[crise] l'économie UK en difficulté
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- frgo84
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Fin de partie pour le Royaume-Uni?
je n'ai jamais entendu un Anglais dire que ça race était supérieur. Et puis se n'est pas une race.
- Cassandre
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Enfin !frgo84 a écrit :je n'ai jamais entendu un Anglais dire que ça race était supérieur. Et puis se n'est pas une race.


(OK, je sors…)

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- Tiennel
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Je n'ai pas parlé de race. J'ai juste dit qu'ils se sentaient supérieurs à l'Europe Continentale, de la même façon que le Français moyen se sent supérieur à un Espagnol, par exemple. Ce sentiment détestable trouve ses origines dans l'Histoire (ils ont vaincu Napoléon, ils ont résisté aux Nazis, etc) mais aussi dans leur économie, conjoncturellement plus brillante que celle de la zone Euro.frgo84 a écrit :je n'ai jamais entendu un Anglais dire que ça race était supérieur. Et puis se n'est pas une race.
- mahiahi
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???Tiennel a écrit :Je n'ai pas parlé de race. J'ai juste dit qu'ils se sentaient supérieurs à l'Europe Continentale, de la même façon que le Français moyen se sent supérieur à un Espagnol, par exemple.frgo84 a écrit :je n'ai jamais entendu un Anglais dire que ça race était supérieur. Et puis se n'est pas une race.
A un Afghan (parce qu'il fait partie des "pays sous-développés de l'axe du mal") ou à un Biélorusse (parce qu'il fait partie des "pays sous-développés de l'Est") d'accord, mais à un Espagnol je ne pense pas.
- Tiennel
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... ainsi qu'une approche plus évoluée de la vie des affaires en général. Deux perles que j'ai personnellement pêchées :
- "vous les Français, vous ne savez pas décider, contrairement à nous les Anglo-Saxons" (le Directeur Financier de la branche Européenne d'une grande compagnie de transformation de matières premières)
- "Les managers Latins (France, Italie, Espagne) sont tournés vers le passé tandis que les managers anglo-saxons le sont vers l'avenir (plaquette commerciale "réussir les fusions & acquisitions" de PricewaterhouseCoopers, ceux qui prétendent qu'il faut 1.1 litre d'essence pour en distribuer 1 à la pompe)
- "vous les Français, vous ne savez pas décider, contrairement à nous les Anglo-Saxons" (le Directeur Financier de la branche Européenne d'une grande compagnie de transformation de matières premières)
- "Les managers Latins (France, Italie, Espagne) sont tournés vers le passé tandis que les managers anglo-saxons le sont vers l'avenir (plaquette commerciale "réussir les fusions & acquisitions" de PricewaterhouseCoopers, ceux qui prétendent qu'il faut 1.1 litre d'essence pour en distribuer 1 à la pompe)
- metamec
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Fin de partie pour le Royaume-Uni?
Blair parle de temps difficiles pour les britaniques. Ils ont pas l'air en confiance en ce moment les politiques. Il se passe qq chose


"Des temps plus difficiles" en vue pour l'économie britannique selon Blair
BRIGHTON (AFP) - Le Premier ministre britannique Tony Blair a reconnu jeudi que l'économie britannique était en ralentissement et remarqué qu'elle pourrait connaître "des temps plus difficiles".
M. Blair, interrogé sur la radio BBC, a reconnu que l'économie mondiale était récemment devenue plus difficile, mais que le Royaume-Uni avait "mieux tenu le coup" que ses voisins.
"Cela ne veut pas dire que nous ne connaîtrons pas des temps plus difficiles, je pense que ce sera le cas pour tous les pays, mais nous faisons toujours bien mieux que la plupart de nos concurrents", a-t-il dit.
"L'économie mondiale est plus difficile et c'est cela qui change", a insisté M. Blair, faisant allusion aux prix du pétrole et au ralentissement des dépenses de consommation.
Mais il a assuré que le Royaume-Uni "continuerait à connaître de la croissance, comme il en a connu au cours des huit dernières années".
M. Blair faisait ces commentaires après l'annonce d'un ralentissement de la croissance britannique au deuxième trimestre à 1,5% en glissement annuel, et à un pessimisme des détaillants jamais atteint en 22 ans.
Sur la BBC télévision, le premier ministre a estimé par ailleurs que "l'économie britannique connaît toujours de la croissance". "Si l'on regarde ce qui s'est passé dans l'économie mondiale au cours de l'année écoulée, à cause des prix du pétrole et d'autres facteurs, la plupart des grands pays ont révisé en baisse leurs prévisions".
