Terres rares : Exploration et production miniére

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suite de ce post du 10 avril 2021 http://www.oleocene.org/phpBB3/viewtopi ... 5#p2317065

Ouganda : il faudra moins de 90 millions $ pour démarrer la production au projet de terres rares Makuutu (étude)

Agence Ecofin 3 mai 2021

Si la Chine détient le leadership mondial dans la production des terres rares, les pays africains multiplient depuis quelques années les efforts pour se positionner comme des alternatives pour l’Occident. Après le Burundi et l’Angola, c’est l’Ouganda qui attire les regards avec le projet Makuutu.

La compagnie minière Ionic Rare Earths a publié le 29 avril une première étude exploratoire pour son projet de terres rares Makuutu. Sur la base de l’estimation actuelle des ressources, les résultats indiquent que le projet a la capacité de produire initialement 29 400 tonnes d’oxyde de terres rares total sur 11 ans.

Pour concrétiser ce potentiel, il faudra d’abord un capital initial de 89 millions $, récupérables cinq ans après le début de la production prévu pour 2024. Ensuite, la société compte investir 40 millions $ au cours de la deuxième année pour agrandir les diverses installations. Ionic Rare Earths consacrera enfin 172 millions $, répartis sur les années 4, 6 et 9 après le début de la production, pour ajouter d’autres modules d’extraction et de traitement.

Il faut souligner que Makuutu bénéficie d’un statut intéressant, car il héberge des types de gisements qu’on ne retrouve pratiquement que dans le sud de la Chine. Cela devrait lui assurer l’intérêt d’acheteurs de premier rang et rapporter, selon Ionic, un EBITDA total de 1,28 milliard $ et des flux de trésorerie après impôts de 766 millions $. Par ailleurs, la valeur actuelle nette du projet est de 321 millions $ et le taux de rentabilité interne de 38 %, après impôts.

« Nous considérons que ce projet est techniquement et financièrement robuste et parfaitement finançable. La société a reçu d’importantes manifestations d’intérêt de la part de parties stratégiques désireuses d’accéder à la composition unique du panier de Makuutu », a commenté Tim Harrison, DG d’Ionic.

Comme c’est le cas des résultats de toutes les évaluations préliminaires, il faut rappeler que les données actuelles seront bientôt affinées, notamment dans le cadre d’une étude de faisabilité bancable qui a déjà commencé. Cette étape permettra à Ionic Rare Earths de porter sa participation dans le projet à 60 %, contre 51 % actuellement.

https://www.agenceecofin.com/terres-rar ... uutu-etude

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suite de ce post du 5 juin 2020 http://www.oleocene.org/phpBB3/viewtopi ... 6#p2305276

USA Rare Earth to take 80% stake in Round Top project in Texas

MINING.com Editor | May 21, 2021

USA Rare Earth, which has ambitious plans to develop a domestic supply chain has fully funded its $10 million commitment to earn its 70% interest in the Round Top heavy rare earths and lithium project in Texas, and exercised its option to acquire an additional 10%.


Round Top Mountain Development LLC has been formed to hold the joint venture interests of joint venture partner Texas Mineral Resources (TMRC) and USA Rare Earth. TMRC will own a 20% interest in Round Top Mountain Development LLC.
...................
The mining rate is estimated at 20,000 tonnes per day (TPD), with all mineral processing at site. REO Production is projected to average 2,313 tonnes per year (TPY) total, including approximately 180 TPY of Neodymium (Nd) and 67 TPY of Praseodymium (Pr). The lithium resource is estimated at 9,800 TPY lithium carbonate production.

“We’ve got a very unique deposit in a number of respects – we have 16 of the 17 rare earths, with many in the rare earths categories that speak to a number of defense applications, and manufacturing. It is probably the largest heavy rare earths deposit in the world outside of China,” Pini Althaus, CEO of USA Rare Earth told MINING.COM last year. The company hopes to have it operating by 2023.

https://www.mining.com/usa-rare-earth-t ... -in-texas/

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suite de ce post du 12 dec 2020 : http://www.oleocene.org/phpBB3/viewtopi ... 6#p2313316

Peak Resources dispose des autorisations pour son usine britannique de transformation des terres rares de Ngualla

Agence Ecofin 28 mai 2021

Pensana Rare Earths a choisi le Royaume-Uni pour son usine de transformation des terres rares de Longonjo. Afin de profiter des divers avantages, comme une fiscalité intéressante et la proximité avec les clients occidentaux, Peak Resources suit le même chemin pour son projet tanzanien Ngualla.

