[pétrole & matiéres premiéres] Bulle spéculative ?

Discussions traitant de l'impact du pic pétrolier sur l'économie.

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Re: [pétrole & matiéres premiéres] Bulle spéculative ?

Message par energy_isere » 27 sept. 2016, 15:59

La Fed veut limiter l'activité des banques dans les matières premières

Washington AFP / 23 septembre 2016

La Réserve fédérale américaine (Fed) veut demander aux banques, ayant des activités dans les matières premières présentant des risques potentiellement catastrophiques pour l'environnement, d'augmenter de façon considérable leurs fonds propres, a annoncé l'autorité de régulation vendredi.

Selon cette proposition règlementaire, la Fed veut que les institutions financières renforcent de quelque 4 milliards de dollars leurs besoins en capitaux propres, a précisé un représentant de la banque centrale.

Cela vise à mieux couvrir les risques légaux, liés à leur réputation et à leur situation financière qui dérivent de ces activités, particulièrement celles pouvant conduire à une catastrophe environnementale, indique un communiqué de la Fed.

Les activités concernant les hydrocarbures sont particulièrement visées, afin d'éviter les répercussions et responsabilités légales sur de grandes institutions financières dans le cas d'une catastrophe comme l'explosion de la plateforme pétrolière Deepwater Horizon, qui avait provoqué en 2009 une des plus graves et des plus coûteuses pollutions pétrolières de l'histoire.

Ces mesures, soumises aux commentaires de la profession pour trois mois, ciblent notamment les banques Goldman Sachs et Morgan Stanley qui, bénéficiant d'une dérogation antérieure, ont d'importantes activités dans l'extraction, le stockage, le transport et l'échange de ces matières premières.

La nouvelle exigence de capital va sommer ces institutions d'observer un ratio de capitaux propres de 1.250% des risques liés à ces matières premières, soit l'équivalent d'un dollar pour un dollar d'investissement, a expliqué un représentant de la Fed.

Pour une autre douzaine d'établissements, moins impliqués dans l'extraction et l'exploitation de ces hydrocarbures mais plutôt dans leur commerce, l'exigence de capitaux équivaudra à une pondération de 300% des risques liés à ces matières premières.
http://www.romandie.com/news/La-Fed-veu ... 739088.rom

et aussi :
USA: limiter les banques dans le commerce des matières premières

09/09/2016 Washington

Les régulateurs américains veulent réglementer plus strictement les activités bancaires dans le commerce des matières premières, particulièrement des métaux, selon des documents publiés jeudi par la Réserve fédérale (Fed) et d'autres agences de régulation.

Dans un rapport au Congrès, la Réserve fédérale suggère que des dispositions soient prises pour que les banques ne puissent plus physiquement faire des investissements dans les matières premières.

L'OCC (Office of the Comptroller of the Currency) a pour sa part proposé d'interdire aux banques "d'échanger et d'investir dans les métaux industriels ou commerciaux", notamment dans le cuivre ou l'aluminium.

Cette proposition éliminerait une dérogation antérieure qui permettait notamment à Goldman Sachs et à Morgan Stanley de stocker, d'échanger et de transporter ces matières premières.

Ce rapport et ces initiatives des autorités de régulations avaient été commandés par la loi de réforme de Wall Street Dodd-Frank, adoptée en 2010.

La profession bancaire a 60 jours pour y répondre.

De grandes banques, comme JPMorgan ou Morgan Stanley, se sont déjà défaites fin 2014 d'une grande partie de leurs activités dans les matières premières, notamment dans le courtage pétrolier.

Ces banques d'affaires, ainsi que Goldman Sachs, ont été notamment accusées par le Congrès d'avoir "potentiellement" manipulé les prix des matières premières, particulièrement ceux de l'aluminium.
http://www.zonebourse.com/GOLDMAN-SACHS ... -23027267/

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Message par energy_isere » 10 nov. 2016, 17:27

L'élection de Donald Trump secoue les marchés de matières premières

Par Claire Fages RFI le 10 novembre 2016

La victoire de Donald Trump a fait bondir les prix de l'or et du cuivre, mais chuter ceux du pétrole et des céréales.

L'élection de Donald Trump a secoué les marchés de matières premières, surpris eux aussi par le résultat du scrutin. Quelle sera la politique économique du nouvel hôte de la Maison Blanche ? Beaucoup d'incertitudes encore. D'où la ruée des investisseurs vers l'or, la matière refuge, qui a gagné 5%. L'once dépasse désormais 1330 dollars. Le candidat Trump avait promis de relancer les infrastructures aux Etats-Unis, d'où la hausse d'une autre matière première : le cuivre, très utilisé dans la construction, a bondi de 2% en une journée.