"Sur les huit dernières années, nous sommes la seule grande économie à avoir connu de la croissance avec autant de réussite" a-t-il dit.
- Tiennel
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- Roland
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Ils ont aussi tendance à être encore persuadés d'être à la tête d'un empire mondial. Jj'avais été soufflé de voir les préparatifs du jubilée de la reine en 2002. Ils étaient en train de construire ces poteaux sur lesquels sont gravées les dépendances de l'empire :fabinoo a écrit :Les Anglais ne pensent pas spécialement être un peuple supérieur. Mais ils pensent sans aucun doute avoir un modèle économique supérieur.
http://roland.trique.free.fr/PICT1732.JPG
Dommage, on voit pas bien sur la photo les noms des pays...
- lionstone
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Le Royaume-Uni perd de sa superbe
L'économie britannique s'essouffle depuis un an. Au printemps, l'activité n'a progressé que de 1,5% par rapport à la même période de l'année précédente, le rythme le plus faible depuis douze ans. Cette contre-performance renforce le sentiment que la croissance ne dépassera pas 2% cette année, en dépit des pronostics du Gordon Brown qui continue à tabler sur une fourchette de 3 à 3,5%. « Aucun pays ne peut être complètement protégé des hauts et des bas de l'économie mondiale », a-t-il déclaré, expliquant le ralentissement britannique par le freinage de l'Europe, première cliente du Royaume-Uni, et surtout par la flambée du pétrole.
Certes. Mais il existe une autre raison pour laquelle l'économie britannique commence à battre de l'aile : la baisse de la consommation des ménages. Le manque d'appétit des Britanniques coïncide d'ailleurs avec le freinage de la croissance. Longtemps dopés par le crédit facile lié à la flambée de l'immobilier, les achats ont été l'un des deux principaux moteurs de l'activité avec les lourds investissements dans le secteur public. Aujourd'hui, le budget des ménages est de plus en plus serré. Le sentiment de richesse et la frénésie dépensière qui en découle se sont taris avec le ralentissement des prix de l'immobilier et la hausse des taux d'intérêt. Les faillites personnelles se multiplient. Les impôts locaux sont de plus en plus lourds : la « council tax » moyenne dépassera 1.500 euros annuels, soit un bond de 121% depuis son entrée en vigueur en 1993. L'inflation est au plus haut depuis 1997, à 2,4%, alors que le nombre de demandeurs d'emplois est en hausse continue depuis sept mois. Résultat : les ventes au détail ont atteint leur plus bas niveau depuis 22 ans en septembre, et l'impact des attentats de juillet n'explique rien. Dans ce contexte, les industriels sont inquiets, d'autant que la flambée des cours du pétrole fragilise les comptes. Le prix moyen du baril de brut est de 58% supérieur à celui de septembre 2004 tandis que le prix des transports a rebondi de 33%. Des hausses impossibles à répercuter sur les prix de ventes compte tenu de l'environnement international très concurrentiel.
Ce ralentissement, combiné au creusement du déficit public (la Commission européenne vient d'entamer une procédure pour déficit excessif), ne devrait pas faciliter l'équation budgétaire de Gordon Brown. Lequel n'en continue pas moins d'affirmer qu'il n'aura pas besoin d'augmenter les impôts pour respecter la discipline de Bruxelles. Pas si sûr.
L'économie britannique s'essouffle depuis un an. Au printemps, l'activité n'a progressé que de 1,5% par rapport à la même période de l'année précédente, le rythme le plus faible depuis douze ans. Cette contre-performance renforce le sentiment que la croissance ne dépassera pas 2% cette année, en dépit des pronostics du Gordon Brown qui continue à tabler sur une fourchette de 3 à 3,5%. « Aucun pays ne peut être complètement protégé des hauts et des bas de l'économie mondiale », a-t-il déclaré, expliquant le ralentissement britannique par le freinage de l'Europe, première cliente du Royaume-Uni, et surtout par la flambée du pétrole.
