ça sent le délit d'initié à plein nez et après l'affaire Vinci, on peut s'attendre à un retour de manivelle.Noël Forgeard a vendu pour 2,5 millions de ses stock-options dans EADS en mars dernier, selon l'AMF
Plusieurs dirigeants d'EADS, dont le co-président français du groupe, Noël Forgeard, ont vendu des parts dans la maison-mère d'Airbus moins de 3 mois avant l'annonce mardi de nouveaux retards dans la livraison du très gros porteur A380, selon l'AMF (Autorité des marchés financiers). L'action EADS a clôturé mercredi en baisse de 26%, à 18,73 euros.![]()
Entre le 10 et le 17 mars, François Auque, un membre de la direction chargé du département Espace, Jean-Paul Gut, un membre de la direction chargé du marketing, de la stratégie et de l'international, M. Forgeard, ainsi que 3 de ses enfants, ont vendu des actions d'EADS pour un montant financier élevé.
Selon une déclaration à l'AMF du 15 mars, M. Forgeard a vendu des stock-options qu'il possédait pour un total de 2,5 millions d'euros avant commissions.
Selon une déclaration à l'AMF du 17 mars, 3 des enfants de Noël Forgeard auraient vendu 42.666 actions d'EADS chacun entre le 15 et le 17 mars, pour un prix moyen de 32,82 euros l'action.
La vente de ces actions pose la question de savoir si ces personnes avaient été informées des problèmes relatifs aux Airbus A350 et A380 au moment où elles ont vendu leurs parts.
Un trader s'est dit surpris du fait que ces ventes aient été faites avant qu'"EADS indique qu'il s'apprêtait à repenser le concept de l'A350", et avant l'annonce de mardi soir qui a fait plonger de plus de 25% le prix de l'action EADS.
Un porte-parole d'EADS a assuré à l'agence Dow Jones que Noël Forgeard n'était pas informé des problèmes de livraison des A380 au moment des ventes des actions. Thomas Enders, l'autre co-président d'EADS, n'était pas non plus au courant de ces problèmes, selon le porte-parole. "Ils n'avaient pas d'informations spécifiques sur ce sujet", a-t-il affirmé.
Le trader a aussi remarqué que le retrait partiel du capital d'EADS de DaimlerChrysler et de Lagardère s'était produit avant les annonces de mardi. La chute du cours de l'action EADS mercredi pose aussi la question d'une possible faute dans la communication financière du groupe.
[Aérien] L'airbus A380
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Ouais, bon, je viens de passer la soirée avec une femme qui travaille sur le projet A380 chez un sous-traitant. Ca fait des mois qu'ils savent qu'ils ne tiendront pas les délais.GillesH38 a écrit :Coucou Sylvain!
OUI tu peux oser !![]()
Vu la multitude d'entreprises impliquées dans la galaxie Airbus, ça en fait des "initiés" potentiels

-Il vaut mieux pomper même s'il ne se passe rien que de risquer qu'il se passe quelque chose de pire en ne pompant pas.
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J'ai jamais dit que Sylvain etait le seul a le savoir, mais sur oléocène on a plein de gens d'horizons differents, ce qui permet d'avoir des infos de tous les endroits interessants : Airbus, les plate formes de forage, les raffineries, quelques partis politiques, les militaires, sans oublier le Centre Galactique de Gestion des OVNIS ! 

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Entendu ce matin sur france info : le retard de livraison de l'A380 et la baisse de l'action qui s'en est suivie sera compensée par durée vie élevée de l'avion qui peut voler 30 à 40 ans (j'ai pas retenu le nom de l'énergumène qui a sorti ça).
Il suffit de fabriquer des avions pour avoir du pétrole pour toujours. Il était temps qu'on trouve une solution au problème énergétique. Ouf c'est fait !!
