Bon, la bonne nouvelle, c'est que ça va faire de la place pour celles qui restent, un peu comme en 2001, la disparition de Swissair et de Sabena a aidé Air France et Lufthansa à survivreL'AFP a écrit :Northwest et Delta pourraient se mettre en faillite ce mercredi
Les compagnies Delta Air Lines et Northwest Airlines, respectivement numéros trois et cinq du transport aérien aux Etats-Unis, pourraient toutes deux se mettre en faillite dès mercredi, affirme mardi le quotidien New York Times sur son site internet.
Delta et Northwest mettent la dernière main à leur plan de mise sous protection du chapitre 11 de la loi sur les faillites, y compris les modalités de financement qui vont leur permettre de continuer à assurer les vols et autres opérations quotidiennes, a précisé le quotidien.
Jointes par l'AFP les deux compagnies n'ont pas confirmé ces informations.
Toutefois pour Delta, la mise en faillite "reste une possibilité", ce malgré "les progrès significatifs" réalisés dans le plan de restructuration de la compagnie, a indiqué une porte-parole, Chris Kelly.
Chez Northwest "aucune décision n'a été prise concernant le placement sous la protection du chapitre 11", a déclaré de son côté Shawn Brumbaugh, porte-parole.
Le Wall Street journal avait déjà indiqué lundi que Delta se placerait cette semaine sous la protection du chapitre 11, la loi américaine sur les faillites.
Si ces deux compagnies déposent leur bilan en même temps, quatre des sept plus importantes compagnies seront alors sous la protection du chapitre 11.
United Airlines, la deuxième plus importante des Etats-Unis après American Airlines et devant Delta, est en faillite depuis décembre 2002 et US Airways s'est placée sous la protection du chapitre 11 à deux reprises en deux ans. Elle devrait toutefois en sortir cet automne après la fusion avec America West.
Le chapitre 11 permet de fait aux compagnies aériennes de continuer à opérer quasi normalement en les soulageant du poids de leur endettement.
Delta comme Northwest, qui souffrent de la guerre des prix, des coûts d'exploitation, de la concurrence des compagnies à bas prix et de la flambée du kérosène, sont depuis des mois sur la liste des candidats à une faillite.
[Aérien] Compagnies aériennes en difficulté
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A y est ? Vous avez tout vendu ? Non ? Dommage...
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WASHINGTON (Reuters) - US Airways annonce que ses créanciers ont voté le plan de réorganisation qui prévoit la fusion de la compagnie aérienne en dépôt de bilan avec sa compatriote America West Airlines <AWA.N.
Le vote fait suite à celui des actionnaires d'America West la veille.
La justice des faillites doit examiner le plan de fusion lors d'une audience prévue jeudi.
- Sylvain
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Et ce mercredi sur M6 : soirée spéciale : Avion, la grande peur.
L'émission revient sur la liste des dernières catastrophes aériennes. Ça va faire la joie des compagnies aériennes que les médias effraient leurs clients.
Bientôt le nouveau concept de télé-réalité de M6 : 150 passagers d'un Airbus en vol filmés en permanence. Un incendie se déclare. Les passagers apprennent alors qu'il n'y a que 2 gilets de sauvetage dans l'avion.
Pour éliminer Gertrude (siège M-27), taper 1.
Pour éliminer Jean-Pascal ...
Attention : un terroriste se cache parmi les passagers ! Il menace de trouer les 2 gilets de sauvetage ...
L'émission revient sur la liste des dernières catastrophes aériennes. Ça va faire la joie des compagnies aériennes que les médias effraient leurs clients.
Bientôt le nouveau concept de télé-réalité de M6 : 150 passagers d'un Airbus en vol filmés en permanence. Un incendie se déclare. Les passagers apprennent alors qu'il n'y a que 2 gilets de sauvetage dans l'avion.
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- idefix
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DELTA AIR LINES a déposé son bilan
Voilà ça commence
http://www.boursorama.com/infos/actuali ... ws=2943128DELTA AIR LINES a déposé son bilan
La troisième compagnie aérienne américaine Delta Air Lines, partenaire d'Air France dans l'alliance Sky Team, s'est placée mercredi sous la protection du chapitre 11 de la loi américaine sur les faillites. Cette décision qui était anticipée depuis plusieurs jours par la presse américaine, a été prise à l'unanimité par le conseil d'administration de la compagnie. Delta Air Lines a assuré que la mise en faillite ne lui empêcherait pas de poursuivre normalement ses activités.