Certes. Mais il existe une autre raison pour laquelle l'économie britannique commence à battre de l'aile : la baisse de la consommation des ménages. Le manque d'appétit des Britanniques coïncide d'ailleurs avec le freinage de la croissance. Longtemps dopés par le crédit facile lié à la flambée de l'immobilier, les achats ont été l'un des deux principaux moteurs de l'activité avec les lourds investissements dans le secteur public. Aujourd'hui, le budget des ménages est de plus en plus serré. Le sentiment de richesse et la frénésie dépensière qui en découle se sont taris avec le ralentissement des prix de l'immobilier et la hausse des taux d'intérêt. Les faillites personnelles se multiplient. Les impôts locaux sont de plus en plus lourds : la « council tax » moyenne dépassera 1.500 euros annuels, soit un bond de 121% depuis son entrée en vigueur en 1993. L'inflation est au plus haut depuis 1997, à 2,4%, alors que le nombre de demandeurs d'emplois est en hausse continue depuis sept mois. Résultat : les ventes au détail ont atteint leur plus bas niveau depuis 22 ans en septembre, et l'impact des attentats de juillet n'explique rien. Dans ce contexte, les industriels sont inquiets, d'autant que la flambée des cours du pétrole fragilise les comptes. Le prix moyen du baril de brut est de 58% supérieur à celui de septembre 2004 tandis que le prix des transports a rebondi de 33%. Des hausses impossibles à répercuter sur les prix de ventes compte tenu de l'environnement international très concurrentiel.
Ce ralentissement, combiné au creusement du déficit public (la Commission européenne vient d'entamer une procédure pour déficit excessif), ne devrait pas faciliter l'équation budgétaire de Gordon Brown. Lequel n'en continue pas moins d'affirmer qu'il n'aura pas besoin d'augmenter les impôts pour respecter la discipline de Bruxelles. Pas si sûr.
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Fin de partie pour le Royaume-Uni?
Les echos 21 Oct 2005
Le ralentissement économique en Grande-Bretagne se confirme
Le PIB s'est accru de 0,4% au troisième trimestre. Sur l'ensemble de l'année, la croissance pourrait ne pas dépasser 1,5%, le rythme le plus faible depuis treize ans [ 21/10/2005 - 12H06 - lesechos.fr ]
- lionstone
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Royaume-Uni : De moins en moins de consommation
Le durcissement du loyer de l'argent et le freinage marqué de l'immobilier commence à peser sur la consommation des ménages britanniques. Sur un an, la hausse des ventes au détail est tombée à 0,7% seulement, son plus bas niveau depuis près de 10 ans. Un ralentissement sensible qui devrait inciter les membres de la Banque d'Angleterre à ne pas poursuivre le resserrement de la politique monétaire. Même si l'inflation s'emballe avec le contrecoup du choc pétrolier
Le durcissement du loyer de l'argent et le freinage marqué de l'immobilier commence à peser sur la consommation des ménages britanniques. Sur un an, la hausse des ventes au détail est tombée à 0,7% seulement, son plus bas niveau depuis près de 10 ans. Un ralentissement sensible qui devrait inciter les membres de la Banque d'Angleterre à ne pas poursuivre le resserrement de la politique monétaire. Même si l'inflation s'emballe avec le contrecoup du choc pétrolier
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Ca s'appellerait pas un peu stagflation, ce truc ?lionstone a écrit :Royaume-Uni : De moins en moins de consommation
Le durcissement du loyer de l'argent et le freinage marqué de l'immobilier commence à peser sur la consommation des ménages britanniques. Sur un an, la hausse des ventes au détail est tombée à 0,7% seulement, son plus bas niveau depuis près de 10 ans. Un ralentissement sensible qui devrait inciter les membres de la Banque d'Angleterre à ne pas poursuivre le resserrement de la politique monétaire. Même si l'inflation s'emballe avec le contrecoup du choc pétrolier
- mahiahi
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Si la stagflation arrive, videz vos comptes épargnes et faites des stocks!
C'est quand tout semble perdu qu'il ne faut douter de rien
Dieu se rit des hommes déplorant les effets dont ils chérissent les causes
Défiez-vous des cosmopolites allant chercher loin dans leurs livres des devoirs qu'ils dédaignent remplir autour d'eux
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- cicero
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Si tu vivais au Quebec ça ferait plus de deux sciecles que tu les entendrais venter leur superiorité sur les autres. Il en on fait des crimes et des injustice ici pour prouver leur soit disant superiorité en la matière. J'espere que leur economie va imploser et que ça va faire mal!frgo84 a écrit :je n'ai jamais entendu un Anglais dire que ça race était supérieur. Et puis se n'est pas une race.

Les peuples heureux n'ont pas d'Histoire.