La compagnie minière Peak Resources a décidé de verser 1,8 million de livres sterling (plus de 2,5 millions $) pour obtenir un bail de 250 ans sur un terrain de 19 hectares au Royaume-Uni. Situé au sein du site international de Wilton dans la périphérie de Middlesbrough, cet espace doit accueillir la future raffinerie de Teesside, destinée à transformer les terres rares du projet tanzanien Ngualla.

Après avoir obtenu le permis environnemental en 2018 et reçu le mois dernier l’approbation du conseil municipal, la compagnie a désormais bouclé l’aspect administratif du projet et il ne lui reste qu’à obtenir le financement afin de lancer les travaux. Il faut souligner que le choix du Royaume-Uni n’est pas anodin et rejoint d’ailleurs celui fait par Pensana Rare Earths pour son projet Longonjo (Angola).

En effet, le gouvernement anglais, tout comme ses homologues occidentaux, soutient les projets situés hors de Chine pour l’approvisionnement en divers matériaux de terres rares, afin de réduire sa dépendance vis-à-vis de l’empire du Milieu. Peak Resources bénéficie donc d’avantages fiscaux non négligeables, d’une main-d’œuvre qualifiée et surtout de la proximité des clients potentiels.

« Avec une demande mondiale incroyablement forte pour les terres rares non chinoises, nous sommes idéalement placés pour fournir ces matières premières essentielles, qui sont le moteur de la révolution de l’électrification et de la décarbonisation. », a commenté Bardin Davis, DG de la compagnie.

Pour rappel, le gouvernement tanzanien a octroyé en novembre dernier un permis minier à la filiale locale de Peak Resources pour l’exploitation des terres rares de Ngualla. Le projet devrait produire annuellement 32 700 tonnes de concentré de terres rares sur une durée de vie de 26 ans.

https://www.agenceecofin.com/terres-rar ... de-ngualla

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suite de ce post du 7 nov 2020 http://www.oleocene.org/phpBB3/viewtopi ... a#p2311771

Au sujet de la ressource en Terres Rares de Phalaborwa en Afrique du Sud.
Le gisement est avec un faible taux d'éléments radioactifs.

Rainbow Rare Earths announce Phalaborwa resource estimate

Published by Jessica Casey, Editorial Assistant Global Mining Review, Thursday, 17 June 2021

Rainbow Rare Earths Ltd has announced a maiden JORC (2012) compliant mineral resource estimate in respect of the Phalaborwa Project in South Africa.

Inferred mineral resource estimate of 38.3 million t at 0.43% total rare earth oxides (TREO) is larger than the original 35 million t expected from the gypsum stacks.
High value neodymium (Nd) and praseodymium (Pr) oxide, the essential metals for permanent magnets powering the green revolution, represent 29.1% of the total contained rare earth oxides, with an in-situ value of US$95/t gypsum.
Economic dysprosium (Dy) and terbium (Tb) oxide credits, with an in-situ value of US$28/t gypsum, enhance the overall value of the rare earth basket contained in the stacks, with the in-situ value of these four high value rare earth elements totalling US$123/t gypsum.
Very low levels of radioactive elements confirmed in the inferred mineral resource estimate confirm the 'green' credentials of this project.
George Bennett, CEO, said: “The maiden mineral resource estimate for Phalaborwa marks an important milestone for Rainbow, underpinning the opportunity for the rapid development of a low capital and operating cost, high value processing facility in South Africa to provide the essential metals to power the green revolution from an extremely environmentally beneficial project.

“The fact that the rare earths are present in a chemical rather than mineral form in the gypsum stacks removes the need, as with the majority of global rare earth projects, to firstly produce a mineral concentrate before undertaking a complex and energy intensive 'cracking' process. The initial Phalaborwa process will deliver a high value cracked rare earth carbonate and studies are ongoing to investigate whether the valuable rare earth metals can be delivered as separated rare earth oxides for direct sale to industrial users. This gives us confidence that Phalaborwa will become the cornerstone of Rainbow's business in the near term.

“Alongside the recently announced metallurgical test work results, which have confirmed that the gypsum stacks are amenable to simple, direct leaching with low-cost sulfuric acid at ambient temperature and pressure, the road map to commercialising the Phalaborwa deposit is now clear. We look forward to announcing further metallurgical test work results ahead of completing an initial scoping study/preliminary economic assessment in 3Q21.”

Further metallurgical test work is ongoing with ANSTO Minerals in Australia to define a preliminary processing flow sheet to support a scoping study/preliminary economic assessment for the Phalaborwa project, which is expected to be completed in 3Q21.

