Finances françaises & conjoncture

Discussions traitant de l'impact du pic pétrolier sur l'économie.

Modérateurs : Rod, Modérateurs

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89516
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: Finances françaises & conjoncture

Message par energy_isere » 13 mars 2022, 20:31

France: moins de croissance et plus d'inflation à cause de la guerre en Ukraine, prévoit la Banque de France

AFP•13/03/2022

La croissance de l'économie française devrait être réduite en 2022 de 0,5 à 1,1 point de pourcentage par la guerre en Ukraine, laquelle va aussi provoquer plus d'inflation, selon deux scénarios présentés dimanche par la Banque de France.

Le produit intérieur brut (PIB) français progressera de 3,4% en 2022 si le prix du pétrole s'établit en moyenne sur l'année à 93 dollars, mais de seulement 2,8% si ce prix atteint 119 dollars, a précisé la banque centrale qui a indiqué que sans la guerre, elle aurait relevé sa prévision de croissance de 3,6% à 3,9%.

Pour 2023 et 2024, la Banque de France prévoit que la croissance, qui bénéficie encore cette année d'un fort acquis du début d'année, diminuera à 2% puis à 1,4% dans le premier scénario qualifié de "conventionnel", et à 1,3% puis à 1,1% dans le deuxième appelé "dégradé".

Olivier Garnier, le directeur général de l'institution, a précisé lors d'une conférence de presse que les "deux scénarios sont possibles", ajoutant qu'il était incapable "de dire lequel est le plus probable" et qu'il pourrait y en avoir d'autres. La Banque de France n'a ainsi pas calculé l'effet qu'aurait un arrêt des fournitures de gaz et de pétrole russes.

Les conséquences de la guerre se feront également sentir sur l'indice des prix à la consommation harmonisé (IPCH), qui devrait atteindre cette année 3,7%, selon le premier scénario, et 4,4% selon le second.

Cet indicateur de l'inflation, qui permet des comparaisons au niveau européen et prend davantage en compte les prix de l'énergie que l'indice des prix à la consommation (IPC) national mis en avant par l'Insee, s'est élevé à 4,1% sur un an en France en février, mais il devait selon les modélisations réalisées par la Banque de France avant la guerre revenir aux alentours de 2% avant la fin 2022.

La banque centrale prévoit désormais que l'inflation diminuera à 1,9% en 2023 puis à 1,7% dans le scénario conventionnel, mais qu'elle se maintiendra à un niveau élevé avec 3,3% l'an prochain avant de retomber à 1,5% en 2024 dans le scénario dit "dégradé".

Les chocs négatifs du conflit sur l'économie française sont en outre de trois ordres: augmentation des prix de l'énergie et des matières premières, réduction de la consommation et de l'investissement, ainsi qu'une diminution de la demande adressée à la France qui affectera le commerce extérieur, indique encore la Banque de France.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 8ec4e3a878

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89516
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: Finances françaises & conjoncture

Message par energy_isere » 17 mars 2022, 00:18

France: Le conflit en Ukraine pourrait coûter un point de PIB, selon l'Insee
REUTERS•16/03/2022
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... c30f35013a

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89516
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: Finances françaises & conjoncture

Message par energy_isere » 29 avr. 2022, 09:08

L'économie française à plat (0%) au premier trimestre, selon l'Insee

AFP•29/04/2022

L'activité économique française a stagné au premier trimestre, avec une croissance nulle (0%), du fait d'un recul de la consommation des ménages sur fond d'inflation et de guerre en Ukraine, selon une première estimation publiée vendredi par l'Insee.

Cette estimation est bien inférieure aux attentes, l'Institut national de la statistique ayant prévu une croissance de 0,3%, tandis que la Banque de France tablait sur une petite progression du produit intérieur brut (PIB) de 0,25%.

