Premiers petits avions electriques

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EDF entre au capital d'Aura Aero pour son avion régional électrique
Le constructeur aéronautique toulousain Aura Aero fait entrer EDF dans son capital pour développer son avion régional hybride de 19 places. La société espère boucler un nouveau tour de table bien au-delà des 100 millions d'euros cette année.

Florine Galéron 07 Oct 2024

Six ans après sa création, le jeune constructeur aéronautique toulousain Aura Aero engrange un soutien de poids avec l'entrée dans son capital d'EDF, via sa filiale Safidi, financeur de projets de développement et de décarbonation territoriaux. De quoi apporter un sérieux coup de pouce au nouvel acteur qui a l'ambition de commercialiser d'ici quatre ans ERA, un avion de transport régional hybride de 19 places, capable d'assurer 1.600  kilomètres, dont un peu plus de 220  en tout électrique.

« C'est la première prise de participation que nous faisons dans un acteur de l'aérien. Nous croyons fortement au rôle de l'électricité dans la décarbonation de l'aviation, en particulier en France, où on a la chance d'avoir une électricité décarbonée à 94% grâce au nucléaire et aux énergies renouvelables », indique à La Tribune Sylvain Vidal, directeur de l'action régionale EDF Occitanie.

Frilosité des investisseurs

Cette prise de participation minoritaire d'un demi-million d'euros vient compléter les opérations de financement engagées par ailleurs par la PME, qui a levé une soixantaine de millions d'euros depuis sa création. L'arrivée d'un grand groupe dans le capital pourrait rassurer les investisseurs sur la maturité technique du projet alors qu'un nouveau tour de table de 150 millions d'euros est attendu dans les mois à venir.

L'aviation électrique a suscité un grand enthousiasme au sortir de la crise sanitaire mais « les investisseurs se montrent maintenant extrêmement prudents, même aux États-Unis », remarquait dans nos colonnes en juin dernier Jean Botti, P.-D.G. de Voltareo, start-up également positionnée sur l'aviation hybride. Ce coup de rabot a fait une première victime avec la faillite, cet été, d'Universal Hydrogen après une levée de fonds manquée et le licenciement d'une trentaine de personnes à Toulouse.

Jérémy Caussade, président d'Aura Aero, dénonce régulièrement « le vide sidéral du financement privé » en France et le risque que la société finisse par « se développer ailleurs », comprendre à l'étranger.

« L'expertise d'un tel groupe, dans la mise en œuvre de la décarbonation des sources d'énergies, nous est très précieuse », a salué le dirigeant après cette annonce avec EDF.

Expertise d'EDF sur les batteries et la recharge dans les aéroports

La start-up et l'énergéticien travaillent déjà en étroite collaboration depuis plusieurs années. Lors du dernier salon du Bourget, EDF et Aura Aero avaient annoncé le lancement d'une étude commune pour évaluer les futurs besoins de recharge des avions électriques et hybrides dans les différents aéroports et aérodromes en Europe.

« Il faut savoir où installer les futures stations de recharge des avions, la puissance nécessaire et les temps de recharge compatibles avec le fret ou le transport de passagers. Nous travaillons également ensemble sur les problématiques autour des batteries électriques : les temps de recharge, l'encombrement dans l'avion et évidemment le traitement des batteries en fin de vie », ajoute Sylvain Vidal.

Aura Aero achève actuellement la campagne d'essais en vol de ses avions biplace (Integral R et S). Concernant le projet ERA, l'usinage des premières pièces destinées à son avion d'essai, qui fera son premier vol dès la fin 2026, sont en cours d'usinage. Même si le futur avion régional hybride n'a pas encore décollé, la société a accumulé des lettres d'intentions d'achats de la part de 12 compagnies aériennes, dont plus de la moitié hors d'Europe, pour 570 exemplaires. Par ailleurs, une usine géante de 40 .000 m2 doit entrer en service dans trois ans près de Toulouse, avec 1.500 emplois à la clé. En parallèle, le constructeur aéronautique toulousain a annoncé, lors du salon de Farnborough, l'ouverture cette année de sa première implantation sur le sol américain au sein de l'Université Embry-Riddle. Aura Aero veut construire, à terme, une usine de 46.000 m2 en Floride alors que le marché US offre les débouchés les plus prometteurs pour son avion régional.