The maiden JORC mineral resource has been estimated based on the assay results received from 1056.3 m of auger drilling completed in December 2020. The auger drilling was independently assayed by SGS South Africa on the basis of 1.5 m interval samples with appropriate duplicate, standards and blanks used for QAQC purposes. A further programme of sonic drilling was undertaken in April 2021 primarily to recover samples for bulk density estimation – the assay results from this drill programme were not available at the time of the initial resource estimation and will be used for a further resource update ahead of a formal feasibility study for Phalaborwa. Further drilling/assay samples will also be required to upgrade the mineral resources to the measured and indicated categories required for a formal feasibility study.

The surface topography of the gypsum stacks was calculated by use of a LIDAR survey. The mineral resource estimate uses a 1.5 t/m3 estimate for the bulk density of the gypsum stacks, being the average of the bulk density calculated for competent samples collected from the sonic drilling programme (1.66 t/m3) and the bulk density calculated from more porous/weathered material near the surface of the stacks (1.33 t/m3). Further work is planned to validate the overall bulk density of the stacks to upgrade the mineral resources to the measured and indicated categories required for a formal feasibility study.

Mineral resources were estimated using a block model with a panel size of 50 x 50 x 3 m with block volume resolution down to 5 x 5 x 0.5 m. Grades, including rare earth oxides, thorium and uranium, were estimated by ordinary kriging.

https://www.globalminingreview.com/expl ... -estimate/

sur la page de Rainbow Rare Earths : https://rainbowrareearths.com/our-proje ... a-project/

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suite de ce post du 17 avril 2021 http://www.oleocene.org/phpBB3/viewtopi ... o#p2317437

Angola : Pensana lève 15 millions £ pour préparer la phase finale de développement du projet de terres rares Longonjo

Agence Ecofin 21 juin 2021

Les différentes autorisations obtenues, Pensana peut démarrer le développement de sa chaine d’approvisionnement en terres rares. Cette levée de fonds servira aux travaux de la phase initiale de développement de la mine (Angola) et de l’usine de traitement (Royaume-Uni).

La compagnie minière Pensana a obtenu 15 millions de livres sterling (environ 21,1 millions $) grâce à l’émission de 12,5 millions d’actions ordinaires. C’est l’annonce faite le 18 juin par l’entreprise qui précise que les fonds obtenus, notamment grâce au soutien du Fonds souverain angolais, serviront aux travaux de la phase initiale de développement des projets Longonjo (Angola) et Saltend (Royaume-Uni).

Selon les détails fournis par Pensana, dans cette somme, la raffinerie de Saltend Chemicals Park bénéficiera de 4,9 millions $. En Angola, 3,4 millions $ seront affectés à l’infrastructure du site de Longonjo contre 5,1 millions $ pour l’usine de concentration et 4,7 millions $ pour l’usine de sulfate de terres rares mixtes. Notons que les travaux en question concernent l’ingénierie de base (Front-End Engineering Design) des différentes installations ainsi que le nettoyage et la préparation des sites pour la construction.

À propos des travaux de construction, Pensana a indiqué qu’elle bouclera le financement principal au dernier trimestre de l’année en cours. Un mélange de dettes et de levées de fonds via l’émission d’actions est prévu pour un montant atteignant environ 400 millions $.

Pour rappel, il faudra mobiliser 131 millions $ pour développer le projet Longonjo en Angola, contre 125 millions $ pour l’usine de traitement qui sera installée au Royaume-Uni. Les travaux de construction sont prévus pour s’achever en 2023.

https://www.agenceecofin.com/terres-rar ... s-longonjo

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Un gros projet de terres rares en Australie. Le projet Nolans, par la société Arafura.
Ils veulent lever 30 millions de dollars.

Rare earths developer Arafura to raise $30m for Australian project

Reuters | June 22, 2021


Drilling at Arafura’s Nolans neodymium-praseodymium project in Australia. Credit: Arafura Resources Ltd.

Arafura Resources Ltd is set to raise at least A$40 million ($30.04 million) as it seeks to develop its Nolans rare earths project in central Australia, according to a term sheet obtained by Reuters on Tuesday.


The capital raising will be in exchange for shares priced at 12 Australian cents each, which implies a discount of about 30% to the last close and will come in two tranches.

Majority shareholder ECE Nolas Investment Company will not participate in the placement, which is being run by Petra Capital, according to the term sheet.

