Réponse : le peak est déja passé : ca fait au moins 5 ans que ca baisse.mrlargo a écrit :Petit jeu pour 2007.
2005 est elle l'année du Pic des achats de voitures neuves en France ?

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Les ménages français achètent de moins en moins de voitures
neuves
LE MONDE / 03.01.07
Les ventes de voitures neuves en France sont tombées en 2006 à leur plus bas niveau depuis huit ans. Les immatriculations de véhicules particuliers ont baissé de 3,3 %, selon les chiffres publiés, mardi 2 janvier, par le Comité des constructeurs français d'automobiles (CCFA). Certes, la barre des 2 millions a été franchie, permettant de sauver les apparences, mais les Français n'avaient jamais acheté aussi peu de voitures depuis 1998.
Les ventes d'automobiles n'ont paradoxalement pas profité de la bonne tenue de la consommation et de la baisse sensible du chômage. Une situation qui inquiète, d'autant plus que le contexte démographique est globalement favorable. La population augmente, mais les achats d'automobiles ne suivent pas.
Le fait que les Français retardent de plus en plus le renouvellement de leur véhicule explique, pour une part, l'atonie des ventes. Face à une timide hausse du pouvoir d'achat, les Français ont été amenés à réaliser des arbitrages dans leurs dépenses.
L'automobile a pâti, pour une part, de la poursuite de la hausse des prix de l'immobilier et, dans une moindre mesure, d'un "effet Coupe du monde" qui a poussé les ménages à s'équiper en téléviseurs hauts de gamme.
Les cinq relèvements successifs des taux d'intérêt en 2006 ont pu contribuer à freiner les achats de véhicules, sachant que plus d'une voiture sur deux est réglée à crédit. La décrue des prix du pétrole, dans le courant du quatrième trimestre, n'a pas permis d'inverser la tendance.
Signe du manque de dynamisme du marché français : l'effritement continue des ventes aux particuliers. Afin de maintenir le niveau de leurs immatriculations, les constructeurs s'adressent de plus en plus aux sociétés de location de voiture pour écouler leurs stocks.
TROP CHÈRES ?
La part des ventes aux particuliers a atteint en 2006 un niveau historiquement bas : 58 %, contre plus de 67 % en 1999. Ce bouleversement de la structure du marché a de lourdes conséquences sur la rentabilité des constructeurs car les ventes aux loueurs dégagent beaucoup moins de marges que celles destinées aux particuliers.
Regarder les performances des marques à l'aune de ce critère change singulièrement les perspectives. L'exemple de Volkswagen (VW) est éclairant. Le constructeur allemand affiche une hausse de 3,5 % de ses immatriculations et une part de marché en augmentation de 0,6 point. Mais lorsqu'on ne prend en compte que les ventes aux particuliers, qui ne représentent plus que 50,8 % de ses immatriculations, on s'aperçoit que VW a perdu 0,4 point de part de marché.
A l'inverse, Toyota ou Suzuki réalisent plus de 70 % de leurs ventes auprès des particuliers. Ce n'est pas un hasard si ces deux marques sont aussi celles qui connaissent les meilleures performances : Toyota a vu ses immatriculations bondir de 11 %, Suzuki de 20,9 %.
Un cercle vertueux que Renault tente d'imiter. Le constructeur français clame haut et fort vouloir limiter les ventes aux loueurs afin de préserver sa rentabilité, au détriment des parts de marché. C'est le principal argument avancé par le groupe pour expliquer la chute de 10 % de ses immatriculations en 2006. A l'exception de la Clio (+ 27,4 %), tous les modèles affichent des baisses à deux chiffres.
Mais Renault a beau affirmer qu'il a donné un coup de frein sur les loueurs, des efforts restent à faire : les ventes aux particuliers ne représentent que 54,6 % de ses volumes. Pour attirer de nouveaux les clients et faire remonter ce taux, Renault mise sur le renouvellement de sa gamme, qui s'enclenchera, fin 2007, avec le lancement des nouvelles Twingo et Laguna.
PSA Peugeot-Citroën, qui a un peu moins recours aux loueurs, souffre néanmoins. Les ventes de Citroën baissent de 4,9 %. La plupart de ses modèles phares - comme la C3 (- 10,5 %), la C4 (- 14,9 %) ou la C5 (- 17 %) - ont du mal à résister à la concurrence.
Planche de salut pour la marque aux chevrons : la nouvelle C4-Picasso. Sorti fin 2006, ce nouveau monospace connaît un bon démarrage, qui laisse augurer une bonne année 2007. Peugeot tire un peu mieux son épingle du jeu grâce à la 207 qui s'octroie 3,8 % de parts de marché sur seulement huit mois de commercialisation.
