Le transport maritime se met au gaz naturel liquéfié

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Le paquebot « Utopia of the Seas » quitte Saint-Nazaire pour ses essais en mer
Le premier paquebot de la classe Oasis de Royal Caribbean international à fonctionner au gaz naturel liquéfié a quitté le bassin C des Chantiers de l’Atlantique le mardi 7 mai, à la pleine mer de 17 h, pour aller faire des ronds dans l’eau au large de Belle-Île pendant quatre jours.


L’« Utopia of the Seas » a quitté Saint-Nazaire le 7 mai pour quatre jours d’essais en mer. | VÉRONIQUE COUZINOU

Véronique Couzinou. le 07/05/202 Le marin

Mis en cale sèche il y a deux semaines par les Chantiers de l’Atlantique pour quelques travaux de peinture sous la coque et un nettoyage des œuvres vives, le paquebot Utopia of the Seas (231 000 UMS, 5 700 passagers, 37 types de cabines) a quitté Saint-Nazaire mardi 7 mai pour mener ses essais en mer au large de Belle-Île. Il avait été avitaillé en gaz naturel liquéfié (GNL) par camion la semaine dernière, pour un soutage partiel le temps des essais.

Plusieurs centaines de personnes sont à son bord jusqu’au 11 mai pour effectuer les tests contractuels (vitesse, giration, mouillage, enregistrements acoustiques, etc.) mais aussi pour achever l’aménagement du navire. Ce sixième paquebot de la classe Oasis, qui fait 362 mètres de long, a été mis sur cale en juillet 2022 et mis à flot il y a huit mois. Il doit être livré mi-juin à son armateur, Royal Caribbean international.

https://lemarin.ouest-france.fr/industr ... ba526539fb

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Hudong-Zhonghua devrait construire un nouveau souteur de GNL pour Totalénergies
Selon des sources de l’industrie, Totalénergies a retenu Hudong-Zhonghua pour construire un nouveau souteur de GNL. Un navire de 18 600 m3 qu’il devrait affréter auprès d’Ibaizabal.


Le nouveau souteur devrait être similaire aux « Gas Vitality » et « Gas Agility » déjà construits par Hudong-Zhonghua et qu’affrète Totalénergies auprès de Mol. | TOTALÉNERGIES

Carole LANZI. Publié le 28/06/2024 Le marin

Totalénergies a choisi le chantier chinois Hudong-Zhonghua et l’armateur espagnol Ibaizabal pour, respectivement, construire et lui fréter un nouveau souteur de GNL, ont affirmé des sources de l’industrie citées le 28 juin par LNG Prime. Le contrat prévoit une option pour un navire supplémentaire.

Le souteur, d’une capacité de 18 600 m3, sera similaire aux Gas Vitality et Gas Agility déjà construits par Hudong-Zhonghua et qu’affrète Totalénergies auprès de Mol.

D’un coût d’environ 90 millions de dollars, le navire devrait être livré fin 2026. Il intégrera le système de confinement à membranes Mark III Flex de GTT et un moteur W25DF de Wärtsilä.

Un nouveau souteur sur la côte ouest des États-Unis

Totalénergies avait initialement présélectionné cinq compagnies susceptibles de lui fréter le futur souteur : Anthony Veder, Avenir LNG, Mol, Bernhard Schulte et Ibaizabal. Dans la seconde étape de sélection, seules les deux dernières étaient encore en lice.


Totalénergies a choisi le chantier chinois Hudong-Zhonghua et l’armateur espagnol Ibaizabal pour, respectivement, construire et lui fréter un nouveau souteur de GNL, ont affirmé des sources de l’industrie citées le 28 juin par LNG Prime. Le contrat prévoit une option pour un navire supplémentaire.

Le souteur, d’une capacité de 18 600 m3, sera similaire aux Gas Vitality et Gas Agility déjà construits par Hudong-Zhonghua et qu’affrète Totalénergies auprès de Mol.

D’un coût d’environ 90 millions de dollars, le navire devrait être livré fin 2026. Il intégrera le système de confinement à membranes Mark III Flex de GTT et un moteur W25DF de Wärtsilä.