https://toulouse.latribune.fr/entrepris ... 08291.html

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suite de ce post du 09 mai 2024 viewtopic.php?p=2390822#p2390822

Le taxi volant du chinois EHang à la conquête de la France et de l’Europe

Pionnier des taxis volants, le chinois EHang a déjà vendu 300 exemplaires de son petit engin autonome. Son appareil effectue des vols – pas encore commercialisés – dans plusieurs pays. L’entreprise cherche à percer en Europe, et compte notamment s’appuyer sur le groupe aéroportuaire français ADP pour y parvenir.

Olivier James 04 novembre 2024


100% autonome et électrique, l'EH216-S va-t-il conquérir le ciel européen? C'est le souhait de l'entreprise chinoise EHang. Mais qui va devoir patienter encore un peu malgré son savoir-faire.

Il pourrait faire sensation lors du prochain salon aéronautique du Bourget, en juin 2025. Voire faire son apparition d’ici peu au niveau de quelques aéroports français, dans le sud notamment. Lui, c’est l’EH216-S, un aéronef à décollage et atterrissage vertical (VTOL), 100% autonome et 100% électrique, capable de transporter deux passagers. Derrière ce taxi volant, l’un des tous premiers acteurs à avoir émergé sur ce créneau : le chinois EHang, créé en 2014. La société, qui a déjà vendu 300 exemplaires de son engin, est bien décidée à partir à l’assaut de la France et plus largement de l’Europe.

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https://www.usinenouvelle.com/article/l ... e.N2221641

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Nouveau revers pour les "taxis volants" parisiens avec l'annulation d'une subvention

Article de AFP 09 nov 2024

Après avoir raté le coche des Jeux olympiques faute de feu vert réglementaire, les "taxis volants" électriques censés être expérimentés à Paris d'ici à la fin de l'année ont subi un nouveau revers vendredi avec l'annonce de l'annulation d'une subvention de la région Ile-de-France.

La présidente (LR) de la région, Valérie Pécresse, a soumis aux élus un projet de retrait de cette subvention d'un million d'euros accordée il y a un an au Groupe ADP, gestionnaire des aéroports de Paris, pour installer une plateforme d'envol et d'atterrissage de ces engins amarrée à la hauteur d'Austerlitz, dans l'est de la capitale, selon le texte de la délibération transmise à l'AFP.

La décision ne signifie pas a priori un arrêt de mort: la plateforme a déjà été construite et installée au printemps par ADP, qui a par ailleurs engrangé 347 millions d'euros de bénéfice net au premier semestre. Mais elle semble de mauvais augure après une série de revers depuis un an pour ce projet controversé.

"A la suite de retards pris à différents niveaux (retard de livraison des moteurs du véhicule par un fournisseur américain, absence de certification de la Direction générale de l'aviation civile et de l'Agence européenne de la sécurité aérienne EASA), l'expérimentation n'a pas pu avoir lieu dans les conditions envisagées", a indiqué Mme Pécresse.

De même source, ADP et son partenaire industriel, le constructeur aéronautique allemand Volocopter, espéraient initialement réaliser "1.000 vols grand public sur six mois sur une liaison entre Paris et l'héliport d'Issy-les-Moulineaux" au sud-ouest de la capitale.

Selon le cabinet de Mme Pécresse, la décision sera entérinée le 15 novembre. Elle ne remet pas en cause le soutien de l'Île-de-France à l'innovation en général et aux engins à décollage et atterrissage vertical (VTOL, leur acronyme en anglais) en particulier, a assuré l'exécutif.

Elle intervient trois mois après que les promoteurs du projet ont annoncé avoir renoncé à faire voler ces aéronefs pendant les Jeux olympiques de Paris, événement dont ils espéraient faire la vitrine d'un projet de transport novateur.