- Maurin
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Re: DELTA AIR LINES a déposé son bilan
Je trouve assez "sereine" cette dernière expression "poursuivre normalement son activité" pour une compagnie dont la perte en 2005 devrait être de l'ordre du 1/3 de son chiffre d'affaire ! (cahier saumon du Figaro de ce jour)idefix a écrit :Voilà ça commence
DELTA AIR LINES a déposé son bilan
Delta Air Lines a assuré que la mise en faillite ne lui empêcherait pas de poursuivre normalement ses activités.

Quelqu'un connaît-il bien les clauses du chapitre 11 ? parce que si les remboursements sont suspendus, j'imagine néanmoins qu'accroître l'endettement doit être difficile ?
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- greenchris
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Le transport aérien américain frappé par une crise
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0 ... 478,0.html
elta Air Lines et Northwest Airlines se sont déclarées en faillite mercredi 14 septembre aux Etats-Unis, afin de pouvoir poursuivre leurs programmes d'économies drastiques tout en continuant à voler presque normalement. Désormais quatre des sept plus grandes compagnies aériennes américaines sont en dépôt en bilan puisque United Airlines et US Airways (à deux reprises depuis 2002) s'étaient déjà refugiées sous ce régime, où elles ont pu progressivement améliorer leurs marges bénéficiaires.
La protection du chapitre 11 de la loi américaine sur les faillites permet à une entreprise de poursuivre son activité quasi normalement tout étant soulagée du poids de son endettement. Dans le cas de Delta et Northwest, qui ont des coûts d'exploitation d'autant plus lourds depuis la flambée du pétrole, la faillite devrait faciliter de nouvelles économies, et notamment sur les très coûteuses retraites. La justice pourra aussi imposer les sacrifices salariaux que les directions n'ont pas obtenus par la négociation.
UNE LOURDE FACTURE DE KÉROSÈNE
Ainsi Northwest, numéro quatre du transport aérien américain, "doit significativement abaisser ses coûts pour pouvoir rester concurrentiel" dans son secteur, a expliqué son PDG Doug Steenland pour justifier la mise en faillite. Pour Delta, 3e compagnie aux Etats-Unis, la décision "unanime" des administrateurs de recourir au chapitre 11 vise à accélérer "les efforts en cours pour devenir plus simple et plus efficace en termes de coûts", selon un communiqué. Delta comme Northwest, qui souffraient déjà de tarifs élevés par rapport aux concurrents à bas coûts, ont vu leur trésorerie fondre comme neige au soleil à mesure que les prix du kérosène se sont envolés depuis 18 mois.
Un vaste plan de restructuration chez Delta – avec des milliers de suppressions d'emploi – doit ouvrir la voie à des économies annuelles de plus de 4 milliards d'euros à l'horizon 2006, par rapport à 2002. La compagnie avait atteint cet été 85 % de l'objectif, a-t-elle indiqué, mais les 15 % restants semblaient hors de portée sans la mise en faillite, eu égard au prix du kérosène.
De son côté Northwest a d'autant plus besoin d'une structure de coût concurrentielle qu'il lui faudra débourser 2,6 milliards d'euros pour payer pour son kérosène en 2005 contre 1,79 milliards en 2004. La facture de kérosène de Delta s'élevait à 900 millions d'euros pour le seul 2e trimestre 2005, quand la compagnie avait affiché une perte nette de 311 millions. Depuis janvier 2001, ses pertes s'élèvent à près de 8,15 milliards d'euros.
Delta a annoncé sa faillite en même temps que l'engagement de ses principaux créanciers à apporter plus de 1,6 milliards d'euros d'argent frais, pour garantir le maintien de l'activité pendant la restructuration. La companie a assuré que la mise en faillite ne l'empêcherait pas d'assurer "intégralement son programme de vols à travers le monde". Si le lien transatlantique devrait rester favorisé, l'agence Standard and Poor's est moins optimiste concernant l'exploitation aux Etats-Unis. Selon elle la réorganisation de Northwest ne se fera qu'au prix d''"une réduction de la flotte et de l'activité sur le marché national comme ce fut le cas pour UAL".