The funding comes amid a renewed focus by Australia and other countries to diversify the production of minerals that are critical for the production of electric vehicles, consumer electronics and wind turbines in a market that is currently dominated by China.

The United States earlier this month said it would work with allies to secure the minerals needed for electric vehicle batteries and process them domestically in light of environmental and other competing interests.

The funds raised by Arafura are intended to be used to commence engineering and design activities as well as general working capital requirements.

The project is expected to reach a final investment decision in the second half of next year, with first production targeted for 2024. Discussions for supply are advancing with nine potential customers for 120% of the planned production, the term sheet said.

The project has conditional support from Australia’s Northern Australian Infrastructure Fund for potential senior debt funding of up to A$100 million and Export Finance Australia for an additional A$200 million.

Demand for rare earth minerals neodymium and praseodymium (NdPr) is seen doubling to 98,000 tonnes by 2030 from 47,000 tonnes last year, according to the term sheet.

($1 = 1.3317 Australian dollars)

https://www.mining.com/web/rare-earths- ... -document/

sur le site de Arafura : https://www.arultd.com/projects/nolans/ ... pdate.html



ils espèrent une production d' oxydes de Néodyme et Praseodyme de 4440 tonnes par an.
Il y a aussi de la ressource en Phosphates.

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suite de ce post du 8 mai 2021 http://www.oleocene.org/phpBB3/viewtopi ... 4#p2318724

Ouganda : Ionic Rare Earths veut soumettre une demande de permis minier pour Makuutu d’ici octobre 2022

Agence Ecofin 28 juin 2021

Pour obtenir le droit d’exploiter les gisements de Makuutu, la compagnie doit réaliser une étude de faisabilité positive sur le projet, étape nécessaire pour lever des fonds afin de construire une potentielle mine. Dans cette optique, Ionic Rare Earths a sollicité la société d’ingénierie Mincore.

........

https://www.agenceecofin.com/terres-rar ... tobre-2022

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il y a onze an dans : http://www.oleocene.org/phpBB3/viewtopi ... 74#p280974 j ' avais mentionné le projet de Nechalacho au Canada.

Ca c'est concrétisé , ce projet Nechalacho est maintenant la première mine de terre rare du Canada et commence à extraire et concasser le minerai.

Vital Metals commences rare earth production at Nechalacho

By NS Energy Staff Writer 07 Jul 2021

Vital commenced rare earth production at Nechalacho with ore crushing commencing



Vital Metals Limited (ASX: VML) (“Vital Metals” or “the Company”) is pleased to provide an update on activities at its Nechalacho rare earths project in Northwest Territories, Canada, where production commenced via ore sorting in June 2021.

Vital Metals is now the first rare earths producer in Canada and only the second in North America.

Vital Metals’ Managing Director Geoff Atkins said: “Our crews worked hard on site through June to accelerate mining activities, complete the installation of crushing and ore sorting equipment and commence commissioning.

“Mining activities are over 30% complete with waste material removed from the pit to enable the first blast of ore on 28 June and we are now stockpiling ore for the crusher.

“We will continue to ramp up crushing and ore sorting with full production rates expected to be achieved in July. Beneficiated material will be stockpiled for transport to our extraction plant in Saskatoon. We look forward to keeping the market updated throughout the ramp up process in what is a very significant milestone for the Company and North America”

NECHALACHO OPERATIONAL UPDATE – JUNE 2021

Mining contractor Nahanni Construction Ltd completed first blast of ore at Nechalacho’s North T Zone on 28 June 2021 and Vital commenced production with ore crushed at Nechalacho on 30 June 2021.

June Mining Activities

– Blasting activities accelerated after earlier delays due to rain

– First ore blasted and mined

– Commenced hauling material for placement on ore storage pad near crusher

– Waste material loaded out of North T pit

– Waste dumped in ROM to build pad for office relocation

– Underground dewatering in pit

– Monitoring water levels in decline

– Inspection of pit floor.

June Sorter Activities

Installation of ore sorter completed
Loaders and excavators assigned to construct the main feed belt and install A legs
Lifting and setting A frame legs under primary feed belt
Feeders placed under chutes, rubber skirting installed on all feeder chutes
Installed all fire X and mounts on sorter and belts
Inspection and location of material for ore sorter
Grounding plates installed
Commissioning of ore sorter commenced

https://www.nsenergybusiness.com/news/v ... echalacho/

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suite de ce post du 26 juin 2021 http://www.oleocene.org/phpBB3/viewtopi ... 2#p2321482

Pensana commence effectivement le design de la future usine de raffinage des concentré de terres rare en UK.

