Berthier a écrit :Sceptique : le fait de passer d'une voitures moyennes thermiques à une petite voiture électrique sera déjà une régression pour nos concitoyens.
Tu es un partisan des vélos électriques et des voiturettes (moi aussi pour les étudiants , célibataires, etc..)
Mais ceux-ci ne correspondent pas au besoin des familles (courses, rôle de taxi pour les enfants)
D'accord, on n'échappera pas à la régression.
Une voiturette (maxi 70 km/h, 500 kg) peut avoir 4 places et même 6.
Pour les courses on redécouvrira le commerce de proximité, à pied.
Le "taxi pour les enfants" est un luxe de riches. Population qui va se réduire. Et puis, un un vélo électrique tricycle tandem caréné peut héberger 2 (voire 3) jeunes enfants sur la banquette arrière.
Raminagrobis a écrit :Sur les trains, le retour du courant se fait par les rails. Dans une solution sur pneus (trolley bus, ou "trolley camions"), c'est évidemment impossible, du coup il faut deux caténaires, ce qui complique beaucoup les choses, surtout pour les intersections (il faut des systèmes en "toile d'araignée").
Les autoroutes ont un tracé relativement sinueux (les rayons de courbures peuvent descendre sous les 500 m), ce qui ne permet pas de faire circuler des véhicules lourds à des vitesses très importantes.
De plus, des bus ou camions, même alimentés électriquement, resteront moins efficaces énergétiquement que des trains, par l'aérodynamique et parce que les pneus sont moins efficaces que les roues en acier sur des rails.
On peut envisager après 2030, de convertir de cette façon certaines autoroutes, avec un trafic automobile réduit : on transforme les deux voies centrales en voies pour trolley bus et "trolley camions", avec des caténaires, éventuellement en les séparant des autres voies par des petites barrières. Mais ça restera limité, en capacité comme en vitesse (sans doute <150 km/h), et inférieur à tout point de vue à une voie ferrée.
Un point de détail. Sur autoroutes les intersections ne posent guère de problèmes : jamais vu !
Les camions actuels roulent parfaitement à 90 (et plus

) sur autoroutes.
On peut même baisser la vitesse à 50 km/h avec des pneus plus durs consommant moins. Et une résistance aérodynamique divisée par 3 ou 4. Le camion, sur de telles autoroutes en mode caténaire avec "courant porteur d'information", peut être en mode automatique et le chauffeur piquer un petit roupillon. 800 km à 50 km/h en 16 heures sans fatigue ou 9 heures en conduite fatigante, cela se discute.
Sachant qu'à l'avenir le transport de marchandises va s'effondrer il n'y aura plus de quoi remplir des trains.
hyperion a écrit :la crise telle que tu la décris se terminera par une relocalisation de la production.
Je pense plutôt à une
suppression de la production, encore plus efficace !