Pour le reste, les matières premières ont plutôt accusé le coup. Donald Trump a promis un retour au protectionnisme, de mauvais augure pour le volume des échanges mondiaux, d'où le repli du cours des céréales, déjà mal en point selon Michel Portier, directeur général d'Agritel. « L’élection de Trump, avec le risque de voir les Etats-Unis se replier sur eux- mêmes… les Etats-Unis étant premier producteur au monde de soja et premier producteur au monde de maïs, ça va ralentir les échanges mondiaux, c’est plutôt baissier. Mais ça ne fait que rester dans la tendance : le monde est largement alimenté en matières premières agricoles. »

La crainte d'un ralentissement du commerce mondial a également fait chuter le pétrole sous les 45 dollars. D'autant que Donald Trump veut que les Etats-Unis produisent des hydrocarbures sans limites, rappelle Pierre Terzian de Pétrostratégie, de quoi aggraver l'excédent mondial : « Il est en faveur du développement à mort du pétrole et du gaz aux Etats-Unis. Il dit : "nous avons des ressources pour 100 ans, 200 ans, 300 ans, on ne va pas faire une croix là-dessus". Donc il est favorable à toutes formes de déréglementation pour que l’industrie du pétrole et du gaz travaille ».

Un rebond des prix du pétrole pourrait pourtant intervenir si Donald Trump dénonce la levée des sanctions contre l'Iran, comme il l'a promis. Ce serait pour le coup un vrai siphonnage du marché pétrolier !
Cela dit, le président Trump ne mettra peut-être pas en œuvre toutes les promesses du candidat Donald.
http://www.rfi.fr/emission/20161110-ele ... -premieres

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Message par energy_isere » 23 janv. 2017, 18:10

Trump et Xi Jinping orienteront les prix en 2017 selon Cyclope

Par Claire Fages RFI 20 janvier 2017

Le cercle Cyclope anticipe un retour à la stabilité des marchés de matières premières en 2017, après le regain de certains produits fin 2016. Mais les choix des présidents américain et chinois seront déterminants.


Trump et Xi Jinping orienteront les prix des matières premières en 2017, estime l’animateur du cercle Cyclope. Philippe Chalmin et les auteurs du rapport sur les marchés mondiaux se livrent au jeu des prévisions comme tous les ans. Pas d’énorme variation prévue en 2017 : une augmentation modérée des prix moyens du pétrole (+20 %), des métaux (entre 4 et 15 %) et du café (6 %). Une baisse du cacao (-25 %) et du soja (-12 %). Mais sur l’ensemble du complexe des matières premières, c’est la stabilité qui devrait l’emporter. À des niveaux toujours très médiocres pour les céréales (-2 % pour le maïs ; -8 % pour le blé).

Il faudra cependant compter avec les choix présidentiels aux États-Unis et en Chine. À l’automne prochain, c’est le congrès du Parti communiste chinois, Xi Jinping va d’ici là préparer sa reconduction pour un deuxième mandat. Pas question de ralentir la croissance chinoise. La consommation des Chinois sera encouragée autant que les infrastructures, ce qui a déjà réorienté à la hausse la demande de métaux et de charbon en Chine.

Des prix déjà dopés par l’élection de Trump

L’élection de Donald Trump a elle aussi déjà dopé les prix des métaux fin 2016 avec ses promesses de relance, qui ne seront peut-être pas réalisées. Le nouveau président américain enterrera-t-il comme annoncé le Traité transatlantique (TTIP) ? Limitera-t-il le commerce avec la Chine ? Rabotera-t-il les subventions agricoles du Farm Bill qui continuent à encourager les céréaliers américains malgré la chute des cours ? Pas sûr. Trump vient de nommer Sonny Perdue au département de l’Agriculture.

L’ancien gouverneur d’un État très rural, la Géorgie, avait autrefois organisé des prières pour faire tomber la pluie, mais c’est avant tout un soutien du lobby agricole, qui devrait encourager les OGM et les exportations américaines de viande et de céréales.
http://www.rfi.fr/emission/20170120-tru ... on-cyclope

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Message par energy_isere » 28 janv. 2017, 13:21

Pour 2017, la Banque mondiale prévoit un rebond des prix du pétrole (+29%) et des métaux (+11%)

Agence Ecofin 25 janv 2017

La Banque mondiale a estimé, dans un rapport publié le 24 janvier, que les prix des matières premières industrielles comme l’énergie et les métaux devraient connaître un «redressement sensible» en 2017, en raison d’un resserrement de l’offre et de l’augmentation de la demande.