Avec AFP et Reuters
elta Air Lines et Northwest Airlines se sont déclarées en faillite mercredi 14 septembre aux Etats-Unis, afin de pouvoir poursuivre leurs programmes d'économies drastiques tout en continuant à voler presque normalement. Désormais quatre des sept plus grandes compagnies aériennes américaines sont en dépôt en bilan puisque United Airlines et US Airways (à deux reprises depuis 2002) s'étaient déjà refugiées sous ce régime, où elles ont pu progressivement améliorer leurs marges bénéficiaires.
La protection du chapitre 11 de la loi américaine sur les faillites permet à une entreprise de poursuivre son activité quasi normalement tout étant soulagée du poids de son endettement. Dans le cas de Delta et Northwest, qui ont des coûts d'exploitation d'autant plus lourds depuis la flambée du pétrole, la faillite devrait faciliter de nouvelles économies, et notamment sur les très coûteuses retraites. La justice pourra aussi imposer les sacrifices salariaux que les directions n'ont pas obtenus par la négociation.
UNE LOURDE FACTURE DE KÉROSÈNE
Ainsi Northwest, numéro quatre du transport aérien américain, "doit significativement abaisser ses coûts pour pouvoir rester concurrentiel" dans son secteur, a expliqué son PDG Doug Steenland pour justifier la mise en faillite. Pour Delta, 3e compagnie aux Etats-Unis, la décision "unanime" des administrateurs de recourir au chapitre 11 vise à accélérer "les efforts en cours pour devenir plus simple et plus efficace en termes de coûts", selon un communiqué. Delta comme Northwest, qui souffraient déjà de tarifs élevés par rapport aux concurrents à bas coûts, ont vu leur trésorerie fondre comme neige au soleil à mesure que les prix du kérosène se sont envolés depuis 18 mois.
Un vaste plan de restructuration chez Delta – avec des milliers de suppressions d'emploi – doit ouvrir la voie à des économies annuelles de plus de 4 milliards d'euros à l'horizon 2006, par rapport à 2002. La compagnie avait atteint cet été 85 % de l'objectif, a-t-elle indiqué, mais les 15 % restants semblaient hors de portée sans la mise en faillite, eu égard au prix du kérosène.
De son côté Northwest a d'autant plus besoin d'une structure de coût concurrentielle qu'il lui faudra débourser 2,6 milliards d'euros pour payer pour son kérosène en 2005 contre 1,79 milliards en 2004. La facture de kérosène de Delta s'élevait à 900 millions d'euros pour le seul 2e trimestre 2005, quand la compagnie avait affiché une perte nette de 311 millions. Depuis janvier 2001, ses pertes s'élèvent à près de 8,15 milliards d'euros.
Delta a annoncé sa faillite en même temps que l'engagement de ses principaux créanciers à apporter plus de 1,6 milliards d'euros d'argent frais, pour garantir le maintien de l'activité pendant la restructuration. La companie a assuré que la mise en faillite ne l'empêcherait pas d'assurer "intégralement son programme de vols à travers le monde". Si le lien transatlantique devrait rester favorisé, l'agence Standard and Poor's est moins optimiste concernant l'exploitation aux Etats-Unis. Selon elle la réorganisation de Northwest ne se fera qu'au prix d''"une réduction de la flotte et de l'activité sur le marché national comme ce fut le cas pour UAL".
Avec AFP et Reuters
Le charbon et le gaz prendront sa place (temporairement).
Dans l'ordre, Sobriété, Efficacité et enfin Renouvelables (negawatt).
Attention aux utopies techniques (Global Chance)
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Re: Le transport aérien américain frappé par une crise
J'ai la réponse à la question que je posais plus haut ; en fait les créanciers doivent être tellement engagés qu'ils préfèrent remettre au pot (ils doivent déjà porter les 10 milliards de perte accumulés de ces dernières années) plutôt que prendre leur perte.greenchris a écrit : Delta a annoncé sa faillite en même temps que l'engagement de ses principaux créanciers à apporter plus de 1,6 milliards d'euros d'argent frais, pour garantir le maintien de l'activité pendant la restructuration.
Le serrage des coûts ayant déjà beaucoup donné, je ne vois pas d'autres issue que l'augmentation conséquente des tarifs ! ... au risque de voir partir les clients vers d'autres compagnies.
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NEW YORK (Reuters) - Le dépôt de bilan est une vieille pratique des compagnies aériennes américaines pour tenter de se relancer, mais peu s'en sortent à long terme.
Delta Air Lines et Northwest Airlines se sont ajoutés mercredi à la longue liste des transporteurs placés sous la protection du chapitre 11 de la loi sur les faillites.
