Or, moins lourd, l'avion consomme moins ! Par contre à volume identique on transporte moins d'énergie. Ce qui ne poserait pas de problème aux vols cout et moyens-courriers qui ne titillent pas l'autonomie maximum.
Allons donc. Le gaz contient un petit peu plus d'énergie par unité de masse, mais largement moins par unité de volume.
Ainsi en gros, 1 m3 (à pression ambiante) contient à peu près autant d'énergie que 1 litre de pétrole.
Donc, il faut mille fois plus de volume. D'où plus grande surface de l'avion, qui va consommer largement plus par ce fait, si du moins il peut voler avec ces contraintes (pas sûr que l'équation ait une solution).
en pratique, on comprime le gaz pour les réservoirs emabrqués(par exemple pour les voitures et bus qui roulent au gaz), je ne sais pas quel facteur on gagne. Pour contenir ce gaz comprimé, il faut alors de lourdes cuves, avec paroi épaisse, qui doive rester parfaitement étanche, sans fuite. Je pense à l'instant qu'il est difficile de concevoir des "ailes-stock" de gaz comprimé, de grande surface qui pourraient éventuellement porter l'engin, puisque la forme optimale de stockage de gaz sous pression est plutôt le cylindre ou la sphère (du point de vue de la résistance des matériaux).
Il faut prendre en compte pour le choix d'un combustible des transports qui embarquent leur énergie :
le volume, la masse de l'énergie et de son contenant. C'est d'autant plus critique pour les avions pour lesquels le combustible représente une fraction importante de la masse au décollage (autant que la masse à vide; pour comparaison une voiture contient de l'ordre 5% de son poids en carburant).
On peut ajouter aussi : la masse de l'outil qui sert à la combustion. Par exemple le charbon ou le bois ne sont pas trop loin derrière le pétrole en densité massique et volumique (en tout cas bien mieux placés que le gaz et l'électricité), mais pas aussi faciles à bruler de manière contrôlée.
Bref, à tout point de vue, les carburants liquides arrivent largement en tête. Et parmi ces carburants, les dérivé du pétrole sont les mieux placés, plus que des substituts en agrocarburants : une densité en énergie moindre de 1/4 (comme 30MJ/kg au lieu de 42) se répercute de multiples manières pour les avions, par effet "boule de neige", car il faut plus d'énergie pour porter un surcroît de masse dû à une moindre densité énergétique du carburant.