Dans ce rapport intitulé «Les perspectives des marchés de matières premières» (Commodity Markets Outlook), l’institution maintient ses prévisions concernant les prix du pétrole brut pour l’année en cours à 55 dollars le baril, soit un bond de 29 % par rapport à 2016. Les prévisions pour les prix de l’énergie reposent sur l’hypothèse selon laquelle les pays membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et d’autres pays producteurs de pétrole se conformeront en partie à l’accord de limitation de la production après une longue période de production effrénée, selon ce même rapport.

La Banque mondiale revoit à la hausse ses prévisions de croissance des prix des métaux et anticipe une augmentation de 11 % contre les 4 % annoncés dans ses prévisions d’octobre, compte tenu d’un nouveau resserrement de l’offre et de la forte demande de la Chine et des économies avancées. « Les prix de la plupart des matières premières semblent avoir atteint leur plus bas niveau l’année dernière et sont en bonne voie pour remonter en 2017 », fait remarquer John Baffes, économiste senior et auteur principal du Commodity Markets Outlook, indiquant cependant que «des revirements dans les politiques pourraient toutefois infléchir cette tendance ».

Les prix des produits agricoles dans leur ensemble devraient augmenter de moins de 1 % en 2017. De légères augmentations sont prévues pour les huiles et les produits oléagineux et d’autres matières premières agricoles, mais les prix des céréales devraient diminuer de près de 3 % à la faveur des perspectives plus favorables de l’offre.

Les auteurs du rapport prévoient, d’autre part, une contraction des prix des métaux précieux de 7 % avec l’augmentation des taux d’intérêt de référence et le ralentissement des placements refuges.
http://www.agenceecofin.com/commodities ... -metaux-11

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Message par energy_isere » 03 févr. 2017, 14:53

Michelin augmente les prix de ses pneumatiques en raison de la hausse des cours des matières premières
Myrtille Delamarche Usine Nouvelle le 03/02/2017

Après Bridgestone, c’est au tour de Michelin de rehausser les tarifs de ses pneumatiques en Europe. Les fabricants répercutent la hausse des coûts matières, caoutchouc naturel, butadiène et pétrole.

Michelin va augmenter les tarifs de ses pneumatiques d’environ 8% à compter du mois d’avril, tant sur les gammes tourisme que camionnette, poids lourd, génie civil, agricole et deux-roues. Lors de l’annonce de l’augmentation de ses prix aux Etats-Unis fin janvier, Michelin avait indiqué répercuter "les effets nets des prix des matières premières", ainsi que "les améliorations technologiques et les innovations phares du groupe, tout comme d'autres conditions de marché". Et cette hausse n’est peut-être pas la dernière : "En fonction de l’évolution des cours des matières premières, le groupe pourra être amené à revoir le positionnement prix de ses produits", précise Michelin.

Le caoutchouc et le butadiène renchéris

Les matières utilisées par le pneumaticien sont principalement le caoutchouc naturel, dont les cours sont en hausse de 20% depuis le début de l’année, le butadiène, dont le prix a doublé en trois mois, et le pétrole. En décembre, son concurrent japonais Bridgestone avait annoncé une hausse des tarifs de 3% sur les gammes tourisme et deux-roues, et de 1% sur les pneumatiques de bus et camions. Le groupe expliquait alors cette hausse des prix par des investissements croissants.
http://www.usinenouvelle.com/article/mi ... es.N496814

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Message par energy_isere » 28 oct. 2018, 09:21

MARCHÉ : CES MATIÈRES PREMIÈRES DONT LA CONSOMMATION VA EXPLOSER D'ICI 2060

samedi 27 octobre 2018

Selon l'OCDE, la consommation de matières premières de la planète va doubler en un peu plus de 40 ans.


L'utilisation de matières premières devrait doubler d'ici 2060, exerçant une pression "deux fois plus forte qu'aujourd'hui" sur l'environnement, prévient une étude de l'OCDE mise en ligne cette semaine. "L'utilisation mondiale de matières se montera à 167 gigatonnes (NDLR : soit 167 milliards de tonnes) en 2060, contre 90 gigatonnes actuellement", affirme l'étude de l'Organisation pour le développement et la coopération économiques (OCDE) intitulée "Perspectives mondiales des ressources

Le rapport, qui s'attend à ce que cette hausse soutienne "l'expansion de l'économie mondiale et l'élévation des niveaux de vie", redoute toutefois de fortes conséquences sur l'environnement. "Si aucune action concrète n'est prise pour relever ces défis, il est probable que l'accroissement prévu de l'extraction et du traitement de matières premières (...) aggrave la pollution de l'air, de l'eau et des sols, et concoure notablement au changement climatique", prévient l'OCDE.