Un nouveau souteur sur la côte ouest des États-Unis
Totalénergies avait initialement présélectionné cinq compagnies susceptibles de lui fréter le futur souteur : Anthony Veder, Avenir LNG, Mol, Bernhard Schulte et Ibaizabal. Dans la seconde étape de sélection, seules les deux dernières étaient encore en lice.

En mai, Louise Tricoire, vice-présidente de la division de Totalénergies en charge des combustibles marins et aériens, a indiqué à Tradewinds que le groupe prévoyait de déployer un nouveau souteur de GNL sur la côte ouest des États-Unis d’ici à 2027, et un second dans le sultanat d’Oman un an plus tard.

Ibaizabal compte déjà dans sa flotte le petit souteur de GNL Oizmendi affrété par Cepsa.

https://lemarin.ouest-france.fr/energie ... dffeb610b0

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Le suisse Vitol se dote pour la première fois de navires souteurs de GNL
Le suisse Vitol, qui dispose déjà d’une flotte de navires d’avitaillement en combustibles pétroliers, a décidé de se doter de trois premiers souteurs de GNL.


Vitol a conclu un accord d’affrètement avec Avenir LNG en vue d’utiliser un souteur de GNL neuf de 20 000 m³ à livrer en 2026 par CIMC SOE. | AVENIR LNG

Carole LANZI.Publié le 03/07/2024 Le marin

Vitol a annoncé le 3 juillet se doter pour la première fois de navires souteurs de GNL, via sa filiale de shipping Vitol international shipping (nommée Mansel jusqu’à début 2024). Le groupe a d’une part commandé deux souteurs au chantier chinois CIMC Sinopacific offshore & Engineering (SOE). Ces navires de 12 500 m³ et 20 000 m³ doivent être respectivement livrés au quatrième trimestre 2026 et au troisième trimestre 2027.

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https://lemarin.ouest-france.fr/shippin ... 62ee646fd4

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UECC va tester le biométhane durant un mois sur ses cinq car-carriers au GNL
Comme CMA CGM qui l’envisage pour certains de ses porte-conteneurs, l’armateur norvégien de car-carriers UECC saute le pas en faveur du biométhane avec un accord signé avec le fournisseur néerlandais Titan clean fuels pour alimenter durant un mois ses cinq navires au gaz carburant déployés en Europe.


Le car-carrier « Auto Advance », ici dans le port du Havre, fait partie des cinq navires d’UECC concernés. | ÉRIC HOURI

Frédérick AUVRAY. Le marin

Principal transporteur régional de voitures à l’échelle européenne avec seize navires en flotte, le norvégien UECC passe au biogaz. Du moins durant un mois. L’armateur a signé le 4 juillet un accord en ce sens avec Titan clean fuels, fournisseur de GNL carburant, qui étendra donc ses prestations au biométhane liquéfié. Produit à partir de déchets recyclés, ce LBM (pour liquefied biomethane) sera distribué dans le port belge de Zeebrugge, principal hub utilisé par UECC.

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Les navires avitailleurs de GNL et de méthanol carburant se multiplient
Apparue il y a seulement dix ans, la flotte des navires avitailleurs de gaz naturel liquéfié est déjà entrée dans l’âge adulte. Plus récente, celle du méthanol carburant se met en place. Des navires de toutes tailles, sans réel chantier leader à l’exception des chinois CIMC Sinopacific et Hudong-Zhonghua ou encore du coréen Hyundai.


Le souteur « Kairos » au Havre pour livrer du GNL au brise-glace de croisière « Commandant Charcot ». | GASUM

Frédérick AUVRAY. Publié le 11/07/2024 Le marin

En 2013, le tout premier navire Seagas aménagé pour avitailler en GNL carburant le ferry finlandais Viking Grace disposait d’une capacité de 187 m3. Onze ans plus tard, cette flotte de souteurs de GNL, qui regroupe 55 navires et barges en service, représente une capacité de 398 000 m3, soit plus de deux fois la capacité d’un méthanier standard de 174 000 m3.

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La cuve de gaz d’un vraquier au GNL est détruite lors d’une collision
Un vraquier capesize de l’armateur sud-coréen H Line alimenté au GNL - ce fut alors le premier - a été victime d’un accident en Australie. Sa cuve en pontée a été enfoncée, ce qui pose des questions sur son positionnement.


