[Monnaie] Fin de la suprématie du Dollar ?

Discussions traitant de l'impact du pic pétrolier sur l'économie.

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Lansing
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Message par Lansing » 29 avr. 2006, 23:22

Je me souviens être passé en transit aux USA avec un dollar à 3,50F, me souvient plus de l'année, fin des 70 peut-être.

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lingane
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Message par lingane » 30 avr. 2006, 01:09

je crois que d'ici 12 mois, on dépassera les 1,5, donc le vieux record de février 85 (le dollar à 10 francs) sera battu
Il n'y a pas erreur, là ?
Le dollar à 10F, c'est 1$ pour 1,5€.
Là, on va vers 1€ pour 1,5$
ben oui lingane le dollar est à 5 francs! tu te retenais pas d'aller aux states a cause de ça j'espère?

Il me semble avoir connu une époque ou il etait descendu au dessous de 5 francs, il y a très longtemps (comme le temps passe vite...)



autant pour moi, j'ai du boire un coup de trop là :shock:


effectivement, on va battre un record à la baisse, mea culpa
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pas de pétrole, pas de maillot jaune!

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Message par Goupil » 04 mai 2006, 19:19

LE STATUT DE DEVISE DE REFERENCE DU DOLLAR EN QUESTION
Bientôt des pétro-euros
4 mai 2006

Et si l'étoile du dollar comme monnaie de référence mondiale pâlissait ? Les «pétronations» le boudent, et les déficits jumeaux (budgétaire et commercial) des Etats-Unis nuisent à sa crédibilité. Peut-être une chance, pour l'euro, de rivaliser avec l'omnipotent billet vert.



Alexei Kudrin, ministre russe des Finances
Voici une dizaine de jours, la vénérable banque centrale suédoise, la Riksbank, a annoncé qu'elle réduisait ses avoirs en dollars (de 37 % à 20 %) au profit de l'euro. La monnaie communautaire représente à présent 50 % de ses réserves. Et Alexei Kudrin, ministre russe des Finances, a indiqué en marge du sommet du G7 (réunion des sept plus grandes puissances mondiales) que le déficit endémique de la balance commerciale US et la volatilité récente du dollar nuisaient à son statut de devise de réserve.


«La plupart des pays constituent leurs réserves de devises en dollars, tempère un expert. Le billet vert représente deux tiers des réserves des banques centrales dans le monde (voir graphique). La demande de dollars est constante, quel que soit l'état de santé de l'économie US.» Les «déficits jumeaux» (budgétaire et commercial) abyssaux des Etats-Unis rendent le pays très dépendant de ce statut de valeur-refuge. L'économie américaine dépense $ 800 milliards de plus que le total de ses rentrées. Elle doit donc attirer des investissements nets pour soutenir sa devise. Si le dollar perdait son statut, la plongée du billet vert entraînerait probablement une récession de l'économie mondiale.


On n'en est pas encore là. Mais la diversification des avoirs des banquiers centraux, et plus largement des investisseurs du monde entier, ne doit pas être prise à la légère.


Désamour de l'OPEP
Dans ce contexte, le déplacement de la «pétromanne», évoqué récemment dans nos colonnes, est intéressant à observer. Certaines banques centrales du Golfe (Emirats arabes unis, Qatar, etc.) ont déjà rééquilibré leurs réserves en faveur de l'euro. Alors que, jusqu'à une date récente, les nations de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) soutenaient le billet vert en investissant massivement leurs plantureux revenus en dollars. L'après-11 septembre 2001 a modifié leurs comportements.


Sans compter que la relative bonne santé des économies européennes devrait inciter nos banquiers centraux à relever les taux d'intérêt pour maîtriser l'inflation. Conséquence : les returns potentiels sur des placements en euro - et en yen, car le Japon est en pleine forme - vont s'améliorer.