Le boom des infrastructures touche à sa fin

"La diminution progressive des activités manufacturières au profit des activités de services et l'amélioration permanente de l'efficience de l'industrie, qui limitent la consommation de ressources par unité de PIB, ne l'empêcheront pas", ajoute-t-elle. "Sans elles, les pressions exercées sur l'environnement seraient pires encore", souligne l'institution, qui table également sur une "stabilisation de la demande en Chine et dans les autres économies émergentes, le boom des infrastructures y touchant à sa fin".

La consommation de sables et graviers devrait ainsi exploser, passant d'environ 24 gigatonnes en 2011 à près de 55 gigatonnes en 2060, soit une explosion de la demande de plus de 129%. Sur la même période, l'utilisation de calcaire, de charbon bitumineux, d'argile, de biomasse ou encore de bois devrait également s'envoler. A noter que la consommation de pétrole non raffiné serait quasi stable, selon ces projections.

50 milliards de tonnes d’équivalent CO2

Par grande famille de matières premières, c'est l'utilisation des métaux qui va croître le plus rapidement, passant de 8 à 20 gigatonnes de 2011 à 2060. La consommation des ressources minérales non-métalliques passerait elle de 37 à 86 gigatonnes. Celle des énergies fossiles de 14 à 24 milliards de tonnes et enfin l'utilisation de biomasse bondirait à 37 milliards de tonnes, contre 20 milliards en 2011.

L'utilisation de matières premières par personne et par jour augmenterait sur la période de 33 à 45 kilogrammes.

"L’extraction et la combustion de combustibles fossiles et la production de fer, d’acier et de matériaux de construction sont d’ores et déjà responsables d’une grande partie de la pollution de l’air et des émissions de gaz à effet de serre", note l'OCDE. "En l’absence de nouvelles mesures de réduction, l’ensemble des émissions imputables à la gestion des matières passera, selon le rapport, de 28 à 50 gigatonnes d’équivalent CO2 d’ici à 2060", détaille l'organisation.

Image
https://www.tradingsat.com/actualites/m ... 32375.html

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Message par energy_isere » 03 janv. 2019, 15:17

Quelles matières premières ont le plus chuté en 2018?

Franck Stassi Usine Nouvelle le 03/01/2019

Le pétrole, le sucre et de nombreux métaux ont vu leurs cours fortement reculer en 2018. A l’inverse, le palladium a tiré son épingle du jeu.


Pour la septième fois en onze ans, le Bloomberg Commodity Index, qui compile le rendement de 22 contrats à terme de matières premières, a reculé en 2018. Il a baissé, au cours de l’année écoulée, de 12%. Sur le seul mois de décembre 2018, l’indice avait déjà atteint son plus bas niveau depuis avril 2016. "Les prix des produits de base et le moral des consommateurs ont de nouveau fléchi sous l'effet de la recrudescence des tensions résultant de la guerre commerciale, d'une possible réduction de la production de pétrole par les membres de l'OPEP, de la faiblesse des marchés des actions à l'échelle mondiale et du raffermissement du dollar américain", expliquent les analystes d’ABN Amro. Tour d’horizon des principales évolutions.

-24,8% et -19% pour le WTI et le Brent.

Sans surprise, le baril de pétrole figure parmi les matières premières dont les cours ont le plus fortement baissé en 2018. Le cours du West Texas Intermediate (WTI) a perdu 24,8%, et celui du Brent 19%. Les professionnels interrogés par Reuters tablent sur un baril de Brent à 69,13 dollars en moyenne en 2019, contre un cours moyen de 71,76 dollars l’an dernier.

-20,6% pour le sucre

Rien ne va plus pour le sucre, dont les prix ont baissé en 2018 pour la deuxième année consécutive. A New York (Etats-Unis), le sucre brut a perdu 20,6% au comptant. A Londres (Royaume-Uni), le sucre brut a dévissé, au comptant, de 15,8%, à 332,50 dollars par tonne. En cause, un marché mondial largement excédentaire, notamment sous l’effet de records de production enregistrés au cours de la campagne 2017-18. En fin d’année, les prix avaient toutefois légèrement rebondi, le Brésil confirmant qu’il allouait une large partie de sa production à la fabrication d’éthanol.