La certification du Volocity, l'engin conçu et fabriqué par Volocopter, a subi un "décalage de quelques semaines" lié à des vibrations sur ses moteurs, avait alors indiqué ADP, disant espérer des vols au moment de la réouverture de la cathédrale Notre-Dame de Paris, en décembre.

Le ministère des Transports, qui a autorisé les expérimentations à partir d'Austerlitz jusqu'au 31 décembre, n'a pas souhaité faire de commentaire vendredi.

- Elus hostiles -

"Nous nous tenons prêts à pouvoir mener une expérimentation en décembre, depuis la barge d'Austerlitz avec notre partenaire Volocopter", a déclaré vendredi ADP à l'AFP.

Jugeant pour sa part que l'"expérimentation est abandonnée" vu l'absence de certification et le retrait de la subvention, la présidente du groupe d'opposition Gauche communiste, écologiste et citoyenne, Céline Malaisé, y a vu "un revers considérable pour Valérie Pécresse et les porteurs du projet".

"Notre groupe n'a jamais cessé de combattre cette subvention, dont les termes n'ont jamais été respectés par ADP", a ajouté Mme Malaisé, citée dans un communiqué.

Le projet, évoqué depuis fin 2020, avait déjà vu ses ambitions révisées à la baisse avant l'été, Volocopter n'ayant pas obtenu à temps une certification de l'EASA pour accueillir des passagers payants. Le but à terme est de démontrer la faisabilité d'un nouveau mode de transport en zone urbaine dense, en faisant circuler ces VTOL entre plusieurs "vertiports".

Dans sa version actuelle, l'aéronef à deux places, dont celle du pilote, est équipé de batteries alimentant 18 rotors disposés en couronne au-dessus du cockpit, et s'avère bien plus silencieux qu'un hélicoptère selon son constructeur.

Le ministère des Transports et ADP ont préféré insister ces derniers mois sur l'utilité de ces engins - dans de futures versions plus grandes - pour effectuer des évacuations sanitaires ou des transports d'organes, plutôt que de parler de "taxis volants" associés à un mode de déplacement pour les plus riches.

Alors que ce projet a rencontré l'hostilité des élus municipaux de Paris, de la majorité comme de l'opposition, ADP l'a défendu au nom de l'innovation face à une concurrence étrangère qui s'exacerbe. De fait, les Etats-Unis ont créé fin octobre les bases réglementaires de l'exploitation commerciale de tels engins.

https://www.msn.com/fr-fr/finance/econo ... a0cc&ei=22

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A Toulouse, un premier vol d’essai réussi pour l’avion biplace 100% électrique d’Aura Aero
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Integral E, version 100% électrique de l’aviation biplace d’Aura Aero, a effectué avec succès son premier vol d’essai à Toulouse, mardi 3 décembre. Un vol de plus vers la décarbonation de l’aviation légère.

Laura Fernandez Rodriguez 04 décembre 2024


Integral E, version 100% électrique de l’aviation biplace d’Aura Aero a réalisé un vom de 12 minutes.

Integral E, version électrique de l’avion biplace d’Aura Aero dédié à la formation, la voltige et le loisir, s’est élancé avec succès de la piste de Toulouse Francazal à 8h48, mardi 3 décembre pour son premier vol d’essai. D’une douzaine de minutes, il a été réalisé dans des conditions météorologiques adéquates et ouvre véritablement la voie à la décarbonation de l’aviation légère pour cette catégorie d’appareils.

https://www.usinenouvelle.com/article/a ... o.N2223682

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Le fabricant allemand de taxis volants Lilium trouve un investisseur de dernière minute
Le fabricant allemand de taxis volants Lilium a trouvé un investisseur pour éviter la faillite. Les quelque 1.000 travailleurs licenciés la semaine dernière vont être rappelés, a annoncé mardi le CEO Karl Roewe. C'est le consortium d'investissements Mobile Uplift qui rachète la startup. La transaction devrait être effective début janvier et permettre à l'entreprise munichoise de poursuivre ses activités.

