Re: Et le vélo
Publié : 03 févr. 2018, 16:06
Tien c'est marrant je me disais justement l'inverse l'autre jour. Je lisais un article sur le passage à 80 km/h sur les nationales. Cet article était illustré d'un graphe présentant la baisse de la mortalité routière depuis les années 70, en précisant les différentes mesures prises tout au long de ce demi-siècle. Voyant ces mesures, portant parfois sur des choses qui semblent tellement évidentes et acquises, et leur progressivité (port de la ceinture ou allumage des feux d'abord hors agglomération avant d'être étendu partout, ou d'abord sur tel ou tel type de routes puis partout), et me remémorant l'obligation récente sur le port du casque à vélo pour les moins de 12 ans, je me disais qu'il était fort probable que je connaisse (donc dans les 50 ans à venir) l'obligation du port du casque pour tous.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... e65cb6a038Le gouvernement veut "passer la démultipliée" en matière de vélo
Reuters 14/09/2018
Edouard Philippe a détaillé vendredi à Angers (Maine-et-Loire) les 25 mesures du "Plan Vélo" du gouvernement, qui s'est donné pour ambition de tripler en six ans la part du vélo dans les déplacements des Français, de 3 à 9% des trajets quotidiens.
"Notre objectif, c'est de mettre en place un plan qui doit permettre de tripler la part du vélo dans nos déplacements quotidiens (...) à l'horizon 2024, année où nous accueillerons les Jeux Olympiques", a déclaré le Premier ministre dans les jardins de la préfecture du Maine-et-Loire.
"Pour passer la démultipliée, il faut enlever les bâtons qui sont aujourd'hui dans les roues."
Un "forfait mobilité durable" facultatif va ainsi permettre aux employeurs de contribuer aux frais de déplacements domicile-travail de leurs employés "jusqu'à 400 euros en franchise sociale et fiscale" par an.
Ce dispositif remplacera l'indemnité kilométrique vélo, qui était "trop complexe à mettre en oeuvre" selon le Premier ministre, et aura "un plafond deux fois plus élevé".
La loi de 2015 introduisait la possibilité pour les employeurs d'indemniser de manière facultative les salariés circulant à vélo à hauteur de 0,25 centime d'euro par kilomètre parcouru.
Le vélo sera aussi introduit dans le barème kilométrique fiscal qui sert à rembourser les frais que les salariés effectuent à titre professionnel avec leur véhicule personnel.
Le Code de la route va par ailleurs être "adapté dans toute la mesure du possible" pour améliorer la sécurité des cyclistes, en généralisant les sas vélos aux feux de circulation et en développant les double-sens cyclables dans les zones à 50 km/h.
Près de 350 millions d'euros seront aussi budgétés sur les sept prochaines années pour supprimer les "ruptures" de continuités cyclables, dans le cadre d'un fonds cofinancé par l'Etat et les collectivités territoriales.
"DU VÉLO SPORT AU VÉLO TRANSPORT"
Le gouvernement va également "favoriser" - voire "parfois imposer" - la construction de parkings à vélo sécurisés, alors que 300.000 foyers sont victimes chaque année d'un vol de vélo.
"Nous allons rendre systématique le marquage des vélos par les vendeurs", a déclaré Edouard Philippe. "Chaque vélo bénéficiera demain d'un identifiant unique, infalsifiable. (...) L'idée, c'est qu'à terme, les vélos non marqués ne trouvent plus de repreneur."
"Quand on enclenche une politique globale (...), on voit les habitudes changer", a réagi pour sa part François de Rugy, le nouveau ministre de l'Ecologie, qui était à Angers aux côtés du chef du gouvernement et de la ministre des Transports Elisabeth Borne.
L'État va ainsi "montrer l'exemple" en proposant à ses agents un forfait vélo de 200 euros, a-t-il rappelé. "200 euros, c'est quasiment le prix d'un vélo (...) C'est-à-dire qu'en un an, un salarié pourra quasiment se faire rembourser l'achat d'un vélo grâce à ce forfait", a insisté François de Rugy.
"En France, il y a une tradition forte du vélo sportif, c'est très bien, mais il faut passer du vélo sport au vélo transport", a conclu le successeur de Nicolas Hulot.
"Jamais un Premier ministre n'a fait un discours sur la pratique du vélo au quotidien (...) Vous voyez là une première traduction de l'écologie concrète et positive que je défends à la tête de ce ministère."
https://www.futura-sciences.com/science ... bas-72906/La première piste cyclable en plastique inaugurée aux Pays-Bas
20 sept 2018 FuturaSciences
Depuis le 11 septembre dernier, les cyclistes de Zwolle, la capitale de la province d'Overijssel, aux Pays-Bas, roulent sur une toute nouvelle route... en plastique. Cette première mondiale, baptisée PlasticRoad, est présentée par trois entreprises : KWS, une filiale du géant néerlandais de la construction VolkerWessels, le plasturgiste Wavin et le Français Total. Installée sur une longueur de 30 mètres, la portion de piste cyclable contient l'équivalent de 218.000 gobelets en plastique ou 500.000 bouchons de bouteilles. Elle est aussi bardée de capteurs chargés de surveiller la température du sol, le nombre de passages de vélos et l'usure de la route.