-24,4% pour le zinc, -18,1% pour l’aluminium, -17,9% pour le plomb, -16,9% pour le cuivre, -13,4% pour le nickel


L’essor du véhicule électrique et la baisse des stocks avaient poussé, en début d’année 2018, le nickel à la hausse sur le London Metal Exchange (LME). Un accord sur la levée des sanctions américaines à l’encontre du russe Rusal a aussi joué sur le cours de l’aluminium. "Le ralentissement de la croissance économique mondiale aura des conséquences négatives sur la plupart des prix des produits de base en 2019", avertit par ailleurs le cabinet américain Capital Economics. L’or a pour sa part perdu 2%, et l’argent 9,8%.

-15% pour le platine, +19% pour le palladium

Le boom de l’électrique avait profité au nickel. La perte d’intérêt de nombreux consommateurs pour les véhicules diesel a favorisé le palladium, utilisé dans les pots catalyseurs des moteurs essence dans le but de réduire leurs émissions polluantes. Il a dépassé, ces derniers mois, le platine (très utilisé dans les véhicules diesel), et s’est même offert le luxe de prendre le pas sur l’or. Le ralentissement des ventes d’automobiles en Chine pourrait cependant contrecarrer cet élan.

+26,8% pour l’uranium

Le nucléaire n’est pas mort. La Chine compte 42 réacteurs nucléaires en exploitation, tandis que 16 réacteurs sont en construction. Selon le cabinet canadien BMO Capital Markets, le marché de l’uranium est devenu déficitaire, avec des coupes dans les capacités de production au sein de la compagnie minière Kazatomprom, basée au Kazakhstan, et des baisses de production chez Orano en Afrique. La demande, elle, progresserait de 44% d’ici à 2035.
https://www.usinenouvelle.com/editorial ... 18.N788509

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Message par energy_isere » 01 févr. 2019, 21:24

2019, année de repli des matières premières selon Cyclope

Par Claire Fages RFI 1 février 2019

A quoi ressembleront les marchés de matières premières en 2019 ? Le cercle Cyclope dirigé par l'économiste français Philippe Chalmin se livre à son exercice rituel en janvier. Et il anticipe cette année un repli des prix des ressources naturelles. Une tendance amorcée fin 2018.

Le cercle Cyclope prédit un recul de 10% de son indice de 31 matières premières en 2019. Continuation d'une tendance baissière entamée à la fin de l'an dernier. 2018 fut en effet « une année en cloche » pour les prix des matières premières, observe l'économiste Philippe Chalmin, directeur du cercle Cyclope. Après un « premier semestre flamboyant », le pessimisme s'est installé au début de l'automne.

Déclin des métaux et de l'énergie

Les dérogations accordées aux clients du pétrole iranien ont fait replonger les prix du brut. Avec les doutes qui s'installaient sur l'économie chinoise, sur fond de perturbations commerciales, les investisseurs se sont retirés des matières premières. « Les six métaux de base du LME ont vu leur prix décliner alors même que leur offre était déficitaire... La bulle des métaux des batteries électriques, lithium et cobalt, s'est dégonflée ».

Exception du cuivre

En 2019, cette tendance négative devrait se poursuivre (-14% pour le zinc, -11 % pour le plomb), sauf pour le cuivre (+4%), qui manque de nouvelles capacités minières alors que la demande de métal rouge grandit pour les nouvelles énergies.

Quant au pétrole, il devrait perdre 15% sur toute l'année 2019, prédit Philippe Chalmin. « Je ne vois pas de rebond à conditions géopolitiques identiques, à savoir la poursuite des dérogations américaines sur l'Iran, l'absence de catastrophe vénézuélienne, l'absence de conflit direct entre l'Arabie saoudite et l'Iran ».

Recul du soja


Même tendance baissière anticipée pour le charbon et le gaz naturel (-9%) ou liquéfié (-10%), étant donné l'augmentation des capacités. Les matières premières agricoles, marquées par le retour du politique en 2018, seront encore en 2019 « au premier front de la guerre commerciale sino-américaine », estime le directeur de Cyclope, qui anticipe un « très fort recul (-21%) des prix du soja », d'autant que les élevages en Chine, ravagés par la peste porcine, vont en consommer moins. Baisse prolongée (-20%) des prix l'huile de palme, menacée d'être exclue du biodiesel européen. Baisse des prix du coton (-12%). Peu de changement pour les prix du blé ou du cacao après l'embellie de l'an dernier. Peu ou pas d'amélioration des prix du sucre ou du café.