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source Liberation : http://www.liberation.com/page.php?Article=390401EADS se crashe en bourse
L'action du groupe a perdu hier plus du quart de sa valeur, après l'annonce de retards dans les livraisons de l'A380. Six milliards d'euros partis en fumée
EADS a salement dévissé hier à la Bourse de Paris. Dans une atmosphère de panique totale, l'action a perdu plus du quart de sa valeur avec 6 milliards d'euros évaporés en quelques heures, après l'annonce la veille de retards de livraison de l'Airbus A380. Dès l'ouverture de la séance, le titre a subi une chute de plus de 13 %, qui n'a fait que s'accentuer au fil des heures. L'action est même tombée dans la matinée à un plus bas de 16,75 euros, avec des échanges dix fois plus importants que d'habitude. A la clôture hier soir, le titre cotait à 18,73 euros, soit une dégringolade de 26,3 %.
Déflagration. Dans l'affolement général, l'opérateur de la Bourse de Paris, Euronext, a suspendu à plusieurs reprises les échanges sur les actions EADS, pour tenter d'endiguer leur chute. Sans succès. Une telle chute en quelques heures, rarissime pour un grand groupe en Bourse, rappelle une autre dégringolade historique sur le marché parisien : celle d'Alcatel qui avait abandonné 38,4 % le 17 septembre 1998, jour de la révision en forte baisse de ses prévisions.
C'est l'annonce, mardi soir par Airbus, d'un nouveau retard «de six à sept mois» des livraisons de l'A380 en raison de difficultés techniques qui est à l'origine de cette déflagration financière. EADS ayant ajouté que ces ratés de production amputeraient son bénéfice d'exploitation de 500 millions d'euros par an entre 2007 et 2010. Et les investisseurs n'ont pas aimé. Car c'est la deuxième fois qu'Airbus retarde le calendrier de livraison de son avion à double pont (d'une capacité de 555 à 840 sièges), fer de lance dans sa bataille commerciale contre l'américain Boeing. Déjà, l'année dernière au mois de mai, juste avant le Salon du Bourget, les dirigeants d'Airbus avaient annoncé un retard de l'A380, expliquant que la dimension géante du projet industriel nécessitait plus de temps que prévu. Le 14 septembre 2005 pourtant, devant quelques journalistes, Gustav Humbert, le PDG d'Airbus, rassure l'univers de l'aéronautique : «Il n'y aura plus de retard dans la livraison de l'A380.» Raté.
Indemnités. L'annonce de ce nouveau retard «est très dommageable pour la crédibilité de la direction d'EADS et pour la réputation d'Airbus en matière de gestion de programmes de développement de nouveaux appareils», soulignaient hier les analystes de la banque d'affaires Goldman Sachs. Certes, le premier A380 sera livré cette année, mais le premier client de l'appareil, Singapore Airlines ne recevra pas le deuxième exemplaire promis en 2006. Et hier les clients de l'avion géant ont fait savoir leur agacement à Airbus. Singapore Airlines, Qantas et Emirates ont déjà annoncé qu'ils allaient réclamer des indemnités financières. Et Malaysia Airlines va «réexaminer» les termes de sa commande. Les livraisons de l'avion géant, vendu jusqu'ici à 159 exemplaires, seront limitées à neuf en 2007, contre 20 à 25 prévues, puis entre 28 et 30 appareils contre les 35 escomptés en 2008, et les livraisons compteront 5 exemplaires de moins que prévu en 2009. Compte tenu des circonstances, l'avionneur ne peut plus exclure des annulations de commandes.
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extrait de lexpress.fr info quotidien http://www.lexpress.fr/info/quotidien/actu.asp?id=4215
autre extrait de express http://www.lexpress.fr/info/infojour/re ... 21986&1706
Je commence à comprendre pourquoi tous les gros actionnaires liquident leurs positions ...
C'est beaucoup plus grave qu'un simple retad apparemment. Les compagnies aériennes prendraient-elles soudain conscience que la croissance du transport aérien, justification de l'A380, aura disparu d'ici 5-10 ans ?...
Le futur gros porteur A380
...
L'avionneur européen s'est en effet vu adresser une fin de non-recevoir de la part de la plupart des compagnies aériennes pour un autre programme censé préparer son avenir, l'A350, qui, après son échec commercial sous sa forme actuelle, devrait bientôt être remodelé. "Plusieurs investisseurs craignent que des compagnies aériennes utilisent ce retard de livraison pour annuler certains commandes ou options d'achat alors que les perspectives de croissance économique s'assombrissent", a estimé un vendeur, ajoutant que, dans ce cas, ce serait "toute la rentabilité du programme A380 qui serait alors en cause".