Belga le 24-12-2024 à 12h54

Lancée en 2015, Lilium a commencé la construction de taxis volants électriques à décollage vertical l'année dernière. Les engins peuvent transporter jusqu'à six personnes. Le premier vol habité était prévu pour début 2025, et les premières livraisons pour 2026. L'entreprise a reçu des commandes pour plus de 700 appareils notamment aux États-Unis, au Royaume-Uni, en France et en Arabie saoudite.

Mais les coûts de production sont terriblement élevés. Lilium emploie plus de 1.000 personnes, dont quelque 500 ingénieurs aéronautiques, et a dépensé environ 200 millions d'euros rien qu'au cours du premier semestre 2024. Les clients et investisseurs ont déjà investi un total de 1,5 milliard d'euros dans la start-up. Celle-ci avait obtenu une protection contre ses créanciers en novembre ainsi que la désignation d'un curateur.

https://www.lalibre.be/dernieres-depech ... CTJ43TTOI/

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Allemagne: le secteur des taxis volants en grande difficulté

Boursorama avec AFP •30/12/2024

La start-up allemande de taxis volants Volocopter a annoncé lundi avoir déposé le bilan faute de financements, nouveau coup d'arrêt pour ce secteur d'innovation alors que son concurrent national Lilium vient d'éviter in extremis la liquidation.


Volocopter a engagé une procédure d'insolvabilité auprès du tribunal local de Karlsruhe le 26 décembre, indique-t-elle dans un communiqué.

Aucune "solution viable pour maintenir une activité régulière" n'a été trouvée pour ce pionnier du secteur fondé en 2011, "malgré d'intenses efforts pour collecter des fonds", explique-t-elle.

La start-up continue malgré tout à chercher des investisseurs et l'administrateur provisoire désigné par le tribunal, Tobias Wahl, a promis "un concept de restructuration" d'ici la fin février.

Volocopter mise toujours sur un lancement commercial en 2025 de son premier modèle "Volocity", un avion-taxi électrique de deux places avec une autonomie d'environ 20 kilomètres.

Cet engin avait subi un premier revers cet été pendant les Jeux Olympiques de Paris, en annulant à la dernière minute des vols expérimentaux dans la capitale faute de certification.

En décembre, l'entreprise a assuré avoir rempli 75% des critères requis par l'agence européenne de sécurité aérienne EASA pour ce modèle.

Volocopter travaille aussi sur un taxi volant de cinq places, avec une potentielle présentation au public en 2027.

Dans la jungle des eVTOL (taxis électriques volants à décollage et à atterrissage vertical), les prétendants allemands peinent à s'imposer face aux concurrents chinois et américains.

Lilium, autre pionnier du secteur en Allemagne, a été repris de justesse mi-décembre par un consortium d'investisseurs européens et nord-américains, après avoir déposé le bilan en octobre faute de liquidités.

Ces difficultés suscitent un vif débat sur la capacité de la première économie européenne à soutenir ses jeunes entreprises innovantes, dans un contexte de crise industrielle et de récession.

Dirk Hoke, patron de Lilium, a appelé plusieurs fois les pouvoirs publics à soutenir financièrement son entreprise, à la manière de la Chine ou des Etats-Unis.

"Dans un secteur aussi complexe sur le plan technologique et à forte intensité de capital comme le nôtre, on regarde forcément en direction de l'État", a-t-il déclaré en mai dans le magazine Capital.

Selon lui, il faudrait "moins de 75 millions d'euros" pour obtenir la certification de l'EASA et lancer des vols commerciaux à Paris ou Rome.

https://www.boursorama.com/actualite-ec ... aba6b1edad

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Un drone solaire atteint la stratosphère lors d’un vol de plus de 24 heures
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Le spécialiste britannique de l’aérospatial BAE Systems a annoncé, le 19 décembre, la réussite du vol de son drone électrique à énergie solaire pendant 24 heures, avec une altitude atteinte de plus de 20 000 mètres. Baptisé «Phasa-35», l’appareil doit servir à des missions longues de renseignement, surveillance et reconnaissance.

01 janvier 2025


Le drone-satellite solaire de BAE Systems Phasa-35 pèse 150 kilogrammes pour une envergure de 35 mètres.