L'activité économique marque ainsi nettement le pas après la croissance de 0,8% enregistrée au quatrième trimestre de 2021 (chiffre révisé à la hausse de 0,1 point) et la forte reprise de l'ensemble de l'année dernière (7%).

Traditionnellement moteur de la croissance française, la consommation des ménages a reculé "nettement" au premier trimestre, indique l'Insee, prenant de court les prévisions des économistes, qui s'attendaient à ce qu'elle résiste encore en début d'année.

La vague Omicron très forte en janvier, la hausse des prix, en particulier de l'énergie, accentuée depuis le déclenchement de la guerre en Ukraine fin février, ont ainsi contraint les dépenses des ménages, notamment dans l'hébergement-restauration et l'habillement-textile. L'inflation a ainsi atteint 4,5% sur un an en mars, du jamais vu depuis le milieu des années 1980.

La crise sanitaire encore très présente en janvier a encore marqué la production de biens et services au premier trimestre (qui augmente de 0,5%), avec une forte baisse de l'activité dans l'hôtellerie-restauration, les services d'éducation, "liée à la fermeture de certaines classes", et à l'inverse une amélioration dans les services de santé. La production de biens a elle accéléré, après deux trimestres de stabilité.

Pour l'instant l'investissement résiste, même s'il se tasse, avec une progression de 0,2% au premier trimestre, tiré par les investissements en services informatiques en lien avec la numérisation croissante des entreprises.

Enfin, le commerce extérieur poursuit son redressement, même si c'est à "un rythme toutefois moins soutenu que le trimestre précédent", souligne l'Insee, avec une hausse de 1,5% des exportations, quand les importations ont progressé de 1,1%.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... adf1a8a454

Léger
Brut lourd
Brut lourd
Messages : 308
Inscription : 24 févr. 2020, 15:54

Re: Finances françaises & conjoncture

Message par Léger » 30 avr. 2022, 11:16

C'est beau et très réussi l' "euro" ..... À ce jour, voici ! Merci pour ce qu'on importe ! Merci pour notre pouvoir d'achat ainsi "sécurisé" ....

https://twitter.com/UPR_Asselineau/stat ... wsrc%5Etfw

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89516
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: Finances françaises & conjoncture

Message par energy_isere » 10 mai 2022, 00:38

Déficit commercial record en France en mars, à 11,5 milliards d'euros

Challenges.fr 9 mai 2022

Le déficit commercial des biens français a atteint un nouveau record en mars à 11,5 milliards d'euros, nettement dégradé par les importations d'énergie dont les prix ont flambé avec l'invasion en Ukraine, ont indiqué les Douanes lundi. Le déficit avait déjà franchi la barre des 10 milliards d'euros en février avec 10,3 milliards d'euros, selon les chiffres corrigés des Douanes. Il atteint également un record absolu en cumul sur douze mois glissants, à 100 milliards d'euros.

La nette dégradation du solde français des échanges est liée à la hausse des montants de marchandises importées par rapport aux marchandises exportées, détaillent les Douanes, à 57,4 milliards d'euros contre 45,9 milliards d'euros en mars. "La hausse des montants échangés est portée par l'augmentation des prix", précisent-elles, affirmant que les prix à l'importation ont augmenté de 5% pendant qu'ils n'ont pris que 2% à l'exportation.

Cela s'explique en partie par la hausse des prix des hydrocarbures naturels et de l'électricité, dont la facture s'est alourdie de 4% sur le mois et de 19% sur trois mois. Les prix du pétrole ont flambé ces derniers mois dans le sillage de la reprise progressive de l'économie mondiale puis de la guerre en Ukraine à l'initiative de la Russie, propulsant le prix du baril au-dessus des 100 dollars.