Néanmoins, le marché reste difficile. La guerre des prix s'est intensifiée. De là à se poser la question de savoir si les voitures neuves ne sont pas devenues trop chères, il n'y a qu'un pas que les constructeurs se refusent à franchir.
Pourtant, 2006 aura été marquée par l'émergence des voitures à moins de 10 000 euros. Les Dacia Logan, Citroën C1, Peugeot 107, Toyota Aygo ou Volkswagen Fox, ont un point commun : leur prix. En l'espace d'un an, ces modèles se sont arrogé un peu moins de 5 % du marché français. Ce n'est sans doute qu'un début.
Libération le 04 Janvier 20072006, année à oublier des voitures françaises
La stratégie commerciale et le manque de nouveaux modèles ont handicapé les constructeurs hexagonaux.
Il y a au moins deux façons de faire le bilan du marché automobile français pour l'année 2006. Soit vous êtes un accro de la voiture de marque française, et, dans ce cas, l'année dernière est à oublier vite fait, bien fait : le millésime 2006 a été la pire des années pour les constructeurs hexagonaux (Renault et Peugeot-Citroën) depuis plus de dix ans ; soit vous avez dévoré le dernier livre de Nicolas Hulot et vous êtes convaincu que la voiture est bien l'un des responsables du réchauffement climatique, et, dans cas, l'année 2006 est pour vous une vraie raison d'espérer. Expliquons-nous.
«Effet de gamme».
Dans un marché français en baisse de 2,5 %, le groupe Renault a chuté de 8,1 % (et de 10 % pour la seule marque Renault), enregistrant l'une des pires performances de son histoire. Les marques françaises ont baissé dans l'ensemble de 6,1 %, affichant une part de marché de 54,3 %, en baisse pour la quatrième année.
Prévue, cette gamelle n'en demeure pas moins inquiétante. Deux facteurs se sont combinés. Le désormais classique «effet de gamme». Contrairement à Fiat, qui a par exemple bénéficié en 2006 du lancement de sa nouvelle Punto, les deux français souffrent depuis trois ans d'un manque de nouveautés. En décidant de repousser à 2007 la commercialisation de la nouvelle Twingo, Carlos Ghosn, le big boss de Renault, a peut-être sous-estimé la capacité de résistance du groupe sur son marché domestique, qui représente encore un peu plus de 30 % de ses ventes. L'autre facteur relève de la stratégie commerciale. Les constructeurs français, et surtout Renault, ont fait le choix de privilégier la recherche de rentabilité, en limitant le recours aux rabais et les ventes aux loueurs et aux entreprises. La contrepartie a été la dégringolade commerciale.
Deux chiffres sont pourtant encourageants. En 2006, jamais la part du diesel (71,3 %) et celle des petites voitures économiques (43 % des ventes totales, en hausse de 5 points) n'ont été aussi importantes. «La hausse du prix du pétrole a sûrement été le déclencheur d'un changement de comportement, analyse le Comité des constructeurs français d'automobiles. Les gens roulent moins vite, font moins de kilomètres. Bref, les Français ont une relation plus raisonnée à la voiture.»
Quels pleureurs, ils n'ont qu'à faire comme Mercedes qui a racheté Smart dans le seul but de pouvoir continuer à vendre des monstres polluants.energy_isere a écrit :En effet les Allemands veulent transformer ca en régles d' émission par segment de marché de véhicule. Sinon, adieu BMW et Porsches.lavissan a écrit :J'ai peur que la puissante industrie automobile allemande fasse capoter ce projet de directive européenne qui passerait aux oubliettes...
La suite sur Boursorama : http://www.boursorama.com/infos/actuali ... ws=4056292Nouvelle baisse des ventes de voitures neuves en France
Le marché automobile français continue à touner au ralenti, avec une nouvelle baisse des ventes de voitures particulières neuves en mars, dans un contexte de "concurrence intense" entre constructeurs français et étrangers, dont pâtit au premier chef le groupe Renault.
En données brutes, les immatriculations de voitures neuves ont reculé de 3,8% par rapport à mars 2006 mais, à nombre de jours ouvrables comparables, le marché affiche une petite hausse de 0,6%, a annoncé lundi le Comité des constructeurs français d'automobiles (CCFA), qui parle de "stabilité" sur le trimestre.
Les immatriculations de voitures neuves se sont élevées à 189.894 unités, dont 102.043 pour les marques françaises, qui détiennent une part de marché de 53,7%, en recul de 1,7 point sur un an.