Personellement, j'ai toujours recherché les voitures les moins puissantes possibles et "tirant" le plus long en 5°. Tu preches donc un convaincu.Iguane a écrit :Pour diminuer la consommation, une solution simple et efficace est donc d’allonger le dernier rapport.Le diagramme d'isoconsommation du Mercedes M271 à compresseur montre les "hyperboles d'équipuissance". Celle en rouge correspond à 30 kW, soit la puissance nécessaire pour maintenir la voiture à 130 km/h sur chaussée plane. Le moteur est capable de développer cette puissance dès 1500 tr/min et jusqu'à son régime maxi. C'est à 2000 tr/mn qu'il le fera avec le meilleur rendement, soit une csp de 252 g/kW/h. A 4000 tr/min il consommera 320 g/kW/h et même quelque 430 g/kW/h à 6000 tr/min.Parce qu'ils sont trop puissants par rapport à la puissance utilisée et que dans ces conditions leur charge est faible.sceptique a écrit : Enfin cela a été répété maintes fois une voiture verte doit etre légère et lente : 100 km/h maxi, moins de 500 kg pour 4 places, moins de 150 kg pour 1 place. Et à propulsion électrique à basse vitesse (moins de 40 km/h) car le rendement des moteurs thermiques à ces vitesses est désastreux.
Je disais par contre que, pour beaucoup de voitures l'essentiel se fait à 40 km/h. L'intéret des boites longues est alors réduit. Comme tu l'indiques le minimum avec les voitures actuelles se situe à 3 litres aux cent (Lupo). Et encore, en évitant les parcours à 40 km/h qui sont notre lot quotidien.
Tu pointes une absurdité de notre temps : 30 kW, soit la puissance nécessaire pour maintenir la voiture à 130 km/h or, elle a 100-150-200 kW disponible.

Si on veut vraiment descendre la consommation, pas de miracle :
500 kg, 20 kW, 100-120 km/h maxi, hybride série avec récupération électrique au ralentissement, 2 kWh de batteries (20 kg en Li-Ion et non pas 10,20,30 kWh comme je vois souvent). Voiture style C1, 107, Twingo allégée .
On a donc une transmission électrique, plus de boites de vitesse.
Le thermique démarre à plus de 40-50 km/h ce qui soulage les batteries. Petit calcul pratique :
à 100 km/h il faut 7 kW pour la résistance aérodynamique, 3 kW pour les frottements pour une 106 classique.
à 33 km/h (3 fois moins) il faut 27 fois moins (3 au cube) pour vaincre la résistance aérodynamique soit 260 W et 3 fois moins pour les frottements (à diviser encore par 2 avec un poids réduit de moitié) donc 500 W. total 800 W en arrondissant.
La batterie tient donc 2 heures (je minore) soit une autonomie à basse vitesse de 50 km en électrique pur (je minore encore). Pour beaucoup de péri-urbains cela représentera
plus de la moitié du kilométrage annuel.
Maintenant, sur route à 100 km/h, il faut 8.5 kW (7 + 3 divisé par 2) soit 45% de la puissance maxi : le moteur est à son rendement maxi. Avec une consommation de 252 g/kW/h cela donne donc, en arrondissant 2.3 kg de carburant soit plus ou moins 3 litres essence.
Avec un ratio annuel 66% "basse vitesse" (électrique) 33% "haute vitesse" (thermique) on arrive donc à une moyenne annuelle de 1 litre aux cent. Pile poil

Et pour les 5% de trajets qui nécessiteraient une grande voiture autoroutière la location est raisonnable mais le train est encore mieux avec la location d'une voiture minimale à l'arrivée

Ma conclusion : il y a beaucoup plus à gratter sur les basses vitesses que sur les "hautes vitesses" avec les boites longues.