L'or à 1 300 dollars ?

Au sein des métaux précieux Cyclope prédit un rebond de l'or, « un horizon au-dessus de 1 300 dollars l'once », la fin de la « chevauchée du palladium » et un déclin du platine et de l'argent, « qui a perdu toute dimension financière ».
http://www.rfi.fr/emission/20190201-201 ... on-cyclope

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Message par energy_isere » 10 janv. 2021, 11:53

Goldman Sachs voit un nouveau supercycle des matières premières arriver.
Goldman proclaims the dawn of a new commodity supercycle

Reuters | January 6, 2021

Will covid-19 kick-start a new commodities supercycle? Goldman Sachs thinks so.

SIGN UP FOR THE BATTERY METALS DIGEST

While last year’s strong rebound in many commodity prices might be viewed as a “V-shaped vaccine recovery”, the bank contends it is just “the beginning of a much longer structural bull market for commodities.”
.............
lire : https://www.mining.com/web/goldman-proc ... upercycle/

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Message par energy_isere » 15 mars 2021, 13:15

Coup de chaud sur les matières premières
La reprise de l’économie chinoise, la faiblesse du dollar et une dose de spéculation expliquent la poussée de fièvre sur plusieurs métaux, le pétrole ou encore des produits agricoles. Au point que certains évoquent un nouveau « supercycle » de hausse.

Par Laurence Girard LeMonde 14 mars 2021

Du cuivre, à l’étain, en passant par le blé, le maïs, l’huile de palme ou le soja, sans oublier le pétrole ou le fer, tous ces produits ont un point commun : leurs prix connaissent une forte poussée de fièvre. Depuis l’automne 2020, les cours des matières premières ont commencé à s’enflammer. Et la tendance se poursuit en ce début d’année 2021.

A cet égard, le cas de l’étain est exemplaire. Le métal blanc se négocie actuellement à plus de 26 000 dollars (environ 21 700 euros) la tonne sur le London Metal Exchange, renouant ainsi avec des niveaux atteints il y a neuf ans. Depuis le 1er janvier, son cours progresse de 30 %. Ce n’est pas le seul métal à s’échauffer. Le cuivre, lui, tutoie la barre des 9 000 dollars la tonne, en hausse de 15 %, après avoir frôlé, courant février, son record historique de 10 190 dollars la tonne. Quant au nickel, il a franchi, au même moment, le seuil des 20 000 dollars la tonne, un plus haut depuis six ans, avant de subir un brusque coup de froid.

Image

Les matières premières agricoles ne sont pas en reste.
Les céréaliers français ont retrouvé le sourire, malgré une moisson de blé et d’orge plutôt maigre en 2020. Le cours du blé s’est apprécié de 22 % en six mois à la Bourse de Chicago. Mieux, celui du maïs a crû de 60 % et le soja est à son acmé en six ans. Même le sucre, longtemps à la peine, a repris des couleurs, avec une hausse de 20 %. En ce qui concerne les huiles, qu’elles soient issues de colza, de palme, de soja ou de tournesol, elles flambent.

Conjonction de facteurs favorables
Ces évolutions se traduisent par une hausse continue du prix des denrées alimentaires de base, un indice publié tous les mois par la FAO, l’agence des Nations unies chargée de l’agriculture et de l’alimentation. Il a signé, en février, une nouvelle progression et ce, pour le neuvième mois d’affilée. Sur un an, l’indice a gagné 26 %, retrouvant du même coup son niveau de juillet 2014.

Ce retour de flamme généralisé a conduit les banques américaines Goldman Sachs, puis JPMorgan à évoquer un nouveau « supercycle des matières premières »

Du côté de l’énergie, le cours du pétrole, longtemps englué en raison de la crise liée au Covid-19, a, lui aussi, regagné le terrain perdu. Le baril de Brent a même brièvement franchi la barre des 70 dollars, lundi 8 mars. Par un effet de vases communicants, cette remontée de l’or noir donne un coup de pouce aux matières premières agricoles comme le maïs, le sucre ou l’huile de palme, toutes transformables en agrocarburant.