La cuve de type C a été cisaillée lors de la collision. Les débris sont tombés sur l’autre navire. | CAPTURE D’ÉCRAN YOUTUBE / BABA BLACKHOLE

Le marin 30 juillet 2024

Le réservoir de GNL de type C à bâbord du vraquier de 179 000 tpl HL Eco, appartenant à l’armateur coréen H Line et affrété par le sidérurgiste sud-coréen Posco pour acheminer du minerai de fer australien vers son usine de Gwangyang, a été enfoncé et ouvert lors d’une collision le 16 juillet avec un autre navire. Une vidéo, reprise par le site de shipping Tradewinds, montre le navire à Hay Point, en Australie, avec la cuve...
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Le GNL a pris sa revanche sur le méthanol parmi les carburants alternatifs
Dépassé par le méthanol en 2023, le gaz naturel liquéfié a repris la tête des carburants alternatifs en 2024 grâce aux commandes massives de porte-conteneurs de MSC. Sur les neuf premiers mois de l’année, un tiers des navires commandés recourent à des carburants alternatifs, avec huit familles représentées.


Depuis la mise en service en 2022 de son premier porte-conteneurs au GNL le « MSC Washington », MSC met les bouchées doubles sur le GNL carburant. | DR

Le coup de mou de 2023 est passé. Détrôné l’an dernier par le méthanol carburant comme premier choix des carburants alternatifs pour les nouveaux navires marchands, le GNL a récupéré sa couronne. Hors méthaniers qui utilisent systématiquement le GNL qu’ils transportent pour leurs propres besoins énergétiques, 174 navires ont fait le choix du GNL carburant sur les neuf premiers mois de l’année 2024. C’est nettement mieux que les 131 navires recensés en 2023, année où le méthanol est passé en tête... abonnés

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Le nouveau souteur de GNL du groupe havrais Sogestran en route pour Anvers
Fraîchement livré par le chantier naval turc RMK à Tuzla, le plus gros souteur fluvio-maritime de GNL du monde est attendu le 7 octobre à Anvers. Affrété par Shell, l’« Energy Stockholm » est le second souteur de LNG Shipping, la coentreprise associant le groupe havrais Sogestran et le belge Victrol.


Parti de Turquie, le souteur fluvio-maritime de 130 mètres de long remonte actuellement le golfe de Gascogne par ses propres moyens. | RMK MARINE

Frédérick AUVRAY. Publié le 01/10/2024 Le marin

Le PDG de Sogestran Pascal Girardet l’avait annoncé le 11 septembre au Havre, en marge de l’inauguration de son nouvel automoteur chimiquier Aurisse . La livraison de son dernier souteur de GNL carburant Energy Stockholm, d’une capacité de 8 000 m3, est effective. Signe des capacités nautiques de ce grand automoteur de 135 mètres de long et 22 de large, il remonte actuellement le golfe de Gascogne par ses propres moyens, avec une arrivée attendue à Anvers le 7 octobre.

Sous pavillon belge, l’Energy Stockholm est affrété par Shell, groupe pétrolier et gazier à la pointe du GNL carburant en Europe, tant pour les navires faisant escale en zone Ara (Anvers-Rotterdam-Amsterdam) que pour la navigation fluviale sur le Rhin.

Besoins maritimes et fluviaux

Destiné à la zone Ara, l’Energy Stockholm est le second souteur de GNL affrété par Shell à LNG Shipping. La coentreprise fondée par Sogestran et l’entreprise anversoise Victrol déploie déjà sur zone le LNG London de 3 000 m3 construit en 2019. Le nouveau souteur ne sera pas de trop.

Outre le maritime, avec une flotte de navires non gaziers au GNL carburant qui dépasse désormais les 1 000 exemplaires dans le monde, la navigation fluviale n’est pas en reste. Rien que sur le Rhin, Shell doit affréter à terme 57 pétroliers fluviaux au GNL carburant, de 2 800 tonnes de port en lourd, auprès de différents armateurs du Benelux. Vingt-six de ces pétroliers fluviaux sont déjà en service.