...
Le groupe, conscient du risque d'annulations de commandes, a prévenu que "les éventuelles résiliations contractuelles liées à ce nouveau calendrier de livraison n'ont pas encore été prises en compte". Airbus compte actuellement 159 commandes pour l'A380,
autre extrait de express http://www.lexpress.fr/info/infojour/re ... 21986&1706
Et voila la confirmation ! 800 places en version bétaillére ils n'arriveront pas à trouver les touristes pour le remplir. On mise donc sur le "haut de gamme" mais on vendra moins. Le compteur atteindra-t-il le seuil de rentabilité ? Avant les problèmes il était estimé à 300 appareils. Or le carnet de commandes est bloqué à 159 depuis fin 2005. Rien depuis le début d'année. Pire : des annulations en perspective !...
"C'est un problème de définition du client type. Certains ont parié sur la compagnie étalon qui veut 800 sièges. En fait, beaucoup de compagnies, finalement, risquent de vouloir 600 sièges seulement, mais avec un confort d'excellence, du volume en plus et beaucoup d'électronique de confort", observait-il.
Airbus, aujourd'hui se défend, par la voix d'Anne Galabert que "personne ne pouvait deviner une telle demande de confort et de divertissements de la part des compagnies. La complexité de ce programme est à la hauteur de sa taille".
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Je commence à comprendre pourquoi tous les gros actionnaires liquident leurs positions ...
Dernière modification par sceptique le 16 juin 2006, 17:59, modifié 2 fois.
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AMHA, la donne stratégique a changé dans ce secteur : il va brutalement se consolider, les compagnies trop fragilisées par le pétrole cher vont mettre la clé sous la porte. Il n'en restera que quelques-unes, plus fortes car elles auront récupéré les lignes aériennes des disparues et auront ainsi obtenu des positions quasi-monopolistiques plus intéressantes pour augmenter le prix des billets. Alors seulement, elles pourront acheter de nouveaux avions (avec de meilleurs prix car elles seront plus puissantes face à Airbus ou Boeing)
Si elles commencent par acheter des avions, elles s'endettent et se rendent encore plus fragiles.
Par ailleurs, Airbus manque de sous pour finir l'A380 et il va aussi lui en falloir un paquet pour refaire l'A350. Les Etats actionnaires d'EADS ont d'autres chats à fouetter que de renflouer la caisse une fois de plus, et en France, une telle décision ne pourra pas être prise avant 2007.
Donc, je me demande si on ne va pas assister :
Si elles commencent par acheter des avions, elles s'endettent et se rendent encore plus fragiles.
Par ailleurs, Airbus manque de sous pour finir l'A380 et il va aussi lui en falloir un paquet pour refaire l'A350. Les Etats actionnaires d'EADS ont d'autres chats à fouetter que de renflouer la caisse une fois de plus, et en France, une telle décision ne pourra pas être prise avant 2007.
Donc, je me demande si on ne va pas assister :
- à un effondrement brutal des commandes tant chez Boeing que chez Airbus
- le report sine die de l'A350/A370
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12 milliards. 12 milliards !Des errances que pourrait payer le contribuable
Les difficultés que traverse EADS relèvent de 3 domaines. D’abord un problème européen de management et de prospective stratégique. Ensuite un problème franco-allemand de culture d’entreprise qui alimente, au sommet, des tensions dommageables à la crédibilité industrielle d’Airbus. Enfin une question plus globale d’éthique dans le monde des affaires, avec les soupçons de délits d’initiés sur les stocks-options de certains dirigeants du groupe. Ces problèmes, qui remontent à 1999, pourraient être réglés par les contribuables dans quelques années.