Pensana starts development of Freeport rare earth processing hub in UK
The company is designing the $125m Saltend facility to produce around 12,500 tonnes per of rare earth oxides per annum

By NS Energy Staff Writer 06 Jul 2021

UK-based rare-earth miner Pensana has commenced the early-stage development on its rare earth processing hub at the Saltend Chemicals Park in Humber, UK.

The Saltend facility is expected to be the first major rare earth separation facility to be built in more than a decade and the first to be located in a Freeport.

Pensana aims to establish Saltend as an independent, sustainable supplier of the important magnet metal oxides to the market, which is predominantly occupied by China.

The company is designing the $125m Saltend facility to produce around 12,500 tonnes per of rare earth oxides per annum, comprising 4,500 tonnes of neodymium and praseodymium.

The facility is expected to create more than 500 jobs during construction and 100 direct jobs, upon entering into production.

Pensana chairman Paul Atherley said: “Demands for more secure and responsible supply chains, higher prices on carbon, and policies such as the border carbon adjustments are setting the stage for greater transparency and traceability in minerals and metals – enablers of the global energy transition.

“The Humber is already the UK’s busiest port complex the freeport status with its customs and tax incentives aimed at levelling up provides the opportunity to establish the world’s first rare earth processing hub within an economic enterprise zone, with the benefits of frictionless trade with Europe and the rest of the world.”

Pensana is advancing the front-end engineering designs (FEED) for the Saltend and Longonjo projects, with plans to complete in October this year.

It has partnered with Wood, which has committed forty experts from its Western Australian, UK and South African operations to work on FEED for both projects.

The company has contracted pxGroup prepare Saltend site for construction, and the site preparation is planned to complete in few months.

Atherley added: “We continue to work closely with our application for funding from the Automotive Transformation Fund, a long-term programme designed to enable the UK to build the world’s most comprehensive and compelling electrified vehicle supply chain, supporting over 160,000 jobs.”

https://www.nsenergybusiness.com/news/p ... struction/

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Une compagnie US envoie de la monazite extraite de l' Utah a une aune autre compagnie en Estonie pour l'extraction de Terres rares contenues.

la boite en Estonie j' en avait parlé ici le 4 oct 2020 : http://www.oleocene.org/phpBB3/viewtopi ... 2#p2310122

Energy Fuels and Neo Performance Materials Announce Contract Signing and Launch of Commercial Shipments of Rare Earth Product to Europe in Emerging U.S.-Based Rare Earth Supply Chain

By NS Energy Staff Writer 08 Jul 2021

The new supply chain will initially produce rare earth products from monazite that is processed into RE Carbonate at Energy Fuels' Mill in Utah

Energy Fuels Inc. (NYSE American: UUUU) (TSX: EFR) (“Energy Fuels”) and Neo Performance Materials Inc. (TSX: NEO) (“Neo”) are pleased to announce that the first container (approximately 20 tonnes of product) of an expected 15 containers of mixed rare earth carbonate (“RE Carbonate”) has been successfully produced by Energy Fuels at its White Mesa Mill in Utah (the “Mill”) and is en route to Neo’s rare earth separations facility in Estonia, creating a new United States-to-Europe rare earth supply chain. Additional shipments of RE Carbonate are expected as Energy Fuels continues to process natural monazite sand ore (“Monazite”) mined in Georgia (U.S.) by Chemours (NYSE: CC) for both the rare earth elements and naturally occurring uranium that it contains.

This new supply chain will initially produce rare earth products from monazite that is processed into RE Carbonate at Energy Fuels’ Mill in Utah. The RE Carbonate is then processed by Neo at its Silmet rare earth processing facility in Sillamäe, Estonia (“Silmet”) into separated rare earth oxides and other value-added rare earth compounds. Neo is the only commercial producer of separated rare earth oxides in Europe.

Monazite, which is produced as a byproduct of existing heavy mineral sands mining, also contains naturally occurring uranium that Energy Fuels recovers for use in the generation of carbon-free nuclear energy.