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10 oct 2024
TotalEnergies a signé un contrat avec l'armateur espagnol Ibaizabal pour l'affrètement d'un navire de soutage en Gaz Naturel Liquéfié (GNL) d'une capacité de 18.600 m3.
Ce navire, en construction en Chine par Hudong-Zhonghua, sera livré fin 2026 et rejoindra la flotte de TotalEnergies, qui comprend déjà trois navires, le 'Gas Agility' dans le Port de Rotterdam, le 'Gas Vitality' dans le port de Marseille-Fos, et le 'Brassavola' dans le port de Singapour.
Ce nouveau navire viendra étendre la présence mondiale du groupe dans les grands hubs d'approvisionnement en carburants marins. Il pourrait notamment être déployé en Oman, où la compagnie développe le projet Marsa LNG qui fournira du GNL pour le transport maritime dans le Golfe. Ce navire, qui sera la propriété d'Ibaizabal, approvisionnera en GNL marin un large éventail de navires à partir des hubs de soutage de GNL de TotalEnergies.

https://www.boursier.com/actions/actual ... 40667.html

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Transport maritime: accord entre Suez et CMA CGM pour produire du biométhane

AFP le 22 oct. 2024

L'armateur CMA CGM et le géant de l'eau et des déchets Suez ont annoncé mardi un accord qui vise à produire du biométhane pour propulser les navires du groupe de transport maritime et lui permettre de décarboner sa flotte.

Ce protocole d'accord prévoit la production par Suez de biométhane, "jusqu'à 100.000 tonnes par an d'ici 2030", indiquent les deux partenaires dans un communiqué commun.

Afin de financer ce programme, l'accord prévoit "la création d'une structure d'investissement commune, dotée d'une enveloppe de 100 millions d'euros pour une première tranche d'ici 2030".

Les deux groupes entendent développer des sites de production de biométhane, implantés d'abord en Europe, pour approvisionner le groupe CMA CGM, mais aussi d'autres acteurs du secteur.

Enfin, l'accord prévoit un volet recherche et développement, pour concevoir des technologies innovantes pour la production de biocarburants, "notamment via un procédé de gazéification hydrothermale" (biomasse humide converties en gaz par un processus à haute température).

CMA CGM, qui avait déjà conclu un accord avec Engie en 2022 pour produire du biométhane, "a engagé 18 milliards de dollars pour commander 131 navires capables d'utiliser des énergies bas carbone (biométhane, biométhanol et carburants de synthèse)", qu'il prévoit de déployer d'ici 2028.

L'armateur exploite actuellement une flotte de plus de 620 navires.

Suez rappelle pour sa part valoriser en énergie 5 millions de tonnes de déchets chaque année.

https://www.connaissancedesenergies.org ... ane-241022

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Les navires souteurs de GNL carburant ont déjà leurs chantiers leaders
Alors que la flotte des navires utilisant le gaz naturel liquéfié comme carburant regroupent plus de 600 navires en service et le double attendu d’ici deux ans, les souteurs de GNL se multiplient, avec déjà une domination qui se dessine au profit des constructeurs asiatiques, le Chinois Nantong CIMC en tête.


58 navires de soutage de GNL carburant sont déjà en service, et 25 autres en commande. | NORTH SEA PORTS


Frédérick AUVRAY. Publié le 09/01/2025 Le marin

Qu’il est déjà loin le débat de l’œuf et de la poule qui faisait rage au début de la décennie 2010. Pour que des navires au GNL existent, encore faut-il que des souteurs de GNL soient disponibles. Et réciproquement. Quinze ans plus tard, la poule et l’œuf ont bien grossi. Alors que la flotte de navires au GNL regroupe à ce jour 1 259 navires autres que méthaniers, dont 629 déjà en service, 58 navires et barges fluviales de soutage de...
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https://lemarin.ouest-france.fr/industr ... 9e2a097509

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Brittany ferries inaugure son premier navire hybride, « symbole de la décarbonation du transmanche »
Vendredi 31 janvier, plus de 200 personnes étaient présentes à Saint-Malo au baptême du premier navire hybride GNL-électrique de Brittany ferries. Le « Saint-Malo », qui effectuera sa première traversée vers Portsmouth le 12 février, a été baptisé en présence de sa marraine Nathalie Mercier-Perrin, présidente du Cluster maritime français, et de trois ministres français.