Cohabitation ratée
La déclaration historique d’Arnaud Lagardère, co-président d’EADS, préférant se déclarer «incompétent» plutôt que malhonnête (1), illustre un système en vertu duquel un dirigeant «ne sait pas ce qui se passe dans ses usines» et cherche à comprendre ce qui est arrivé à son produit-phare. Cela signifie que ce patron n’a pas été associé - ou ne s’est pas intéressé - aux décisions stratégiques sur la viabilité de l’A380 et sur le cahier des charges de l’A350. Aux étages inférieurs d’EADS, la coexistence de managers français et allemands n’a pas produit les résultats annoncés. Brandi comme argument fétiche, il y a un an, par les dévots de la défunte Constitution européenne, Airbus n’est pas une entreprise européenne. Ivre de pouvoir, Noël Forgeard a ulcéré les Allemands. Il a importé une culture d’ingénieurs qui consiste à ignorer superbement les contingences budgétaires et commerciales, comme le coût du kérosène ou les besoins des compagnies aériennes. A cette morgue de l’élite polytechnicienne tricolore s’ajoute la mentalité très spéciale d’un groupe français d’armement dont certains hauts responsables confondent parfois intelligence compétitive et barbouzeries. Ce qui n’exonère en rien la responsabilité du patron allemand d’Airbus qui n’a pas manifestement pas su gérer le « process industriel » de l’A380. Le fait que plusieurs hauts responsables d’EADS aient vendu leurs actions aux cours les plus hauts alors qu’ils étaient peut-être au courant des difficultés d’Airbus n’est pas propre à l’Europe ni à la France. C’est un des effets pervers du système des «stock options» qui amène les managers à raisonner à court terme, à être autant spéculateurs qu’entrepreneurs.
Appel aux contribuables
Il y a eu chez Boeing des scandales aussi graves. La différence est que tous les dirigeants impliqués ont été immédiatement virés. La correction stratégique a été réalisée vigoureusement. Boeing regagne des parts de marché tandis que la hausse du pétrole valide sa stratégie d’avions économes. EADS, ainsi que quelques vedettes du CAC 40, ont donc intérêt à régler leurs problèmes de gouvernance avant que la Bourse de New York prenne en mains la plate-forme Euronext. Quant aux contribuables, ils doivent savoir qu’à partir de 2010, la trésorerie d’Airbus pourrait bien faire appel à eux. Il va lui manquer 12 milliards. (1) « Le Monde » d’aujourd’hui.
Le pic Airbus est très facile à trouver : c'était l'inauguration, en grande pompe, par les chefs d'Etats européens, de l'A380.
Dernière modification par MadMax le 06 juil. 2006, 18:58, modifié 1 fois.
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Et il y en a pour dire "si Airbus construit de nouveaux avions, c'est qu'on ne risque pas de manquer de kérosène,. Ils ne sont pas cons, quand même"Il a importé une culture d’ingénieurs qui consiste à ignorer superbement les contingences budgétaires et commerciales, comme le coût du kérosène ou les besoins des compagnies aériennes.
Ben, si , peut-être un peu...

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A ceux-là, je réponds : "si Chirac a dissout l'Assemblée, c'est qu'il ne risquait pas de perdre les législatives anticipées... Il n'est pas con, quand même."phylippe a écrit :Et il y en a pour dire "si Airbus construit de nouveaux avions, c'est qu'on ne risque pas de manquer de kérosène,. Ils ne sont pas cons, quand même"
Ben, si , peut-être un peu...
C'est quand tout semble perdu qu'il ne faut douter de rien
Dieu se rit des hommes déplorant les effets dont ils chérissent les causes
Défiez-vous des cosmopolites allant chercher loin dans leurs livres des devoirs qu'ils dédaignent remplir autour d'eux
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Hé oui ! Ne pas oublier que le Boeing 707, malgré ses 4 réacteurs, n'emportait que 100 à 150 (riches) passagers...
Espérons que les dirigeants d'Airbus arriveront à penser à autre chose qu'à s'étriper entre Français et Allemands et s'apercevront qu'il est trop tard pour lancer l'A350 (un avion qui transporte plus de carburant que de charge utile) mais que Boeing se prépare à lancer un successeur au 737, qui concurrencera l'A320 vieillissant et captera sans doute le marché ultime de l'aviation : l'intercontinental pour gens aisés.
Espérons que les dirigeants d'Airbus arriveront à penser à autre chose qu'à s'étriper entre Français et Allemands et s'apercevront qu'il est trop tard pour lancer l'A350 (un avion qui transporte plus de carburant que de charge utile) mais que Boeing se prépare à lancer un successeur au 737, qui concurrencera l'A320 vieillissant et captera sans doute le marché ultime de l'aviation : l'intercontinental pour gens aisés.
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