This commercial-scale production of RE Carbonate by Energy Fuels from a U.S. mined rare earth resource positions Energy Fuels as the only company in North America that currently produces a Monazite-derived, enhanced rare earth material. The physical delivery of this product also represents the launch of a new, environmentally responsible rare earth supply chain that allows for source validation and tracking from mining through to final end-use applications for manufacturers in North America, Europe, Japan, and other nations.
..........................

https://www.nsenergybusiness.com/news/e ... ply-chain/

voir ici également :

Energy Fuels’ first shipment creates US-Europe rare earths supply chain
Amanda Stutt | July 9, 2021

https://www.mining.com/energy-fuels-fir ... ply-chain/

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suite de ce post du 30 nov 2019 http://www.oleocene.org/phpBB3/viewtopi ... 7#p2292477

La construction de la première mine de terres rares de Tanzanie commencera fin 2022

Agence Ecofin 22 juillet 2021

Si le Burundi est depuis 2017, le seul producteur africain de terres rares, plusieurs pays du continent ont compris l’intérêt économique que représente l’exploitation de leurs gisements. La Tanzanie en fait partie et, avec le projet Ngualla, entend également devenir une alternative à la Chine.

En Tanzanie, l’australien Peak Resources veut lancer la construction de la mine de terres rares Ngualla d’ici la fin 2022. C’est l’annonce faite le 22 juillet par la compagnie minière australienne qui précise qu’elle va, pour cela, négocier des accords de financement et de prélèvement au cours des prochains mois.

Ces nouveaux développements interviennent alors que les autorités tanzaniennes ont approuvé l’octroi d’une licence minière spéciale à PR NG Minerals, filiale locale de Peak Resources. Avec cette autorisation gouvernementale, la présidente Samia Suluhu confirme à nouveau sa volonté de marcher dans les pas de son prédécesseur John Magufuli en ce qui concerne le secteur minier au moins, puisque c’est sous le mandat de ce dernier que les autorités avaient annoncé l’octroi de cette licence.

« Ce projet représente une opportunité passionnante pour la Tanzanie de jouer un rôle mondial important dans l’approvisionnement en éléments de terres rares d’importance stratégique », a déclaré l’honorable Doto Biteko, ministre des Minéraux.

Ce dernier s’attend à voir le projet créer de nouveaux emplois pour la population, jusqu’à 600 emplois directs en phase de construction et 220 en phase d’exploitation, mais aussi générer des revenus supplémentaires en termes de dividendes, taxes et redevances pour l’Etat. Cela coïncide avec l’objectif du gouvernement de voir les recettes publiques liées au secteur minier augmenter de 33 % d’ici 2023-2024.

Selon les estimations de Peak Resources, son projet Ngualla héberge des réserves de minerai de 18,5 millions de tonnes titrant 4,8 % d’oxyde de terres rares (REO) et des ressources minérales atteignant 214,4 millions de tonnes à 2,15 % de REO. Pour exploiter ce potentiel, la compagnie devra investir 200 millions $.

En parallèle aux efforts entrepris en Tanzanie, rappelons que Peak Resources s’efforce de mettre en place une raffinerie au Royaume-Uni, afin de traiter le concentré de terres rares qui sera produit à Ngualla.

https://www.agenceecofin.com/terres-rar ... a-fin-2022

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suite de ce post du 20 nov 2009 : http://www.oleocene.org/phpBB3/viewtopi ... 99#p258399

South Korean consortium to buy stake in Dubbo rare earths project for $250m
The consortium will buy stake in ASMH, the holding company for ASM’s Dubbo project in Australia

By NS Energy Staff Writer 21 Jul 2021

A consortium of South Korean investors has signed an agreement with Australian Strategic Materials (ASM) to acquire a 20% stake in Dubbo rare earths project in Australia for $250m.

Under the terms of the agreement, the consortium will purchase the stake in Australian Strategic Materials Holdings (ASMH), a wholly owned subsidiary of ASM.

ASMH is the holding company for ASM’s Dubbo project, which is a long-term polymetallic resource development containing rare earths, zirconium, niobium, and hafnium, which are all critical metals used in clean technologies.

The company intends to use the proceeds, in combination with other funding sources, to advance the development of the project, which is located in central-western New South Wales.

An optimisation study for the Dubbo project is expected to be completed by the end of the third quarter of this year.

ASM managing director David Woodall said: “In opening a financing pathway for the Dubbo Project, this Agreement heralds an exciting new phase in ASM’s growth and puts us one step closer to executing our ‘mine to metal’ strategy.

“We are delighted our new South Korean partners have recognised the mutual value of the strategic investment opportunity represented by our integrated manufacturing capability that offers a new, cleaner source of critical metals and alloys to a rapidly expanding market.

“Cementing our ties with South Korea’s advanced manufacturing sector represents an incredible opportunity to create value from our Dubbo Project.”

The South Korean investing partnership comprising private equity funds Cerritos, Kamur Partners and ACE Equity Partners, intends to establish a consortium fund to support the acquisition of equity interest in ASMH.

