rouler moins vite pour consommer moins
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Quand je vois s'allonger la tête de mes collègues qui font 50 ou 100 bornes en voiture tous les jours pour venir travailler, sans paler des citernes à remplir pour le chauffage cet hiver, je pense que c'est le prix des carburants pour les particuliers qui va être le déclencheur de la crise.
Je m'explique : On nous bassine que nos économies sont moins dépendantes du pétrole que lors des premiers chocs pétroliers. C'est vrai en ce qui concerne l'industrie, massivement passée au gaz et à l'électricité. Par contre, le nombre de voitures par milliers d'habitants a considérablement augmenté. Je n'ai pas les statistiques sous les yeux mais je crois que c'est à peu près du simple au double.
Bref, lors des précédentes crises pétrolières, les conflits sociaux étaient la suite des plans de restructuration des entreprises en difficulté. Cette fois je crois que des grêves pour réclamer des augmentations de salaire pour préserver le pouvoir d'achat malgré les augmentations de prix des carburants vont précéder la crise économique.
Je m'explique : On nous bassine que nos économies sont moins dépendantes du pétrole que lors des premiers chocs pétroliers. C'est vrai en ce qui concerne l'industrie, massivement passée au gaz et à l'électricité. Par contre, le nombre de voitures par milliers d'habitants a considérablement augmenté. Je n'ai pas les statistiques sous les yeux mais je crois que c'est à peu près du simple au double.
Bref, lors des précédentes crises pétrolières, les conflits sociaux étaient la suite des plans de restructuration des entreprises en difficulté. Cette fois je crois que des grêves pour réclamer des augmentations de salaire pour préserver le pouvoir d'achat malgré les augmentations de prix des carburants vont précéder la crise économique.
-Il vaut mieux pomper même s'il ne se passe rien que de risquer qu'il se passe quelque chose de pire en ne pompant pas.
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- phylippe
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Pas le GPL, enfin pas pour le moment.phylippe a écrit :Le gaz est surtout indexé sur le pétrole!Golvellius a écrit :oui, il y a toute la logistique derrière tout ça, et elle a besoinde petroleEuh... faut pas oublier que le prix des énergies est liés! La hausse du pétrole à une influence sur le gaz, le charbon et le nucléaire.
http://stations.gpl.online.fr/appli/index.php
Il est stable depuis 6 mois, entre 55 et 59 centimes le litre.
Le charbon et le gaz prendront sa place (temporairement).
Dans l'ordre, Sobriété, Efficacité et enfin Renouvelables (negawatt).
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- Maurin
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La consommation globale d'essence baisse en France ...
Pratique ; il suffit de demander et la presse vous livre la réponse le lendemain !Maurin a écrit :
... avec déjà plusieurs fois 25 % de hausse cette année, je ne serais pas étonné que la consommation française de pétrole 2005 (en volume) soit inférieure à la consommation 2004. (il serait déjà intéressant de comparer les chiffres des 2 premiers trimestres, si quelqu'un sait le trouver ?)