Les exportations françaises ont par ailleurs été moins vigoureuses en mars, ajoutent les Douanes, interrompant ce mois-ci une hausse continue depuis début 2021 et creusant donc le déficit. Du côté de la balance des paiements, qui inclut les échanges de services, le déficit des transactions courantes est ressorti à 3,2 milliards d'euros en janvier, contre 2,3 milliards le mois précédent, a détaillé la Banque de France lundi.
https://www.msn.com/fr-fr/finance/other ... NewsSearch

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89516
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: Finances françaises & conjoncture

Message par energy_isere » 25 mai 2022, 00:03

"Chocs" économiques: l'OFCE revoit nettement à la baisse la prévision de croissance française

AFP•24/05/2022

La croissance du PIB en France ne devrait pas dépasser 2,7% en 2022, a indiqué mardi l'OFCE, sabrant de 1,5 point sa prévision de l'automne dernier en raison de la multiplication et de la durée des "chocs" économiques.

"Prix de l'énergie, vague Omicron, difficultés d'approvisionnement, incertitudes géopolitiques, remontée des taux": "à l'aune de ces nouveaux chocs, nous avons révisé notre prévision de croissance pour la France de 4,2% à 2,7% en 2022", écrit l'Observatoire français des conjectures économiques (OFCE) dans une étude publiée mardi. La précédente prévision de l'OFCE remontait à l'automne dernier.

.......................
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 284a2997c8

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89516
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: Finances françaises & conjoncture

Message par energy_isere » 08 juin 2022, 23:14

suite de 2 post au dessus.
France: Le déficit commercial s'établit à 12,2 milliards d'euros fin avril

REUTERS•08/06/2022

Le déficit commercial de la France s'est établi à 12,2 milliards d'euros fin avril, selon les données publiées mercredi par le bureau des Douanes françaises.

À la fin mars, le déficit s'élevait à 12,6 milliards d'euros après révision.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 2da8a023f5

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89516
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: Finances françaises & conjoncture

Message par energy_isere » 15 juin 2022, 08:17

L'économie française devrait progresser au T2, éviter une récession, dit la Banque de France

REUTERS•14/06/2022

L'économie française devrait éviter de tomber en récession à l'issue du trimestre en cours, après s'être contractée sur la période janvier-mars, a déclaré mardi la Banque de France (BdF) dans son point de conjoncture.

La banque centrale anticipe une croissance de l'économie de 0,25% en rythme trimestriel sur la période avril-juin, après une contraction de 0,20% au premier trimestre. Elle avait dit le mois dernier s'attendre à une progression de 0,20% lors du trimestre actuel.

"Après le repli du premier trimestre, l'activité au T2 ferait preuve de résilience, c'est-à-dire que clairement on n'aurait pas de récession dans l'économie française", a déclaré l'économiste en chef de la Banque de France, Olivir Garnier, lors d'un point de presse.
........................
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 956ab0a3f9

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89516
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: Finances françaises & conjoncture

Message par energy_isere » 21 juin 2022, 23:30

Prévisions de croissance en France revues à la baisse pour 2022 et 2023

REUTERS•21/06/2022

La Banque de France a revu mardi à la baisse ses prévisions de croissance pour l'économie française en 2022 et 2023 en raison de la guerre en Ukraine et des tensions sur les marchés des matières premières.

Dans ses projections macro-économiques, la Banque de France dit désormais prévoir une croissance du PIB de 2,3% cette année contre +3,4% précédemment et une croissance de 1,2% en 2023 contre +2,0% précédemment.

En 2024, la croissance devrait s'établir à 1,7%, d'après ses prévisions.

Pour la Banque de France, la guerre en Ukraine devrait coûter à l'économie française l'équivalent de plus de deux points de croissance sur la période 2022-2024.

Si les pays européens décidaient d'imposer un embargo sur le gaz russe, l'économie française ne connaîtrait qu'une croissance de 1,5 % cette année, suivie d'une contraction de 1,3 % en 2023 avant de renouer avec la croissance en 2024 avec un taux de 1,3 %.

