Jaguar75 a écrit :On doit fixer une limite raisonnable et socialement acceptable de ce qui doit être un bon usage de ce formidable instrument de liberté qu'est l'automobile - en acceptant une part, minime, de risque inhérent à toute activité humaine. Priver de permis de conduire un type parce qu'il a quelquefois roulé à 92 Km/h au lieu de 90 ne me parait pas correspondre à cette idée.
Cet argument ressort en boucle. Il y a eu des réponses ci-dessus, je fais le bilan
1) à 92 km/h on passe au travers, l'infraction commence à 96.
2) on perd 1 point sur 12 et pas son permis.
3) on récupère ce point au bout d'un an. Moi même j'en ai perdu 1 que je récupère dans 2 mois. (82 km/h pour 70).
Et depuis que j'ai perdu ce point je redouble d'attention.
4) Certains demandent d'augmenter la tolérance. Admettons 10 km/h. A 100 km/h ca passe, et à 101 c'est injuste ! Mettons donc une tolérance de 20 km/h. 110 pour 90 c'est ok, 111 on trinque, quelle injustice !
5) Les pouvoirs publics pourraient, par exemple, mettre une tolérance de 20 km/h

et réduire les viteses maximales autorisées de 20 km/h. Soit 30,50,70,90,110 au lieu de 50,70,90,110,130. Intérêt ?
La majorité des conducteurs a ses 12 points, descend parfois à 11 ou 10 (c'est mon cas) qu'il récupère au bout d'un ou trois ans. Pas de quoi fouetter un chat ni hurler à la mort.
Ce genre de comportement (un petit dépassement c'est pas grave) à un effet désastreux sur les jeunes qui prennent la route pour un circuit en prenant comme modèle leurs ainés qui "relativisent" le Code de la Route. Je connais personnellement 2 familles qui ont perdu chacune un jeune qui "s'éclatait" en conduisant. Ils ne tiennent plus du tout le même discours pour les enfants qui leur restent ...
Il vaut beaucoup que les jeunes canalisent leur fougue sur un terrain de sport plutôt qu'en voiture. Et c'est à nous de montrer l'exemple.
Maintenant, pour le plaisir de conduire, il y a des circuits dédiés pour cela, pas la route.