Cette dernière présente de nombreux avantages par rapport à une route en bitume. Conçue en modules préfabriqués et encastrables, elle est quatre fois plus légère, facilement transportable et 70 % plus rapide à installer. On peut, par exemple, pré-imprimer des marques de séparation ou des places de parking.
Sa durée de vie est trois fois supérieure à celle d'une route classique et elle nécessite peu d'entretien et de maintenance. Finis les problèmes de trous dans la chaussée, d'échauffement, de vibrations, de mauvaises herbes ou de flaques d'eau. Le plastique permet également un meilleur drainage de l'eau par rapport à l'asphalte, ce qui limite les inondations. Enfin, les modules creux permettent d'intégrer toutes sortes d'éléments : câbles, tuyaux d'eau, mais aussi capteurs intelligents ou matériaux de récupération d'eau et de stockage d'énergie.
Route en plastique : l'exemple parfait d'économie circulaire
Mais c'est bien entendu l'argument écologique que les concepteurs mettent en avant. Alors que 350 millions de tonnes de plastique sont utilisées chaque année dans le monde, à peine 14 % est recyclé. « Avec 40 millions de kilomètres de routes installés chaque année, le potentiel est énorme », s'enthousiasme Wavin. Ces 350 millions de tonnes de plastique représentent en effet trois fois la quantité de bitume fabriquée annuellement (120 millions de tonnes).
La PlasticRoad s'inscrit dans le principe de l'économie circulaire : elle utilise des matériaux recyclés et peut elle-même être démontée et recyclée en fin de vie. Comme elle est plus légère, on gagne aussi sur le transport. « Avec la PlasticRoad, on économise deux à trois couches d'asphalte », assurent les concepteurs. L'installation nécessite ainsi 85 % de transport en moins, ce qui évite le rejet d'autant de CO2.
Le plastique, l'avenir du bitume ?
Après Zwolle, une autre piste cyclable devrait être installée à Giethoorn, dans la même province. Mais de nombreux autres projets sont en cours, aussi bien pour des routes, des parkings, des quais de gares ou des trottoirs. Total et ses partenaires ne sont d'ailleurs pas les seuls à travailler sur la route en plastique. La start-up britannique MacRebur conçoit ainsi des revêtements routiers intégrant 5 à 10 % de plastique afin de lui conférer des propriétés particulières. L'un des mélanges, plus solide, est par exemple destiné au trafic des poids lourds ; un autre est conçu pour résister aux températures extrêmes. En Australie, une portion de route de 300 mètres en Plastiphalt a été inaugurée en mai 2018, à Melbourne. Des granulés issus de 200.000 sacs plastique, 63.000 bouteilles et 4.500 cartouches d'encre ont été fondus dans le bitume. Mais la part du plastique reste encore inférieure à 1 % dans la composition de l'asphalte. La PlasticRoad de Zwolle, elle, est constituée à 70 % de plastique, et les concepteurs espèrent atteindre les 100 % dans un avenir proche.
Il reste encore quelques améliorations à apporter avant d'envisager une généralisation du plastique sur nos routes. La PlasticRoad a tendance à être trop lisse, offrant donc une plus faible adhérence. Il faut également éviter que des microparticules de plastique soient éjectées dans l'air par abrasion lors du passage de véhicules et prévenir les risques de combustion en cas d'incendie. Mais ces problèmes devraient pouvoir se résoudre.
http://lavdn.lavoixdunord.fr/481707/art ... ur-twitterRéseaux sociaux La «vengeance» d’un cycliste lillois fait 5 000 vues sur Twitter
Si vous êtes cycliste, vous avez forcément croisé sa route sans le savoir. Si vous êtes twittos, vous suivez peut-être ses aventures sur les réseaux sociaux.
Cyclocastor est un cycliste très connu de la vélosphère lilloise. Il publie régulièrement des vidéos et des messages sur le comportement des automobilistes et autres véhicules à moteur à l’égard des deux-roues. Il alimente la chronique des incivilités qui émaillent ses trajets. Tantôt avec humour, tantôt avec agacement.
Dernièrement, Cyclocastor circulait sur l’avenue Le Corbusier qui relie les deux gares. Embouteillage général comme souvent. Pour Cyclocastor, ça roule tout seul sur la piste cyclable. Mais il déteste quand des motos ou des scooters lui collent au train. Et il leur fait comprendre en profitant du paysage à l’allure d’un escargot.
Il est comme ça Cyclocastor, du genre « taquin » comme il dit sur cette vidéo qui a été vue près de 5 000 fois en quelques jours sur Twitter. Et où chacun y va de son commentaire
C'est joli et pas beau, mais niveau réflexion ça amène pas grand chose.GillesH38 a écrit : ↑25 sept. 2019, 07:24Un photographe chinois photographie les océans de décharges de vélos en libre service en Chine, abandonnés car finalement non rentables ...
https://next.liberation.fr/arts/2018/12 ... is_1697273