The agreement signed by consortium also includes an offtake agreement for up to 2,800tpa neodymium-iron-boron (NdFeB) alloy from ASM’s Korean Metals Plant (KMP), for a period of ten years.

KMP is currently under construction in Ochang, South Korea.

Based on the volumes outlined in the offtake agreement, all of the neodymium oxide to be produced at the Dubbo project is expected be used of feed the KMP, once it is built.

The acquisition and offtake transactions are expected to be completed by the end of this year.

https://www.nsenergybusiness.com/news/a ... o-project/#

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suite de ce post du 25 avril 2020 http://www.oleocene.org/phpBB3/viewtopi ... 7#p2301607

Namibie : les autorités approuvent l’exploitation des gisements de terres rares de Lofdal

Agence Ecofin 26 juillet 2021

La hausse de la demande mondiale de terres rares et la volonté de l’Occident de réduire sa dépendance vis-à-vis de la Chine incitent depuis quelques années certains pays africains à soutenir le développement de projets dans ce secteur.

Namibia Criticals Metals (NCM) a obtenu toutes les autorisations nécessaires pour lancer le développement de son projet de terres rares Lofdal. C’est ce qu’a annoncé la compagnie minière en fin de semaine dernière, dans la foulée de l’octroi par Windhoek d’un permis d’exploitation minière valable 25 ans pour cet actif.

« Nous avons atteint un autre point d’inflexion important, dans la foulée de la mise à jour des ressources minérales annoncée plus tôt cette année, en mai. Avec la réception annoncée précédemment du certificat d’autorisation environnementale pour Lofdal le 30 juin 2021, nous avons maintenant un projet minier entièrement autorisé à Lofdal », se réjouit Darrin Campbell, président de la compagnie.

Selon les détails publiés le 22 juillet, la société doit désormais ouvrir son actionnariat pour se conformer aux mesures en faveur des couches historiquement défavorisées de la population. Ces dernières doivent en effet être au moins représentées à 20 % au sein des entités de gestion, notamment le Conseil d’administration de NCM et posséder au moins 5 % du capital avec droit de vote.

Pour développer Lofdal, rappelons que Namibia Criticals Metals s’est associée à l’entreprise publique japonaise Japan Oil, Gaz and Metals National Corporation (Jogmec). Cette dernière peut gagner jusqu’à 51 % d’intérêts dans le projet en investissant 25 millions de dollars canadiens, assurant ainsi au pays du soleil levant un approvisionnement supplémentaire pour ces métaux dont la demande est en forte croissance.

Selon une estimation datant de mai dernier, Lofdal héberge 44,76 millions de tonnes de ressources mesurées et indiquées, titrant 0,17 % d’oxyde de terres rares total.

https://www.agenceecofin.com/terres-rar ... -de-lofdal

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suite de ce post du 20 juin 2021 http://www.oleocene.org/phpBB3/viewtopi ... 6#p2321246

Afrique du Sud : une évaluation économique préliminaire est en cours au projet de terres rares Phalaborwa

Agence Ecofin 30 juillet 2021

En novembre dernier, Rainbow Rare Earths a conclu un accord de coentreprise avec Bosveld Phosphates, société détentrice du projet Phalaborwa. Cet accord prévoit une participation de 60 à 85 % pour Rainbow, au terme d’une étude de préfaisabilité convaincante sur l’actif.

La compagnie minière Rainbow Rare Earths, active à la mine de terres rares Gakara au Burundi, a annoncé le 29 juillet le lancement d’une évaluation économique préliminaire (PEA) au projet Phalaborwa en Afrique du Sud. Cette activité entre dans le cadre de la coentreprise conclue en novembre dernier avec le propriétaire de cet actif de terres rares, la société Bosveld Phosphates.

Comme son nom l’indique, la PEA doit fournir les premières indications économiques sur le projet, notamment la valeur actuelle nette et l’investissement nécessaire pour le mettre en production, ainsi que les revenus attendus. Elle apportera également des réponses sur la manière dont les deux partenaires peuvent extraire les ressources et les traiter. Un traitement en aval avec une solution de lixiviation a notamment été évoqué par Rainbow.

« En raison de la nature unique de Phalaborwa […], nous sommes déjà en mesure de passer au processus de valorisation en aval en produisant un carbonate mixte de terres rares, plutôt qu’un concentré minéral », souligne George Bennett, PDG de la compagnie.