Le « Saint-Malo » est le premier ferry de la flotte de Brittany ferries à être doté d’une propulsion hybride GNL-électrique. | MAXIME GALLÉE


Guillaume JORIS. Publié le 31/01/2025 Le marin

La pluie s’est arrêtée de tomber juste à temps sur Saint-Malo. La cité corsaire accueillait de nombreuses personnalités vendredi 31 janvier à l’occasion du baptême du Saint-Malo, premier navire hybride GNL-électrique de Brittany ferries livré en octobre par le chantier chinois CMI Jinling Weihai. Les ministres de la Mer Agnès Pannier-Runacher, des Transports Philippe Tabarot et de la ruralité Françoise Gatel sont arrivés sur le terminal du Naye, animé par le son des binious.
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Les offres et opérations de soutage de bioGNL se multiplient en Europe
Elengy a annoncé le lancement de son offre commerciale de liquéfaction de biométhane lundi 24 mars. Les annonces se multiplient depuis le début de l’année dans le domaine du bioGNL soute. Ce carburant peut aider à répondre aux exigences du règlement FuelEU maritime, entré en vigueur le 1er janvier 2025 en vue de développer l’utilisation de combustibles verts dans l’Union européenne.


En février, Molgas a fourni 200 tonnes de bioGNL par équivalence au tanker « Fure Viken » de Furetank, à Mongstad en Norvège. | FURETANK

Carole LANZI. Publié le 25/03/2025 Le marin

Elengy, filiale de GRTgaz, a annoncé lundi 24 mars le lancement d’une offre commerciale de liquéfaction de biométhane par équivalence. Le système d’équivalence permet de fournir du GNL certifié « bio » grâce à l’injection en parallèle dans le réseau gazier de biométhane, pour une quantité identique. Outre le chargement de camions-citernes dans ses terminaux, cette offre, qui était attendue, permettra aussi à Elengy d’approvisionner à Fos des micro-méthaniers. Lesquels pourront ensuite souter des navires en... abonnés

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Le gaz naturel liquéfié (GNL) progresse dans le transport maritime mondial

Agence Ecofin 01 avril 2025

Considérée comme une énergie essentielle pour assurer la transition énergétique, le gaz naturel gagne de plus en plus de terrain dans plusieurs secteurs essentiels pour l’économie mondiale.

L’essor du gaz naturel liquéfié (GNL) comme carburant maritime s’accélère, porté par la réglementation environnementale et les investissements dans les infrastructures. C’est ce que révèlent des chiffres de la société Intermodal Shipbrokers, spécialisée dans le courtage maritime.

Selon ces données relayées vendredi 28 mars, 57 ports supplémentaires à travers le monde seront équipés pour l’avitaillement en GNL d’ici 2026. Une évolution qui devrait accompagner l’augmentation du nombre de navires fonctionnant au GNL.

Ce développement s’inscrit dans un cadre réglementaire plus strict imposé par l’Organisation maritime internationale (OMI) pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. Une situation qui incite de plus en plus d’armateurs à explorer le GNL comme alternative.

Selon les estimations d’Intermodal Shipbrokers, la flotte mondiale comptait 1329 navires capables de fonctionner au GNL, soit plus du double par rapport à 2021. Une dynamique en lien avec la hausse du carnet de commandes avec 1037 navires en construction, représentant près de 38 % des nouvelles commandes mondiales de navires.

Cette mutation s’accompagne d’un développement des infrastructures. En effet, le nombre de ports équipés pour le soutage en GNL est passé à 201 en 2025 soit 60 de plus depuis 2021, et la flotte de navires dédiés à l’avitaillement a vu sa capacité totale plus que doubler depuis 2022, traduisant la montée en puissance de cette filière.

Cependant, le développement du GNL pourrait être influencé par l’évolution des réglementations et les avancées technologiques. Si son adoption actuelle répond à des impératifs écologiques, il pourrait à terme être concurrencé par des alternatives encore plus durables, comme l’ammoniac ou l’hydrogène.

Des analyses de Rystad Energy formulées dans son rapport « Hydrogen exports to shift to ammonia production by 2035, despite trade uncertainties » soutiennent la projection d’une concurrence croissante entre GNL et ammoniac, en insistant sur les enjeux d’infrastructures et d’innovation technologique. Pour les armateurs et les investisseurs, la clé sera d’anticiper ces évolutions tout en optimisant leurs choix stratégiques aujourd’hui.

https://www.agenceecofin.com/actualites ... me-mondial