Dans une interview au Figaro, François Villeroy de Galhau, le gouverneur de la Banque de France, juge toutefois que ce scénario paraît "aujourd'hui moins probable".

François Villeroy de Galhau souligne aussi que l'activité économique a semblé résiliente: "la consommation des ménages, tout comme l'investissement des entreprises, résistent".

Bien que la France ait un niveau d'inflation inférieur au reste de la zone euro, il estime que l'inflation en France est "nettement trop forte".

"La hausse des prix ne concerne plus seulement l'énergie et s'est largement diffusée à d'autres secteurs: la politique monétaire doit alors agir", déclare François Villeroy de Galhau.

La Banque de France table sur une inflation en France à 5,6% cette année et à 3,4% en 2023.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 851576d597

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89516
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: Finances françaises & conjoncture

Message par energy_isere » 24 juin 2022, 09:10

France: la dette publique remonte à 114,5% du PIB au premier trimestre

AFP•24/06/2022

La dette publique française a grimpé à 114,5% du produit intérieur brut (PIB) à la fin du premier trimestre 2022, contre 112,9% à la fin décembre 2021, a rapporté vendredi l'Insee.

L'endettement public de la France, qui s'est massivement accru depuis la crise sanitaire, s'est encore aggravé de 88,8 milliards d'euros au premier trimestre, atteignant en valeur absolue 2.901,8 milliards d'euros, a détaillé l'Institut national de la statistique et des études économiques.

Cette forte hausse provient essentiellement de l'augmentation de la dette de l'Etat (+64,8 milliards d'euros), quand celle des administrations de sécurité sociale a progressé de 25,6 milliards d'euros.

En revanche, la dette des organismes divers d'administration centrale s'est repliée de 1,3 milliard d'euros du fait du désendettement de SNCF Réseau.

Enfin, celle des administrations publiques locales a reculé de 300 millions d'euros, en raison d'une baisse de l'endettement des communes et des départements, alors que la dette des régions est en hausse.

Le traité européen de Maastricht de 1992 fixait pour les Etats une limite de dette publique à 60% du PIB, que la France a dépassée à la fin de l'année 2002, pour ne plus jamais repasser en-dessous depuis.

Mais, depuis la crise sanitaire, cette règle, comme celle d'un déficit public inférieur à 3% du PIB, ont été suspendues. Fin mai, cette suspension a été prolongée jusqu'à la fin 2023 du fait des conséquences économiques de la guerre en Ukraine.

Fin 2019, avant la crise du Covid-19, la dette publique française s'élevait à 97,6% du PIB.

Au cours de la campagne présidentielle, Emmanuel Macron s'est engagé à redresser la situation des finances publiques pendant son deuxième quinquennat, en ramenant le déficit public sous les 3% du PIB d'ici à 2027, ce qui permettrait de commencer à réduire le poids de la dette.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 4b38ee37c1

encore un effort et on finira 2022 avec 3000 milliards d'euro de dettes :wtf:

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89516
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: Finances françaises & conjoncture

Message par energy_isere » 08 juil. 2022, 19:40

France: Le déficit commercial se creuse en mai avec l'énergie

Reuters 08 Juillet 2022

Le déficit commercial de la France s'est creusé à 13,0 milliards d'euros en mai, en raison notamment de la dégradation du solde énergétique, montrent les données publiées vendredi par les Douanes françaises.


Les économistes interrogés par Reuters tablaient sur un déficit de 12,8 milliards en mai.

Ce déficit s'était établi à 12,7 milliards d'euros, après révision, en avril.

"La dégradation du solde énergétique est encore une fois la principale responsable de cette situation", précisent les Douanes dans un communiqué.

Les échanges commerciaux avec la Russie ont été fortement affectés par l'invasion russe de l'Ukraine le 24 février et les sanctions adoptées par l'Union européenne contre Moscou, ajoutent-elles.