Il vous reste 67.84% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
https://www.lemonde.fr/economie/article ... _3234.html

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Message par energy_isere » 19 avr. 2021, 13:15

Tiens je découvre qu' il y a un indice concernant les matières premières, c'est le CRB Index, crée ..... en 1957 !
https://en.wikipedia.org/wiki/Refinitiv ... _CRB_Index

l'index a beaucoup évolué depuis, et maintenant :
It currently is made up of 19 commodities as quoted on the NYMEX, CBOT, LME, CME and COMEX exchanges. These are sorted into 4 groups, each with different weightings. These groups are:

Petroleum based products (based on their importance to global trade, always make up 33% of the weightings)
Liquid assets
Highly liquid assets
Diverse commodities.

The index comprises 19 commodities:
aluminum, cocoa, coffee, copper, corn, cotton, crude oil, gold, heating oil, Lean Hogs, live cattle, natural gas, nickel, orange juice, silver, soybeans, sugar, unleaded gas and wheat.
un pdf explicatif de REFINITIV qui en fait le suivi est ici : https://www.refinitiv.com/content/dam/m ... dology.pdf

et dans ce pdf on a la répartition :

Image

donc le poids lourd c'est le pétrole et les produits pétroliers pour 33 % !

sur : https://tradingeconomics.com/commodity/crb je capture :

Image

l'indice est revenu pre covid.

En cherchant sur le forum on en avait parlé en sept 2010 ici : http://www.oleocene.org/phpBB3/viewtopi ... ex#p279328

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Re: [pétrole & matiéres premiéres] Bulle spéculative ?

Message par energy_isere » 02 mai 2021, 11:45

Le portefeuille des consommateurs va subir de plein fouet la flambée des matières premières

Capital 2 mai 2021

Les prix des matières premières connaissent une hausse exponentielle en ce début d'année 2021. Du cuivre au sucre en passant par le porc, les effets se font déjà ressentir et pourraient bientôt atteindre directement les économies des consommateurs.

Les embouteillages logistiques, la faiblesse du dollar et la hausse de la demande mondiale ont un effet indéniable sur les prix des matières premières. Du cuivre, à un sommet en dix ans, au porc, goûté plus que jamais pour son bacon au petit déjeuner des Américains en télétravail, les prix flambent et les effets vont se faire sentir dans les portefeuilles des consommateurs.

Selon l'indice Bloomberg des prix des matières agricoles, les prix des céréales ont grimpé de 22% sur un an, au plus haut depuis 2016.

Le cours du pétrole brut a pris 30% depuis un an.

Celui du bois de construction a triplé au cours des douze derniers mois. La fédération des constructeurs aux États-Unis a même averti qu'il en coûtait désormais 36.000 dollars de plus en moyenne pour bâtir la charpente d'une maison.

Le cours du cuivre, dont la demande reflète l'état de santé de l'économie mondiale, a battu cette semaine un record vieux de dix ans, porté par l'appétit chinois et la faiblesse du dollar.

L'étain, prisé pour les circuits électroniques, les composants automobiles, les batteries, est également au plus haut depuis 2011, ayant doublé son prix en un an.

Les raisons à ces hausses sont variées.

Pour le pétrole, la demande mondiale accélère avec la réouverture des économies, "la Chine et la locomotive américaine dépassant de loin l'ampleur du ralentissement en Inde", submergée par l'épidémie de Covid-19, remarque Bjornar Tonhaugen de Rystad Energy.

"Le brut semble instoppable", écrit Bart Melek de TD Securities, alors que le cours du baril de Brent s'est rapproché cette semaine du seuil des 70 dollars. A la pompe, le prix de l'essence aux Etats-Unis est passé de 1,77 dollar le gallon (3,8 litres) il y a un an, à 2,89 dollars aujourd'hui, selon l'association automobile AAA.

Pénurie de conteneurs
Pour le sucre, c'est la pénurie de conteneurs et les goulets d'étranglement dans les ports qui poussent les prix, tandis que le maïs, le soja et le blé connaissent aussi des problèmes de livraison.

Quant au cuivre, il est de plus en plus utilisé dans les infrastructures énergétiques en transition, estime Elijah Oliveros-Rosen de S&P Global Ratings.

Sur les marchés, les contrats à terme sur ces produits sont en outre des instruments financiers très attractifs pour les investisseurs, dans un contexte de taux d'intérêt très faibles et de modeste rentabilité des bons du Trésor, soulignent les analystes.


"Il y a beaucoup d'argent sur le marché, et lorsque la Fed a indiqué en août qu'elle ne relèverait pas les taux de sitôt, elle a autorisé l'inflation à se former", analyse Michael Zuzolo de Global Commodity Analytics and Consulting.