L’espionnage par drone solaire pourrait avoir un fournisseur de plus. Un drone-satellite électrique à énergie solaire de BAE Systems a réussi un vol continu de 24 heures, en atteignant une altitude de pointe stratosphérique, à plus de 20 000 mètres, a annoncé le constructeur britannique de l’aérospatial le 19 décembre dans une vidéo.

https://www.usinenouvelle.com/editorial ... s.N2224837

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Safran dégaine le premier moteur d’avion électrique certifié, bientôt produit en série

Safran a décroché la certification du premier moteur électrique dédié au transport aérien, un jalon historique pour le secteur. Il contribuera à réduire l’impact carbone des petits aéronefs et, à terme, des navettes régionales voire des avions de plus grande envergure. Dès la fin 2026, sa production en série sera assurée dans une usine ultra automatisée basée à Niort (Deux-Sèvres).

Olivier James 04 février 2025


Safran dégaine le premier moteur d’avion électrique certifié, bientôt produit en série © Thierry Mamberti / Safran

Dès 2026, Safran prévoit de produire chaque année quelque 1000 exemplaires de son moteur électrique ENGINEuS.
Annonce électrisante pour le transport aérien et la filière aéronautique tricolore. Safran a célébré, lundi 3 février, la certification du premier moteur d’avion électrique, l’Engineus 100. Le précieux sésame ouvrant la voie à sa commercialisation, fruit de neuf années d’efforts dont quatre dédiées à la seule certification, a été fourni par l’Agence de l'Union européenne pour la sécurité aérienne (AESA). «Une première mondiale», s’est félicité Olivier Andriès, le directeur général de Safran, se tenant à l’occasion de cette cérémonie au côté du moteur, avec pour écrin l’imposante fresque de Raoul Dufy, «La Fée Électricité», au cœur du musée d’Art Moderne de Paris.

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https://www.usinenouvelle.com/editorial ... e.N2226951

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La start-up allemande de taxis volants Volocopter trouve un repreneur chinois

Boursorama avec AFP •13/03/2025

Le constructeur allemand d'engins volants électriques Volocopter a trouvé un repreneur auprès de l'équipementier automobile chinois Wanfeng qui dit vouloir poursuivre le développement de ces aéronefs toujours en attente de certification.


Le groupe chinois a annoncé lundi dans un communiqué boursier son intention de racheter, via sa filiale dédiée à l'aéronautique, le fabricant allemand en faillite pour 10 millions d'euros.

Engagé dans une procédure d'insolvabilité depuis décembre, Volocopter était à la recherche d'un investisseur alors que le secteur émergent des avions-taxis électriques est à la peine en Allemagne.

Selon le communiqué, Wanfeng a signé un contrat d'achat d'actifs par le biais d'une filiale berlinoise créée à cet effet et souhaite "accélérer le développement et l'application de la société dans le domaine de la basse altitude".

Volocopter n'a pas répondu aux demandes de commentaire de l'AFP.

L'entreprise, lancée en 2011 et basée dans le Bade-Wurtemberg (sud), avait annoncé il y a quelques semaines un "accord de long terme" avec une société française de transport par hélicoptères, Jet Systems Hélicoptères Services, pour développer des services en région parisienne.

Volocopter misait jusqu'ici sur un lancement commercial en 2025 de son premier modèle "Volocity", un avion-taxi électrique de deux places avec une autonomie d'environ 20 kilomètres.

Cet engin avait subi un premier revers cet été pendant les Jeux Olympiques de Paris, en annulant à la dernière minute des vols expérimentaux dans la capitale faute de certification.

En décembre, l'entreprise a assuré avoir rempli 75% des critères requis par l'agence européenne de sécurité aérienne EASA pour ce modèle.

Volocopter travaille aussi sur un taxi volant de cinq places, avec une potentielle présentation au public en 2027.

Dans la jungle des eVTOL (taxis électriques volants à décollage et à atterrissage vertical), les prétendants allemands peinent à s'imposer face aux concurrents chinois et américains.

Une autre start-up allemande, Lilium a annoncé fin février avoir de nouveau déposé le bilan, faute d'avoir reçu à temps les fonds promis par un groupe d'investisseurs.

https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 0182bc3668