Les exportations vers la Russie ont été divisées par plus de quatre en valeur sur un an en avril et les importations hors énergie ont reculé de 28%.

Les Douanes disent que sur la même période, le déficit énergétique avec la Russie s’est accru de 134% en un an.

https://www.usinenouvelle.com/article/f ... e.N2024427

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89516
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: Finances françaises & conjoncture

Message par energy_isere » 29 juil. 2022, 09:02

France: la croissance rebondit plus fort qu'attendu au 2e trimestre

AFP•29/07/2022

Après un repli de 0,2% au premier trimestre, la France a renoué avec la croissance d'avril à juin, enregistrant un rebond plus dynamique qu'attendu de son PIB qui a progressé de 0,5% sur ce deuxième trimestre, selon des données publiées vendredi par l'Insee.

Dans leurs dernières prévisions, l'Institut national de la statistique et la Banque de France tablaient respectivement sur une croissance de 0,25% et de 0,2% entre avril et juin.

La bonne tenue de l'économie française au deuxième trimestre s'explique à la fois par une contribution nettement positive du commerce extérieur à la croissance et une diminution de la consommation des ménages moins marquée qu'au premier trimestre.

Selon cette première estimation des comptes nationaux, qui devra être confirmée fin août par l'Insee, les importations ont reculé de 0,6% au deuxième trimestre, tandis que les exportations ont bondi de 0,8%.

Ces dernières ont été "tirées notamment par les services de transport (+6,3% après +5,0% au premier trimestre) et les dépenses des voyageurs étrangers en France (+8,6% après +5,0%)", détaille l'Insee.

"À l'inverse, les exportations de biens se replient (-0,6% après +1,4%), notamment dans les matériels de transport et l'agroalimentaire", explique encore l'institut.

Quant à la consommation, traditionnel moteur de l'économie française, elle reste négative pour les achats de biens (-1,3%), mais les achats de services repartent nettement à la hausse (+1,5%). Deux tendances contradictoires qui aboutissent à un recul global de 0,2% de la consommation des ménages au deuxième trimestre.

Avec les chiffres publiés vendredi, l'Insee évalue à 2,5% l'acquis de croissance de l'économie française pour l'année 2022.

Un chiffre conforme à l'anticipation de croissance annuelle du gouvernement, et légèrement supérieur aux attentes de la Banque de France ou du FMI (+2,3%).

Les données de l'Insee sont publiées au lendemain de la parution des chiffres de la croissance américaine au deuxième trimestre (-0,9% en rythme annualisé après -1,6% au 1er trimestre), qui ont techniquement fait entrer le pays en récession.

En Europe, les estimations de croissance de la zone euro et de plusieurs grands pays du Vieux Continent doivent aussi être dévoilées vendredi matin.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 3be33bf1ae

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89516
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: Finances françaises & conjoncture

Message par energy_isere » 05 août 2022, 11:24

France: Le déficit commercial continue de se creuser en juin

REUTERS•05/08/2022

Le déficit commercial de la France a continué de se creuser en juin, à 13,07 milliards d'euros, en raison de l'alourdissement de la facture énergétique, selon les données publiées vendredi par le bureau des Douanes françaises.

Les analystes interrogés par Reuters avaient en moyenne tablé sur un déficit à 12,56 milliards d'euros.

À la fin mai, le déficit s'élevait à 12,91 milliards d'euros après révision.

Sur le premier semestre, les Douanes constatent "une forte dégradation du solde commercial des biens" à -71 milliards d'euros, contre -51 milliards d'euros au semestre précédent.

"Depuis l’agression de l’Ukraine par la Russie, la France connaît le même sort que les principaux pays de l’Union européenne : tous voient leur solde commercial se dégrader depuis le début de l’année 2022 du fait de l’explosion des prix de l’énergie", explique Olivier Becht, ministre délégué auprès de la ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, dans un communiqué.