"Je ne pense pas que cela résoudra quoi que ce soit", prévient pourtant James Harris, président d'un groupe spécialisé dans le redressement financier, Seneca Financial Group.
"Le modèle économique de toutes ces compagnies aériennes est cassé. On peut soit les réparer une par une, soit adopter une politique qui limite leur capacité."
Plus de cent compagnies aériennes américaines ont déposé le bilan au cours des 25 dernières années.
Certains grands noms comme PanAm ou TWA n'ont pas survécu à des faillites à répétition et à la déréglementation du secteur.
D'autres comme United Airlines et US Airways Group sont sous la protection du "Chapter 11" depuis plusieurs années.
L'envolée du prix du kérosène, conjuguée à l'inflation des dépenses de retraite, amène aujourd'hui une nouvelle vague de compagnies devant les tribunaux des faillites.
"Les compagnies historiques sont des dinosaures", déclare Jim Bromley, spécialiste des faillites et redressements judiciaires au cabinet d'avocats Cleary Gottlieb.
"L'investissement en personnel et en équipement, la nécessité de maintenir tout cela en l'état en permanence, c'est une tâche énorme."
Seules deux faillites ont débouché sur un succès, celles de Continental Airlines et America West, notent les experts.
Continental a déposé le bilan en 1983 et 1990 mais a réussi à se redresser, en empiétant notamment sur le marché transatlantique. C'est aujourd'hui l'une des plus solides compagnies aériennes des Etats-Unis.
America West est tombé sous le régime des faillites au début des années 1990. Elle va aider aujourd'hui US Airways à se redresser grâce à un accord de fusion.
PEU DE RESCAPES
Une réorganisation qui paie passe par quelques conditions: "Repérer ce qui est rentable, accepter de réduire la voilure et transformer l'activité très rapidement", résume Bromley.
Mais les rescapés se comptent sur les doigts d'une main.
Pan American World Airways, connu sous le nom de Pan Am, a disparu peu après sa faillite en 1991. Trans World Airlines, ou TWA, a déposé le bilan à trois reprises entre 1992 et 2001 avant d'être finalement mise en liquidation.
Eastern Airlines et Braniff, secouées dans les années 1980, ont cessé leurs activités au début des années 1990. D'autres compagnies plus modestes comme Air Florida, Western Pacific ou Grand Airways ne se sont jamais remises de leur dépôt de bilan.
Les seuls gagnants dans ces affaires sont avant tout les cohortes d'avocats, de comptables et de conseillers qui interviennent dans le processus, note James Harris.
Toutefois, au moins à court terme, les spécialistes du secteur s'attendent à ce que Delta et Northwest émergent du chapitre 11 sans trop de dégâts.
"Leurs chances de s'en sortir sont plutôt bonnes", estime Susan Donofrio, du cabinet de recherche Fulcrum Global Partners, car leurs créanciers, bailleurs et fournisseurs sont prêts à les soutenir.
Delta et Northwest ont notamment beaucoup appris de la faillite prolongée d'United Airlines, deuxième compagnie du pays qui a déposé le bilan en décembre 2002. "Les autres compagnies ont toutes vu United affronter toutes les procédures et les batailles devant les tribunaux", souligne John Weiss, du cabinet juridique Katten Muchin Rosenman.
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Flambée du pétrole: Luftansa triple sa surcharge fuel et augmente ses tarifs
Face à l'envolée des cours du pétrole, la compagnie aérienne allemande Lufthansa AG a annoncé jeudi qu'elle allait tripler la surcharge fuel payée par ses passagers sur les routes long-courrier, qui passe de 15 euros à 52 euros par vol.
La compagnie basée à Cologne, en Allemagne, a précisé qu'une hausse de la surcharge serait également appliquée aux vols européens, avec une hausse de trois euros, la surcharge passant de 9 euros à 12 euros.
Ces augmentations de la surcharge fuel seront effectives sur les billets émis à partir du 26 septembre, a précisé Luftansa, qui a déjà augmenté ces surcharges à trois reprises cette année, une fois sur les vols passagers et deux fois sur les vols cargo.
La compagnie aérienne espagnole Ibéria a également annoncé jeudi qu'elle prévoyait d'augmenter ses tarifs pour la troisième fois en moins d'un an pour pallier la flambée des prix du pétrole.
Lufthansa est la troisième plus grande compagnie aérienne en Europe, derrière British Airways et Air France-KLM, avec plus de 330 destinations desservies sur 90 pays.
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