, soit le vert permet la croissance de production et c'est un faux vert, soit c'est un vrai vert et il tue à petit feu ton système de production...
La différence entre l’amour et l’argent, c’est que si on partage son argent, il diminue, tandis que si on partage son amour, il augmente. L’idéal étant d’arriver à partager son amour avec quelqu’un qui a du pognon.
(Philippe Geluck)

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Re: Greenwashing de la croissance (France)

Message par faloup » 13 juin 2009, 18:08

mrlargo a écrit :A l'inverse, si ta société veut faire véritablement une politique à bilan positif, elle ne le pourra qu'en remplaceant des produits non durables par des produits durables. Elle a toutes le chances de réduire ses ventes, ou de réduire les ventes de ses concurrentes. Dans tous les cas, tu obtiens une recession. Et comme tes sociétés sont nécessairement endettées, le secteur a toutes les chances de décliner.
je ne comprend pas mrlargo, en quoi des produits réellement durables dans un monde dont l'optique le serait, peuvent impacter le résultat d'une société de façon négative. le monde d'aujourd'hui est pervers dans le sens ou progrès signifie pour beaucoup encore croissance débridée. après tout n'est ce pas simplement une question d'équilibre de part et d'autre?
Dernière modification par faloup le 13 juin 2009, 20:35, modifié 1 fois.

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Re: Greenwashing de la croissance (France)

Message par spego » 13 juin 2009, 20:28

Raminagrobis a écrit :
Moi je remet en état des coupe choux qui ont 50 ans et plus \:D/
Moi j'ai trouvé, après bien des recherche, l'outil porte-lame de rasoir qui permet de recycler au bricolage les lames gilettes plus assez bonne pour le rasage. Le coupe choux c'est trop long à utiliser.

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