Bref, quand on parle de x milliers de morts par les particules fines pour justifier les ZFE (zones à faible émission) on omet de préciser la proportion exacte liée aux gaz d'échappements. II se pourrait que, au final, les gaz d'échappement soit minoritaires.
Non non, je pense pas du tout (sauf si on était au tout électrique)
Pour les vélos je rassure : un vélo use certes ses pneus mais il suffit de considérer la perte de masse du pneu (c'est elle qui est transformée en particules) avec la fréquence de changement pour comprendre que les vélos, de ce point de vue, sont infiniment moins polluants.
Non, pas infiniment. J'évoque un facteur entre 10 (si l'usure est proportionné à la masse de ce qui est porté...en exagérant un peu le poids du cyclsite et minorant celle de la voiture thermique ) et 1000.
sceptique a écrit : ↑01 août 2023, 20:55
Je confirme ce que dis Gilles et Jeuf. La pollution aux particules fines par l'usure des pneus est très importante. Il suffit de voir la différence d'épaisseur entre un pneu neuf et un usagé. Tout est transformé en particules plus ou moins fines. De plus la route comporte souvent des résidus qui s'incorpore au bitume mais qui sont arrachés par les pneus.
Si on parle bilan massique, ce serait assez simple à faire.
Je n'ai pas eu l'occasion de peser des pneus de voiture neuf/usagers. Pour les neufs, on parle de 40 kg en tout pour 4 pneus.
S'il perdent par usure 10% de leur masse en 40 000km, ça fait 10 gramme par 100 km (ordre de grandeur).
Concernant la combustion de carburant, elle sera de l'ordre de 5 000 grammes par km, la plupart de cette masse se transformant en H2O et CO2 sans impact local sur la santé. Le reste, si c'est supérieur 10g/100km ( 0,2% de la masse de carburant), ça dépasse l'émission des pneus. Il y a aussi les gaz, à l'étant moléculaire et pas particulaires, qui sont aussi nocifs (CO, NOx, et des flopé d'hydrocarbure divers). Les carburant ne sont pas des hydrocarbures purs, et la combustion n'est pas parfaite.
Cependant, il ne s'agit pas des même molécules ni les même modes de dispersion. La dispersion aérienne est probablement plus importante pour les produits de combustion. Et plus encore, les impacts sur la santé diffèrent. Donc un bilan sur la santé sera bien plus difficile qu'un bilan masse.
On pourrait éventuellement se raccrocher à des point commun, comme la répartition par taille des particules...
tout ça est très complexe, je sais pas traiter et je vois pas que ça a été fait.
J'arrive pas trouver des info basiques. Par exemple : quel est le "résidu sec" de l'essence ou du gazoil pour faire un bilan masse. Pour l'eau du robinet, on peut avoir 0,5g/kg soit 0,05% de la masse.
On pourrait aussi parler de la dispersion du bitume la route dans l'air, le sol, l'eau. Je pense que ça pèse bien plus lourd que les pneus (au total...mais combien est en dispersion aérienne?).
Tu confirmes que la pollution des pneus c’est au plus quelques milliers de morts. Quand tu auras compris l’ampleur du changement climatique qui s’en vient
Effectivement, on peut penser que le changement de climat est une menace existentielle (enfin, Gilles ne le pense pas, mais c'est un autre débat dont on parle ailleurs), et la dispersion des pneus est une problème mineur parmi un autre problème pas vital, la pollution de l'air
Et en effet, personnelement, je me souci peu de la pollution locale. Son impact me semble être devenu marginal, en Europe du moins. Je ne dirais pas pareil pour les villes de pays en développement très dense (quand je vois les images, j'ai pas envie d'y aller)
L'impact de l'usure mécanique des pneus (et des freins) n'est pas un problème à mon avis, jusqu'à ce qu'on me prouve le contraire. ça l'est pour qui croit qu'on peut viser zéro pollution, que c'est la condition pour une santé parfaite, et sans se bouger.
Ceux-là pourrait s'en préoccuper si on était à 100% de voiture électriques en ville. Mais sérieux, plutôt que de trouver des pneus aux particules biodégradables ou autre solution technique, ils feraient mieux de faire en sorte qu'on se déplace avec des modes actifs et léger, parce que l'impact de l'inactivté physique en terme de santé publique de l'inactivité physique sera bien plus importante que celle de la pollution particulaire des pneus de voitures (il l'est déjà comparé à la pollution particulaires des voitures thermiques)