La direction générale des Douanes souligne néanmoins que les exportations confirment leur reprise à 285 milliards d'euros au premier semestre 2022, dépassant désormais leur niveau d’avant crise sanitaire.

Les importations sont quant à elle "très dynamiques", indiquent les Douanes (+26 %), mais la facture énergétique a cependant atteint un nouveau record à 48 milliards d'euros contre 27 milliards le semestre précédent.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 21b01bbaad

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89516
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: Finances françaises & conjoncture

Message par energy_isere » 21 sept. 2022, 00:13

Dette: le taux d'intérêt de la France dépasse 2,5%, au plus haut depuis huit ans

AFP•20/09/2022

Le taux d'intérêt de l'emprunt français à 10 ans, qui fait référence sur les marchés, a atteint son plus haut depuis janvier 2014 mardi dans un contexte de resserrement monétaire des banques centrales.

Peu après 15H40, le taux d'intérêt pour la dette française à 10 ans a atteint 2,501%, dépassant le plus haut de l'année, atteint précédemment en juin (2,47%). Pour retrouver trace d'un taux d'intérêt supérieur à 2,50%, il faut remonter jusqu'à janvier 2014.

En début d'année, il tournait encore autour de 0,2%, après avoir été longtemps négatif en 2021.
.......................
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 89c2bc31ff

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89516
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: Finances françaises & conjoncture

Message par energy_isere » 23 sept. 2022, 10:41

suite de 5 posts au dessus.
Rapportée au PIB, la dette publique du pays atteint 113,3 %, contre 114,7% à fin du trimestre précédent.

La dette publique française, qui s'est massivement accrue depuis la crise sanitaire, a ralenti sa progression au deuxième trimestre, avec une hausse de 6,2 milliards d'euros, pour atteindre 2.916,8 milliards d'euros, a annoncé vendredi l'Insee. La progression avait été bien plus importante les trois mois précédents (+88,8 milliards d'euros). Le ratio de la dette publique rapportée au PIB a reculé en revanche à 113,3% à la fin du deuxième trimestre 2022, contre 114,7% à fin du trimestre précédent, a détaillé l'Institut national de la statistique.

Ce recul s'explique par la hausse en valeur du produit intérieur brut, précise l'Insee. L'augmentation de la dette brute des administrations publiques provient de celle de la dette de l'État (+16,3 milliards d'euros) et de celle des administrations publiques locales (+2,7 milliards). En revanche, les administrations de sécurité sociale et les organismes divers d'administration centrale diminuent leur contribution, de 9,3 milliards et 3,5 milliards respectivement.

Dans la première catégorie, l'Urssaf Caisse nationale (ex-Acoss) et l'Unédic ont remboursé des titres de créances, tandis que la Caisse d'amortissement de la dette sociale (Cades) s'endette de 5,6 milliards d'euros, note l'Insee. Dans le cas des organismes divers d'administration centrale, SNCF Réseau (-2,8 milliards), France Compétence et Bpifrance Participations se désendettent.

Le traité européen de Maastricht de 1992 fixait pour les Etats une limite de dette publique à 60% du PIB, que la France a dépassée à la fin de l'année 2002, pour ne plus jamais repasser en-dessous depuis lors. Mais depuis la crise sanitaire, cette règle, comme celle d'un déficit public inférieur à 3% du PIB, a été suspendue. Fin mai, cette suspension a été prolongée jusqu'à la fin 2023 du fait des conséquences économiques de la guerre en Ukraine.

Fin 2019, avant la crise du Covid-19, la dette publique française s'élevait à 97,6% du PIB. Au cours de la campagne présidentielle, Emmanuel Macron s'est engagé à redresser la situation des finances publiques pendant son deuxième quinquennat, en ramenant le déficit public sous les 3% du PIB d'ici à 2027, ce qui permettrait de commencer à réduire le poids de la dette.
https://www.lefigaro.fr/conjoncture/la- ... e-20220923

Répondre