Historique : pour la première fois depuis 1945, qui marque le début de la civilisation automobile, la consommation de carburants auto a diminué cette année en France. L'Ufip, l'Union française des industries pétrolières, n'avait jamais vu cela : sur les sept premiers mois de 2005 les chiffres sont globalement en légère baisse (de 0,8%) par rapport à la même période de l'an dernier.
l'article
Je parie pour une baisse d'environ 2 % entre le derner trimestre 2005 (/même trimestre 2004) votre avis ?
"Ne compter que sur soi-même... et encore pas beaucoup" - Tristan Bernard
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Oui, voilà un raisonnement intéressant. Comment se déplaçaient les gens qui travaillaient en 70, et combien de km faisaient ils pour aller au boulot ?Je m'explique : On nous bassine que nos économies sont moins dépendantes du pétrole que lors des premiers chocs pétroliers. C'est vrai en ce qui concerne l'industrie, massivement passée au gaz et à l'électricité. Par contre, le nombre de voitures par milliers d'habitants a considérablement augmenté. Je n'ai pas les statistiques sous les yeux mais je crois que c'est à peu près du simple au double.
De mémoire je me rappelle que l’industrie était plus présente qu’aujourd’hui et que des cars de ramassage passaient dans les villes et villages pour chercher les ouvriers et employés. De toute façon il est clair que les routes n’avaient pas les bouchons d’aujourd’hui, car les gens étaient en général proches de leurs lieux de travail, puisqu’il y avait du travail partout. Il est donc pertinent de penser que l’impact économique pour une famille où les deux travaillent en voiture aujourd’hui est considérablement supérieur à celui des années 70, surtout s’ils ont 1 heure de route tout les jours. Alors quand je lis que le budget moyen en essence est de 4 à 5 % par famille, j’ai un doute.
De toute façon si on prend les moyennes nationales, salaire environs 1400 euros X 2 = 2800 euros pour un couple où les deux travaille. Budget auto 3 pleins par bagnoles soit 300 l par mois donne 300 X 1.2 = 360 euros, nous sommes à 15 % du budget d’un ménage où les deux doivent rouler pour aller au travail. Là il y a forcément un problème et des habitudes vont changer.Les experts du Credoc n'en considèrent pas moins que la flambée des prix a exercé un impact considérable sur les budgets des ménages. Les carburants auto et le fioul domestique représentent en moyenne 4,3% de leurs dépenses totales, voire 5,3% pour les familles d'ouvriers. Il semblerait d'ailleurs que les Français soucieux de se chauffer et de se déplacer en voiture aient préféré amputer leurs budgets «alimentation».
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pour augmenter le chomage bien surmatthieu25 a écrit :Le probleme serait de faire passer ceci à toute les professions dont leur travail dépend à 100 pour cent du pétrole : ambulancier, taxis, routiers etc et leur pouvoir de nuisance n'est pas négligeable....malheureusement.
toi tu serais un killer en politique lol

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esperons que les syndicats auront la presence d'esprit de se rendre compte que l'etat a des manoeuvres tres limitees sur le sujet et qu'ils ne vont pas attiser le sujet pour mettre le feu aux poudres en franceepe a écrit :Quand je vois s'allonger la tête de mes collègues qui font 50 ou 100 bornes en voiture tous les jours pour venir travailler, sans paler des citernes à remplir pour le chauffage cet hiver, je pense que c'est le prix des carburants pour les particuliers qui va être le déclencheur de la crise.
Je m'explique : On nous bassine que nos économies sont moins dépendantes du pétrole que lors des premiers chocs pétroliers. C'est vrai en ce qui concerne l'industrie, massivement passée au gaz et à l'électricité. Par contre, le nombre de voitures par milliers d'habitants a considérablement augmenté. Je n'ai pas les statistiques sous les yeux mais je crois que c'est à peu près du simple au double.
Bref, lors des précédentes crises pétrolières, les conflits sociaux étaient la suite des plans de restructuration des entreprises en difficulté. Cette fois je crois que des grêves pour réclamer des augmentations de salaire pour préserver le pouvoir d'achat malgré les augmentations de prix des carburants vont précéder la crise économique.
malheureusement je reve eveillé
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[HORS SUJET] C'est pas grave, la droite a la solution miracle pour lutter contre le chômage : il suffit de couper leurs allocs aux chômeurs de longue durée pour que ceux-ci retrouvent du boulot ! [/HORS SUJET]Inside a écrit :pour augmenter le chomage bien surmatthieu25 a écrit :Le probleme serait de faire passer ceci à toute les professions dont leur travail dépend à 100 pour cent du pétrole : ambulancier, taxis, routiers etc et leur pouvoir de nuisance n'est pas négligeable....malheureusement.
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Dans la mesure où le vice-premier ministreInside a écrit : esperons que les syndicats auront la presence d'esprit de se rendre compte que l'etat a des manoeuvres tres limitees sur le sujet et qu'ils ne vont pas attiser le sujet pour mettre le feu aux poudres en france
malheureusement je reve eveillé


En ces temps d’imposture universelle, dire la vérité est un acte révolutionnaire (George Orwell)
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Ah pardon, à 50% des revenus du travail ; le capital n'est pas pris en compte, cela va de soi.nicolasParis03 a écrit :Dans la mesure où le vice-premier ministre, lui, s'octroie suffisamment de latitude pour préconiser la 'réforme' de l'ISF et un plafonnement de l'IR à 50%, tout devient possible....
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