Notons que Rainbow Rare Earths peut gagner 60 à 85 % de participation dans Phalaborwa, au terme de l’étude de préfaisabilité qui suivra cette PEA. Elle élargirait ainsi son empreinte dans le secteur africain des terres rares, avec un projet qui héberge, selon les estimations, des ressources minérales inférées de 38,3 millions de tonnes à 0,43 % de TREO.

Pour rappel, la compagnie rencontre actuellement des difficultés au Burundi, avec la suspension de son partenariat avec le gouvernement d’Evariste Ndayishimiye, qui entend renégocier les contrats miniers conclus sous l’ancien régime du président Pierre Nkurunziza.

https://www.agenceecofin.com/terres-rar ... phalaborwa

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suite de ce post du 18 avril 2020 http://www.oleocene.org/phpBB3/viewtopi ... 9#p2300819

Burundi : le bras de fer entre l’Etat et Rainbow Rare Earths se poursuit au projet Gakara

Agence Ecofin 13 oct 2021

Le Burundi est le seul producteur africain de terres rares grâce à la mine Gakara exploitée par Rainbow Rare Earths. Depuis avril cependant, le pays n’exporte plus aucune tonne du minerai en raison d’une suspension décidée par les autorités pour entre autres une meilleure répartition des revenus.

Rainbow Rare Earths lève 6,43 millions de livres sterling (8,77 millions $) grâce à l’émission de 42,9 millions de nouvelles actions ordinaires sur la bourse de Londres. C’est l’annonce faite le 13 octobre par la compagnie minière basée sur l’île de Guernesey qui précise que les fonds serviront entre autres à financer la prolongation jusqu’à décembre 2022, du régime de maintenance et d’entretien à la mine de terres rares Gakara au Burundi.

Un bras de fer qui dure depuis avril

Mise en place il y a quelques mois, cette mesure s’explique par l’interdiction faite à Rainbow d’exporter sa production dès avril, suivi de la suspension des activités minières imposée à toutes les compagnies minières actives au Burundi, en juillet. Le gouvernement accuse Rainbow de faire des déclarations erronées aux autorités, aussi bien sur les teneurs en terres rares du minerai extrait à Gakara que sur les prix de vente réels des produits exportés.

Dans une mise à jour datant du 5 août, la compagnie rejette ces allégations, notant « que cette question a été traitée de manière exhaustive dans un rapport indépendant, daté du 26 juillet 2019 qui a été commandé par la Banque mondiale à la demande du gouvernement et compilé par SRK Consulting ».

Le document indique que le prix payé par ThyssenKrupp, principal acheteur de Rainbow, est basé sur une tarification internationalement reconnue, alors que les teneurs d’exportation sont vérifiées par deux laboratoires indépendants basés au Canada (ALS Laboratories) et en Chine (Baotou Research Institute of Rare Earths). Les autorités n’ont en outre pas fourni de chiffres contradictoires pour soutenir leurs accusations, souligne aussi Rainbow.

Il faut souligner que ces diverses suspensions sont un moyen de pression utilisé par le président Evariste Ndayishimiye arrivé au pouvoir en juin 2020, pour obtenir la renégociation des contrats miniers, une tendance par ailleurs en vogue sur le continent.

« Les conventions actuelles sont trop en défaveur du pays. Notre devoir aujourd’hui est de suspendre l’exploitation des mines pour qu’on renégocie les contrats, car nous sommes les propriétaires du sous-sol et à ce titre, on ne peut pas se contenter de seulement 10 % », explique sur RFI, Ibrahim Uwizeye, ministre burundais de l’Eau, de l’Energie et des Minéraux.

« La menace de rupture unilatérale des accords miniers pourrait effectivement aboutir à des accords plus avantageux pour le pays. Cependant, les négociations doivent se faire dans une totale transparence pour pouvoir réduire le risque de pratiques de corruption », prévient néanmoins le Conseil des droits de l’homme de l’ONU dans un rapport de sa Commission d’enquête sur le Burundi publié en septembre.

Des avancées à Phalaborwa en Afrique du Sud

En attendant l’accord des autorités burundaises pour la reprise des exportations à Gakara, Rainbow prend de l’avance sur son autre projet de terres rares, celui de Phalaborwa en Afrique du Sud. Elle va ainsi consacrer un demi-million de dollars à l’évaluation économique préliminaire lancée fin juillet et dont les résultats sont attendus d’ici le deuxième semestre 2022. Trois millions $ serviront en outre à des travaux techniques supplémentaires en prélude à une future étude de faisabilité bancable.

https://www.agenceecofin.com/mines/1310 ... jet-gakara