"Ce changement historique de politique monétaire a attiré les investisseurs, en plus des problèmes d'approvisionnement restreints, de logistique et de bond de la demande", ajoute l'analyste des marchés agricoles. Il souligne aussi que "le dollar faible et le renforcement des monnaies des pays émergents producteurs attirent les flux d'investissements".

Les entreprises stockent
Les caprices du climat avec la sécheresse en Amérique latine et le gel tardif en Europe ont aussi une influence.

Parmi les hausses de prix les plus spectaculaires, le porc tient le haut du pavé (+51% en un an), selon le département américain de l'Agriculture dans un rapport publié en avril.

Alors qu'on cite souvent la forte demande chinoise pour cette viande, le ministère signale ici "un doublement du prix de la poitrine de porc" depuis la pandémie car "les consommateurs américains prennent davantage leur petit déjeuner à la maison".

Dans ces conditions de tensions sur les marchés, les entreprises tendent à stocker ces matières premières d'avance, poussant encore les prix à la hausse.

Certains fabricants commencent à acheter "trop", en raison "de pénuries de matières premières", a signalé vendredi l'indice ISM d'activité manufacturière de la région très industrielle de Chicago.

Ces pénuries "continuent de peser sur les coûts des entreprises", souligne le communiqué.

Cette poussée des coûts est en passe d'atteindre le consommateur aux États-Unis, alors que l'inflation a accéléré en mars.
https://www.capital.fr/entreprises-marc ... es-1401937

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Re: [pétrole & matiéres premiéres] Bulle spéculative ?

Message par energy_isere » 10 mai 2021, 21:02

Le prix des palettes en bois explose

10 mai 2021

Support indispensable de toute la logistique industrielle, les palettes en bois ont renchéri de 40% depuis le début 2020. L’indice allemand HPE, qui suit les évolutions du prix du bois dédié à la fabrication d’emballages et de palettes, s’est accru de 11,9% au quatrième trimestre 2020 et de 20,3% au premier trimestre 2021.
https://www.usinenouvelle.com/article/l ... e.N1086454

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Re: [pétrole & matiéres premiéres] Bulle spéculative ?

Message par energy_isere » 13 mai 2021, 10:03

Coût des matières premières : vers une hausse des prix des voitures selon Renault

Florent Ferrière Le 11 Mai 2021

Selon le président de Renault, il faut s'attendre à une hausse des prix des voitures à cause de l'envolée des cours des matières premières.
L'industrie automobile est en pleine tempête. Les constructeurs doivent déjà gérer la pénurie de semi-conducteurs, dont les difficultés devraient durer jusqu'en 2022. Et comme si cela ne suffisait pas, ils font face à une flambée des cours des matières premières, notamment l'acier.

Et sur cet aspect, le président de Renault a été honnête : une hausse des prix pour la marque est à prévoir. Au micro d'Europe 1, Jean-Dominique Senard a déclaré : "il ne faut pas se cacher derrière son petit doigt, l'aspect inflationniste est réel, les fournisseurs le ressentent déjà, et nous, en bout de chaîne, on va le ressentir".

Pour lui, il est évident que les entreprises "vont devoir faire ce qu'il faut pour survivre et donc passer une partie de ces hausses de prix vers le public". Il a été clair : "il faut s'attendre" à une hausse des prix, "dire le contraire serait un mensonge". Il n'a toutefois pas encore une idée de l'augmentation que cela peut représenter, indiquant qu'aucune décision n'est prise.

Ce contexte tombe mal pour Renault, déjà en pleine révision de sa stratégie prix. Le nouveau directeur général Luca de Meo a fait de la rentabilité la priorité. Pour lui, le Losange ne doit plus faire la course aux volumes, mais aux marges. Il ne veut plus voir des Renault dévaluées. Sur les derniers modèles, qui sont au niveau, il a déjà poussé pour augmenter des prix afin d'améliorer la rentabilité.

Renault va donc devoir trouver le bon équilibre avec la hausse des matières premières : en répercuter une partie pour préserver la marge, mais pas la totalité pour ne pas faire exploser les tarifs de véhicules qui restent ceux d'un constructeur généraliste soumis à une forte concurrence.
https://www.caradisiac.com/cout-des-mat ... 189946.htm

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Re: [pétrole & matiéres premiéres] Bulle spéculative ?

Message par energy_isere » 27 mai 2021, 09:27

Le nouveau rapport Cyclope est sorti.

https://www.msn.com/fr-fr/finance/other ... d=msedgdhp

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