Le désamour des pays exportateurs de pétrole envers le dollar pourrait donc s'accentuer. Or, le pétrole est la colonne vertébrale du roi dollar. Une des principales raisons de son hégémonie tient au fait que les échanges d'or noir sont exprimés exclusivement en billet vert. Résultat : la Russie et l'Europe en sont dépendantes. «Comme les banques centrales basculent vers des avoirs en euros, on pourrait imaginer que la prochaine étape serait un pétrole russe exprimé dans la monnaie européenne, reprend notre expert. Les commentaires de Kudrin le laissent sous-entendre. L'Union est le principal partenaire énergétique de la Russie. A cela s'ajoute la volonté de l'Iran de créer une plateforme de négoce pour concurrencer Londres et surtout New York. Elle pourrait utiliser l'euro comme monnaie de référence. Pour certains, ce serait même l'une des raisons pour lesquelles Washington voudrait attaquer le régime de Téhéran…»


Pour le moment, les Etats-Unis et le dollar peuvent encore compter sur le soutien de la plupart des pays de l'OPEP, et notamment l'Arabie Saoudite. Jusqu'à quand ? Le déficit US est de plus en plus préoccupant. Il était d'ailleurs au centre des débats lors du récent sommet du G7. La limitation de l'hégémonie du dollar y a été évoquée, à mots couverts. Elle est souhaitée par beaucoup, même par le Fonds monétaire international. Et elle pourrait favoriser l'arrivée de l'euro comme autre monnaie de référence dans le système pétrolier.

Pierre-Yves Warnotte

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Message par Frais derrick » 11 mai 2006, 18:53

"Pour aller plus haut, aller plus haut
Se rapprocher de l'avenir"
(Tina Arena)

L'euro balaie le rebond du dollar, touche un nouveau plus haut depuis un an

http://fr.biz.yahoo.com/11052006/202/l- ... uveau.html

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Message par MadMax » 05 juin 2006, 12:30

Le dollar touche un nouveau plus bas d'un an face à l'euro

LONDRES, 5 juin (Reuters) - Le dollar américain a inscrit lundi un nouveau plus bas d'un an contre l'euro, amplifiant le repli entamé vendredi après l'annonce de créations d'emplois nettement inférieures aux attentes en mai aux Etats-Unis, qui réduit la probabilité d'une hausse des taux américains lors de la prochaine réunion de la Réserve fédérale à la fin du mois.

L'euro est monté vers 7h34 GMT à 1,2979 dollar, son plus haut niveau depuis mai 2005, après avoir franchi son précédent pic d'un an de $1,2971. La prochaine résistance est à $1,3045.

La monnaie unique européenne bénéficie des anticipations d'une nouvelle hausse des taux d'intérêt de la BCE dès jeudi, hausse qui pourrait être plus marquée qu'attendu initialement.

"C'est cohérent avec le sentiment que nous prévoyons pour l'ensemble de la semaine après les créations d'emplois: il y a une plus forte probabilité que la Fed marque une pause et dans le même temps, des chiffres plutôt bons dans la zone euro incitent certains à se demander si la BCE pourrait aller jusqu'à 50 points de base cette semaine", explique Daragh Maher, stratège de Calyon.

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Message par Huile de Roche » 05 juin 2006, 22:49

ça chauffe !!!

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0 ... 986,0.html

Le Monde - 03/06/2006

Malgré les inquiétudes manifestées par la Banque centrale européenne (BCE) à l'égard du risque d'une dépréciation brutale du dollar, dans son rapport sur la stabilité financière publié jeudi 1er juin, le billet vert résiste. L'euro n'a toujours pas franchi le seuil de 1,30 dollar. Après une hausse hebdomadaire de 1,41 %, il cotait vendredi 1,2918 dollar. Face à un dollar prêt à chuter à tout moment, les opérateurs sont nerveux.

La clé de cette situation d'instabilité sur le marché des changes tient au suspense qui règne autour de la prochaine décision monétaire de la Banque centrale américaine. Décidera-t-elle, le 29 juin, de relever ses taux ou de ne rien faire ?

Lors de sa dernière réunion, le 10 mai, la Réserve fédérale (Fed) avait estimé, comme le montre le compte rendu publié mercredi, que les risques inflationnistes pesant sur l'économie américaine avaient augmenté depuis sa précédente réunion du 29 mars.


L'INFLATION EN LIGNE DE MIRE

Focalisés sur l'inflation, les investisseurs guettent des indices qui leur permettraient d'affiner leur jugement. En ce sens, la composante prix payés de l'enquête du groupement national des directeurs d'achats des entreprises industrielles (ISM) publié jeudi, a fait l'objet d'une attention particulière. L'indice mesurant les prix a bondi à 77 % en mai contre 71,5 % en avril.

