ENR low-cost hors-concours hi-tech toujours marginales ?
Publié : 13 oct. 2009, 12:25
glossaire
ENR : énergies renouvelables.
PV : photovoltaïque
Dans le match Parisse-Gilles j'ai essayé (vainement
) d'attirer l'attention sur le fait que les ENR ne pourront pas se développer "suffisamment".
Gilles raisonne sur le fait que les ENR sont moins pratiques, plus chères, et au final ne remplaceront pas les fossiles à moyen ou long terme. Parisse aligne méthodiquement les Mtep fournies par ces ENR comme à la parade.
Je propose ici de raisonner sur le présent et le court terme. Et de montrer que le débat ci-dessus est sans objet : Les ENR ne pourront pas se développer suffisamment vite et en quantité pour remplacer une partie notable des fossiles. On n'aura donc pas l'occasion de vérifier si on peut tout faire avec les ENR.
Tout d'abord, je mets de coté les ENR ancestrales : hydraulique et bois de chauffage. Celles-là, on les connaît bien, ainsi que leurs limites. Quand il n'y aura plus que celles là on sera bien mal. Mais concentrons nous donc sur les ENR technologiques (éolien, PV, géothermie, agrocarburants, énergie des mers, ...) ardemment défendus par Parisse et qui doivent nous sauver, disons plus modestement sauver notre PIB.
Je note d'abord que pour les construire il faut un haut niveau technologique, possible uniquement dans des pays suffisamment développés consommant par ailleurs beaucoup de fossiles.
Dans ces pays donc, en période de croissance, les ENR techno viennent en plus de la croissance de la consommation de pétrole, gaz, charbon et nucléaire. Pas en remplacement. Cela pose d'ailleurs un problème insoluble aux allemands : ils voudraient bien ne pas construire de nouvelles centrales au charbon ou nucléaire, mais cela empêcherait la croissance retrouvée ...
Une solution serait donc que la croissance ne revienne pas. Inutile donc de construire donc de nouvelles centrales (fossiles ou ENR) à grand frais. Il suffit d'entretenir le parc existant. Le pourcentage d'ENR, actuellement faible, le reste.
Maintenant, si la croissance revient, on sera contraint de construire de nouvelles centrales classiques. Et les ENR représenteront toujours une part relativement faible de la "tartiflette" énergétique.
Autre piste : on entame une décroissance de longue durée. C'est pire ! On a trop de capacités et il va falloir éliminer les moins pratiques et les moins rentables. Les ENR me semblent alors toutes désignées !
ENR : énergies renouvelables.
PV : photovoltaïque
Dans le match Parisse-Gilles j'ai essayé (vainement

Gilles raisonne sur le fait que les ENR sont moins pratiques, plus chères, et au final ne remplaceront pas les fossiles à moyen ou long terme. Parisse aligne méthodiquement les Mtep fournies par ces ENR comme à la parade.
Je propose ici de raisonner sur le présent et le court terme. Et de montrer que le débat ci-dessus est sans objet : Les ENR ne pourront pas se développer suffisamment vite et en quantité pour remplacer une partie notable des fossiles. On n'aura donc pas l'occasion de vérifier si on peut tout faire avec les ENR.
Tout d'abord, je mets de coté les ENR ancestrales : hydraulique et bois de chauffage. Celles-là, on les connaît bien, ainsi que leurs limites. Quand il n'y aura plus que celles là on sera bien mal. Mais concentrons nous donc sur les ENR technologiques (éolien, PV, géothermie, agrocarburants, énergie des mers, ...) ardemment défendus par Parisse et qui doivent nous sauver, disons plus modestement sauver notre PIB.
Je note d'abord que pour les construire il faut un haut niveau technologique, possible uniquement dans des pays suffisamment développés consommant par ailleurs beaucoup de fossiles.
Dans ces pays donc, en période de croissance, les ENR techno viennent en plus de la croissance de la consommation de pétrole, gaz, charbon et nucléaire. Pas en remplacement. Cela pose d'ailleurs un problème insoluble aux allemands : ils voudraient bien ne pas construire de nouvelles centrales au charbon ou nucléaire, mais cela empêcherait la croissance retrouvée ...
Une solution serait donc que la croissance ne revienne pas. Inutile donc de construire donc de nouvelles centrales (fossiles ou ENR) à grand frais. Il suffit d'entretenir le parc existant. Le pourcentage d'ENR, actuellement faible, le reste.
Maintenant, si la croissance revient, on sera contraint de construire de nouvelles centrales classiques. Et les ENR représenteront toujours une part relativement faible de la "tartiflette" énergétique.
Autre piste : on entame une décroissance de longue durée. C'est pire ! On a trop de capacités et il va falloir éliminer les moins pratiques et les moins rentables. Les ENR me semblent alors toutes désignées !