Une autre partie du compte rendu de la Fed a retenu l'attention des investisseurs. Celle où les gouverneurs ont évoqué l'hypothèse de remonter, lors de leur dernière réunion, les taux d'intérêt d'un demi-point (ils les avaient finalement relevés d'un quart). Une hypothèse qui ne signifie pas plus, pour certains économistes, que la volonté de la Fed de ne pas se montrer laxiste.

Le dollar a aussi été légèrement bousculé, cette semaine, par l'annonce mardi du remplacement de John Snow comme secrétaire au Trésor par Henry Paulson, PDG de la banque d'affaires Goldman Sachs. Les mouvements intervenus cette semaine au sein de la BCE n'ont en revanche eu aucun impact sur les marchés financiers.

Nommé au directoire de la BCE, Jürgen Stark, ex-vice-président de la Bundesbank, a remplacé, jeudi, Otmar Issing, qui était responsable des études économiques et de la recherche. Il dirigera le département des études économiques de l'institut d'émission, un poste stratégique pour la préparation des décisions sur les taux d'intérêt, tandis que Lucas Papademos, vice-président de la BCE, sera chargé du département de la recherche.

Le poste d'économiste en chef de la BCE reste ainsi entre les mains d'un partisan d'une politique monétaire rigoureuse et orthodoxe et d'un homme issu de la Bundesbank. M. Stark était précédemment vice-président de la banque centrale allemande - où il était chargé des questions internationales - alors que M. Issing avait été dans le passé son économiste en chef.

A la Bundesbank, le directoire a aussi été réorganisé : son président, Axel Weber, a repris sous sa responsabilité la direction des études économiques et de la recherche.

Cécile Prudhomme et Adrien de Tricornot (à Francfort)

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Message par Sinemurien » 06 juin 2006, 11:20

Une question, est-ce que la fin de la supprématie du dollard serait une bonne chose pour les économies Europpéennes, notamment du point de vue énergétique ?
En effet du pétrole et des matières premières achetée en dollard avec un dollard bas par rapport à l'euro "tamponne" les effets de l'augmentation du prix.
Je minterroge.
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Message par phyvette » 07 juin 2006, 00:19

Les 2 piliers du système économique mondial, le Dollar , instauré par les accords de Bretton Woods comme monnaie de référence mondial et le pétrole qui c'est imposé comme énergie à bon marché, sont interdépendants depuis 60 ans. La fin annoncé du pétrole signe l'arrêt de mort du $ et la fin des institutions mises en place a Bretton Woods , de La Banque Mondiale au FMI. C'est ce que certain auteur appelle " la fin de l'empire américain ".
http://www.amazon.fr/exec/obidos/ASIN/2 ... 38-0913031
http://www.google.fr/search?sourceid=na ... ds+petrole
Suite à la montée du prix du pétrole au début des années 1970, plusieurs pays développé ont limité leur demande pour les produits du Sud de manière à payer le pétrole et réduit les déficits nationaux. Les pays non-producteurs de pétrole ont été économiquement ravagés par la montée astronomique du prix du pétrole, qui s'est accompagnée d'une chute de la demande et des prix de leurs produits.
A la décente du pic ce sera bien pire.

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Message par Environnement2100 » 07 juin 2006, 12:15

Il va se produire beaucoup de choses à la redescente du pic, mais certains éléments centraux, on l'espère, résisteront.

Le dollar doit sa popularité à la confiance des investisseurs dans le système en général, et dans la permanence du comportement économique américain en particulier. Tant que l'économie américaine sera stable et performante, il y a peu de raisons d'aller voir ailleurs.

Pour abandonner le dollar, encore faut-il une autre monnaie qui puisse jouer tous les rôles qu'a le dollar : laquelle en sera capable lors du Pic ? Aujourd'hui, l'Euro présente un volume approchant celui du dollar ; pourtant, il n'est pas considéré comme la monnaie de référence, en particulier parce que la performance et la stabilité de l'Europe paraissent, et sont, inférieures.

Lors du Pic, le prix du pétrole va augmenter nettement ; les paiements internationaux vont augmenter dans cette activité, mais ils vont peut-être diminuer dans d'autres ; ces effets de remous ne seront pas instantanément suffisants pour remettre en cause l'utilisation du dollar. Les Américains seront contraints de payer de très grosses factures, mais rien n'indique aujourd'hui que l'Europe sera moins dépendante que les USA à ce moment précis.

En revanche, si le gouvernement américain devenait socialiste demain, il est possible que de nombreux investisseurs se tournent vers d'autres monnaies, indépendamment du Pic.

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Message par epe » 07 juin 2006, 20:13

Environnement2100 a écrit : Le dollar doit sa popularité à la confiance des investisseurs dans le système en général, et dans la permanence du comportement économique américain en particulier. Tant que l'économie américaine sera stable et performante, il y a peu de raisons d'aller voir ailleurs.
Je crois qu'il faut inverser la proposition. L'économie américaine n'est stable et performante que parce qu'elle a la confiance des investisseurs. La performance de l'économie américaine c'est juste sa consommation intérieure, à crédit du reste du monde. Les américains n'exportent pratiquement plus de biens matériels, juste des brevets, des logiciels, de l'audio-visuel, bref du vent. Et ils importent des biens matériels avec des dollars de papier.
Le jour où les investisseurs étrangers (principalement ceux qui ont reçu ces dollars de papier en échange de biens -- produits manufacturés - pétrole -- ) ne les réinvestissent plus dans l'économie américaine, la fête du dollar sera terminée. Ca a probablement déjà commencé, par exemple les pétro-dollars ne reviennent plus aux USA, les producteurs de pétrole préfèrent investir dans leurs pays ou ailleurs dans le monde et de préférence en bien matériels.
-Il vaut mieux pomper même s'il ne se passe rien que de risquer qu'il se passe quelque chose de pire en ne pompant pas.
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Message par energy_isere » 08 juin 2006, 00:23

epe a écrit : ...... Les américains n'exportent pratiquement plus de biens matériels, juste des brevets, des logiciels, de l'audio-visuel, bref du vent.
tu y va un peu fort !

et Boeing , et General Electric , et Intel ? et les exportations de céréales ?et j'en oublie plein d' autres.

Il faudrait se baser sur des statistiques des exportations US de produits manufacturés, mais je sais pas ou trouver cela.

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Message par MadMax » 08 juin 2006, 00:36

Le déficit commercial US parle de lui-même.

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Message par sceptique » 08 juin 2006, 00:40

autre point déjà abordé : tous les pays et individus qui ont des créances énormes sur les USA n'ont aucun intéret à un effondrement du dollar : leurs avoirs seraient anéantis. Ils ne peuvent donc les transférer vers l'euro qu'à petite dose, à un rythme supportable à la fois par le dollar et l'Euro !

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Message par energy_isere » 08 juin 2006, 00:47

MadMax a écrit :Le déficit commercial US parle de lui-même.
oui, oui, bien sur je suis d' accord il importent bien plus qu' il n'exportent.
Mais de la à dire qu'ils n'exportent quasiment plus rien il y a un gap !

je ressort mon ATLASECO 2004, et aux USA je trouve :

chiffre du commerce extérieur pour l' année 2002 :
exportations de marchandises : 681 milliards de $
importations de marchandises : 1143 milliards de $

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Message par epe » 08 juin 2006, 07:34

energy_isere a écrit : Mais de la à dire qu'ils n'exportent quasiment plus rien il y a un gap !

exportations de marchandises : 681 milliards de $
Oui mais, quelles marchandises et dans quelles conditions? Je doute qu'il ne s'agisse que de biens manufacturés. Tu cites Boeing et l'agriculture, dans les deux cas ce sont des exportations subventionnées (pseudos- bugets de recherche militaire pour Boeing), mais c'est vrai pour l'Europe aussi. Pareil pour le coton américain.

Tu cites Intel, tu pourrais citer son concurent AMD ou d'autres fabricants de microprocesseurs mais eux aussi délocalisent de plus en plus la production...

Regarde autour de toi, chez toi, et dis-moi ce qui est estampillé Made In USA, et je dis bien fabriqué aux USA, pas de marque US?
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